Amnésie et apprentissage [Pv Hinata]

Les bon Filons avait toujours eu des ennemis, O'kaya le savait depuis que ses parents avaient été assassinés et que l'entreprise subissait des attaques régulières, que ce soit en justice ou sur le terrain, de ses concurrents. Les arguments étaient cependant toujours les mêmes, les nobles humains considérant que recruter des terranides comme employés comme de la concurrence déloyales et de l’appauvrissement d'esclaves. Le conseil de régence avait toujours été dans le sens de ces nobles, pour la majorité d'entre eux, mais faute d'infraction à la loi et avec le soutien de la reine de Nexus, ces accusations étaient toujours restées sans suites. D'où le premier point abordé plus tôt, les attaques directement sur le terrain, bien plus variées. Cela allait généralement de l'attaque de convois de minerais aux clients habituels, la pression exercée sur les commerçants faisant affaire à l'entreprise, aux tentatives d'assassinats sur la directrice ou sa famille, voir même les employés. Mais une fois encore, ces tentatives d'intimidation échouaient à chaque fois, d'une part parce que, étant la seule entreprise à détenir des filons d'adamant naturels, les bons filons étaient protégés par l'église de la lumière, qui se servait de ce minerai pour équiper ses paladins et en déléguer une partie pour protéger l'entreprise et, d'autre part, parce que O'kaya était elle même une Immortelle, faisant ainsi partie des proches de la reine et entraînée en ce sens pour combattre certaines menaces.

Toutefois, ce statut lui collaient de nouveaux ennemis aux basques. Et lorsque tout ce beau monde unis leurs efforts pour éliminer une menace commune, il arrive souvent que cela fasse effet. Ainsi, les agents du roi cramoisi s'étaient arrangés, avec l'aide d'une entreprise d'extraction minière et d'un esclavagiste réputé de Nexus, de piéger la Miqo'te avec une drogue très puissante sur les félins, un mélange d'aphrodisiaques, de poudre amnésique, de chloroforme et d'herbe à chat. L'idée avait été d'inviter celle-ci à une fausse conférence sur la géologie de Terra et les différents types de roches présentes dans les strates de la couche supérieure, en tant qu'intervenante. Etant directrice d'une entreprise novatrice et ayant découvert deux des minerais les plus rares jamais répertoriés, cela ne lui a pas paru suspect aux premiers abords et s'y était donc rendue désarmée, après avoir prévenue tout de même la reine et sa sœur avant de s'y rendre.

Néanmoin, lorsqu'elle arriva sur place, dans une grande salle de réception vide, elle se fit rapidement plaquer contre le mur et on lui fit respirer de force ce cocktail détonnant. Très vite, O'kaya sentit ses forces l'abandonner et elle sombra dans l'inconscience. Sa disparition fut bien entendu signalée le lendemain et une enquête fut ouverte, mais à ce moment là, elle avait déjà quittée la région de Nexus par convois, en direction d'Ashnard. Et durant le trajet, des hommes furent chargés de sa rééducation sexuelle, attachée dans une cage et régulièrement baisés, droguée aux aphrodisiaques et aux brouille mémoire...

Un imprévu sur le trajet obligea cependant le convois à devoir changer son itinéraire et à passer par le territoire de Edoras...

Edoras était une ville où le calme régnait aussi souvent que possible et où la population vouait un grand respect aux règles et au bien-être. Peu à peu les quelques tensions en ville s'abaissaient, depuis le récent mariage de leur souveraine, bien des règles envers les hommes tombaient peu à peu ou du moins, étaient moins lourde. Mais quiconque passe par Edoras et son territoire se soumet aux mêmes règles. Il y a des gens qui habitent en dehors de la ville, qui y travaillent et le royaume veille à ce que cela soit contrôlé et pas louche et la plupart du temps, il n'y a rien à signaler. Mais même les touristes ou les gens qui passent su le territoire y sont contrôlé. La loi d'Edoras interdit l'esclavage e oblige ses derniers à être libre, sans chaîne, sans être retenue. Si certains désapprouve ce choix, d'autres s'en fichent par la fidélité de leurs esclaves à ne pas les abandonner. En soit, Edoras ne pouvaient rien faire.

C'est donc normal que très peu de marchand d'esclaves passe par les terres d'Edoras, certains le fond en se disant que rester au bord de la frontière apporte peu de problème, car c'est autour de la capitale que les rondes ont lieu, c'est faux. Venant arrêter le convoi, trois samouraïs sur leur monture venait stopper la charrette. En temps normal, face à des esclaves, il serait demandé de les libérer et les laisser s'en aller, souvent dans leur direction pour éviter d'être à nouveau capturé, mais là, ce n'était pas une simple esclave, c'était un viol. Inutile de préciser que cet acte est loin d'être applaudi dans le pays. Sans autre rappel, les trois jeunes femmes de la première division venaient à affronter ses derniers, n'ayant nul autre choix que de les tuer. Normalement, ils pourraient repartir ou finir en prison, mais les bougres ne leur ont pas laissé le choix, mourir ou continuer leur chemin. Trouvant les clés pour la libérer de ses chaînes, elles entassèrent les corps à l'arrière, venant amener la demoiselle devant, avec une des trois jeunes femmes – Akane – resta donc auprès d'elle en conduisant le château, escorté par ses deux amies présente pour l'aider au cas où...

