COMPTE LÉGION
LÉGION DES CITÉS BLANCHES
Nom véritable - Pseudonyme - Surnoms : Ayenne Dejanct - Ductile - Duc// Coruscante//Adrée
Âge : Inconnu
Sexe : Féminin
Race : Demi-déesse
Sexualité : ...
Physique : Duc est considérée comme de taille moyenne dans son monde d'origine. Elle mesure environ un mètre soixante-quinze. Son anatomie svelte et athlétique peut la faire paraître plus fragile qu'elle ne l'est, car elle ne porte pas son pseudonyme pour rien. Elle est d'une pâleur légendaire, même dans son monde où cela marque une grande beauté. Le soleil ne parvient jamais à brunir sa peau. Sa chevelure entre l'argent et l'os lui descend jusque sous le postérieur. Elle est perpétuellement lisse et brillante, comme enduite d'huiles de soin. Bien qu'elle soit une guerrière et mage de premier ordre, à la tête d'une légion combattante, Duc s'occupe de ses attraits chaque fois qu'elle le peut, la beauté est une arme comme un plaisir selon elle. Ses yeux sont couleur de marbre gris, légèrement pailletés d'argent et d'or, la pupille y semble une intruse tant ils se confondent facilement avec le blanc de l'oeil. Sa musculature est sèche, mais bien présente, fruit de son long entraînement comme de sa vie aux côtés des armes. Elle se défend aussi bien par le combat physique que celui magique.
Caractère : Duc est une entité ancienne, elle fait partie des derniers millénaires et compte à son actif quelques empires déjà. Cependant, chaque fois elle finit par se lasser. C'est dans sa nature de ne pas trouver de plaisir dans le maintien de quelque chose mené à bout, surtout en temps de paix. Elle n'aime pas spécialement le combat, ou plutôt elle ne le recherche pas, mais affronter les problèmes est quelque chose de grisant pour elle. C'est sans surprise qu'on la retrouve donc fréquemment en meneuse d'hommes, quant elle le peut elle commence au bas de l'échelle, se gardant ainsi le petit plaisir d'en gravir les échelons à force d'efforts. Malgré cela ce n'est pas une amoureuse du travail. C'est un plaisir masochiste qui la pousse à ce genre d'activités. Elle déteste les tâches des troufions de base, ceux qui creusent les latrines ou vont récolter des champignons dans des coins où cent-vingt pour cent de ces saloperies sont vénéneuses. Ce qui lui plaît en réalité, c'est l'état d'esprit. Elle apprécie le combat de l'individu face au reste du monde, et pour cette raison elle s'ennuie dès lors que son empire connait un trop grand succès et une longue période de paix. Si elle est parvenue plusieurs fois à ces sommets c'est en raison de deux qualités. Elle est d'une force morale inexpugnable, et d'une puissance suffisamment remarquable pour éviter que ses ordres ne soient trop discutés. Elle n'en profite cependant pas autant que l'on pourrait le croire, question de stratégie la plupart du temps, car c'est l'un de ses grands traits de caractère. Duc aime échafauder des plans. Elle adore encore plus les voir cheminer jusqu'à leur terme, même si cela ne doit rien lui apporter d'utile.
Histoire : [HRP INFORMATIF : Les divinités dans le monde de Duc sont forcément immortelles. Même la moins puissante d'entre elles ne peut mourir, c'est dans son essence, l'une des conditions pour accéder au grade de déité. Voyez cela comme Voldemort s'il possédait un nombre infini de orcruxes. Même s'il va en baver et chier des briques pour se manifester, il ne disparaîtra jamais totalement.]
Duc est une demi-déesse. Elle est issue de l'union d'un Aspects de son monde, les dieux les plus importants, avec un autre, lequel se trouve être celui de la déchéance et de la mort. De la fin en général. Cette union fait qu'elle n'a pas put naître Aspect à son tour, ni même déesse inférieure. Duc doit connaître la possibilité d'une fin, elle doit pouvoir mourir, elle est donc née mortelle, mais dotée de la puissance de ses parents. Elle a connu une enfance relativement normale. Sa mère ne désirait pas la garder. Pourquoi s'encombrer d'une simple mortelle alors qu'elle vit parmi les Aspects. Non, même si sa fille devait devenir l'une des créatures les plus puissantes de son monde, elle s'en fichait suffisamment pour abandonner la grossesse à quelqu'un d'autre. Duc naquit donc chez un sculpteur. Celui ci nourrissait de petits talents magiques, pas son épouse, mais la femme du tailleur ayant été désignée pour porter l'enfant non désiré des Aspects, elle développa une magie de voyance au contact de Duc, encore embryonnaire. Sachant désormais le destin qui l'attendait, elle se plaignit à l'Aspect gouvernant son panthéon, lequel obligea l'un des deux parents immortels à accéder à la requête de la mère mortelle. Duc aurait donc une soeur, les Aspects le lui accordaient. La femme du tailleur n'espérait plus depuis longtemps qu'un enfant naquit de sa chair.
