Après ce deuxième baiser langoureux, Selvaria lui avoua qu’elle aimait les jeunes femmes cela voulait-il dire que lorsqu’elle sera plus vielle cette dernière se désintéressera d’elle? Elle n’avait pas le temps pour confirmer ses craintes et ses doutes. Non, elle était beaucoup trop occuper à se laisser faire par cette charmante inconnue qui s’avérait être une collègue, une amie et une amante.
Elle ne put réfréner un petit soupir d’aise quand cette dernière déboutonna le premier bouton de sa chemise d’uniforme. Sa grosse poitrine pouvait alors respirer un peu plus à l’air libre. De toute manière, elle sentit aussitôt repousser contre le mur tandis qu’elle lâcher ce coup un autre petit cri de surprise tout en goûtant à nouveau à ses délicieuses lèvres qui se penchaient vers son visage plein d’expression et de sincérité.
Elle se laissa faire car finalement elle subissait plus plaisir mais elle y prenait un réel plaisir d’extase. Ses bras s’enroulèrent autour des hanches de son aînée, le serrant contre elle dans un élan protecteur qui faisait sens à son métier. Ses mains s’attardèrent à se poser sur le postérieur de Selvaria, elle oubliait totalement où elle était. Il n’y avait qu’elle et Selvaria. Le lieu importait peu tant qu’elle pouvait s’adonner à ce petit plaisir avec sa partenaire.
Quand la pression de ce baiser de relâcha, Anzu avait les cheveux en bataille tout e estomaqué et haletant par cette délicieuse chose qui s’était passé ici même et n’avait duré seulement que quelques secondes. Les Tekhanes n’avaient pourtant pas l’habitude de se désinhiber si facilement pourtant avec Selvaria, il n’y avait seul besoin de se retenir, c’était comme un soutien moral et physique à la fois.
Selvaria lui demandait cependant de se reprendre car la situation n’y convenait pas et c’était vrai puisque à l’autre bout de la rue une Tekhane les regardait étrangement. Anzu eut le sang qui se mit à se glacer. Elle la reconnut de suite c’était
Layla , une tekhane réputée pour vendre ses charmes dans le quartier. Anzu la connaissait parce que… Oui, il fallait bien le reconnaître le sang froid que demandait ce métier laissait parfois exprimer des craintes qu’il fallait expulser et Layla était son défouloir. C’était elle qui l’amenait la nuit dans sa petite chambre de quartier et traiter Anzu de tous les noms amusant à la dominer car Anzu adorait ça. Pourquoi ? Parce qu’elle comprenait son insignifiance dans le monde humain et oublier complètement ses prérogatives et ses responsabilités.
Layla n’était pas sotte, elle avait compris ce qu’il s’était passé dans cette ruelle et la jugerait pour cela. Layla avait horreur qu’on touche à ses petites protégées parce qu’Anzu était loin d’être la première à tomber dans son filet. En plus, elle disposait de preuves assez incriminantes comme des photos sur Anzu, elle pouvait donc se permettre de lui faire du chantage.
-Oui, c’est tout à fait cela, la cheffe Selvaria est très forte pour ce qui est de lutter contre les agresseurs…Laya se rapprocha d’elle de sa manière si féline comme une prédateur regardant sa proie. Anzu était rouge cramoisie et baissait les yeux mais le bouton sur son chemisier était encore ouvert. Bon sans, Layla connaissait en plus d’une manière ou une autre la cheffe de police de l’Académie, elle se rappelait l’avoir vue une fois sur une des photos. Elle faisait partie des criminelles qui pouvait contrôler une partie du monde par les informations.
-Allons, allons, mesdemoiselles, je ne crois pas un seul mot de ce gentil bobard. Alors, comme ça Anzu tu me remplaces ?Cette dernière posa un doigt sur la poitrine d’Anzu et en fit le contour. Anzu à ce contact ne put s’empêcher de mouiller de nombreuses sessions avaient vu le jour de cette manière.
-Non, bien sur que non, maîtresse Layla…Ses mots lui avaient échapper reconnaissant sa nature de soumise. Cette femme avait une telle emprise sur elle qu'elle avait dit ça devant Selvaria.
-Quelle remarquable catin tu fais…. J’espère que tu me rendras visite avec ton amie ce soir… Il serait dommage de ne pas profiter de cette relation naissante… Après tout, il serait fortuit que quelqu'un de plus haut placé est accès à des fichiers compromettants… Selvaria, c’est ça ? Vous êtes divine… A ce soir….Elle fit un baiser sur ses mains et le souffla en direction de Selvaria.Elle repartit en traversant la ruelle comme si de rien n’était. La moindre des choses qu’on pouvait dire c’était que les deux jeunes femmes étaient dans les emmerdes jusqu’au cou. Anzu se pressa contre Selvaria cherchant du réconfort.
-Je suis terriblement désolé, Selvaria. Je ne savais pas qu’elle était là. Qu’allons-nous donc faire ?