« Non ! Rien de rien ...
Non ! Je ne regrette rien...
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal tout ça m'est bien égal ! »
DONNÉES LIMINAIRES- Prénom & Nom : Amélie Lacroix
- Surnoms : « Widowmaker » / « Pink Widow »
- Âge : Plus de 40 ans
- Sexe : Femme
- Race : Humaine
- Orientation sexuelle : Bisexuelle
- Expérience sexuelle : ♥
PHYSIQUEAmélie Lacroix est une plantureuse jeune femme, qu’on remarque très rapidement par sa peau très pâle. Elle est dotée de longs cheveux bleus sombres, tirant vers le violet, de yeux jaunes perçants évoquant vaguement les pupilles d’un chat, et est, de manière générale,
super sexy. Difficile de ne pas la louper, que ce soit par son généreux tour de poitrine, ses agréables hanches,
son fessier rebondi, ce corps parfait finement taillé, et pour autant charpenté et musclé. Amélie a ainsi de bonnes cuisses, mais qui ne jurent nullement avec le reste du tableau, évitant au contraire de la faire passer pour une femme trop maigre. Sa nature aristocratique et guerrière est donc très bien rendue par son corps avantageux.
Il est à noter que Widowmaker porte un
tatouage en forme d’araignée dans le dos. Ce tatouage aux formes très strictes et très rectilignes a été fait au laser, de sorte qu’il est impossible de le lui retirer. Les lignes sont gravées dans sa peau. De manière plus esthétique, elle porte aussi d’autres tatouages le long des bras, en forme d’élégantes toiles d’araignées.
Enfin, et surtout, quand Amélie se bat, elle porte
une superbe combinaison rose, qui ferait ridicule chez n’importe qui, mais qui lui va à merveille, et justifie d’ailleurs son surnom de «
Pink Widow ». C’est une belle combinaison, extrêmement moulante. Précisons enfin qu’elle dispose de plusieurs combinaisons de rechange.
CARACTÈREAmélie est une femme qui a connu d’importantes évolutions psychologiques au cours de sa vie, d’où il résulte deux personnalités différentes, une personnalité « endormie », et une autre, « active ». Une forme de schizophrénie résultant des expériences et manipulations mentales qu’elle a reçu, et qui fait qu’il existe donc deux personnalités en elle : « Widow Maker », et « Amélie ».
« Widow Maker » est la personnalité très largement dominante de Pink Widow. C’est une femme forte, dure, dénuée de pitié, qui n’hésite pas à tuer ses adversaires, ou à les torturer, avec un zeste de sadisme et de cruauté. Elle est aussi perverse, tout en sachant se montrer froide et calculatrice. « Widow Maker » est en effet une femme conditionnée, dont le but est d’obéir à ses maîtres, et cette frustration, cette colère de n’être qu’une simple esclave, se manifeste à l’encontre des autres par du sadisme et de la cruauté, notamment à l’égard de ses adversaires.
« Amélie », en revanche, est l’ancienne personnalité de Pink Widow, celle datant d’avant son reconditionnement par
Talon. C’est une femme douce, aimante, une Française amatrice de vins, qui apprécie la poésie, les beaux-arts, et est très cultivée. Sage et patiente, elle rêve de mener une vie normale, d’avoir des enfants, et est surtout endeuillée. Avoir tué son mari a plongé « Amélie » dans une profonde dépression, et dans la volonté de se suicider, ce qui fait que la personnalité d’Amélie ne ressort que très rarement, et seulement dans des cas très précis.
Par exemple, Pink Widow se rend tous les ans sur la tombe de feu de son mari, à Noël. C’est de fait le seul moment où on peut la voir pleurer à coup sûr… Ça, ainsi que quand elle écoute Edith Piaf. Amélie ne peut d’ailleurs pas terminer une seule musique d’Edith Piaf sans sentir une profonde pointe de mélancolie la traverser. Tous les efforts de
Talon n’ont pas pu lui permettre de tuer son amour pour Edith Piaf, et il s’agit d’ailleurs du seul élément capable de la calmer quand elle est en colère.
