Nom : Parker
Prénom : Sun-hee - peut s'orthographier "Sunny", on intègre plus souvent ce pseudonyme que son vrai nom - il n'y a vraiment que les profs ou ses parents qui écrivent ou prononcent son prénom à la coréenne.
Age : 16 ans
Sexe : féminin
Orientation : Préfère les filles !
Expérience : un peu avec ses amies, mais jamais rien de bien profond (si je puis m'exprimer rrrainsi.)
ApparenceConfucius disait qu'une image valait mieux que mille mots - et en tant que photographe, Sunny sera bien d'accord avec lui. Mais puisqu'une description est nécessaire par ici, faisons donc de notre mieux pour vous faire visualiser cette petite graine d'artiste !
Sun-hee est une petite personne - pas par sa présence mais par sa stature. Elle ne fait qu'un mètre cinquante-cinq, c'est assez petit, même parmi les japonaises. Proportionnellement, elle pèse cinquante-cinq kilos et a donc des formes un petit peu plus imposantes qu'une fille du même poids qui serait un peu plus grande. Un bonnet C avoisinant le D, une jolie taille marquée, une paire de fesses rondes et fermes et de bonnes cuisses.
Bien sûr, elle a ses défauts, comme une paire de jambes un peu trop courtes à cause de sa taille... on ne peut pas tout avoir ! Mais du moment que cela ne l'empêche pas de courir pour capturer le scoop du siècle, peu lui importe ! En vérité, cette manie de farfouiller et de fouiner un peu partout la force à faire preuve d'endurance et de souplesse, et en fin de compte, cela lui donne une allure un peu sportive et de bonnes capacités sur ce plan là !
Son visage est sûrement ce qui lui donne le plus de charme. Avec ses grands yeux bleus et sa belle chevelure rose, la lycéenne est très expressive, se donnant tour à tour, par ses mimiques ou ses sourires, des airs de petit ange ou de petit démon. Son épiderme est très pâle, ce qui a pour conséquence une importante coloration de la peau en cas d'émotion forte - donc, qu'elle soit heureuse ou contrariée, la photographe aura souvent le teint couleur pivoine... pas facile de cacher la moindre émotion avec cette tendance à virer couleur tomate, mais Sunny fait avec ! Ses amies la taquinent souvent à cause de ça, mais elle se contente de froncer son petit nez et de plisser ses lèvres roses, offrant une moue digne des mini-actrices de sitcom.
En ce qui concerne ses vêtements, la lycéenne n'est pas ce qu'on pourrait appeler à la pointe de la mode. Cela ne veut pas dire que l'adolescente n'apprécie pas les jolies tenues de temps en temps, mais c'est toujours sous la force de ses copines, et jamais de sa propre initiative - c'est ainsi, Sunny préfère vraiment privilégier le pratique à l'esthétique !
Elle ne se maquille pas, ne se coiffe jamais de façon très élaborée, et ses habits consistent souvent en son uniforme scolaire - qui n'a d'ailleurs même pas de jupe, elle préfère un short de la même couleur à la place... il faut dire que quand on passe 70% de son temps accroupie dans les hautes herbes, appareil sur le museau, on n'a en effet un peu tendance à avoir les jupes et les collants en horreur. Ca se tâche et se troue si facilement... et ça n'a même pas de poches !
Sunny adore par contre se déguiser, en tout et n'importe quoi. Elle s'est rendue compte que ce goût en se transformer en ce qu'elle n'est pas pouvait être utile lors d'excursions ou d'opérations avec d'autres passionnés de paranormal - avec ses cheveux roses et ses tendances exubérantes, la demoiselle est en effet assez facile à remarquer et ne se fond pas facilement dans la foule... pas très pratique lorsque l'on se pose régulièrement aux mêmes endroits pour noter d'éventuels changements étranges ou évènements mystiques... du coup, sa panoplie de perruques et costumes est impressionnante, et son jeu de rôle également - elle est parfaitement capable de se faire passer pour une adulte, ou encore pour un garçon, se plongeant totalement dans son rôle, autant par ses gestes que par ses réactions.
CaractèreVous l'aurez compris, Sun-Hee est ce qu'on pourrait appeler une minimaliste. Ce qui n'empêche pas un charme net d'émaner de sa personne. La présence de cette adolescente naturelle, spontanée, qui n'hésitera pas à vous dire ce qu'elle pense sans prendre de gants ou passer par quatre chemins, a le don d'émouvoir et de réveiller les tempéraments les plus grincheux.
