Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Chez celles qui n'aiment pas les hommes {Pv ~ Maxime}

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Köda Hirobe

Humain(e)

La tuile. Le coup de malchance. L'infini perturbation du karma dans ce monde pourtant déjà si désagréable...

Köda n'était pas dans la meilleure de ses journées, et pour cause, voilà bien deux heures qu'il s'était retrouvé bloqué dans le complexe commercial le plus impressionnant de Seïkusu, cherchant tant bien que mal à finir ses courses tandis qu'homme, femme, adultes, enfants et vieilles croûtes se permettaient de le bousculer en tout sens. Il n'y avait personne en ce samedi soir pour avoir la moindre forme de délicatesse, tout le monde étant pressé d'en finir avec cette journée morbide, marquée par la pluie et le froid, tant et si bien que la damoiseau aux airs de femme ne vivait rien de plus qu'une suite permanente de bousculades, de surprenants apparitions, et carambolages de caddies sur son pied ou ses flancs. Soyons honnête, le pauvre n'était peut-être pas non plus le plus agréable ou délicat, tant et si bien que chaque réitération de ces événements provoquait une nouvelle volée d'insultes et de cris, parfois suffisamment forts pour que quelques regards atterrés se tournent vers l'androgyne et son nouvel agresseur involontaire. Autant dire qu'aux peines de l'instants se rajoutaient lentement une honte croissante.

Suffisamment pour que malgré son empressement, le jeune homme n'en puisse plus. Las d'une prise de bec de trop, le voilà qui file dans un recoin de l'hypermarché, s'enfonce de plus en plus profond dans les rayonnages, puis enfin atteigne un milieu qui lui permit, un court instant, de se laisser choir contre un mur sans risque de se faire déranger. Le soupir qu'il poussa aurait sûrement put foutre un coup de déprime au plus sensibles des passants... S'il n'était pas alors complètement seul, s'étant tant et tant éloigné des denrées alimentaires et des produits de la vie courante que désormais plus âme qui vive ne semblait se trouver en ces lieux. Sa seule compagnie, dans l'immédiat, était les étendages en promotions chocs, ainsi qu'un poil plus loin la lumière délicate du bloc secours indiquant une sortie d'urgence dans le cas malheureux où un incendie aurait eut lieu. Il hésitait d'ailleurs, observant l'ouverture froide et sombre qui se profilait juste derrière, avant de farfouiller dans sa poche pour aller récupérer son téléphone.

19h47. Dans les faits, il restait un peu moins de trois quarts d'heure avant la fermeture du magasin. Les caisses devaient être prises d'assauts. Non sans parler de la cohue dont il venait de s'échapper. Autant dire qu'il avait parfaitement conscience du suicide moral qu'il entreprendrait s'il venait à y retourner. En soi, même en se permettant un petit détour, mieux valait pour lui prendre le risque de passer en caisse au dernier moment, aussi ... Se dirigea-t'il, ses sacs de course en main, en direction de cette petite fuite ténébreuse. Après tout, une exploration comme celle-ci pouvait être distrayante. Il fit donc quelques pas, passa le bloc secours puis tourna à gauche, s'enfonçant dans ce couloir bien mal éclairé, seule une petite loupiotte lointaine fonctionnant encore par intermittence, toutes les autres ampoules ayant sautée depuis un bon moment. Du moins, c'est ce qu'il s'imaginait au vu des globes poussiéreux qu'il croisait et éclairait de la lampe torche de son téléphone. En toute honnêteté, il ne savait pas où il allait, mais s'il sortait à l'air libre, une chose était sûre : Rien à foutre de ne pas payer ses courses, il s'en irait fièrement sans la moindre hésitation.

Malheureusement... Ces rêveries eurent rapidement une réponse assez vigoureuse, un peu triste par ailleurs pour l'androgyne qui commençait à accepter l'idée de ne pas s'enfoncer à nouveau dans les rayonnages grouillant de l'hypermarché : Il entendit un bruit de pas rapide derrière lui, quelqu'un semblant visiblement s'élancer depuis l'intérieur du centre commercial en sa direction. Chier... En même temps, il avait osé s'imaginer qu'il pouvait traverser une zone qui n'était pas réservée au public sans même avoir la présence d'esprit de se dire que bien des caméras devaient filmer ce genre de passage. Il était logique qu'un employé, un manager, ou un magasinier pourquoi pas, se soit immédiatement proposer pour aller le freiner dans sa petite balade libératrice. Bon, son comportement serait louche de toutes manières donc... Autant faire comme si de rien n'était, au pire, il expliquerait avoir eut un coup de panique face à la fin de journée exécrable qu'il vivait, justifiant qu'il se soit sentit l'obligation de trouver un lieu calme et sombre pour reprendre ses esprits.