De manière générale, si « Widow Maker » est la personnalité dominante, « Amélie » s’exprime encore sous certaines manières. Elle constitue les derniers fragments de moralité qui restent dans l’esprit de Pink Widow. C’est en raison d’ « Amélie » que Pink Widow apprécie les glaces, le bon vin, fait preuve d’humour et d’une ironie mordante… Et ressent du désir sexuel, comme une manière détournée et physique d’exprimer son manque d’amour et d’affection.
Enfin, il faut retenir que Widow Maker est parfois assaillie par la culpabilité, qui se manifeste par une très forte agressivité qu’elle tourne envers elle-même, mais aussi, et, surtout, envers les autres.
Toutefois,
Talon veille au grain pour étouffer autant que possible la possibilité d’Amélie, afin que seule reste Widow Maker, femme froide et cruelle, parfaite soldate aux ordres de ses maîtres.
HISTOIRELa
Red Room est l’un des multiples programmés initiés pendant la Guerre Froide par l’URSS pour permettre le développement de super-soldats améliorés, afin d’affronter l’Ouest. Le KGB avait même créé un département spécial pour superviser ces opérations. Ce département n’avait aucun nom, ni aucune existence officielle, de sorte qu’il était surnommé «
Département X ». Le Département X fut notamment à l’origine du programme «
Winter Soldier », mais, parmi tous les projets qui furent développés au sein de ce département, la «
Red Room Academy » fut leur véritable chef-d’œuvre.
Le programme consistait à former, dès l’enfance, une série d’enfants, dans un endroit spécial, classifié, la «
Red Room Academy ». Ce programme était très largement similaire à d’autres programmes menés par la CIA, comme le
Projet MK-Ultra, et visait à former de super-espions. Le
Professeur Grigor Ivanovich Pchelintsov, spécialiste sur les questions d’hypnose, fut au cœur de ce projet, et développa la méthode permettant de former les agents de la
Red Room. L’idée était d’en faire de véritables araignées, qui se fondraient dans le décor, insoupçonnables, en les dotant d’une fausse personnalité, publique, basée sur de faux souvenirs, et en disposant d’un mot-clef qui permettrait à ces agents endormis de se réveiller, et de leur obéir.
Les recrues étaient toutes des orphelines. Pchelintsov et les organisateurs du programme optèrent pour des filles, car ils estimaient que le conditionnement mental requis serait plus efficace sur des femmes. Il devait s’agir d’orphelines, des enfants que personne ne viendrait ne réclamer. Le programme comprenait des
entraînements physiques intensifs, des
simulations d’opérations, ainsi que l’enseignement de multiples matières scientifiques, linguistes, et culturelles. Il y avait également tout un volet génétique et expérimental, car les
Widows, ainsi qu’on les surnommait, furent dotées d’un traitement développé par le Docteur
Lyudmila Antonovna Kudrin. Le Docteur Kudrin était une Soviétique à la tête d’un programme de recherche scientifique visant à reproduire les effets du sérum du Super-Soldat, ce sérum inoculé pendant la Seconde Guerre Mondiale à Steve Rogers, et qui avait fait de lui un super-agent. Le sérum développé par Kudrin eut pour effet d’améliorer les capacités physiques des
Widows, mais, surtout, de ralentir le vieillissement de leurs cellules, leur permettant de rester jeunes pendant de nombreuses années, à la manière de la formule d’Infinité que Nick Fury avait reçu durant la Seconde Guerre Mondiale.
La
Red Room Academy a été un franc succès, donnant lieu à beaucoup de
Widows talentueuses. Grâce aux efforts de Pchelintsov, les
Widows oublièrent leur passé, et crurent avoir grandi dans un orphelinat, afin d’en faire des ballerines pour l’un des théâtres moscovites les plus connus, le
Bolshoi Theatre. Si certaines travaillèrent pour la mère-patrie, comme Black Widow, d’autres ont été affectées dans d’autres pays, afin d’infiltrer des services d’espionnage étrangers.
