Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Les douze travaux d'Héraclès [PV]

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Losgar

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    Ancien prince d'un peuple désormais éteint, Losgar est le dernier survivant d'une planète réduite à l'état de rocher stérile. Le ténébreux mène désormais une vie de mercenariat, d'aventurier, de vagabond ... qu'importe, du moment qu'il gagne son lot de dangers, de plaisirs et de passion.

Les douze travaux d'Héraclès [PV]

dimanche 30 octobre 2016, 16:23:08

La cité de Tirynthe resplendissait sous le soleil conquérant et fier de cette journée d’été, si chère à Déméter, déesse des moissons. Ses ruelles étroites étaient encombrées de chariots, d’étals, de marchandises et d’animaux bruyants, formant un marché tonitruant dont la cacophonie appelait le voyageur fatigué à s’abriter sous l’ombre des vastes murailles et inspirer l’air chargé des parfums de fleurs mêlé aux odeurs fortes des épices et du poisson frais. Personne de sensé n’aurait souhaité quitter la merveilleuse Tirynthe aux bras tendues vers les rôdeurs et les pèlerins égarés, surtout par ce matin très chaud qui n’encourageait pas vraiment les sorties dans les plaines sauvages de la Grèce.

Et pourtant, un homme était justement entrain de se diriger d’un pas pressé vers les grandes portes, attirant les regards de la foule. Enfin, le terme de demi-dieu aurait été plus adéquat, car ce n’était pas un humain lambda qui marchait ainsi, traînant un attirail de guerre sur sa musculature athlétique, mais un des plus grands héros que l’Antiquité ait connue. On murmurait son nom avec respect, on l’admirait et on l’acclamait. Il était un exemple de force, de bravoure et d’altruisme. Son mythe allait perdurer durant des millénaires et il sera un des symboles majeurs de l’héroïsme.

Vous n’avez toujours pas deviné ? Voilà qui est bien triste, mais n’ayez crainte chers lecteurs, car voici son identité révélée : Héraclès, fils d’Alcmène et de Zeus, connu à Rome sous le nom d’Hercule. Son vrai nom était Alcide, nom qu’il portait avec fierté et orgueil jusqu’au jour maudit où, frappé par le courroux d’Héra qui en voulait énormément à son mari volage pour avoir coucher avec une mortelle, il perdit la raison. Devenu fou, il assassina dans sa furie destructrice ses enfants et tua son épouse, Mégara.

Ayant reprit ses esprits, il constata avec horreur son méfait et avait même envisagé de se suicider. Cependant il eut la sagesse d’aller demander conseil chez un illustre devin qui lui prophétisa que, pour se purifier de ses péchés et gagner la rédemption, il allait devoir se mettre au service de l’être le plus détestable qu’il rencontra : Eurysthée, un souverain dont la fourberie n’avait d’égale que sa légendaire lâcheté, si bien que plus d’une fois le roi couard se cachait dans une grande jarre de céramique quand ses railleries lui valaient la colère du fils d’Alcmène.

Ainsi, ce sont douze travaux qui lui seraient dictés par Eurysthée, larbin d’Héra dont il partageait avec elle la haine envers Héraclès. Plus que tout, la déesse souhaitait apaiser sa vengeance sur le héros, à défaut d’invectiver son puissant époux. Pour qu’il se débarrasse définitivement de la rancœur de la grande divinité, il allait devoir s’acquitter de toutes les missions suicidaires que lui confierait ce trouillard d’Eurysthée. L’humiliation avait un goût de bile dans sa bouche, mais il savait que pour préserver son honneur, il les devait d’expier ses fautes.

Quittant donc l’acropole, ce vaste ensemble fortifié de temples et de palais, il se fraya aisément un passage parmi gardes et citoyens qui s’écartaient respectueusement devant lui. Les exploits du guerrier lui avaient valu une forte réputation parmi le peuple. Quelle ironie quand on savait que ce n’était que le début d’une longue ascension vers la gloire suprême.

Il avait le portrait même d’un grand guerrier accomplit : De très grande stature, le teint bronzé, des muscles saillants, l’homme avait un visage dur mais au regard enjoué, une barbe brune couvrant sa solide mâchoire. Ses cheveux de la même couleur rappelaient une coulée de miel tant les boucles étaient fluides. Pour son accoutrement, le combattant portait une tunique de lin encerclée par un ceinturon où pendait son épée. Sur son épaule, il portait un arc et un carquois, cadeaux d’Apollon. Une cuirasse dorée rutilait sous le soleil, lui donnant des airs divins et royaux.

Paré pour la guerre, dirait-on ? La vérité n’était pas si loin que ça. Hercule, en effet, se dirigeait vers la contrée de Némée pour accomplir sa première tâche : terrasser un lion qui, dit-on, semait la panique dans ces terres et écrasait toutes les expéditions punitives envoyées par les seigneurs locaux afin d’éradiquer la menace. Le peuple vivait dans la crainte et le désespoir, et Eurysthée l’avait chargé de mettre fin aux jours de la bête pour sa gloire personnelle et pour renforcer sa réputation et sa puissance politique.

Il aurait put se moquer longtemps de la lâcheté de ce piètre sir, mais il n’avait pas de temps à perdre. Aussi entamât-il sur le champ le long voyage vers Némée, chantant quelque balades sur les guerres des dieux et des titans ou louant la beauté de femmes dont il n’avait pour seule image que les peintures sur les vases et poteries des villes portuaires de Thèbes.

La grande aventure pouvait enfin commencer. Réussira-il à s’acquitter de sa dette imposée, ou périra-il entre les griffes de quelques bêtes affamées ? Seul le destin nous le révélera.

Ariel

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Re : Les douze travaux d'Héraclès [PV]

Réponse 1 dimanche 26 mars 2017, 21:59:47

Héra fulminait et tempêtait. Ses délicats pieds nus faisaient jaillir des flammes a chacun de ses pas. La Déesse ne contrôlait plus son pouvoir tant sa rage était grande. Elle se sentait humiliée, traînée dans la boue. Car oui son époux, son cher Zeus, avait forniqué avec une humaine! Une fragile et misérable humaine. Une salope éphémère! Qu'avait donc cette catin fragile et mortelle comparée a la grande et douce Héra?! Quoi?! Je vous le donne en mille : rien du tout! Héra la douce, Héra la grande, dont le corps de ne flétrirait jamais, Héra la parfaite qui pouvait supporter les assauts de son mâle après avoir donné vie a leurs enfants.