Il continua donc sa marche. Pas à pas. Ceux de son futur rappel à l'ordre se trouvaient désormais tout juste à l'entrée du passage, sous ce bloc secours qu'il avait observé alors qu'il se trouvait encore dans l'hypermarché. Une voix paniquée qui le hèle. Il tourne la tête en faisant un ultime pas :

" MADEMOISELLE, PAS PAR LÀ ! REVENEZ !
 -  C'qui qu't'appe.... "

Plus rien. Le pauvre magasinier, à bout de souffle après sa course effrénée, a tout juste le temps de voir la jeune femme qu'il était venue sauver disparaître dans les ténèbres de ce couloir. Incapable de rester bien droit, les poumons en feu, il se ratatine sur lui même, pliant les genoux et le dos, tandis que ses mains viennent lui servir de support sur ses jambes, le temps qu'il récupère sa respiration. Il était arrivé trop tard. C'est bien cinq minutes après le drame qu'il parvient enfin à reprendre le contrôle de son système respiratoire, se redressant alors en sueur, avant de finalement attraper le talkie-walkie se trouvant à son flanc, changeant la fréquence pour appeler directement le service "disparition", mis en place depuis trois ans. Il détestait le faire. Il n'avait pourtant pas le choix, d'autant plus qu'il savait aussi que dès le message envoyé, il aurait droit aux mêmes réponses, au même discours parfaitement rôdé... et d'une infinie cruauté :

" Ici Kosutabe. Une cliente a disparue dans le couloir C6, je n'ai pas eut le temps de l'empêcher.
 -  Suivez les directives habituelles M.Kosutabe. Vérifiez que rien n'a été laissé. Faites disparaître les affaires abandonnées le cas échéant. Passez ensuite au bureau de surveillance et récupérez les images de la cliente pour les effacer. Merci pour votre sérieux absolu. "

Fin de la communication. Décidément... La tuile !


*
*   *


Honnêtement, Köda ne parvint pas le moindre instant à comprendre ce qui lui arrivait. L'ensemble de sa vision se fondit d'un coup, comme si un pot de peinture transparente s'était vidé devant ses mirettes, déformant l'ensemble de ce qu'il observait. Puis cette sensation horrible, comme s'il s'était retrouvé à chuter d'un coup dans un trou d'une telle profondeur qu'il ne ressentait même plus les effets de sa descente involontaire vers des profondeurs inconnues. Mais surtout... Le monde qui tournait autour de lui avec violence, lui collant un tournis de tout les diables et lui soulevant le coeur, l'envie de vomir devenant aussi pressante qu'oppressante. Il ne parvenait pourtant même pas à entrouvrir ses lèvres, tout son corps étant figé dans son ultime posture, celle qu'il avait quand il s'était soudain sentit partir dans ce déplacement sans queue ni tête. Est-ce qu'il faisait un AVC ? Est-ce qu'il s'était évanoui d'un coup ? Avait-il rêvé cette sortie ignoble au centre commercial et allait soudainement se réveiller, à la manière d'une Alice au pays des merveilles des temps modernes ?

Non. Malheureusement non.

Soudainement, ce fut un soleil éclatant qui lui apparu. Une lumière si intense après ce qu'il venait de vivre que cette simple apparition lui brula immédiatement la rétine, l'obligeant à fermer les yeux, bougeant alors instinctivement ses bras devant son visage pour mieux se protéger de cette agression solaire. Il comprit qu'il pouvait de nouveau bouger. En revanche, cela ne changea rien à une autre chose très claire : il se trouvait encore en train de chuter. Il n'eut pas grand temps devant lui avant de forcer l'ouverture de ses paupières, sentant le danger approcher à grand pas... Il n'eut que l'instant de discerner une forme métallique floue qui lui rentra dedans de plein fouet, lui brisant côtes et autres morceaux d'ossatures, avant de finalement le faire dévier de sa trajectoire dans un fracas distordu. Action volontaire ou non, le pauvre androgyne se retrouve à finir sa chute libre par une superbe parabole pour atterrir alors disgracieusement sur un toit plat, en pantin désarticulé, tandis que ses courses volent en tout sens.

" Beuargh... Eeeeeeeeeh... que... quooiii ..? "

Une canette de soda vole. Elle percute un rebord du toit. Se perce. Crache un flot continu de mousse en se propulsant droit vers le visage de Köda. Une ultime pensée le traverse, celle qu'il n'avait pas besoin d'un coup supplémentaire pour s'évanouir, surtout aussi ridicule, au vu de la douleur qui envahissait sa chair. Puis la canette lui rentre dans le nez, brise celui-ci et rebondit en l'aspergeant du contenu de cette dernière. Ainsi sombre-t'il dans l'inconscience.