Avec la chute de l’URSS, le programme
Red Room a officiellement été fermé. La réalité est néanmoins toute autre, car le Département X, n’ayant jamais existé (puisque n’ayant jamais eu d’existence officielle), a tout simplement poursuivi ses activités, en se vendant au plus offrant.
- 2°) L’HISTOIRE DE LA FAMILLE GUILLARD
Les Guillard sont le nom d’une puissante famille aristocratique française, dont l’arbre généalogique s’étale sur tout un mur du château familial, le
Château Guillard. Cet imposant château est situé au milieu du lac d’Annecy, et a été la demeure historique des Guillard pendant plusieurs siècles. Membres influents de la noblesse médiévale, les Guillard avaient eux-mêmes une longue origine, et étaient très liés au Saint-Empire romain germanique. Pendant des décennies, ils ont été des nobles influents dans la région.
Toutefois, cette puissante famille a été particulièrement victime des affres de la Révolution Française. Les paysans ont en effet assiégé le château pendant la période dite la Grande Peur, convaincus que les Guillard, avec leurs ascendances germaniques, étaient alliés aux Germains pour faciliter une invasion de la France. Les paysans attaquèrent donc le château, et tuèrent beaucoup des nobles présents. Le château fut ensuite réquisitionné par les révolutionnaires, et subit les affres de la Terreur. Les Guillard étant de fervents catholiques, ils furent accusés d’être des ennemis de la Nation, s’opposant au culte de la Raison, et furent décapités. De fait, tout le monde crut alors que l’héritage des Guillard était terminée.
En réalité, un Guillard avait réussi à s’échapper, en emmenant avec lui un coffret comprenant divers documents légaux permettant de faire jouer de son acte de propriété. Georges Guillard, puisque tel s’appelait cet homme, était convaincu que les troubles cesseraient, et que les autres monarchies européennes permettraient d’éradiquer les révolutionnaires, et de réinstaurer le futur Roi. Il s’enfuit donc dans une résidence secondaire en Bavière. Georges prit son mal en patience, puis apprit que Louis XVI avait été décapité. Un acte qui fit trembler toute l’Europe, et conduisit à un conflit massif contre la France, qui, contre toute attente, se solda par la victoire des Français, et par l’avènement d’un homme qui devrait à jamais marquer l’Histoire de la civilisation européenne : Napoléon Bonaparte. Georges mourut de vieillesse, sans pouvoir récupérer ses droits sur son château, et ses héritiers profitèrent de la Restauration pour faire valoir leurs droits auprès des Bourbon et de Louis XVIII. Les Guillard purent ainsi retourner chez eux, et entreprirent une réfection du château, mais la France était encore loin d’être apaisée. De plus, pendant la période impériale, le Château Guillard avait été récupéré par l’État, ce qui amena les Guillard à faire face à bon nombre de complications, dans un pays au paysage politique instable, partagé entre royalistes et libéraux soucieux d’éradiquer toutes les traces de la monarchie.
Le château Guillard faisait encore l’objet de batailles juridiques interminables, rallongées et compliquées par les changements de régime incessants, lorsque la guerre franco-prussienne de 1870 éclata. Profitant de leurs racines prussiennes, les Guillard soutinrent l’effort de guerre prussien. Le maréchal Bismarck promit en effet aux Guillard de leur accorder de nouveau l’intégralité de leurs droits sur leur château s’ils aidaient les Prussiens à envahir le pays. Cette guerre, qui fut déclarée par la France, alors sous le règne du Second-Empire, avait pour cause principale la possible succession au trône d’Espagne d’un cousin du Roi Guillaume I
er de Prusse, faisant ainsi craindre à la France d’être cernée entre l’Espagne, la Prusse, et l’Angleterre, le tout s’inscrivant dans des jeux de domination et de concurrence coloniale.