Et pire. PIRE! L'union interdite avait donné un fruit. Un bâtard mi dieu, mi homme qu'on nommait communément Héraclès. HÉRACLÈS! Deuxième et troisième humiliation pour la divine. De voir la semence gâchée de Zeus courir sur Terre mais en plus que son nom béni soit lié a ce ... cette vermine! Aussi elle avait tenté de le tuer dès ses premiers jours de vie. Envoyant des serpents dans son berceau, mais aussi divers maladies. Mais rien, aucun fléau n'avait eu raison de cet affront vivant. Alors Héra avait commencé a chuchoter a l'oreille d'Eurysthée. Le fidèle était jaloux de la puissance de son cousin. De fait, persuader le trouillard n'avait pas été difficile. Et envoyer le bâtard de son époux au devant de multiple danger, une tache aisée. Mais telle une mauvaise herbe Hercule avait le chic pour survivre a tout les complots de la divine et du peureux. Ce qui avait le don de grandement agacer l’éternelle.

Et il fit un faux pas. Un seul. Et Héra jubila. Son seul regret fut de devoir assister au spectacle depuis son palais de marbre et de nuages. Et de ne pouvoir être sur place quand le "Héros" massacra les siens. Elle se trouvait sur l'Olympe, a siroter du nectar et de l'ambroisie, pour se laver de tout soupçons. Mais la Parfaite avait finement joué. Ses Esclaves avaient versé dans le verre d’Héraclès du poison, pour qu'il s'imagine être face a une hydre et décapite ses enfants.

Un doux sourire étira les lèvres de la Déesse alors qu'elle s'en allait sur son balcon d'or. A ses pieds le Monde des mortels. Elle avait une tache a accomplir ... La Divine écarta les bras et se laissa tomber dans le vide.
**************************************************


Némée gémit et s’étira. Secouant sa crinière rousse l'animal ouvrit ses grands yeux d'or. Son estomac grondait, exigeant qu'on le remplisse. Voila longtemps que Némée n'avait pas mangé. Aussi ille se redressa. La petite caverne ou Némée vivait était située a flanc de falaise. Surplombant la route principale. Souvent l'animal pouvait observer les caravanes et les marchants. Ille aimait bien d'ailleurs les regarder et s'imaginait parcourir le monde avec eux.

Parfois Némée descendait et allait a la rencontre des humains. Ille leur posait alors une question : "Suis je homme ou femme?" Et bien souvent la réponse était ... Mortelle. Car qu'elle soit juste ou fausse, Némée tuait ceux qui lui répondait. Par vexation quand ils se trompaient, et par défense quand ils avaient juste.
C'est pour cette raison, qu'une troupe de civils en colère etait allée voir le Roi. Pour se plaindre de son comportement. Quelques soldats en jupettes étaient alors intervenus. Fort de leurs armes ils se sont longuement gaussés devant l'animal, jurant que celui qui tuerais Némée pourrait portait sa crinière.

Ca n'avait pas plus a ce dernier qui avait aussitôt chargé. Némée tua trois hommes avant que leurs compagnons ne réagissent. Puis deux autres, ... pour laisser le dernier en vie, mais gravement blessés. C'est lui qui a donné l'idée a Eurysthée d'envoyer son cousin divin. Il s'etait levé et avait murmuré d'une vois de miel : "Héraclès, mon presque frère, j'ai un horrible soucis. Sur la route d'Olympie vit un monstre horrible. Il tue mes gens et me vole mes vivre. Rapporte moi sa tête, presque frère. Rapporte moi la tête de Némée."

Accroupi sur un rocher Némée observait les passant. Penchant sa tête de coté, ille tapotait des griffes sur le roc.
"Qui vais-je manger aujourd'hui?"



[Coucou, j'espère que tu m'en veux pas trop. J'ai enfin trouvé mon rythme entre la vie de famille et le travail.]

Losgar

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Re : Les douze travaux d'Héraclès [PV]

Réponse 2 samedi 08 avril 2017, 02:05:45

Le petit royaume de Némée correspondait bien à ce qu’on pouvait imaginer des terres ancestrales et fertiles de la Grèce. Verdoyante, pleine de couleurs, débordante de vie, la terre semblait être un paradis terrestre, une copie conforme de l’Olympe.

Hercule inspira profondément l’air pur et revigorant, inondant ses poumons d’une nouvelle fraîcheur. La vue était magnifique au point qu’il en oublia les paroles de son désagréable cousin. Car oui, durant son trajet il n’avait eu de cesse de penser à cette tâche qu’il devait accomplir. Eurysthée était un couard et un lâche, mais il n’ignorait pas qu’il pouvait se montrer particulièrement fourbe. Hors, Héraclès n’était pas aveugle et savait très bien que le roi ne le portait pas dans son cœur. Se débarrasser du héros lui ferait bien plaisir s’il peut, par cet acte abject, s’attirer les faveurs d’Héra, sa Némésis.

Mais qu’importe ! Notre fier héros n’avait peur de rien, aucune pensée morbide n’allait le décourager. Que le peuple de Némée doivent vivre dans la terreur par la présence d’un monstre affamé était insoutenable, il était de son devoir sacré de terrasser la bête au nom de son père Zeus et libérer les mortels de leurs malheurs.

Durant sa longue marche, il fit la rencontre d’un vieux berger qui était installé sur une vieille souche d’arbre. L’homme avait une barbe hirsute, les cheveux grisonnants, des rides multiples et un air abattu. Appuyé ainsi sur sa canne, il semblait être le portrait du malheur en personne tant son apparence faisait pitié. Hercule ne put s’empêcher d’aller rejoindre ce pauvre vieillard dans le but d’apaiser sa peine, aussi profonde soit-elle.

Le vieux berger se nommait Admitos et partagea avec Héraclès ses malheurs, lui décrivant son troupeau jadis nombreux et riche, faisant sa fierté, avant que le terrible lion de Némée ne s’installe dans le pays et ne fasse des ravages. Il avait beau tenter de chasser le prédateur, ses moutons finirent un par un par être dévorés par l’appétit du vorace félin, ne lui laissant plus qu’un vieux mouton aussi gris que son propriétaire. Des soldats envoyés par le bon roi avaient tenté de mettre un terme à la menace, mais furent massacrés par ce qu’Admitos décrivait comme un châtiment divin, une bête d’apocalypse, un monstre tout puissant.