Maxime

Créature

Re : Chez celles qui n'aiment pas les hommes {Pv ~ Maxime}

Réponse 1 dimanche 09 avril 2023, 01:34:52

La nuit était tombée depuis longtemps sur le campus universitaire de Tekhos et une pluie fine et chaude tombait depuis plusieurs heures maintenant. Toutefois, il serait naïf de penser que les étudiantes seraient pour la plupart dans leur résidences à s’amuser entre elles. Même si l’expérience sociale battait son plein depuis deux ans, elles restaient des étudiantes, qui visaient l’excellence. Et ainsi,,il n’était pas rare que certaines restent dans leurs labos bien après les cours pour poursuivre leurs projets personnels. Ici, il était question du centre de recherches des énergies. Certaines cherchaient en effet à utiliser la fusion nucléaire pour concevoir un mini soleil, une étoile de poche pour fournir de l’énergie durant des siècles. Une telle révolution permettrait de l’approvisionnement continue tout en préservant durablement l’environnement.

Elles montèrent donc sur le toit du bâtiment pour procéder à un essai, et faire naître leur micro étoile dans le réceptacle pressurisé prévu à cet effet. Pendant une dizaine de seconde, une petite boule incandescente illumina le quartier, et fournit plusieurs dizaines de Kilowatts, avant de s’effondrer sur elle même. Le prototype n’avait pas duré bien longtemps, mais il avait fonctionné, ce qui était déjà un pas de géant. Mais les filles n’eurent pas bien longtemps pour s’en réjouir. Car le temps d’un battement de cils, un corps s’aplatît à leur pieds, dans une éclaboussure de sang et en émettant un râle d’agonie. Esquivant divers projectiles alimentaires, deux d’entre elles se précipitèrent vers le corps. Un corps plutôt frêle et aussi efféminé que le râle précédent.

– Eh petite tient bon !

– Appelez une ambulance !

– L’hôpital est trop loin, elle arrivera jamais à temps. Appelle plutôt le labo d’médecine !


Aucune d’entre elle ne se demanda d’où elle était tombée et comment elle avait atterrie là, car ce n’était pas la priorité. La vie d’une jeune fille était en jeu, les questions, ce serra quand elle sera hors de danger. Même si les étudiantes ne suivaient pas de cours de médecines, elles savaient au moins prodiguer les premiers secours. Pas de massages cardiaque, trop dangereux vu son état. Non, elles appliquèrent plutôt des compresses sur ses blessures jusqu’à l’arrivée des étudiantes plus compétentes, qui ne tardèrent pas à se ramener avec un brancard.

Les filles mirent cinq minutes montre en main pour arriver au labo de médecine, amenant la blessée au bloc opératoire qui servait habituellement aux exercices et autres simulations. Sauf que là, c’était bien réel. Elle avait déjà perdue beaucoup de sang et était tombée dans le comas. Elles découpèrent ses vêtements avant de la passer au scanner… et découvrir qu’il s’agissait non pas d’une Futa, mais d’un homme. Et là, il y eu un bref débat. Les hommes n’étaient pas les bienvenus à Tekhos. Ils étaient même franchement méprisés… Mais là…

Et bien avant de le passer aux scanners, elles étaient persuadées avoir affaire à une Tomboy Futa. Normalement, elles auraient dû le laisser mourrir, voir même appelle le service d’ordre pour se débarrasser du corps à l’abris des regards, voir même l’achever. Mais en omettant son genre, il fallait avouer qu’elle était mignonne. La décision fut donc prise. Elles contactèrent les bio-ingénieures à l’origine du BS-Fe pour leur demander d’intervenir. Il n’était plus question de sauver l’enveloppe physique de la blessée, mais de sauver son âme, et la transférer dans un corps plus adapté…

OoOoOoOoO

Lorsque Köda se réveilla, plusieurs jours s’était déjà écoulés. Il se trouvait dans une chambre d’hôpital qui pouvait sembler on ne peut plus classique à Tekhos, mais pour lui, la technologie était nettement supérieure à celle de la Terre, même dans une simple chambre. Pour commencer, le lit était une capsule en verre, avec des écrans sur la vitre indiquant son état de santé avec de nombreux diagrammes. Au delà de ceux-ci, il pu également observer l’environnement, soit un autre lit capsule de chaque côté du sien et des rideaux autours pour un minimum d’intimité, mais aussi un bureau futuriste de l’autre côté de la pièce. En fait, cela ressemblait d’avantage à une infirmerie de SF.

Mais surtout, qu’il était nu sous ses draps, et que son corps était plus féminin que jamais, et pour cause… s’il avait conservé son membre masculin, il arborait désormais une petite poitrine… ainsi qu’une vulve derrière ses testicules. Son corps était désormais pleinement celui d’une Futanari. Même si son visage n’avait que très peu changé.