La guerre franco-prussienne fut surtout une guerre précurseur, annonciatrice des deux grands conflits mondiaux du prochain siècle, et signa le début de l’hostilité profonde entre Français et Prussiens. La guerre se termina en effet par l’annexion de l’Alsace et de la Moselle, et, si les Guillard purent enfin récupérer leur château, ils faisaient face à une farouche hostilité de la part des populations locales.
Après la guerre franco-prussienne, le 20
ème siècle commença, et les idéaux marxistes commençaient à se répandre. Ils trouvèrent notamment un écho chez l’un des enfants du Comte de Guillard, Gaspard Guillard. Un jeune homme idéaliste, qui prit fait et cause pour la cause ouvrière, pour l’exploitation du peuple par les puissances économiques, provoquant l’ire de son père. Les deux s’opposèrent longuement, jusqu’à ce que son père ne choisisse de le déshériter. Gaspard, en apprenant l’existence d’une révolution communiste en Russie, choisit de s’y rendre, convaincu que le bolchévisme allait changer la face du monde, permettre l’abolition des privilèges, et l’avènement d’une utopie fondée sur l’égalité réelle. Son père ne le retint pas, et Gaspard ne redonna plus jamais signe de vie.
Gaspard arriva après la Révolution d’Octobre de 1917, et se heurta rapidement aux forces de la Tchéka, qui l’accusèrent d’être un espion politique capitaliste, et l’envoyèrent dans un goulag, où il y mourut.
En France, la Seconde Guerre Mondiale éclata, et le Troisième Reich réquisitionna le Château Guillard, compte tenu de sa position, pour en faire une prison politique, où des résistants étaient enfermés et torturés. Le Château Guillard fut l’objet d’un bombardement allié en 1944, et fut ensuite attaqué par des membres de la Milice française, qui libérèrent les résistants, et arrêtèrent la famille locale. Accusés d’être des collabos, les Guillard furent battus, les femmes tondues et violées, puis ils furent sommairement exécutés.
La lignée Guillard disparut alors, et s’éteignit. Le château fut rénové par la suite, et devint de nouveau propriété de l’État. Inscrit au patrimoine historique français, il abrite aujourd’hui un grand musée.
Mais, ce que personne ne sut, c’est que Gaspard Guillard était parti en possession du coffret abritant les documents jadis emportés par ses ancêtres lors de la Révolution Française. Ce fut d’ailleurs à cause de ses documents que la Tchéka l’emprisonna. Et, juste avant d’être enfermé, il mit enceinte une jeune femme… Jeune femme qui n’oublia jamais ce dandy français, et en parla à sa fille, qui, en donnant naissance à sa fille, choisit d’appeler cette dernière…
Amélie. Son dernier acte, avant de mourir de froid dans les rues appauvries de Moscou, abandonnant son enfant dans un orphelinat, le bordel où sa mère officiait ne voulant guère s’embarrasser d’un marmot à nourrir.
De son enfance, Amélie ne garda que le souvenir d’être formée à l’orphelinat, en tant que ballerine pour le célèbre Théâtre Bolchoï. La jeune Amélie avait le souvenir d’être une très bonne ballerine, et donna lieu à plusieurs représentations au Bolchoï qui ne manquèrent pas d’impressionner les critiques… Dont un certain
Gérard Lacroix, Français distingué et élégant. Il expliqua à Amélie faire partie d’une mission diplomatique en Russie, et être tombé sous le charme de cette dernière. Il alla d’ailleurs l’accoster en coulisse, et proposa de l’emmener dîner le long de la Volga. Gérard était un homme charmant, qui connaissait beaucoup la poésie, et qui était également incroyablement cultivé. Il fut surpris de voir qu’Amélie connaissait beaucoup la culture française, et ils parlèrent longtemps de poésie, de culture française, l’un évoquant le nez de Cyrano de Bergerac, l’autre les poèmes d’Apollinaire. Amélie lui avoua adorer Edith Piaf, et, après avoir bien bu, Gérard l’emmena à un bar-karaoké, et la força à chanter «
L’Hymne À L’Amour ». Ils repartirent ivres, et Amélie perdit sa virginité dans l’hôtel luxueux de Gérard Lacroix.