Pour autant, Sun-Hee n'est pas spécialement populaire dans le lycée de Seikusu. Son comportement la fait passer pour quelqu'un d'assez simplet et de naif, de bizarre aussi, et beaucoup de filles se moquent d'elle dans son dos. Pourtant, la demoiselle n'est pas spécialement bête, mais son tempérament extravertie donne cette impression. Sa tendance très curieuse n'aide pas non plus à sa réputation : on l'a qualifié de "fouineuse" plus d'une fois, disant qu'elle tient à récupérer le plus de potins possible... quand la demoiselle cherche juste des preuves de ce qu'elle avance. Si l'on compte en plus le fait que, à son âge, elle ne se soit jamais intéressée à aucun garçon du lycée ou des lycées alentours et qu'en plus, elle rejette systématiquement les avances de ceux assez brave pour aller lui proposer un rendez-vous, elle passe assez facilement pour une véritable extraterrestre aux yeux des lycéens de Seikusu, d'autant plus que ceux-ci, comme on le sait tous, ont une sexualité particulièrement débridée en général...
La jeune fille a malheureusement une sensibilité exacerbée, la rendant assez émotive et sensible à toutes ces critiques. Ses amies la soutiennent régulièrement, heureusement, et la tristesse qu'elle peut ressentir lorsque l'on se moque d'elle disparaît vite au profit d'un rire ou d'une colère soudaine et vive envers toutes les personnes qui osent dire du mal d'elle. Cela dit, cette même sensibilité est très utile pour détecter les moindres petits aspects étranges de son quotidien. Cela lui a aussi permis de développer son empathie, et malgré sa curiosité qui a pu en blesser plus d'un, la demoiselle fait souvent très attention à ne pas heurter les sentiments d'autrui et à remonter le moral des personnes tristes autour d'elle. En cela, elle est véritablement un vrai rayon de soleil, et nombreux sont les étudiants de Seikusu a s'être un jour fait consoler par cette curieuse fille, quand bien même elle ne leur avait jamais parlé auparavant.
La principale passion de Sunny est la photographie, qu'elle pratique depuis toute petite, mais elle a également un autre gros centre d'intérêt : le
PARANORMAL. Prononcez ce mot devant elle, et ses yeux brilleront instantanément. Ce centre d'intérêt n'aide pas à lui offrir plus de crédibilité auprès des élèves qui la pensent stupide. Il est vrai que quand on est pas soi-même un initié, on a du mal à prendre au sérieux quelqu'un qui fait une ôde à Nessie/le Yéti/les reptiliens ou déclare passer son dimanche à étudier des parkings vides de supermarché... mais cela ne l'empêche pas d'en parler avec passion, pendant des heures et des heures, ou au moins jusqu'à ce que ses amies ne la supplie de parler d'autre chose. C'est heureusement aussi possible, parce que Sunny est tout aussi flexible qu'une autre adolescente de son âge en matière de potins ou de résumés de séries télés. En général, on la coupe toujours au moment où elle déclare avoir trouvé des preuves que certaines choses étranges se passent dans cette ville... comme la venue d'autres races, de portails surdimensionnels... non, là, ça devient beaucoup trop grotesque, pas vrai ?
HistoireLe passif de Sunny est celui d'une adolescente normale : une naissance dans la ville, deux parents encore vivants, une maison en banlieue de la ville et une enfance typique. Le seul petit point noir dans le tableau est le divorce, chose devenue toute somme courante, même au Japon. Sous la garde sa mère, la fillette passe un week-end sur deux chez son père, jusqu'à ce que celui-ci retourne en Corée du Sud, son pays natal. C'est désormais un mois par an que Sun-Hee le voit, pour les vacances.
Sa mère ne se remarie pas, mais voit tout de même quelqu'un. Sa fille le sait très bien, pour s'en être douté pendant un petit moment, quand la femme la laissait pour tout un week-end toute seule à la maison avec un frigo plein et un coup de téléphone tous les soirs. Seulement, sa maman n'a jamais emmené qui que ce soit à la maison ou même laissé entendre qu'elle pouvait être en couple... cela attise de plus en plus la curiosité de la fillette, qui commence à laisser parler sa curiosité, farfouillant dans les papiers personnels et la chambre de sa mère, et allant même jusqu'à la suivre en cachette.
La réponse tombe un jour, alors que Sun-Hee la suit jusqu'à un tout petit café méconnu, dans un coin de rue. Elle aperçoit sa mère au bras d'une autre silhouette, et Sun-Hee croit s'être trompé... mais la main fine qui entoure la taille de sa mère, et la trace de rouge à lèvres dans le cou de celle-ci, qu'elle essaiera tant bien que mal d'effacer mais gardera jusqu'à son retour chez elle... non, c'est bon, plus aucun doute.
Sa maman voit bien quelqu'un, mais ce n'est pas ce que l'adolescente imaginait. Cette révélation, l'air de rien, la perturbe grandement, même si aucune remarque ou tendance homophobe n'a jamais été faite dans le foyer des Parker. Au Japon ou en Corée, à cette époque, ce n'est pas quelque chose que l'on aperçoit ou dont on parle souvent. Couplé à la pré-adolescence de la gamine, cela suffit à lui retourner le cerveau, et la curiosité l'emporte : un jour, elle demande à sa mère ce qu'il en est, et celle-ci se retrouve bien obligée d'expliquer les faits... cela dit, l'air de rien, elle a tout de même l'air soulagé, et finalement, la mystérieuse silhouette débarque pour de bon à la maison.