Köda Hirobe

Humain(e)

Re : Chez celles qui n'aiment pas les hommes {Pv ~ Maxime}

Réponse 2 lundi 10 avril 2023, 15:15:52

Köda ne ressentira rien par la suite.

La douleur violente, massacrante, aigüe qui lui transperça le corps à sa chute ne fut que de courte durée, le jeune homme n'ayant que le temps de sentir son sang couler sous son corps avant de définitivement perdre le contact avec la réalité. Plus rien. Le vide. Voilà une bien belle réponse pour tout ceux qui pense qu'il y a une vie après la mort. Pour tout ceux qui racontent aussi avoir vécus des expériences étranges suite à un potentiel coma, où leurs psychés se seraient soi-disant séparées de leurs enveloppes charnelles pour aller se permettre une petite ballade, constatant avec amusement que leur chirurgien se tape la secrétaire du service pédiatrie dans le box de relaxation à côté de la salle d'opération. Non, l'androgyne ne perçut rien de plus que ce qui touche à la fin de la vie : le noir, la perte de soi, la perte du monde, le néant. Voilà donc une bien triste manière de finir ses courses.

Pourtant ... Quelque chose pique son esprit. Une sorte de peine foudroyante qui lui vrille soudain le crâne, qui s'enfonce au plus profond de sa caboche pour mieux aller trifouiller les restes de sa matière grise éteinte. Puis le bruit. Pas juste un bruit, non, LE bruit. Un brouhaha incohérent qui envahit ses oreilles, commence lentement à gonfler et gonfler, à prendre de plus en plus d'ampleur jusqu'à ce que cela devienne insupportable, le tirant lentement d'une torpeur dont la logique aurait voulu qu'il ne se réveille jamais. Il se redresse d'un coup, en hurlant !

" .....aaaaaaaaaaAaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! "

La lumière l'éblouit. Non pas qu'elle n'ait été particulièrement forte, mais c'était cette impression étrange qu'il ouvrait les yeux pour la première fois, que ses pupilles, ses capteurs visuelles aussi, n'étaient pas encore habitués à percevoir et analyser la question de la luminosité ambiante. Le damoiseau se met à battre des cils difficilement, tentant par quelques moyens d'adapter sa vue par des procédés sommes toutes très humains, mais dont les résultats ne semblaient guère concluant. Alors il lâcha l'affaire, resta les yeux biens ouverts, découvrant alors que sa vue s'adapta d'elle-même, lentement, sans la moindre forme de douleur, à la manière d'une loupe de microscope que l'on ajuste lentement pour rendre l'image plus net. La sensation en résultant était particulièrement désagréable, mais au moins il commençait à discerner formes et environnements, commençant à comprendre quelques peu où il se trouvait.

L'on aurait dit une chambre d'hôpital. À la grande différence que cette chambrée se trouvait être autrement plus intrigante qu'un bête lieu de repos pour grabataire atteint d'arthrose : Les deux lits qu'il distinguait un peu plus loin dans la pièce étaient couverts de cette vitre bleutée, à la manière de ce que l'on pouvait voir dans quelques films de science-fiction hyper-technologique. De même, pas de fenêtre sur un extérieur sordide, les lieux semblaient parfaitement coupés de l'extérieur, ne laissant pas voir autre chose qu'un bureau de surveillance au milieu de la pièce, ainsi qu'une porte à l'autre bout de la chambre, dont les bords semblaient presque se fondre avec le mur. Un décor à la fois reconnaissable mais ... Surréaliste, trop lissé, trop parfait, l'exemple même de la représentation que l'on se ferait d'un hôpital des années 3000. Il lui fallut au moins finir cette observation pour reprendre enfin contact avec la réalité, avec la sensation au niveau de ses mains sur le matelas légèrement rigide, ainsi que l'odeur délicate de la propreté absolue qui lui monta aux narines.

" Je ... Je suis vivant ? "

Il baissa un peu son regard, relevant en même temps ses mains. Ses yeux durent faire une nouvelle fois la mise au point, mais cela s'accélérait tout de même grandement par rapport à sa première tentative d'observer le monde. Il ne put s'empêcher de froncer les sourcils. Quelque chose n'allait pas. Ses doigts avaient toujours été fins, ses paumes peu ouvertes, ses ongles légèrement blanchies par rapport à ceux d'autres personnes. Pourtant, malgré ces détails sans incohérence, quelque chose dans la forme, dans la manière dont ses doigts bougeaient sous l'influx de sa pensée... ça ne collait pas. Qu'est-ce-qu'il se passait ? Est-ce qu'il avait été trop peu crédule quant aux histoires de la nouvelle vague d'animation japonaise des dernières années ? Est-ce-qu'il était possible que l'on change de monde une fois la mort arrivée, que l'on passe alors dans un autre univers, avec des supers-pouvoirs et des talents dépassants toutes communes mesures ? Incrédule, mais curieux, il fit deux grands gestes de bras, tendant sa main devant lui, se concentrant comme s'il était soudainement capable d'user de magie et ... Rien.