Il la réveilla au lendemain matin avec l’odeur de croissants chauds, et sut à ce moment qu’il avait à jamais acquis le cœur de la femme. Gérard partit ensuite, à la fin de sa mission, et laissa Amélie seule… Jusqu’à ce que sa troupe ne rejoigne Paris pour une représentation théâtrale. Amélie s’était auparavant renseignée, et se manifesta auprès de Gérard en lui envoyant une clef USB comprenant un numéro de téléphone… Et «
Non, Je Ne Regrette Rien ». En effet, Gérard travaillait dans une administration vitale pour la sécurité nationale, et elle n’avait pas le droit d’entrer.
Elle n’eut toutefois pas longtemps à attendre, car, alors qu’elle attendait un appel sur son téléphone portable, Gérard retourna la voir en coulisse, après une représentation au Théâtre de l’Odéon. Ils s’embrassèrent instinctivement, et, comme à Moscou, Gérard l’invita en soirée dans une péniche. Il lui expliqua qu’il n’avait jamais oublié de penser à elle depuis Moscou, et était sûr d’être amoureux d’elle… À tel point qu’il avait acheté une bague, et la posa sur la table. Amélie pleura encore.
Ils se marièrent une semaine plus tard, et Amélie découvrit la famille de Gérard Lacroix. Il avait une sœur, deux frères, plusieurs neveux et nièces, une grande famille aimante vivant le long de Bordeaux. Amélie passa des vacances le long de l’Atlantique, grimpa sur la dune du Pilat en compagnie de Gérard, fit du camping dans les profondeurs des vastes forêts landaises avec lui, explora les Pays Basques, et se prépara ensuite à un Noël merveilleux avec la famille de Gérard, tout en vivant à Paris, dans un prestigieux appartement avec vue sur la Tour Eiffel, où ils faisaient l’amour tous les jours… Ou, du moins, quand son mari était là, car, du fait de son travail, il était souvent absent pendant des jours.
La veille de Noël, Amélie reçut un appel de Gérald, lui expliquant que, du fait de son travail, et bien qu’il en soit désolé, il attendrait sa femme au chalet familial, un beau gîte dans les Pyrénées. Amélie lui annonça une «
surprise inoubliable », et, pour cause, car elle était enfin enceinte, et était heureuse d’annoncer, non seulement à son mari, mais aussi au reste de la famille, qu’un Lacroix était en train de pousser dans son ventre. Elle était sûre qu’il s’agissait d’une fille, et faisait donc ses affaires, notamment en s’assurant qu’elle connaissait bien le poème qu’elle comptait faire, inspiré de
L’Idéal de Baudelaire, l’un des poèmes qu’elle préférait par-dessus les autres… Quand on sonna à la porte.
Elle ouvrit cette dernière, et tomba devant un grand homme avec des lunettes noires, un crâne dégarni, et un imperméable, qui ne prononça qu’une seule phrase, en russe. Amélie se figea alors sur place, les yeux écarquillés, et l’homme prononça d’autres phrases. Amélie hurla alors, en tombant à genoux, demandant à l’homme qui il était. Pour seule réponse, ce dernier continua à répéter la même phrase, encore et encore. Amélie hurla encore, en voyant des souvenirs se mélanger aux siens. Un sentiment de panique incroyable s’emparait d’elle, et l’homme lui planta alors une seringue dans le corps, déclenchant un sérum jadis placé en elle par le Docteur Kudrin, et qui était latent… Jusqu’à un stimulant particulier. Amélie hurla alors en se recroquevillant sur place, sa peau s’assombrissant, se grisant, ses pupilles devenant jaunes, tandis que des stimuli nerveux parcouraient son corps.