La proximité d'une relation de ce type rend les choses moins compliquées pour Sun-Hee. Elle se rend rapidement compte qu'un couple homosexuel a les mêmes styles de vie, les mêmes habitudes, les mêmes besoins pour fonctionner correctement. Cette relation se teinte d'une normalité, d'une tranquillité qui rassure l'enfant et qui lui offre une vision assez ouverte sur le sujet, en définitive.
Il est probable que l'orientation de Sun-Hee ait été influencée par cet épisode de sa vie - mais honnêtement, elle n'en a cure, n'ayant jamais vraiment été intéressé par les garçons, de toute façons... néanmoins, la fillette est assez fine pour se rendre compte que, si elle considère tout cela comme normal, son entourage ne semble pas forcément du même avis. Elle voit beaucoup moins souvent ses grands-parents, par exemple, et surprend des coups de téléphones assez violents entre eux et sa mère. Au collège comme au lycée, des brimades sont parfois effectués contre des garçons qui déclarent ouvertement ne pas aimer les filles. Sun-Hee reste donc silencieuse sur ce sujet, et l'est encore aujourd'hui, de peur que l'on ne lui fasse subir les mêmes choses.
Au même moment au collège, les ragots vont bon train - pas spécialement envers les homosexuels, mais envers la ville même. Il y a une recrudescence de la population, pour commencer. Sun-Hee peut le dire elle-même, ayant vécu toute sa vie ici. Mais surtout, régulièrement dans les journaux, des articles fleurissent, évoquant d'étranges évènements au cœur de la ville, souvent peu ou pas explicables. C'est d'abord occasionnel, le temps d'un entrefilet. Mais ces curieux évènements finissent par marquer les premières pages de façon régulière, et dans le collège que fréquente la fillette comme dans d'autres établissement scolaires, les rumeurs vont bon train.
Sun-Hee écoute tout ça de façon très attentive. Car attentive, elle l'est, plus que les jeunes de son âge, et elle a remarqué quelque chose que les autres n'ont jamais vu : chaque fois qu'il est fait mention de ces évènements étranges mentionnés dans les journaux, plusieurs élèves de sa classe se raidissent, ou sursautent. Cela ne loupe jamais. D'autant plus que ce sont des élèves normaux, souvent accompagnés d'amis, ou parfois seuls... et ceux-là sont décrits comme bizarre, et bien sûr, victimes de brimades.
Les années passent, et la curiosité de l'adolescente à ce sujet enfle.
Elle prend l'habitude de consulter les articles, d'aller sur les lieux dits, en simple spectatrice, en toute curiosité. Et elle prend aussi l'habitude de visiter les sites dédiés au paranormal... et, d'une simple curiosité, cela devient une obsession. Le sujet est passionnant, et surtout, plus proche d'elle qu'elle ne le pensait... car, dans le top 10 des villes japonaises touchés par ces phénomènes paranormaux, Seikusu est dans les trois premières !
Cela ne fait qu'attiser encore plus cette curiosité, qui se mêle rapidement à la première passion de la gamine : la photographie.
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, les amies de Sun-Hee l'entende parler régulièrement de ces évènements intéressants, et l'entende offrir des explications... plus ou moins crédibles. Malheureusement, aucune ne semble vraiment touchée par cette avidité d'en savoir plus... mais cela ne freine pas la photographe, qui finit par arrêter d'aborder le sujet, se contentant de se faire photographe d'un jour pour ses amies, améliorant ainsi son art.
Il y a des tas de personnes intéressés par le sujet, Sun-Hee le sait bien. C'est simplement qu'ils ne lui sont pas accessibles autrement que par internet, et par les forums. Mais c'est déjà bien, pour elle - qui s'inscrit rapidement, et qui, de fil en aiguille, se tisse un petit réseau avec lequel elle part régulièrement chasser les esprits, les mutants, et autres créatures dignes d'intérêt.
Sa fougue est toujours présente, de nos jours, et retombe un peu au fur et à mesure que le temps passe, et qu'elle et ses amis chasseurs de fantômes n'ont encore rien trouvé de vraiment concret... mais les signes continuent de persister, et, aujourd'hui plus que jamais, plus d'une paire d'épaule s'est déjà raidi dans sa classe à l'évocation de ces étranges phénomènes. Chaque fois que cela arrive, la fougue de "Sunny" se ranime, et ses amies la voient rire dans sa barbe, examinant les clichés de son fidèle appareil photo... et ne s'en formalisant pas le moins du monde.
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Doublette ! ヾ(^∇^)