" Foutage de gueu... Hein !? "

Une drôle de sensation. Le jeune homme ne connaissait pas ça, ce qu'il avait ressenti lors de son vif mouvement. Comme un poids sur le torse, qui avait certes accompagné ses gestes, mais avait continué de se mouvoir très légèrement alors que son geste s'était déjà terminé. Puis une pensée logique qui s'infiltra dans son esprit. Il ferma les yeux. Ça ne pouvait être vrai. Pourtant, perdu à nouveau dans le noir de sa vision qu'il venait d'abandonner, il ne put s'empêcher de sentir une légère forme de déséquilibre au niveau du haut de son buste. C'est pas possible, il devait juste s'être réincarné en quelqu'un d'un peu dodu, d'un peu plus costaud que ce qu'il avait toujours été ! C'est ça, il ne s'était sûrement pas retrouvé dans une enveloppe charnelle féminine, il devait juste être bien plus mastoc qu'à sa première vie. Pourtant, l'image de ses mains et de ses bras se rappelèrent à lui. Il lui semblait bien avoir remarqué qu'il était toujours aussi fin qu'autrefois. Si c'était le cas... Si le monde avait ainsi choisit de se moquer de lui... Oh non pitié faites que ça ne soit pas ...

Il ouvrit les yeux en venant du menton toucher la base de son cou :

" C'est QUOI cette MERDE !? "

Deux petites montagnes. Deux petits globes de chairs siégeaient tout bonnement sur son poitrail. Peu volumineux, il fallait se l'avouer, mais une jolie paire de seins bien rond, aux deux mamelons roses de bien modestes mesures. Il allait devenir fou ! En plein élan de panique, il ne put que se résoudre à la deuxième vérification la plus logique lors de ce genre de constat, attrapa la couette encore appuyée sur la base de son bassin, pour alors la jeter dans un élan vif au loin de ses chairs. Là, révélé dans un mouvement de drap presque dramatique, il put l'apercevoir : Il avait certes le haut de corps d'une femme, mais le bas était resté identique, son compère semblant même s'être légèrement réveillé à la vue de sa propre poitrine. Mais bon dieu, qu'est-ce qui lui était arrivé ? C'était quoi ce monde où les distinctions entre hommes et femmes ne semblaient pas avoir lieu d'être ? Trop de questions dont il ne pouvait quérir les réponses, étant très clairement seul actuellement en ces lieux. En revanche, la solution pour obtenir ces informations lui sembla toute trouvée :

Sans un mot de plus, il se leva. Ses jambes étaient presque plus fines encore que ce qu'il avait l'habitude de constater, en revanche il ne manqua pas de sentir que son bassin lui semblait ... un peu plus large. Il trouvera un miroir plus tard pour s'assurer de ses ressentis, pour l'instant il s'assura surtout de bien pouvoir tenir debout, d'avoir encore un équilibre suffisant pour se déplacer sans difficultés. C'était le cas, à son plus grand soulagement, aussi bondit il du lit pour ensuite récupérer la couette qu'il avait auparavant jeté. Il la jeta par dessus ses épaules, la maintint d'une main pour ne pas qu'elle s'ouvre de trop sur son nouveau corps, puis s'élança en direction de la porte de sortie. Ignorant les papiers divers et griffonnés qui se trouvaient alors sur le bureau en milieu de pièce, il s'arrêta devant  le pavé numérique au coin de cet obstacle de métal. Merde, ça marchait comment ? Pas le choix, il appuya un peu hasard sur l'écran visiblement tactile, mais il peinait à en comprendre l'écriture. Même pas un petit pictogramme pour l'aider, il se retrouve à maugréer avant de faire mine de vouloir taper le bloc de commande...

Mais la porte s'ouvrit alors, l'arrêtant dans son geste. Une personne se trouvait de l'autre côté, le remarquant alors pour lui servir une mine désapprobatrice, sévère. Köda n'était pas stupide, comprit bien vite et désarma lentement son bras, comme un enfant prit sur le fait d'une énorme bêtise.

" Hé hé hé ... euh, hum... Bon..-jour ? "

Maxime

Créature

Re : Chez celles qui n'aiment pas les hommes {Pv ~ Maxime}

Réponse 3 mercredi 12 avril 2023, 12:22:34

Lorsque la médecin arriva dans la salle, ce fut pour voir sa patiente devant la porte et couverte avec le drap de son lit, qui visiblement tentait de se sauver, bloquée seulement par le digicode.

