Amélie avait beau jouer la parfaite amante pour Sombra, il était difficile de dire à quel point toutes ces flatteries et douceurs étaient sincères. Oh, bien sûr, elle appréciait enfoncer le strap-on profondément en sa partenaire, d’autant plus avec la partie qui pénétrait sa porteuse, et sa chaleur, mais elle n’avait que peu d’intérêt profond à satisfaire la hackeuse. Si elle le faisait, ce n’était pour ainsi dire qu’en vue qu’elle en redemande et redouble d’ardeur à satisfaire la sniper ; Tout cela n’était vu qu’à travers le prisme de son intérêt personnel - mais tant que la mexicaine se révèlerait une source intarissable de plaisir, alors elle ne s’en rendrait pas compte le moins du monde.
L’assassin continuait de régulièrement venir s’enfoncer en elle, sans jamais pêcher de paresse, s’assurant toujours de la presser fortement contre l’étale du magasin, garantissant qu’elle recevait bien l’intégralité du gode’ qu’elle avait choisi. Chaque fois, le choc s’accompagnait d’un minuscule geste de ses doigts qui pinçaient, le corps entier de la femme à la peau bleue se crispant, le téton de Sombra, laissant le plaisir et la douleur pulser ensemble à travers elle. Athlète accomplie, Amélie n’oubliait pas non plus de convenablement inspirer et expirer, laissant son souffle fort, trahissant l’effort physique que devait cependant ressentir d’une autre manière la pirate, lui caresser le cou.
Cela, cependant, jusqu’à ce qu’elle se soustrait à la position que lui avait imposée Widowmaker. Bien entendue, elle comprenait la raison ; Sombra semblait particulièrement passionnée pour les lèvres de l’assassin, et même si elle devait avouer ses faveurs buccales agréables, elle n’en demeurait pas moins agacée de l’initiative. La femme fatale était une amante accomplie, et elle espérait l’avoir fait comprendre à sa partenaire, mais ce n’était pas parce qu’elle était éprise d’amour ou qu’elle se livrait à cela à tour de bras ; Non, c’était parce qu’elle était joueuse. Pour elle, arracher des soupirs de plaisir, savoir se faire adorer, tout ça n’était qu’une façon d’exceller, de ressentir sa propre performance, et il fallait faire confiance à Widowmaker pour « jouer la gagne », car la récompense, comme la pirate le prouvait, était une dévotion sans faille à sa propre jouissance. Bien entendu, Sombra pensait s’être dénichée une partenaire sexuelle de rêve, mais cela ne faisait que la persuader de s’offrir à elle ; Elle n’aurait sans doute pas offert ses fesses en pâture à Amélie si elle n’avait pas joué de ses charmes comme elle l’avait fait ce soir, et si celle-ci jouait convenablement ses cartes, elle espérait bien plus que ça avant que la hackeuse n’ait épuisé toutes les perversités offertes par ce sex shop.
Pour Widowmaker, tout ce qui se passait entre elle et Sombra n’était qu’un jeu, dont elle se vantait de comprendre les règles au premier toucher, et c’était pour cette raison qu’elle avait si bien transitionné du rôle de douce amante à celui d’intransigeante maîtresse ; Car elle avait su adapter sa stratégie aux règles qui avaient changé. Et là où tout ceci entrait en jeu était au moment exact où la pirate osa se retourner et venir embrasser celle qui la pénétrait ; Elle avait demandé qu’on se défoule sur elle, qu’on l’utilise, la ravage, et ça ne collait pas avec sa nouvelle attitude mielleuse, n’arrivant pas à se passer de baiser langoureux.