Plus intéressant était certains détails fournis par Admitos au sujet du lion. Il jurait par tous les dieux que l’animal était invincible. Les flèches et les lames semblaient être inefficaces pour percer son cuir surnaturel. Même les lances et javelots se brisaient contre le fauve qui, dit-on, ignorait orgueilleusement les armes qu’il encaissait. Voilà de bien intrigantes informations. Quel genre de lion pouvait être aussi redoutable ?

Il remercia le brave berger, lui promettant qu’il allait mettre un terme aux caprices sanglants du monstre. Sceptique, Admitos changea rapidement d’expression quand Héraclès se présenta. Ses yeux bleus brillèrent d’espoir et il balbutia des paroles de joie et de bonheur.

« Gardes donc les remerciements pour plus tard mon bon ami. Je vous jure par Zeus le puissant maître des cieux que je vais mettre un terme à ce bain de sang. »

Ainsi il quitta le bon berger afin de tenir sa promesse et terrasser pour de bon ce cauchemar vivant. Nul doute ou crainte ne se lisait sur ses traits de bronze. Il marchait d’un pas assuré vers son destin, bien désireux de combattre un adversaire à sa taille. Son glaive tapait contre son flanc, son arc était à portée de main, cadeau d’Apollon. En cas de nécessité, sa force surhumaine lui sauverait la vie à n’en point douter. Mais cela ne voulait pas dire qu’il allait se montrer inconscient et trop audacieux. Il gardait son calme et ravalait son esprit belliqueux et sa combativité pour une attitude plus … tactique.

Finalement il arriva au pied de cette falaise maudite où les habitants disaient que le lion s’abritait là-bas, dans une caverne. Il avait bien l’idée de mettre le feu devant l’entrée pour enfumer la monstruosité, mais son regard rencontra bien vite la forme féline du fameux prédateur. Installé sur un rocher, il ne ressemblait guère à ce qu’il s’imaginait du monstre de muscles et de crocs.

S’armant de son arc, il s’empara d’une flèche et pointa le cône d’acier en direction de sa cible. Puis il lâcha la corde, la flèche siffla dans l’air, rapide comme l’éclair, vers le buste du lion.

Ariel

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Re : Les douze travaux d'Héraclès [PV]

Réponse 3 samedi 22 avril 2017, 21:17:48

Némée se laissait dorer au soleil. Sa queue s'agitant dans le vent, sa crinière jetant des reflets roux autour de lui. Car en cet instant l'animal paraissait masculin. Fier, athlétique, les cuisses musclées, il dégageait une impression de force. De confiance. Tel le berger qui veillait son troupeau, Némée regardait passer les badauds d'un œil presque paternel. Il venait de manger, un mouton bien gras. Il était heureux, il faisait beau. Tout allait pour le mieux.

Somnolant sur son rocher le Lion allait s'allonger pour mieux profiter de sa chaude après midi. Quand soudain une vive douleur lui brûla l’épaule gauche. Un rugissement féroce, le cri d'une femme en même temps. Némée braqua son regard brûlant de douleurs et de larmes vers Heracles. Némée aurait put lui sauter a la gorge, lui arracher la carotide, le tuer sur place. Mais ille avait trop mal. Il descendit a bas de son perchoir, et clopina vers sa grotte, laissant dans son sillage quelques gouttes d'un sang brillant.

*****************************

La main droite crispée sur la hampe de la flèche Némée se précipita tout au fond de sa grotte. Elle pleurait et hoquetait. De douleur et de peur. Elle jetait des regards anxieux vers l'entrée de sa grotte. Terrifiée a l'idée que le géant humain puisse la suivre et la tuer. La Lionne tremblait et se terra tout au fond de son refuge. A travers ses yeux Hera ressentait sa peur. Elle aussi etait impressionnée par Heracles qui apparut dans leur champs de vision quelques minutes apres leur arrivée. La Divine tremblait a l'unisson de la Lionne. Elles regardèrent l'humain s'approcher sans peur.

"Ne me fait pas mal" Supplia Némée, sa voix féline tendre et douce résonnant sur les rochers. "Je ne t'ai rien fait." Elle pleurait presque, son corps tout maigre reculant et longeant les parois de roches. Sa main droite restait crispée sur la hampe de la flèche. Némée n'avait pas eu le temps de l’ôter. Du sang tachait son bustier, collait a sa peau, a sa poitrine naissante, discrète, dévoilant par la même le subterfuge que la Lionne utilisait pour être a la fois mâle et femelle : De simples bandes de lin qui enserraient très fort sa poitrine et la comprimaient, donnant ainsi l'impression de pectoraux musclés et non pas de courbes efféminées.
« Modifié: dimanche 23 avril 2017, 14:08:44 par Ariel »

Losgar

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Re : Les douze travaux d'Héraclès [PV]

Réponse 4 dimanche 07 mai 2017, 23:06:42

Incroyable, la flèche avait percé le cuir de la bête ! On lui avait pourtant bien dit que le monstre avait une peau plus résistante que la meilleure des cuirasses. Serait-ce qu’un ramassis de rumeurs et fables ? Non, beaucoup trop de soldats avaient péris en tentant d’abattre la bête. Mais alors comment Héraclès a réussi à blesser le lion ? Serait-ce une intervention divine de son divin père ? Ou était-ce un piège organisé par l’esprit perfide de sa proie ?

Dans ses réflexions, il remarqua tout juste que l’animal battait en retraite en direction de sa caverne. Malédiction ! Lui qui voulait l’affronter ici, en terrain découvert, allait devoir traquer le prédateur dans un dédale sombre. La bête aurait l’avantage car c’était son domaine, peut-être que des pièges n’attendaient qu’un malheureux pénètre le tunnel obscur. La situation lui échappait, ce qui avait tendance à irriter le fils d’Ismène.

Il maudit la créature avant d’aller à sa poursuite, rangeant son arc qui ne lui serait d’aucune utilité dans l’obscurité et l’étroitesse de la caverne pour s’armer de son fidèle glaive à la lame aussi tranchante que le fil d’un rasoir. Le bout d’acier étincela sous les rayons ardents du soleil, reflétant la détermination guerrière du champion. Bombant le torse, il pénétra les ténèbres.

Sous ses sandales, il pouvait entendre le craquement sec des ossements délaissés par le monstre, multiples victimes dévorées. L’odeur en soit rappelait le parfum métallique du sang. Ce lieu entier avait une ambiance oppressante et lourde tel un étau sur le point de s’enfermer autour d’Hercules. Mais sa détermination était solide et sa volonté de fer ne faiblissait pas. Pas un frisson ne parcourut son échine, traquant la bête en suivant le chemin sanglant laissé derrière elle.