– Si tu compte sortir ainsi, c’est toi qui vois, mais tu pourrais au moins attendre que je te diagnostique. C’est que tu reviens de loin. Ah, et remet ce drap à sa place s’il te plaît.

Après tout, elle même était nue sous sa blouse ouverte, donc Köda devait se douter que sa nudité complète ne devait pas être un problème dans le secteur. Une fois le drap posé sur son lit d’origine, la femme invita la jeune Futa à s’assoir dans le canapé. Se plaçant devant elle, elle passa un scanner portatif sur le côté de son visage, puis au niveau de la poitrine, relevant diverses données biologiques.

– Hmm… Tes fonctions vitales sont stables. Ton rythme cardiaque est un peu élevé, mais je met ça sur le compte de ta panique passagère. Tu te souviens de ce qui t’es arrivée ? Elle la regarda, hésitant, avant de poursuivre. Tu as fais une chute vertigineuse de 50m et rebondie sur la carlingue d’un véhicule pour finir sur un toit. Tu souffrais de multiples fractures et hémorragies. En outre, tes côtes ont transpercées ton estomac et un poumon. Tes chances de survies étaient nulles. Nous n’avons eu d’autres choix que de transférer ton âme dans un corps synthétique.

Elle retourna s’assoir en écoutant les protestations de la patiente. C’était à prévoir. Après tout, bien qu’androgyne, il était un homme à l’origine. Mais pour protester de la sorte, sachant où il se situait, c’était qu’il ne devait pas être originaire de ce monde. Sinon, il aurait mesuré la chance qu’il avait eu. Elle finit par lever une main pour lui couper la parole, avant de reprendre.

– Au vu de ton arrivée et de tes dires, je suppose que tu es originaire d’un autre monde. Mais dans ton malheur, tu as eu beaucoup de chance. Sache une chose. Dans notre pays, les hommes sont méprisés par les femmes, car ils sont violent et ne pensent qu’à dominer. En outre, nous sommes capables de nous reproduire sans leur concours, et cela les met en rogne.

Elle poursuivit que, au mieux, ils vivaient à la rue et devait voler pour survivre, au pire, utilisés comme cobayes expérimentaux ou utilisés comme chair à canon au combat contre les Formiens, des envahisseurs Aliens, avec qui elles étaient en conflit depuis quelques dizaines d’années.

– Aurais-tu atterrit sur la chaussée, on t’aurais probablement regarder mourrir sans lever le petit doigt, ou appeler les autorités pour dégager ton corps a l’abris des regards. Mais les étudiantes sur ce toit t’ont pris pour une fille, et n’ont découvert ton genre que sur le bloc opératoire. Elles auraient pu changer d’avis, mais te trouvaient trop mignonne pour te laisser mourrir. Alors elles ont fait ce choix de te faire un corps synthétique sur mesure. Tu peux les blâmer pour ce physique moins masculin, mais garde a l’esprit qu’elles t’ont sauvées la vie, ainsi que ton avenir ici.

Vu l’endroit où son portail dimensionnel c’était ouvert, il y avait de toute manière très peu de chances qu’elle puisse l’emprunter dans le sens inverse, s’il était ouvert. Et les chances d’en trouver un autre, qui la ramène à l’endroit exact d’où elle était venue, étaient très minces. Et puis malgré tout, elle faisait très garçon manqué, le genre de fille plutôt appréciée, et ce qui se faisait de plus "viril" à Tekhos. Elle pourrait parler franchement sans que cela choque plus que ça.

– Nous ne te laisserons pas livrée à toi même. Tu sera hébergée par une fille qui, comme toi, à obtenue un corps synthétique suite à des problèmes médicaux. Elle sera plus en mesure de t’aider à t’adapter à la vie ici. Elle ne devrait pas tarder à arriver.

Il fallut attendre une poignée de minutes avant que l’on ne frappe à la porte. La femme appuya sur un interrupteur pour l’ouvrir à distance, et une Tomboy à la peau basanée et au regard mauve, entra dans la salle. Hormis des tennis aux pieds, elle était, elle aussi, entièrement nue.

– Vous m’avez appelée Mme ?