Bien sûr, si Widowmaker n’était pas pleine de vices tels que la compétitivité et un refus enfantin qu’on lui arrache soudainement son privilège de défoulement débridé, elle se serait à nouveau adaptée aux demandes de sa partenaire, mais, l’adrénaline et l’enivrement de la situation lui firent prendre une toute autre décision. Lentement, pendant leur baiser, elle fit remonter sa main dans la chevelure de Sombra, faisant mine de la caresser et mieux la presser contre ses lèvres alors qu’elle continuait de faire buter avec force son pelvis contre les fesses de sa partenaire. Elle joua parfaitement ce rôle, jusqu’à, cependant, qu’elle tire sur ses cheveux - prenant une grande partie de ceux-ci en ma
in et sans geste trop brusque, n’étant après tout pas un monstre - pour séparer leurs lèvres, lui fasse tourner la tête dans la même direction que la sienne, puis appuie sur celle-ci pour la plaquer contre l’étalage.
« Je crois que tu n’as pas su rester à ta place, chérie. Tu m’as promis que je me défoulerais sur ton joli cul, et c’est bien ce que je compte faire, alors tu as intérêt à prendre mes coups de rein comme une bonne petite catin qui étouffe ses couinements dans l’oreiller, et surtout pas comme une sorte d’amoureuse transie qui peut venir m’embrasser comme et quand elle l’entend. »
Widowmaker, pour lui susurrer son avertissement d’un ton qui se voulait passablement énervé, s’était penchée sur Sombra, ce qui servait à le rendre discret, mais aussi plus personnel ; Elle avait de fait arrêter ses va-et-vient en sa partenaire, restant profondément ancrée en elle alors qu’elle laisser son poids reposer sur elle. Finalement, elle se releva légèrement pour planter ses coudes de part et d’autre des côtes de la pirate, laissant son menton reposer sur ses paumes alors qu’elle finissait son discours, d’une voix plus calme.
« Alors à présent, tu vas être ma bonne petite catin, compris ? Mais ne t’en fais pas, je sais comment en traiter une, alors, voilà ce qui va se passer, chérie. »
Elle déplia un bras pour venir passer une main sous Sombra et la déposer devant son visage.
« Je vais prendre ton cul jusqu’à ce que tu aies pris ton pieds, et je ne veux pas t’entendre jusque là, alors, quand tu sens que tu vas jouir, tu vas approcher ton visage de ma main tu vas de nouveau la prendre en bouche, puisque je ne peux pas te faire confiance pour savoir quoi faire de tes lèvres. Ça, c’est pour que tu apprennes ta place, c’est à dire en dessous de moi. »
Elle s’avança alors sur la pointe des pieds pour doucement venir glisser contre Sombra, son visage arrivant à sa nuque, ce qui libéra surtout sa main qui se pressa vers l’intimité de la hackeuse, passant ses doigts une seule et unique fois sur ses lèvres humide.
« Quand ça sera fait, il te restera à me combler...Puisque tu as tant envie de te servir de ta langue, je crois que tu auras deviné de quelle manière tu feras ça, ou plutôt, je te ferai faire ça. Ça, c’est pour que tu apprennes que même si je suis exigeante, je suis aussi généreuse, et saurai te récompenser pour ton « service ». Peut-être même qu’après m’avoir convenablement baisée « en bas », je te laisserai à nouveau venir m’embrasser le visage. »
Quand elle eut fini de lui susurrer cette promesse, elle ne se releva ni ne reprit son train, cependant, et elle ajouta, après une courte pause.
« Est-ce que tu as quoi que ce soit à redire à ta condition, ma petite catin, ou est-ce que tu es prête, « comme toujours », à prendre mon défoulement sans broncher, comme tu me l’avais promis ? C’est maintenant ou jamais. »
Sombra n’avait pas réellement promis quoi que ce soit à Widowmaker, encore moins de devenir l’esclave de ses désirs de puissance, mais, comme toujours, l’assassin se vantait de comprendre leur petit jeu, et si elle y arrivait, alors elle décelait en la jeune fille l’envie d’être abusée, et elle comptait bien en profiter. Si la femme bleue n’avait pas commis d’erreur, il ne restait à la hackeuse qu’à saisir l’occasion et devenir la chose d’Amélie pour que ses désirs de soumission, trahis par son envie d’être prise comme une chienne, qu’on lui fasse mal, soient réalisés.