Aucun piège ni obstacle ne barra la route de notre héros qui finit par rejoindre le lion acculé. Par Zeus, il allait venger toutes les victimes qui ont trépassé sous les griffes de l’animal sauvage !

Mais il s’arrêta d’un coup lorsque le lion lui parla, l’implorant d’une voix tendre et douce de ne pas lui faire de mal. Un moment d’hésitation, de flottement. L’expression dure et froide du guerrier se changea en un masque d’incompréhension. Il aurait juré avoir face à lui tout à l’heure un terrifiant prédateur, mais là il avait plus l’impression de tenir tête à une femme en détresse. Il était bien difficile de distinguer clairement le sexe de la bête, même s’il était prêt à parier qu’il s’agissait probablement d’une femelle, malgré les dires de certains.

Simple instinct.

Pointant le bout de son arme tranchante devant Némée d’un geste de défi et de provocation, il tonna d’une voix de stentor :

« Pourquoi devrais-je épargner un monstre qui festoie dans le malheur des hommes ? Une bête qui prend plaisir à tuer et à plonger cette belle contrée dans la misère et le désespoir ? Réponds-donc, lion ou lionne ! Pèses bien tes mots, car ta vie ne tiens plus qu’un un fil … le fil de mon glaive ! »


Tout en lui transpirait la juste colère et la bravoure héroïque du demi-dieu qu’il était. Véritable figure de la guerre et de l’honneur, de l’altruisme et de la force dans toute sa virilité. Une figure tout aussi intimidante que fantastique. Un éphèbe dans un corps d’athlète.

Ariel

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Re : Les douze travaux d'Héraclès [PV]

Réponse 5 jeudi 08 juin 2017, 14:13:36

"C'est pas moi! C'est pas moi!" Hurlait Némée en essayant de se dérober a la lame affûtée. La Lionne était roulée en boule contre le mur de sa grotte. Alors d'accord il lui était arrivé de manger l'un ou l'autre mouton, parfois, et encore des chétifs et des malades. Elle tremblait aux pieds du Demi-dieu, pleurait pour son salut.

"Moi j'ai rien fait c'est eux!!!" Elle désigna alors le piège tendu par Eurysthée. Dans l'ombre, une bataillon vêtu de noir s’était glissé jusqu’à eux. Némée les avait souvent vu a l'oeuvre. Ils amenaient ici tout ceux qui defiaient l'autorité du souverain. L'un des hommes portait une relique, une patte de lion, arrachée sur la mère de la tendre Némée. Il s'en servait alors pour frapper cruellement les victimes et ainsi faire croire a une furry enragée. D'ailleurs cet homme (que nous allons nommer Perfide) s'approcha en frappant de sa Patte au creux de sa main.

"Allons allons Némée ma chérie, c'est pas gentil de rapporter." il fixait la Lionne et le Dieu de son regard mauvais. "M'enfin vu que vous allez tout les deux mourir ici, ce n'est plus un soucis. C'est juste dommage on aura plus d'idiote a faire passer pour enragée une fois que tu sera estropiée." Un murmure passa entre la dizaine d'hommes présents. Perfide sourit et ecouta les reclamations. "Mes hommes sont pas d'accords. Ils veulent qu'on te garde ma chérie, et qu'on s'amuse un peu d'abord avec toi. Tu verra ca te changera de ton célibat et de ta virginité. Ca te fera beaucoup de bien!" Et il se mit a rire, comme un fou.

D'un geste du bras Perfide donna ses ordres et les hommes en noir sautèrent sur le duo d'infortune. Némée se tassa dans son coin, attendant la mort ou son destin pire encore. "Noooon!!!!"

Losgar

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Re : Les douze travaux d'Héraclès [PV]

Réponse 6 mardi 13 juin 2017, 03:33:54

La situation … avait prit une bien étrange et inattendue tournure. Par tous les Dieux était-ce la folie qui le gagnait ou une comédie de très mauvais goût ? Hercules fronça des sourcils, deux fils de cuivre sur son front plissé par une juste irritation. Son regard s’était lentement déplacé vers le bataillon lourdement armé qui se dirigeait vers lui. Aussitôt, l’esprit tactique du fils d’Alcmène commença à jauger ces nouveaux arrivants à l’aspect fort peu amical.

Des hoplites, l’élite guerrière de la Grèce à son âge d’or. Des hommes en armures lourdes de bronze, de larges boucliers ronds aptes à parer les épées les plus affutées, des lances dont les pointes brillaient d’un éclat menaçant par-dessus les torches qui crachaient d’épais filets de fumée à travers la grotte. À leur ceinture pendait des glaives et des dagues courtes. Derrière leurs casques en laiton on pouvait distinguer des visages durs et patibulaires, des mines renfrognées et peu engageantes. Des tueurs à sang-froid, des meurtriers professionnels dont le regard trahissait une lourde expérience dans des domaines sanglants.


Se tournant vers leur chef ricanant, son regard se voulait menaçant et sa carrure, intimidante. Un homme sensé, connaissant le légendaire Héraclès et ses exploits, aurait pensé à deux fois avant d’oser défier le puissant champion de Zeus, mais Perfide était un être pétrit d’orgueil et d’arrogance, une crapule assoiffée de sang, un bâtard pervers et vicieux qui n’avait aucun respect ni aucune foi. Vétéran de nombreuses batailles, il avait gagné en pouvoir auprès du roi de ce petit paradis et avait aidé ce dernier à en faire un domaine régit par la peur et l’oppression.  Et quel meilleur moyen de pousser le peuple à vous craindre indirectement qu’en lui infligeant un fléau divin, une bête monstrueuse que le roi semble désespérément tenter de combattre ?

Le plan de ces vils malfrats s’affichait enfin dans l’esprit éclairé et vif d’Hercules qui serra des poings sous l’émotion, la jointure de ses doigts blanchissant à vue d’œil.

« Arrière, félons. Allez ramper chez votre maître tant que je vous en donne encore l’occasion, traîtres abjectes, ou par Zeus je jure que je tapisserai cette caverne avec votre sang. »

Spectacle terrifiant que celui d’un guerrier au corps d’athlète exprimer d’une voix de stentor des plus viriles sa fureur contenue. L’homme à la barbe brune fulminait presque et certains jureraient que des flammes brillaient dans ses prunelles à la manière des flammes du domaine d’Hadès.