– Merci d’être venue Maxime. Je vous présente votre nouvelle colocataire, matricule BS-Fu-238. Elle se nomme…
« Modifié: samedi 15 avril 2023, 09:44:01 par Maxime »

Köda Hirobe

Humain(e)

Re : Chez celles qui n'aiment pas les hommes {Pv ~ Maxime}

Réponse 4 dimanche 16 avril 2023, 19:57:14

" Si tu compte sortir ainsi, c’est toi qui vois, mais tu pourrais au moins attendre que je te diagnostique. C’est que tu reviens de loin. Ah, et remet ce drap à sa place s’il te plaît. "

Eh bien merci pour l'évident manque de politesse, hein ? La femme qui se trouvait en face d'elle était ... Eh bien, l'on ne pouvait pas vraiment parler de pudicité. Sa blouse avait pour seule réelle utilité de souligner son rang de médecin, étant donné que sa valeur en tant que vêtement n'était pas vraiment mise en avant. Ouverte sur la chair de cette plantureuse dame, Köda aurait bien put s'en trouver mal à l'aise, gêné, peut-être même excité, sauf que le comportement un brin supérieur et mal attendu de cette médecin avait juste eut le don de lui coller les nerfs en pelote. Aurait-il eut la certaine capacité de son corps, du plein contrôle de ses muscles, sûrement aurait-il eut le comportement tout naturel pour lui de chercher à reprendre le dessus par quelques tours de force. Sauf qu'il n'était ni certain de l'énergie cachée derrière cette nouvelle enveloppe, et encore moins de sa capacité à en faire usage. Tout ce qu'il put faire, c'est profil bas : Il s'écarta de la porte, gardant de manière bien claire la couverture sur le dos, fallait pas déconner, puis suivit la femme jusqu'à son bureau en maugréant intérieurement.

Sauf qu'elle insista qu'elle se devait de l'ausculter, donc que Köda se devait d'abandonner sa protection. Mais dieu qu'elle l'emmerdait ! Tant pis, ce fut avec un visible manque de bonne foi que le damoiseau rejeta l'objet sur le matelas avant de se positionner là où lui demandait de se tenir, jurant en son for intérieur qu'il devait clairement se trouver dans un monde de dépravé au vue des comportements de cette seule interlocutrice. Il ne fit mine de rien tandis que la médecin auscultait son corps et consultait les résultats de ses observation sur son espèce de machine futuriste à la con. Par contre, quand elle lui demanda s'il se souvenait de ce qui lui était arrivé, il se contenta juste de faire une mine boudeuse, croisant les bras sur cette modeste poitrine qu'il avait désormais collé sur le buste, niant toute forme de bonne volonté quant à la possibilité d'un échange entre eux. La femme ne sembla pas plus s'en offusquer, entamant alors de lui faire un résumé qui ne manqua pas de le laisser bouche-bée. En tout cas suffisamment pour que son air bien peu coopératif se transforme en véritable surprise :

" ... Tu as fais une chute vertigineuse de 50m et rebondie sur la carlingue d’un véhicule pour finir sur un toit. Tu souffrais de multiples fractures et hémorragies. En outre, tes côtes ont transpercées ton estomac et un poumon. Tes chances de survies étaient nulles. Nous n’avons eu d’autres choix que de transférer ton âme dans un corps synthétique.
 -  Que ... Comment ça "un véhicule PUIS un toit" ? Et COMMENT ÇA, SYNTHÉTIQUE ? "

Il ne manqua pas de se regarder. Alors ce qu'il s'était passé, ce n'était pas la mort ? Mais du coup, vraiment, cette situation l'offusquait au plus haut point ! Comment ça elle s'était permise de lui changer son corps !? Il n'y avait absolument aucune raison de lui coller une paire de nibards ! Le ramener et lui offrir simplement un corps de substitution de la même nature que celui qu'il avait normalement aurait dut être dans les cordes de celles qui avaient déplacées son âme dans cet enveloppe de ... De ... Enfin voilà, cette espèce de bizarrerie fémino-masturbatrice digne des rêves humides d'une féministe extrémiste. Il était tombé où ? En Europe ? Là où tout le monde est gay et où les moeurs n'ont plus aucuns recourt face à la débauche de nouvelles générations aux élans... Bon bon bon ... Juste, du calme, cela le foutait tellement hors de lui qu'il était en train de devenir comme ces vieux cons japonais qui jurent qu'un bout de culotte dans un animé suffit pour mettre la société sans dessus dessous. Par contre, il n'allait clairement pas se laisser faire pour autant !

" Mais vous êtes sérieuse ? Vos magiciens ou je ne sais quoi, qui ont réussis à foutre mon esprit dans cette ... cette chose là, ils auraient pas put prendre DEUX secondes pour se dire qu'on colle pas un mec dans l'enveloppe d'une gonze....
 -  Au vu de ton arrivée et de tes dires, je suppose que tu es originaire d’un autre monde. Mais dans ton malheur, tu as eu beaucoup de chance. Sache une chose. Dans notre pays, les hommes sont méprisés par les femmes, car ils sont violent et ne pensent qu’à dominer. En outre, nous sommes capables de nous reproduire sans leur concours, et cela les met en rogne. "

