Si coucher avec la centaure était un plaisir, Odessa sous forme humaine était juste divine. Plus qu'une simple pénétration, il était sur elle, contre elle, peau contre peau, pouvant se mêler à elle dans un entrelacs de chair, de bras et de membres, se frottant contre la femme avec délice. Sentir des jambes l'enserrer le ramenait des décennies en arrière, et il en pleurait presque. A vrai dire, il en pleurait, de joie, reniflant quelques peu entre deux râles virils, son souffle chaud s'écrasant contre l'oreille et les cheveux de la blonde. Elle puait. La sueur, la fatigue, le sexe. Surtout le sexe. Il mordilla son épaule, et elle griffa son dos, l'excitant encore plus.
A chaque coup de rein, ils s’enfonçaient dans le matelas, doux, confortable et odorant, presque rassurant. Il sentait, à chaque fois, son sexe s'enfoncer, écarter les parois d'Odessa, percutant son col de l'utérus, ravageant ses entrailles en se frayant un chemin, encore et encore. Chaque gémissement, cris et griffure l'excitait, et ne faisait que renforcer ses gestes brutaux.
Invisibles, mais bien présents, tels des courants d'air, les démones observaients les excitants débats de Grayle et d'Odessa, qui, infatiguables, continuèrent pendant de longues minutes.
- Quelle chance de tomber sur eux... une centaure lubrique, et un humain en manque...
- Il est très vigoureux... nota l'une d'entre-elle. J'aurais pensé qu'il perde conscience après ton petit... cadeau.
- Oui... il est parfait. Si facile à corrompre. Mais je sent la femme résister encore un tout petit peu...
Un cri, suivi d'un second, étranglé. La centaure devenue humaine s'était tendue, les yeux révulsés, et sa mouille se mit à déborder de partout, éclaboussant Grayle et souillant les draps. Leur cri joint prit fin brutalement, alors qu'il retombait sur elle, plus calme, mais bougeant toujours entre ses jambes. Ils s'embrassèrent.
- Toujours d'attaque...
- Admirable...
De leur côté, les deux amants nageaient doucement au paradis. Grayle caressait Odessa, qui convulsait un peu, comme pour la ramener sur terre. Il lécha ses lèvres, essuyant un peu de bave, frictionnait régulièrement ses jambes afin qu'elle maitrise leur usage le plus vite possible. Sa verge nageait dans un océan de fluides chauds, qui coulaient avec douceur.
- Oh Odessa... tu es la meilleure chose que me soit arrivée depuis longtemps... dit-il avec émotion. Ils poussèrent un doux rire. Il revint en elle, sentant l'intimité se serrer, un peu trop. Leurs corps étaient tellement humides qu'ils glissaient l'un contre l'autre comme s'ils avaient été enduits d'huile, ses pectoraux écrasant sa lourde poitrine. Il la recoiffa, enlevant ses cheveux qui s'étalaient partout, afin de d'exposer son beau visage et ses oreilles pointues. Même ainsi, elle était belle, presque gracieuse. Il gouta encore à ses lèvres, devenu habitué à ces dernières, l'embrassant presque par habitude, ondulant encore en elle, doucement, puis de plus en plus vite alors qu'elle retrouvait sa forme.
Les gémissements reprirent.
- Ah... t'es insatiable... on est vraiment faits l'un pour l'autre dit-il avec un sourire carnassier, reprenant une pénétration vive et puissante, les mains sur sa poitrine qu'il malaxait avec bonheur. Sa respiration devint elle aussi plus rauque, alors que les silhouettes floues des deux démones tournaient autour d'eux, fugaces et légères.
- Ah... ca... hum...
Elle pouvait le sentir, grossir, se réchauffer, s'agiter en elle, mais, sans prévenir, il se retira, écartant les jambes d'Odessa par sa seule force physique, avant de présenter son sexe face à elle, tellement rougi par l'envie qu'il était presque violet. A genou, il se mit à se branler devant elle, poussant des râles peu élégants et animaux. Son autre main caressa l'intimitée béante d'Odessa, la caressant elle aussi avec expertise, ses doigts s'insérant en elle.
Le manège ne dura que quelques instants avant qu'il ne craque, et n'éjecte -encore une fois- plusieurs longs jets de sperme chaud, qui s'écrasèrent sur le corps d'Odessa, son bassin, son ventre, sa poitrine, son visage et ses cheveux, comme s'il la marquait afin d'en revendiquer la possession. Il poussa un long soupir, reprenant son souffle devant la femme, souillée de semence masculine...