Pour toute réponse, Perfide ordonna à ses hommes de les mettre en pièces. Dans un cri de guerre qui fit trembler les murs naturels de la caverne, ils fondirent sur le duo acculé, brûlants de plonger leurs lames assoiffées dans du sang frais. Le soldat de tête bondit tel un félin vers Héraclès, son javelot prêt à embrocher le héros. Dans un mouvement plus vif qu’un serpent surgissant de sa tanière, le bras du héros frappa la hampe de l’arme d’hast, déviant sa trajectoire. La pointe effleura le vêtement de la cible, taillant le tissu. Une seconde plus tard et le poing du fils de Zeus rencontra le visage surprit de l’attaquant dans un craquement sonore. Son corps fut projeté par la prodigieuse force d’Hercules, planant un cours instant avant de s’écraser lourdement sur le sol, inerte.

Un instant de flottement suspendit le temps, chacun se toisant un court moment, puis les aboiements de Perfide finirent par pousser les hommes à reprendre l’assaut, comme si les fouets de leurs maîtres étaient à leurs trousses. Ils avaient la rage de vaincre, un passé forgé dans le fer et le sang, et une haine farouche envers celui qui osait leur tenir tête. L’avantage du nombre était aussi de leur côté. Mais tout cela était bien futile pour faire face au plus glorieux et puissant héros de l’Antiquité.

La lionne allait être la spectatrice d’une démonstration de force prodigieuse. Héraclès dégaina son glaive dans un geste rapide et frappa, tranchant la chaire et fendant les armures comme dans du beurre. Ses poings étaient plus implacables que les foudres de son père, son adresse à l’escrime surclassait les vétérans, ses mouvements étaient fluides et précis, emprunts d’une force surnaturelle. Les corps s’entassaient à ses pieds, fauchés par cet invincible stentor. Les boucliers roulaient sur le sol, cabossés, les casques étaient fendus dans une mélodie métallique qui aurait raisonné doucement aux oreilles d’Arès le dieu de la Guerre, un bain de sang s’étendait lentement autour de cette arène silencieuse.

Horrifié, Perfide témoigna de la chute de ses hommes les plus expérimentés comme une faux fauchant un champ de blé. En un temps record le bataillon n’était plus qu’une hécatombe avec au centre un combattant furieux et taché du sang de ses ennemis tombés. Médusé, Perfide chercha d’une main tremblante le manche de son glaive à mesure qu’Hercules approchait à grands-pas vers lui. Au moment même où les doigts du truand rencontraient le bout de son pommeau, la lame du fils d’Alcmène faucha l’air dans un battement de cil. Un battement de cœur, un autre, puis lentement la tête de Perfide glissa sur son cou sectionné avant de rouler mollement sur le sol, suivit de près par le corps sans tête.

Se retournant lentement, Hercules s’approcha de la lionne, s’accroupit devant elle et rangea son épée dans son fourreau.

« Pardonnes-moi pour ma méprise, j’ignorais que ces chiens étaient derrière toute cette mascarade. N’ait crainte car désormais je ne te veux aucun mal. »

Son regard était devenu doux et plein de compassion comme un agneau. Il fixa la flèche encore plantée dans la chaire du félin et approcha doucement sa main.

« Laisses-moi t’aider à te soigner, s’il-te plaît. »

Retirant aussi délicatement que possible la hampe, il versa rapidement un peu d’alcool trouvé dans la ceinture de l’un des soldats tués, puis banda la plaie avec la cape déchirée de Perfide.

« Cela devrait faire l’affaire. Sortant d’ici, tu n’as plus rien à faire dans ce lieu maudit. »

Ariel

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Re : Les douze travaux d'Héraclès [PV]

Réponse 7 samedi 01 juillet 2017, 16:44:19

Elle s'etait recroquillée sur elle meme. Ses yeux d'or luisaient faiblement dans la pénombre de la grotte. Némée, gémissait de douleur en se tenant l'épaule, son sang a l'odeur métalique lui coulant sur les doigts. Elle avait peur de retirer la hampe qui depassait de sa chair. La queue battait faiblement l'air, son souffle chaud faisait danser sa crinière d'or rouge. Elle resta prostrée comme la victime potentielle qu'elle etait, face a ce bataillon d'humains. Perfide en tete, qui se gaussait d'Heracles, les poings sur les hanches. Pour le mâle qu'il pensait être, vaincre le champion divin relevait d'une sinécure. Car apres tout, tous n'etaient-ils pas des fils de Zeus? A ses yeux torves et jaloux, Heraclès n’était rien d'autre qu'un parvenus, un comédien, un menteur. Il etait facile pour n'importe quel orphelin de se pretendre descendre d'une grande lignée. Car il n'y avait personne pour le contredire.

Se campant sur ses pieds, il degaina son glaive et laissa ses hommes courir a leur perte ... Et enfin couru a la sienne. Il garda une expression outrée, meme dans la mort. Némée se dit qu'Hadès devait l'attendre a bras ouverts celui ci. Les geoles de l'enfer ne seraient jamais assez brulantes pour son ame. Elle frissonna longuement, fixant d'un regard terne l'oval gris qui gisait non loin d'elle.

Un mouvement tout proche la fit sursauter. Ses grands yeux s'equarquillèrent d'effroi alors que le Demi-divin approchait. Elle tenta tant bien que mal d'encore reculer un peu, mais la paroi de roche dans son dos lui faisait obstacle. La lionne, affaiblie par la grande perte de sang, ne pouvait que pleurnicher. Némée cria quand la pointe de bronze quitta sa chair, la dechirant un peu plus au passage. Elle s’était cambrée, ses doigts crispés en griffes - manquant de peu de decocher un coup tant elle avait mal. L'application d'alcool sur ses blessures acheva la lionne qui s’évanouit de douleur pendant une seconde.

Quand elle revint a elle, Heraclès achevait de nouer un tissus sur sa peau, fort, pour arrêter le sang. "Sortons d'ici, tu n'as plus rien a faire dans ce lieux maudit." La jeune furry gémit alors qu'il la soulevait dans ses bras. "Mais je n'ai nul part ou aller" protesta la Lionne alors qu'un magnifique soleil de fin d'après midi lui frappait le visage. En grimacant elle leva son bras pour se proteger les yeux. "Et toi, comment tu vas convaincre ton roi que tu as eu raison de moi?"

Apres une minute de marche, Némée designa un petit cours d'eau. "Pose moi, là, j'ai soif." Pas tout a fait a l'aise sur ses pattes, la lionne se pencha pour boire, lapant la surface de sa langue rose. Une fois sa soif etanchée elle se contempla une minute dans l'onde glacée. "tu as un poignard sur toi? Je crois que j'ai une idée ..."