La femme, qui s'appelait Sébile, devint donc la mère porteuse de l'enfant des Aspects. Elle décida de ne pas en informer son mari avant que le secret ne puisse plus être tenu. Jusque là ses crises de transe se produisaient encore de façon suffisamment prévisible pour qu'elle puisse les dissimuler.
Duc naquit donc, sous le nom de Ayenne Dejanct, qui signifie littéralement «Petite Honte» dans le langage du pouvoir qu'utilisent les Aspects. Ils avaient choisit le nom et les parents mortels ne pouvaient le refuser. Cela avait pour but de rappeler à l'enfant qu'elle ne serait jamais qu'un léger désagrément passager, une simple vie de mortelle, incapable de les atteindre. Ils voulaient qu'elle se tienne à l'écart de leur grandeur. Pour les parents le nom revêtait une importance plus grande, et la honte l'étaient aussi, de fait. Toutefois, Sébile et son mari élevèrent l'enfant comme s'il était entièrement le leur. La crainte surtout guidait leur gestes, car si d'aventure l'un des Aspects, ou même une divinité inférieure, s'intéressait finalement à l'enfant il faudrait qu'il soit bien traité. Un an plus tard une petite soeur rejoignit la famille, elle était l'enfant promise par les Aspects. C'était aussi une vilaine plaisanterie. Sébile et son mari se savaient incapables de concevoir hors des faveurs divines, et ils ne pourraient donc pas avoir un fils qui reprendrait l'atelier à la mort du tailleur.
Les années ont passé, l'aînée de la famille a maintenant quatorze ans, elle a mené sa famille à travers la tempête de sa vie misérable. Ils habitent désormais la campagne, les parents se sont reconvertis dans la paysannerie, la petite soeur a disparue. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'Ayenne lui emboîte le pas. Depuis son plus jeune âge sa petite soeur jouit d'une puissance magique phénoménale, elle a probablement été contaminée par la proximité de son aînée alors que celle ci ne parvenaient pas encore à retenir son propre pouvoir. Cela ne poserait pas problème si elle n'était pas aussi une fripouille. Dans la région tous connaissent les deux soeurs. La grande, Ayenne, est celle qui l'on respecte tout en la couvant d'un oeil à moitié craintif et à moitié amical. La petite, Honorée Sisgheot, est la peste incarnée, une maladie dévastatrice que rien n'arrête. Elle s'est déjà forgé une sale réputation, ce qui l'a poussée à fuir vers ses dix ans, et depuis des nouvelles de moins en moins appréciables circulent à son sujet. Pour cette raison Ayenne part à sa recherche.
Un siècle a passé. Les soeurs sont réunit. Honorée a été soumise de force par sa soeur, elle a désormais prit le pseudonyme de Séide. Ayenne, quant à elle, a décidé d'effacer son nom de la surface de son monde, elle s'est elle même surnommée Ductile en intégrant un corps de mages missionnaires. Avant de suivre les autres membres de leur groupe vers ce qui semble être les confins sauvages d'un monde ne l'étant pas moins, Ductile a entreprit de dévaster la région dont elle vient. Pas une personne ayant entendu parler de l'enfant qu'elle fut n'a survécu. Dans le monde de la magie il faut au moins cela pour se mettre en sécurité. Car la seule chose que craint Ductile, c'est son nom, le moyen de l'annihiler.
Depuis, le temps à passé. L'âme infâme de Séide est contenue par les chaînes spirituelles que Ductile lui impose, elle est sa chose et en dispose de cette façon. Elles ne se sont jamais réellement quittées, parfois leurs missions les ont éloignées, mais le rapport de maître à esclave n'a jamais changé. Ductile a profité de sa longue existence pour prendre sous sa coupe d'autres individus puissants. Ils sont aux nombre de cinq, tous de puissants mages, certains des guerriers plus remarquables encore. Pleurombre est un homme noir et fier. Il excelle dans le domaine de l'espionnage et du coup fourré comme dans la torture, les magies de convocations n'ont pas de secret non plus pour lui. Crèvecoeur est un guerrier d'excellence, sa magie lui confère un impact titanesque sur les batailles rangées, mais son champ d'action est limité. L'Acousmate est un nécromant de premier ordre, et un empoisonneur assermenté. Enfin, le Thaumaturge excelle dans la destruction pure et simple.
Eux quatre, ajoutés à la soeur de Ductile, forment la première force de frappe de celle ci. Ils sont ses généraux, ses épées, et des marionnettes entre ses mains. C'est avec leur concours qu'elle a dévasté et reconstruit la moitié des mondes liés de son univers. C'est avec eux qu'elle a élevé des citadelles imprenables et écrasé des armées réputées invincibles, en les plaçant soigneusement à la tête de ses propres troupes. Son palmarès couvre plusieurs pages, mais chaque fois elle en revient au point de départ. Nouveau monde, nouveau défit, elle les gouverne ou ils crèvent, c'est le cheminement de sa vie.