«
Il est temps de commencer ta mission… Widow Maker. »
Et la jeune femme, gisant à terre, se releva alors, et se mit au garde-à-vous, en revoyant tous les souvenirs défiler en elle. L’homme l’envoya sur une première mission anodine dans les rues de Paris, et il s’avéra que
Pink Widow n’avait rien perdu de ses talents au combat, abattant une cible avec talent. Elle fut ensuite envoyée sur une autre mission, afin d’éliminer une cible que ses maîtres n’avaient encore jamais réussi à tuer.
La veille de Noël, alors que la famille se mettait à table, Gérald attendait que sa femme arrive… Quand le courant s’éteignit. Surpris, toute la famille se demanda ce qu’il se passait… Puis le frère de Gérald se rendit vers le générateur. Il mourut dès qu’il ouvrit la porte, d’une balle en pleine tête qui répandit sa cervelle contre le mur de la maison. La femme entra ensuite, et tira à vue. Un carnage sanguinolent. Elle était rapide, implacable, et impitoyable. La sœur de Gérald protégea ses enfants de ses bras, et Widow Maker la tua sur place, puis pointa son pistolet sur les enfants, avant d’hésiter… Juste à temps pour que Gérald l’attaque, en lui tirant dessus. Widow Maker le chargea alors. Gérald avait déjà affronté bien des assassins et des mercenaires, mais jamais quelqu’un comme elle, rapide, puissante. Il comprit qu’elle était originaire de la
Red Room, cette cellule secrète dont la Russie niait l’existence, et qui avait expliqué sa mission en Russie.
Un ultime coup de Widow Maker l’envoya valser à travers une double porte vitrée, et le fit tomber de la mezzanine, l’envoyant atterrir au milieu de la table de banquet, renversant du vin, s’écrasant sur du foie gras, au moment où les générateurs se rallumèrent. Widow Maker bondit alors à sa suite, et pointa son pistolet sur sa tempe.
«
A-Amélie… ?! »
Il y eut un bref moment d’hésitation de la part de la femme… Puis elle serra les dents, et tira sur la gâchette en fermant les yeux. Quand elle les rouvrit, elle pleurait.
Après la chute de l’URSS, beaucoup des armes et des données de l’Armée Rouge furent dispersées entre différentes factions. Beaucoup d’officiers et d’espions se vendirent au plus offrant. Le Département X trouva rapidement des repreneurs très intéressants en mettant sur le marché noir les résultats de ses expériences et projets secrets. Et, parmi tous les projets du Département, la
Red Room Academy suscita bien des vocations. L’agence 2R, qui succéda officiellement au programme
Red Room Academy, se retrouva entre les mains d’une puissante entreprise américaine spécialisée dans l’armement de pointe,
Gynacon. Or, Gynacon réalisa rapidement que des évènements importants avaient lieu en Europe, où l’Union Européenne menait des débats visant à recréer le vieux rêve d’une «
armée européenne », et, plus spécifiquement, une organisation dédiée à la protection des différents États européens contre les menaces surnaturelles, les Européens réalisant peu à peu que, dans ce domaine, le S.H.I.E.L.D. n’était plus en mesure de les défendre efficacement.
Gynacon obtint les données concernant une ancienne
Widow, surnommée «
Pink Widow », avec les phrases-clefs permettant de réveiller en elle son ancienne personnalité enfouie, et la vendit à une organisation terroriste,
Talon, qui sévissait en Europe, et qui travaillait étroitement avec Gynacon, accomplissant divers actes terroristes visant à forcer la main aux Européens afin de créer cette agence de défense.
Gérald Lacroix était un agent des services secrets français, la DGSE, et qui enquêtait sur le meurtre de plusieurs espions occidentaux impliquant les projets du Département X, notamment la
Red Room Academy. Un agent insaisissable, qui avait causé bien du tort à
Talon, véritable plaie, et qui était sur le point de découvrir les connexions entre Gynacon et
Talon, et, surtout, d’obtenir la liste de toutes les Widows. En tuant Lacroix et en massacrant toute sa famille,
Talon avait agi bien au-delà de leurs espérances. Toutefois, le fait que Widow Maker ait épargné les enfants ne manqua pas d’étonner les scientifiques de
Talon, qui travaillèrent alors à tuer Amélie Lacroix, tout en faisant de Pink Widow leur arme redoutable.