Losgar

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Re : Les douze travaux d'Héraclès [PV]

Réponse 8 mercredi 19 juillet 2017, 21:40:32

Le guerrier reposa doucement la jeune lionne sur l’herbe fraîche dont les pointes dansaient lentement en rythme avec les caresses du vent. Il la laissa se désaltérer à sa guise, figure protectrice dont la main était toujours prête à s’emparer du manche de son arme et terrasser les coquins qui oseraient attenter à la vie de celle qui, désormais, était sa protégée. Son regard sévère parcourait les alentours tel un vieux mâle veillant sur son territoire contre toute tentative d’intrusion de la part d’esprits trop fougueux et impétueux. Une amère colère se lisait encore sur ses traits car Héraclès ne supportait pas la félonie et la perfidie. Hors il venait de mettre fin à la vie d’un être des plus abjects tout en découvrant par la même occasion que son maître, le roi de cette fertile contrée, était l’instigateur qui avait manigancer ce plan tordu et pervers à la manière d’une araignée tissant une toile de venin autour d’elle pour jouer avec ses proies.

Il jeta un regard sur la jeune lionne, celle qu’il avait faillis tuer dans son intrépide aveuglement. Pauvre créature, victime de la tyrannie et de la mesquinerie de l’homme. Elle ne méritait pas un tel destin et sans-doute a-t-elle souffert mille maux sous le joug de ces manants en armures. Les Dieux étaient-ils si cruels qu’ils créèrent la vie pour qu’elle se détruise dans pareilles actes d’atrocités et de méfaits ?

Hercules secoua lentement la tête. Toutes ces pensées ne faisaient qu’envenimer son esprit à la manière des traîtresses promesses que l’on entendait aux abords du Styx. Il allait méditer, ce soir. Oui, il allait purifier son esprit pour s’éclaircir les idées … à moins qu’il ne se noie de manière fort pécheresse et irresponsable dans le vin et le sommeil.

Elle lui demanda s’il avait un poignard, et c’était le cas. Une dague de bronze était accrochée à sa ceinture, arme de dernier recours bien qu’il s’en est peu servit au cours de ses périples, ayant toujours favorisé l’usage de la force de ses bras et la poigne de ses mains d’acier. On avait souvent tendance à sous-estimer l’efficacité d’une dague, pourtant cette arme pouvait se montrer fort efficace dans des endroits étroits, mais aussi en cas de combat extrêmement rapproché. Un ennemi accroché autour de vous qui tente de vous étranglé ne peut être inquiété par une lame à longue allonge vu la proximité directe. Par contre un coup de poignard … Oh, excusez cette petite analyse militaire au milieu de cette scène, un petit réflexe de soldat.

« Oui, j’en ai un. Mais je ne peux te donner une arme. Pas dans ton état, du moins. »

Il s’approcha lentement d’elle, la rejoignant avant de s’accroupir à son niveau, fixant à son tour le point d’eau à leurs pieds.

« Ces truands ne te feront plus jamais de mal, je t’en fais la promesse. Je te conduirais vers des terres plus clémentes où tu pourras mener la vie que tu souhaite en paix, loin de ces barbares impitoyables. Tu n’auras plus à souffrir. »

Le grand homme approcha lentement son bras pour saisir, délicatement, les pattes de Némée. Il la regarda dans les yeux avec un air paternel, transpirant la compassion et la douceur. Oui, ces mains puissantes capables de broyer les os des monstres les plus coriaces pouvaient aussi se montrer particulièrement douces et délicates, apaisantes. Avec beaucoup de précautions, il caressa les pattes de la lionne, passant la pulpe de ses doigts le long de ses coussinets, ses griffes, son pelage. Il tapota amicalement les mains et lui afficha un sourire sincère.

« Ces mains … ne sont pas faîtes pour tuer, blesser ou faire du mal. Elles sont douces et appartiennent à une âme innocente qui n’a pas eu le bonheur de savourer la vie. Je ne veux pas voir une arme entre tes doigts. Je veux que tu oublies tous ces affreux souvenirs afin de vivre une nouvelle vie. »

Le fils d’Alcmène se releva alors, laissant la féline méditer en paix. Fixant le soleil qui avait prit une douce lueur orangée, il croisa les bras. Les rayons couchants lui donnaient une allure de noblesse naturelle digne de son père, Zeus maître des Cieux. Il inspira lentement, offrant à ses poumons l’air frais et pur de ce pays si beau et pourtant gouverné par un odieux mécréant. Il allait devoir lui régler son compte, d’ailleurs. Mais cela pouvait attendre. Pour le moment la priorité était la sécurité de Némée qui était toujours en danger tant qu’elle foulait ces terres.

« Mon … roi, si l’on peut qualifier ce pleutre d’Eurysthée de roi, ne verra que du feu. J’ai déjà une idée en tête et cela me permettra aussi d’honorer la mémoire de ta défunte mère. On croira que tu n’es plus, mais tu seras loin de toutes les manigances des hommes. Si tu me fais confiance, je te conduirais en lieu sûr. »

Il lui tendit la main, lui souriant à nouveau.

« Me fais-tu confiance ? »

Ariel

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Re : Les douze travaux d'Héraclès [PV]

Réponse 9 lundi 14 août 2017, 13:38:03

Héra observa le héros. Elle habitait la douce Némée depuis que cette dernière s’était penchée pour boire. La divine savourait d’être dans ce corps robuste, juvénile et félin. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait ressentit le monde avec autant d'intensité. Elle se redressa un peu et frotta sa joue avec sa patte fine pour éprouver cette sensation. Elle éternua aussi, car elle n'avait pas l'habitude de respirer. Puis reporta son attention sur le mâle.

Les yeux d'or de la lionne fixaient la silhouette impressionnante d'Heraclès. La langue rose de l'animal passa sur son museau, troublée par ce qu'elle voyait. Elle coucha les oreilles et bailla un peu pour masquer ce trouble, qui lui prenait le ventre et devenait obsédant. Héra fronça les sourcils devant ce que ressentait Némée. Était ce ... Mais elle dut vite composer avec la déception de la jeune femme. Le refus du mâle lui avait fait faire la moue. Pendant quelques secondes Héra eu l'idée de tuer elle même Héraclès. Elle le pouvait, Némée était assez forte pour ce faire. Et cela l'aurait soulagée de bien des ennuis. D'autant plus qu'il serait facile après de laisser la jeune lionne être responsable de cet acte odieux.