Toutefois, un changement s'est produit il y a de cela plus d'un siècle. La demi-déesse s'est liée à un groupe dénommée Légion des Cités Blanches. Il en existerait quatre. Chacune doit parvenir à un but précis, et si possible détruire les autres légions. La légion la plus puissante, ou la seule à revenir, aurait accomplit quelque grand dessin théologique. La légion s'est trouvé sur le chemin du petit groupe dépenaillé de Ductile alors qu'elle arpentait un nouveau monde. Les gars composant ce corps armé sont du genre patibulaire. Cela a plut au bout de déité qui a décidé de les rejoindre. Ses sbires se sont bien entendu engagés avec elle.
Avec le temps, la légions des Cités Blanches s'étaient tant éloignée de son point de départ qu'elle en était venue à oublier les raisons qui l'avait provoqué. Elle ne présentait plus qu'un ramassis d'épaves sociales se serrant les coudes vaille que vaille contre la fatalité sordide de l'existence. La troupe propose ses services, les accomplis, et tue les crétins qui tentent de les entuber ou bien se font convenablement payer. Il en va ainsi depuis plusieurs siècles déjà, et rien ne dit que cela doive changer. Sauf peut être le fait que le voyage de la légion touche à son terme. Après un interminable cheminement, les hommes de la légion rallient les Cités Blanches, par l'opposé de leur départ, ils ont accomplit un petit tour du monde. En chemin les batailles sont nombreuses. Personne ne reste indifférent lorsqu'un groupe de traîne savates armé jusqu'aux dents sillonne son territoire, et bien souvent la légion essuie des attaques plutôt que de se mettre au service de quelqu'un. Elle n'a pourtant pas vocation à détruire, si ?
Durant le voyage, plus de cinquante ans pour le mener à son terme, Ductile a gravit les échelons. Sa puissance, son sens de la tactique, et certaines autres qualités, lui ont permit de se placer sur le siège de Régent. Elle est celle qui gouverne les mercenaires, une troupe de deux centaines, tout au plus. Il ne reste plus qu'eux à l'arrivé sur le territoire des Cités Blanches. C'est un lieu tout à fait inhospitalier qu'ils découvrent alors.
Quatre immenses forteresses se dressent sur une plaine dépourvue de toute aspérité. Nulle végétation n'égaye le paysage. L'horizon semble à jamais perdu dans une brume vaguement évanescente. La nuit, lorsque les étoiles acceptent de se dévoiler, elles ne ressemblent en rien à celles du ciel de ce monde. C'est en visitant les forteresses abandonnées et pourtant parfaitement intactes que la légion va apprendre le réel but de son voyage. Les forteresses sont faites d'os. La mission des légions est simplement de tuer. Elles doivent rapporter des vies à une entité enchaînée par les Aspects, afin de lui permettre de briser ses liens et de les dévorer pour gouverner ensuite cette partie de l'univers à sa façon. Un programme peut tentant, mais qui se confirme par la répétition des mêmes ordres dans chaque forteresse. Chacune contient aussi un objet, désigné comme une clef par les stèles historiques. La dernière étape du voyage doit être la rencontre de l'entité, sur un autre monde. Celle ci devrait normalement désigner elle même la légion ayant le droit de venir à elle et lui donner accès à ce monde. Mais les légions ont faillit, aussi le portail est-il ouvert par des êtres mortels.
C'est dans la fraîcheur de la nuit que deux centaines d'hommes et de femmes en armures dépareillées débarquent sur Terra.
Autre :La légion comporte environ 200 âmes ayant prêté serment pour le moment.
Ductile en est la Régente, elle possède la puissance magique de ses parents mais pas leur essence complète. Elle ne peut être complètement anéantit par une magie anti-divine mais ne peut être facilement tuée non plus par les moyens qui tueraient un mortel. Le meilleur moyen de l'atteindre est son nom véritable et une petite cérémonie, sans quoi elle fera comme voldemort et reviendra vous faire chier tous les ans. C'est la plus grande mage de son monde, et une combattante d'excellence.
Les cinq mages qui l'accompagnent comptent aussi parmi les plus puissants de son monde. Ils sont obligés de lui obéir mais ont aussi une volonté propre, elle est seulement bridée par l'asservissement qu'ils ont subit. Ils se nomment : Séide, Pleurombre, Crèvecoeur, L'Acousmate, Le Thaumaturge. Ce sont les généraux de Ductile.
L'Archiviste est un homme qui s'appelle l'Archiviste, plus communément Arche. Il consigne tous les événements dignes d'intérêt.
Le Lieutenant est un homme de la légion, un simple mortel, si Ductile meurt c'est lui qui devra reprendre la légion en main. Il se nomme Scorb.
La légion s'est actuellement établie dans des ruines un peu paumées entre le territoire de Nexus et celui d'Ashnard.