Le descriptif qui s'ensuivit non seulement eut le don de faire taire le jeune homme, mais surtout le laissa à penser qu'effectivement, il allait peut-être falloir qu'il fasse profil bas. La description sociétale qui était faite des hommes en ce monde nommé Tekhos était ... Allez, avouons-le, terrifiant aux yeux de Köda. En résumé, ils étaient naturellement vu comme des criminels dès la naissance. Rares étaient ceux qui pouvaient même imaginer avoir le droit de paraître devant une femme de toute leur misérable existence. Pas idiot, le damoiseau commençait donc à remettre en place les différentes pièces du puzzle et comprit un élément essentiel, qui lui fit à la fois grincer des dents mais sourire intérieurement : Ses doux abords, sa nature quasi féminine dans les traits et les formes, avaient eut le don de lui sauver la mise à un rien. Eut-il été remarqué dès le début qu'il était un humanoïde masculin, l'on aurait immédiatement fait le choix de le jeter dans une fosse commune. Très bien, pour une fois, il allait remercier sa génétique, même s'il l'avait toujours détestée. Par contre, il allait avoir d'autres questions fort importantes, car elles pouvaient passablement redéfinir sa présence en ces lieux. Après tout... Il avait encore son fier compagnon un peu plus bas !

" Nous ne te laisserons pas livrée à toi même. Tu sera hébergée par une fille qui, comme toi, à obtenue un corps synthétique suite à des problèmes médicaux. Elle sera plus en mesure de t’aider à t’adapter à la vie ici. Elle ne devrait pas tarder à arriver.
 -  Je ... Hum, je comprends bien sûr. "

Avec l'ensemble des informations, le comportement de Köda avait irrémédiablement changé. Il se permettait de rester sage désormais, calme et résolu. Le but désormais, ça allait être de ne pas faire mine d'être un de ces hommes dominateur et mauvais, pour mieux se rapprocher de ce qui allait vraiment être amusant : les diverses femmes de ce monde. Parce que dans les faits, son esprit avait quand même commencé à entrevoir cette idée : Il était un homme dans un corps de femme, certes, mais possesseur d'un outil tout à fait capable de faire découvrir à ces demoiselles des plaisirs encore inespérés. La seule malheureuse possibilité était qu'elles soient bien d'autres à aussi s'être faites greffer ce genre d'outillage. Honnêtement, ça lui casserait un peu son mood du moment. Mais bon il n'aurait alors qu'à prier pour que ses charmes aient un peu d'effet. Par contre, il allait falloir qu'il la joue fine... Pas dis que ces dames voient d'un bon oeil sa présence masculine. Peut-être que de petites timides ...

Il fut couper dans ses réflexions par l'arrivée soudaine d'une énième personnalité, qui encore une fois ne présentait pas la moindre tenue... Ce coup-ci, il sentit que ce qu'il avait entre les jambes voulait se dresser, ne manquant pas de lui coller le phare aux joues. Pas de gêne non, mais plutôt parce qu'il aimerait pouvoir garder le contrôle pour faire bonne figure !

" Vous m’avez appelée Mme ?
 -  Merci d’être venue Maxime. Je vous présente votre nouvelle colocataire, matricule BS-Fu-238. Elle se nomme…
 -  Köda. C'est Köda, hum ... Enchanté, Maxime, c'est ça ? "

Comme pour rendre les choses d'autant plus compliquée, la nudité de la nouvelle venue n'était pas parfaite. Elle avait ces baskets au pied, comme si il y avait là un kink caché dont Köda n'avait pas le secret, mais le simple fait qu'elle ne soit pas entièrement en tenue d'Eve avait une étrange connotation qui perturbait l'androgyne au nouveau corps. Puis fallait le dire, elle était mignonne. Normalement, une demoiselle comme celle-ci se présentant nue à lui, il n'aurait jamais hésité à lui faire comprendre son audacieuse innocence par des actions autrement plus vive. Mais il savait déjà qu'il avait la tendance criminelle d'agir sans l'avis de ses petites proies, alors ici ... Il se doutait très bien de comment il finirait. Alors il s'approcha simplement de cette jeune femme, lui tendit la main pour qu'ils se saluent tout deux avec bien des égards. Non sans d'ailleurs profiter de ce rapprochement pour arrêter d'avoir la nudité de la jeune femme devant les mirettes, se concentrant sur ses grands yeux mauves. Toi ma belle, va pas falloir qu'on lui donne trop de place pour agir, sinon elle allait passer à la casserole en deux-deux.

" Je m'en remets à ton expertise, c'est ça ? J'espère que ça ne te dérangera pas trop de devoir gérer une personne malvenue ... "

Être gentil, se faire passer pour quelqu'un de bien ... Toutes façons, il n'avait bien que ça dans l'immédiat. En revanche, il allait garder le visage de la médecin en tête. Si un jour on lui donnait l'occasion de se venger de son petit air hautain, il espérait bien s'en donner les moyens.


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