Mais quelque chose dans dans le regard de l'homme l'en dissuada. De même, Némée semblait remuer a cette idée. Un long frisson parcouru l’échine d’Héra alors que le bâtard de son époux saisissait avec douceur, presque tendresse, la patte de son hôte. Elle retint son souffle, ses yeux fixant les doigts qui jouaient avec les siens. La boule dans son ventre grandit alors qu'il lui massait doucement les coussinets, faisant battre la chamade a son cœur déjà bien éprouvé par cette après midi. Les mots d’Héraclès la troublèrent : "Une nouvelle vie?" Était ce a la Divine ou la Lionne qu'il parlait ainsi? Elle leva ses yeux d'or, intriguée. "Comment est ce possible? Je suis née et j'ai toujours vécut ici. Je ne saurais où aller ..."

Le ton de Némée était plaintif. Au fond de son âme, Héra soupira. Si la mort d’Héraclès lui était toujours importante, elle était cependant d'accord avec lui sur un point : Némée ne pouvait rester dans les parages. Car on risquait de s'en prendre a elle, l'asservir, ou pire encore. Il serait bien dommage que la jeune lionne finisse dans un bordel en proie aux désirs lubriques d'hommes aux goûts atypiques. C'est pourquoi elle eu une idée. Elle se mit a sourire, reprenant le contrôle de la jeune femme. Puisant dans la solitude de cette dernière, Héra fit bouger le corps de la lionne. Elle se releva a son tour et suivit le fils d'humaine un peu plus a l’écart. La Brillante retrouva dans la posture d'attente quelque chose qui lui remua les entrailles. Bâtard ou pas, Héraclès était le fils de son époux. Il avait la même stature que lui, bien des siècles plus tôt. Ce constant fit gémir Héra de désir, en écho a celui de Némee. Docile le corps de la lionne fit de même et un doux soupir s’échappa de ses lèvres.

Avec lenteur Némée s'approcha du Héros. Elle sentit son corps chaud contre le sien, son ventre qui frôlait doucement le sien. Elle sentit les muscles saillants en posant ses pattes sur les avant bras du mâle. Son museau vint tout prêt de la joue de l'homme. "J'ai confiance" Murmura Héra avec la voix de Némée. Étonnamment c’était vrais. Elle lui faisait confiance pour prendre soins de la Lionne. Remuant doucement de la queue la jeune lionne vient presser son corps contre celui de l'homme. Guidée par la Déesse, Némée adopta une attitude lascive et murmure au semi-Dieu : "J'aimerais te remercier ..."

Les pattes de la jeune femme remontèrent sur ses épaules, sous l'épaisse masse rousse de sa crinière. En quelques secondes son bustier taché de sang tomba dévoilant les bandes serrées sur son torse. Ces dernières chutèrent aussi et la belle Némée se retrouva torse nu devant le héros. Elle baissa les yeux, honteuse de sa propre hardiesse, sa lourde poitrine dansant au rythme de sa respiration. Les joues rouges elle chuchota : "Tu as dut voir bien d'autres femmes, sans doutes plus jolies que moi ..." Elle se tordait les doigts et même Héra ne parvenait a calmer la pucelle. Puis soudain la lionne s’affranchit de la Déesse. Cette dernière resta présente dans le corps de la lionne, curieuse de voir comment les choses allaient se dérouler. Sa patte droite vint saisir avec douceur la main gauche de l'homme pour la poser sur son sein comme en une invitation évidente.

Losgar

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Re : Les douze travaux d'Héraclès [PV]

Réponse 10 vendredi 25 août 2017, 19:13:59

Les choses se passèrent différemment de ce qu’il avait imaginé. Il s’était imaginé guider la jeune lionne à travers les collines jusqu’à la forêt avoisinant les terres du seigneur des lieux, veiller à ce qu’elle ne manque de rien puis lui faire ses adieux et rentrer voir son détestable cousin pour lui annoncer le succès de sa première épreuve. Mais le Destin était capricieux, à moins que ce soit un tour des divinités joueuses. Tandis qu’il fixait l’horizon, élaborant la durée du trajet et les potentiels obstacles à prendre en considération et les raccourcis possibles, il fut coupé de ses pensées par une chaleureuse sensation.

Ses yeux se rabaissent, fixant une lionne douce et tendre qui s’était collée contre son torse bombé. Malgré lui, il apprécia cette sensation si agréable, une délicate fourrure, tendre au toucher, soyeuse. Rien n’avoir avec les poils hirsutes des fauves sauvages. Ses narines sont envahies par un parfum sauvage et naturel qui éveille en lui un désir enfoui.

Sa conscience se rebelle un instant. Certes, le fils de Zeus n’était pas quelqu’un qui refusait les plaisirs de la chaire et les torrides étreintes, étant même friand de ces délices accordés par la joueuse divinité Aphrodite aux mortels. Il avait toujours vu l’amour comme un besoin naturel, quelque chose d’inné et de tout à fait normal, un don dont se priver serait stupide et insensé. Cependant la situation était assez particulière. Il venait de la rencontrer, elle qu’il désirait au début chasser comme une simple bête féroce dans son ignorance. Puis il avait fait une boucherie peu glorieuse devant elle. Elle lui était reconnaissante, c’est compréhensible, mais après avoir vécu pareils événements était-elle réellement consciente de ce qu’elle faisait ?

Néanmoins il reporta son attention sur la jeune lionne qui avait déclaré qu’elle désirait lui montrer sa gratitude. Le ton lascif de la belle était si excitant qu’il sentit la peau de sa nuque se faire parcourir d’un léger frisson. Le grand homme la regarda alors dévoiler avec une gêne des plus adorables le trésor qu’était sa nudité, lui donnant l’honneur de porter son regard sur ce que la nature avait façonné de plus beau en elle outre son jolis minois et son corps svelte. Contemplatif, il ne se rendit que bien après que la charmante Némée avait doucement saisit sa main pour la porter à sa généreuse poitrine. Oubliant toutes pensées, il entreprit de garder sa large patte contre le buste de la belle, venant ensuite la flatter par de lentes et suaves caresses, explorant délicatement et tendrement ses seins, les caressant et les pressant entre ses doigts. S’il avait des mains de guerrier, rudes et larges, il savait se montrer d’une extrême douceur à la manière d’une plume glissant contre son corps.

Il ne pouvait le nier, elle était belle, sculptée délicieusement par la nature pour lui donner un charme sauvage qui émoustillait ses désirs. C’était plus fort que lui, il ne pouvait empêcher son cœur de s’enflammer à cette vue des plus alléchantes et laisser son corps agir instinctivement.