De plus, en obtenant l’accès aux données concernant Pink Widow, Gynacon avait appris l’origine d’Amélie, et lui avait rendu son château, en France, aux termes d’un long combat judiciaire et extrajudiciaire, qui avait concrètement consisté à supprimer le conservateur du musée, et à menacer ces derniers jusqu’à ce que le château soit rendu à Amélie Lacroix.
Amélie agit désormais vers Seikusu, où elle a appris que d’autres Widows s’y trouvaient, avec le risque, pour
Talon[/], qu’elles découvrent leur passé, et puissent retrouver les autres rescapés de la Red Room.
CAPACITÉS / ÉQUIPEMENTPink Widow ne dispose d’aucun pouvoir en particulier, si ce n’est celui de disposer d’une longévité exceptionnelle, de réflexes exceptionnels. Comme tous les enfants issus de la
Red Room, elle est une véritable super-espionne, extrêmement dangereuse, redoutable caméléon maîtrisant un grand nombre d’idoines au monde, de techniques de combat, et d’armes à feu.
Son équipement se compose principalement des éléments suivants :
- « Widow’s Kiss ». Le Widow’s Kiss est le nom qu’Amélie a donné à son fusil de sniper. C’est une arme futuriste, de très haute technologie, qui dispose de plusieurs fonctions. Si le Widow’s Kiss est avant tout un puissant fusil à lunette, il peut aussi se transformer en fusil d’assaut ou en fusil à pompe, et disposer de munitions spéciales, comme des balles électriques, ou toxiques. Pour de plus amples informations, voir cette vidéo de présentation ;
- « Grappin ». Amélie dispose, à son poignet, d’un lance-grappin qui lui permet de rejoindre rapidement des positions surélevées, ou de se planter dans des cibles adverses pour permettre d’attaquer à distance ;
- « Mine Vénom ». En soutien tactique, Amélie dispose de mine intelligente, en forme d’araignée. Quand elle les déclenche, elle peut les contrôler à distance pour leur ordonner de se déplacer, de s’enfouir sous terre, ou de se camoufler. Elle dispose à ce titre d’une portée de plusieurs dizaines de mètres. Les mines Venom peuvent, soit exploser, soit libérer un puissant gaz, toxique, ou simplement anesthésiant. Les mines Vénom permettent aussi à Amélie Lacroix
- « Infrasights Goggles ». Pink Widow dispose également de lunettes à vision améliorée très perfectionnées. Si elles permettent d’avoir une vision nocturne, ou thermique, elles font aussi office de véritables visions améliorées, permettant à Amélie de zoomer, ou de scanner en direct des adversaires, comme des robots, afin de déterminer leur point faible. Enfin, et surtout, les lunettes sont reliées à son Widow’s Kiss, de sorte qu’Amélie peut cibler un point précis avec ses lunettes, et tirer une balle chercheuse qui se dirigera droit vers la cible ;
- « Pink Suit ». La Pink Suit est le nom de la combinaison de Widowmaker. C’est une combinaison qui, outre être incroyablement moulante, est particulièrement sophistiquée. Elle permet de camoufler Amélie par le biais d’un camouflage optique, mais peut aussi se durcir, pour la protéger des balles, renforcer ses capacités de combat en amplifiant son système nerveux et l’adrénaline en elle. La Pink Suit ne dispose, du reste, d’aucun élément permettant de l’ouvrir. Pour l’ouvrir, il suffit qu’Amélie le veuille, et de caresser ensuite la tenue, qui s’ouvre le long des doigts. La texture de la combinaison est unique, évoquant le latex, mais dotée également de multiples nanomachines qui la rendent si efficace, et tout simplement futuriste.
RPs1°)
Opération Veuve-Noire [
Ana Amari] [
EN COURS]
2°)
Siren's Beach [
Lyli] [
EN COURS]