Ses trois-là faisaient partie de la première division, qui avait pour capitaine, Azusa, qui était connu pour ne pas porter leur souveraine dans son cœur mais qui veillait tout de même à ce qu'Edoras reste un endroit paisible en ville comme en-dehors. La division zéro était composé de shinobis agissant en ville pour veiller sur le palais et la population, allant parfois dans des missions plus sombre, la première division se changeait souvent des bêtes magiques ou mission occulte, quand à la seconde division mener par Azusa, elles agissaient un peu comme le contrôle du territoire, agissant un peu comme la police en ville, c'était souvent des filles de cette division qui patrouillait en ville. La troisième division était appelé la division terranide car c'était celle regroupant le plus grand nombre de terranides en son sein. La quatrième était plus bourrine, toujours prête pour les missions difficile, cette division avait le moins d'effectif, mais elle était la première à aller au combat si besoin. Quant à la cinquième division, c'est une division où les membres – du moins le capitaine et vice-capitaine – restent proche de la famille Kaguya, le capitaine y est depuis des générations et le vice-capitaine était une grande amie de la défunte princesse Kagami. Les shinobis assurent la protection du palais dans l'ombre, la cinquième division assure sa protection au grand jour.

La terranide endormi était amener dans l'infirmerie du palais pour être soigné, nettoyer et aider à son réveil, mais en attendant, c'était Akane qui veillait sur elle près du lit une fois nettoyé. Ses amies attendaient aussi dans la pièce, car on ne sait jamais, la demoiselle pouvait être dangereuse ? Pas envers elles spécialement, mais dans un moment de panique.... Soraya veillait près de la porte, Hana près de la fenêtre

Lorsque les Samouraï arrêtèrent le convois pour inspecter l’intérieur du chariot, les hommes dégainèrent bien entendu leur armes. Leurs directives étaient simples : aucun témoins. Malheureusement pour eux, les femmes étaient bien plus fortes qu'eux et ils trépassèrent assez rapidement. Celui qui violait la Miqo'te n'eu pas l'occasion de tenter de se défendre, se faisant empaler par un sabre avant même de comprendre ce qui lui arrivait, terminant de jouir sur celle-ci en basculant sur le coté, inerte. Ainsi, les femmes purent voir une jeune féline attachée bras et jambes en l'air, recouverte de semence alors que celle-ci sortait en abondance de son intimité. A son expression faciale, on pourrait croire qu'elle était pleinement heureuse de servir ainsi de jouet pour ces hommes, mais son regard semblait vide et éteint, comme si elle semblait déconnectée de la réalité. Les femmes la détachèrent donc avant de l'emmener en sécurité.

Lorsqu'elle se réveilla, ou plutôt, sembla revenir à la réalité, la Miqo'te se rendit compte qu'elle n'était plus attachée mais dans un lit moelleux. Elle sentait bon aussi, ayant été lavée et changée. Enfin, on lui avait retirée son latex et ne portait donc plus rien sur elle, celui-ci ayant été plié dans un coin. Il s'agissait après tout de son seul "vêtement" et les femmes ne savaient pas si elle y tenait ou non pour le moment. La féline se redressa un peu sur ses coudes, observant les alentours, son regard se posant finalement sur l'autre féline à ses coté, penchant la tête de coté, comme si elle réfléchissait.

- Nyuuu.... Vous êtes ma nouvelle Maîtrrrresse ?

On lui avait dis qu'elle allait être transportée ailleurs pour servir sa nouvelle Maîtresse, qui vivait loin. Une des rares choses dont elle parvenait à se souvenir d'ailleurs. Même son nom, impossible de s'en rappeler pour le moment. Peut être n'en avait-elle jamais eu après tout ? Oui, ce devait être ça.

- Je n'ai pas de nom, donc vous pouvez choisirrrr comment m’appeler, Nyaaa~

Pour une Miqo'te, celle-ci miaulait beaucoup, chose que celles de son espèce ne faisaient habituellement pas. Il était en effet particulièrement rare qu'une fière Miqo'te se comporte comme une simple Neko.

Venant apporté la petite neko en sécurité au sein de l'infirmerie du palais, les trois soldats attendaient son réveil en guéant autour d'elle. Il y a très peu de chance que quelqu'un, franchisse les murs du palais, mais on n'est jamais trop prudent. Quoi qu'il en soit, la neko finissait par se réveiller en observant la neko du trio en se demandant si c'était sa maîtresse ? Surprises, les trois femmes observaient la jeune neko sans trop se poser de question, ce n'était pas si rare que ça ce genre de situation. La neko souriait doucement en se voulant rassurante. 

« Non, nous sommes celles qui t'avons sauvé, tu n'as donc rien à craindre. Tu t'appelle comment ? »

Oui, pour une miqo'te, Akane avait grandis à Edoras avec ses parents, elle n'avait pas leur accent, ni même un nom comme bien des gens de sa tribue. Ses parents ont tout fait pour avoir les mêmes traditions que les gens du pays. Cela lui arrivait de ronronner ou de faire plus sonner les R mais c'était assez rare. Mais quand la jeune venait à dire qu'elle ne possédait pas de nom et qu'elles pouvaient lui en choisir un, là, c'était bizarre... Elle ne s'en souvenait pas ou les gens qui la détenaient n'avaient pas voulu lui donner de nom ? Si c'est le cas, depuis combien de temps, était-elle entre leurs mains ? 

« Mais, tu n'as jamais eu de nom ? Tes parents ne t’ont pas donné de nom ? D'où tu viens, tu le sais ? »

Le but n'était pas de l'adopter après tout, mais de la ramener auprès des siens, mais ça, c'est encore une autre histoire. Le regard inquiet, Akane l'observait en espérant bien que cette petite allait s'en rappeler pour avoir une base sur quoi travailler et tenter de la ramener là où elle souhaite être ?