« Tu es très belle. »

Le fils d’Alcmène n’était pas très généreux en termes d’éloges et de compliments, ayant la mauvaise expérience de saluer dignement son méprisable cousin Eurysthée en mastiquant machinalement chaque éloge comme s’il l’arrachait difficilement de sa langue. Le petit compliment qu’il gratifia à Némée était donc très significatif et puissant, certes avare en mots, mais le ton avec lequel il avait susurré ces quelques mots était des plus profonds et doux, un timbre viril et séducteur naturellement. Sans se forcer, il lui suffisait d’exprimer ses sentiments pour atteindre le cœur de la jeune femme aussi efficacement que le plus passionné des poèmes amoureux.

Quittant son attitude passive, il libéra le lion qui était en lui et décida d’agir. Sa main libre s’empara doucement mais fermement d’un des bras de la jeune lionne et l’attira aussitôt contre son torse. Puis avec son index il leva délicatement le visage de Némée pour qu’elle le regarde dans les yeux, contemplant chaque subtil détail de son visage animal. Un bras se glissa tel un langoureux serpent autour de la taille de la féline, la serrant d’avantage contre le corps puissant du demi-dieu. Il y’eut un instant de flottement où le temps semblait se suspendre et retenir son souffle, puis Héraclès vint sceller ses lèvres à celles de Némée dans un long et passionné baiser.

Aussitôt il la serra un peu plus, reprenant ses caresses le long de son corps, ses doigts avides de la découvrir. Une main aventurière parcourut le dos, l’échine, massa doucement son flanc avant de s’arrêter sous la queue de la lionne, flattant avec une envie palpable la croupe de son amante.

Ariel

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Re : Les douze travaux d'Héraclès [PV]

Réponse 11 dimanche 24 septembre 2017, 16:35:36

https://www.youtube.com/watch?v=Byz6960tWxQ

La lionne se sentait rougir. L'oeil acéré du Héros s'attardait sur elle, détaillait ses courbes avec expertise. Pourtant, la main dans sa fourrure, suur son téton dur ne bougeait pas.
Némée faillit se reculer. Son cœur battait a tout rompre, elle commençait a éprouver de la honte, quand enfin le mâle réagit. Avec une douceur et une délicatesse qui surprit la jeune femme, Héraclès entreprit de découvrir son joli corps. Némée en ferma les yeux, un ronronnement rauque au fond de la gorge. C'était affolant, et tellement bon. Elle se mit a respirer un peu plus vite, se fit un peu plus lascive. Son corps reprenait les rennes, retrouvait des instincts enfouis tout au fond d'elle.

Héra n'etait pas en reste. Elle qui etait venue au monde pour donner immédiatement naissance, se trouvait perturbée par cette grande main qui se mit a courir sur la peau de la pucelle. La Divine soupira et leva les yeux sur le Batard de son époux. Se mordant la lèvre supérieure, elle eu soudainement envie de se reveler dans toute sa Brillance. et de lui faire l'amour comme aucune humaine ne pourrait jamais le lui faire. Mais elle sut se retenir, domptée par les sensations courant la chair junévile et pure de la Lionne. "Tu es tres belle" Quelques mots simples, chuchotés au creux d'une oreille. Une reaction presque violente pour Hera et Némée, tourmentées par cette Première fois intense. Devenue a la fois feu et eau, le corps ne savait plus où et comment reagir; perdu dans un flot intense de sensations inconnues. Feu dans le ventre, doux et lancinant, eau entre les jambes, troublantes.

Némée gémit tout doucement en se pressant contre l'homme impressionnant. Elle avait chaud, elle se sentait bien. La voix rauque du Batard avait un quelque chose ... "Merci" Chuchottèrent simplement les deux femmes. Protegée et rassurée contre cet humain qui affolait ses sens, la peau de la lionne se couvrait de chair de poule au passage de la paume exploratrice; le téton s'érigeait sous les doigts habiles. Némée effleurait du bout de ses pattes le dos large de cet amant inattendu. Quand soudain la prise de l'homme se fit plus ferme sur elle. Les prunelles dorées s'écarquillèrent. Le fils de Zeus avait fait attention a ne pas lui saisir son bras blessé. Elle trouva cette attention tres touchante. La belle leva le visage, guidée par le doigt sous son menton. Le regard d'or se chargea de questions. il lui semblait que le temps suspendait sa course, seulement tenu par leurs deux souffles, proches, si proches.

Elle sursauta au baiser. il était aussi doux contre ses lèvres que ses mains se faisaient possessives sur sa peau. Némée en perdit le souffle. La langue du Héros vint doucement a la rencontre de celle de la Lionne, qui se laissa decouvrir, apprivoiser. Le corps fort préssé contre celui de la Lionne lui faisait perdre la tête. Prisonnière de sont étreinte, la jeune femme n'avait pourtant pas peur. Au contraire, elle venait aussi se presser contre Héraclès, poussé par un désir inconnu et par la chaleur rayonnante d'Héra en elle. Némée lachait de petits miaulements et ronronnait un peu plus fort.

La jeune femme laissa ses mains glisser sur les hanches d'Héraclès. Doucement, elle leva son regard d'or, et tout en l'observant la jeune femme timide defit une a une les pièces qui composaient la tenue de l'homme. Le ballet des mains repris sur son corps, a demi dénudé. Accompagné par celle de la Lionne, bien plus maladroite et hésitantes. Du bout des doigts, elle dessina les contours de la machoire du Heros, ses pectoraux, les abdominaux. En même temps ses hanches remuaient lentement, frottant contre le bassin du male. La main de l'homme lui effleura les fesses et comme un chat Némée redressa le postérieur. La queue de cette dernière battait tranquillement l'air, témoin silencieux de la sérénité de la jeune femme. Quand enfin le baiser prit fin, Némée avait le souffle court, et le feu au ventre. En sentant les doigts masculins jouer sur son short de toile, elle recula d'un pas. Les pattes timides dénouèrent liens et lacets, pour achever de denuder son corps quasi parfait. REstant une minute les bras ballants, pour que le Héros puisse l'admirer, némée revint vite se blottir contre sa musculature puissante, s'offrir a son appétit de Lion.

Les lèvres douces de la Lionne retrouvèrent la peau de mâle, goutèrent sa gorge, ses pectoraux. Elle en apprécia la saveur salée et musquée avant de pousser un soupir de contentement en decouvrant le désir sous la paume chaude de son amant.
« Modifié: lundi 16 octobre 2017, 15:33:09 par Ariel »


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