le tuer ? Non, à
essayer de le tuer : rien ne lui garantissait qu'il ne serait pas blessé si ce n'est son impressionnante assurance ; Il aurait pu être entouré de chatons, de loutres, de pandas roux, ou de smourbifs qu'il ne se serait pas senti autrement sûr de lui. Il était comme un poisson dans l'eau dans ce milieu, avec ou sans les armes présentes sur place. Il lui sourit et la regarda avec un petit sourire. La femme commandait, cela se voyait. Il ne chercha même pas à répondre à sa question, d'ailleurs. Pourquoi aurait-elle voulu de quelqu'un comme lui pour faire ce vol ? Il le clamait par sa simple posture, parce que le vol était impossible et qu'il était la personne capable de passer outre cette impossibilité. Libre à elle de s'aveugler. Ce n'était pas son problème. Il eut juste un sourire plein de morgue comme réponse ! Il connaissait ses capacités.
Son corps ne semblait même pas s'être tendu en sentant la tension dans la pièce, comme si de rien n'était, comme s'il était entouré d'enfants et non de personnes dangereuses en puissance. Il lui fit un petiot sourire avant de finalement s'asseoir sur le rebord de la fenêtre ouverte, se balançant légèrement dans le vide comme s'il ne risquait pas de se rompre le cou en se mouvant ainsi, comme un casse-cou, un trompe-la-mort.
« Oui, oui, restez bravement aux aguets et attendez le moment de mordre, mes mignons petits roquets... » [/i]
Il se moquait d'elle avec une forme de jeu, toujours alors qu'elle parlait, les tuer ? Non, il ne tuait pas sans raison, mais le sang ne l'effrayait pas. Il était capable de le faire sans la moindre trace de scrupules, mais encore fallait-il que ce soit une bonne idée ! , Il lui fit un sourire amusé alors qu'elle concluait ses paroles. Voulait-il jouer ? Peut-être… il resta silencieux, ses yeux pétillants de malice alors qu'il observait les saïs de la jeune femme.
« Des armes intéressantes… des objet, potentiellement, redoutables au corps à corps à cause de la garde arquée qui lui donne la même utilité qu'un brise lame.. ; seulement, je parie que l'équilibre n'est pas aussi précis que celui de véritables couteaux de jet… non ? D'ailleurs, pourrait-on me rendre une de mes armes, s'il te plaît ? Car après tout, il y a une seule lame au clair ici, et elle est fichée dans une banquette à cause d'une tendance à la violence mal placée… non pas que je sois contre un peu d'action, mais ce serait dommage qu'il y ait du sang de versé ici, surtout que ça goutterait au travers du plancher... »[/i]
Il eut une moue faussement dégoûtée avant de se saisir d'un autre couteau et le faire tourner dans sa main en le lançant… il s'amusait pendant qu'il le lançait à passer ses doigts à un cheveu de la lame à chaque passage, toujours plus près, comme par jeu. Il finit par l'attraper par la lame et le ranger d'un geste fluide, rapide, et efficace. Et ce ne fut qu'après ce temps qu'il reprit la parole, dur un ton étonné qui seyait presque à l'expression faciale qu'il se composa.
« Comment ? Vous ne reprenez pas votre petite préparation de magouillage ? Oh, je suis déçu, moi qui aurai beaucoup ri devant de l'amateurisme ? Enfin bon, tant pis, je vais jouer un peu… donc, si j'ai bien entendu le nom de la cible, vous voulez franchir un fossé de trois mètres de large garnis de pieux, escalader une paroi raide en plan incliné vers l'extérieur sans avoir de prises solides et ensuite vous infiltrer dans les salles des coffres davantage garnies de gardes que les catins de maladie vénériennes… j'appelle pas ça un cambriolage mais un suicide… sauf si vous avez les bonnes personnes avec vous... » [/i]
Il eut un petit clin d'œil pour la belle aux saïs.
« Tu t'appelles comment ? À part « Chef », je veux dire ! J'aime déjà pas jouer avec des amateurs, mais si en plus je ne connais pas les noms, ça va vite devenir lourd… c'est ça ou des numéros ! Tu seras Deux, Un c'est déjà attribué au seul capable de rendre ce petit jeu possible ! C'est déjà dur de trouver du personnel compétent pour un boulot de base, mais là... » [/i]
Il haussa les épaules et se laissa tomber en arrière par la fenêtre se retenant uniquement par les chambre, avant de se laisser tomber et atterrir, en roulade, dans la rue pour retourner dans l'auberge et passer par la porte pour les rejoindre de nouveau, après deux ou trois minutes d'attente devant la porte, se glissant dans les lieux comme une ombre.
« Bon, maintenant que je suis là de manière plus conventionnelle, on fait quoi ? »[/i]
Les flammes léchaient les murs, les piédestaux, tout ! Le bâtiment était particulièrement envahi par cela et toute personne aurait été condamnée. Toute personne. Cimbaeth n'était pas toute personne. Il était capable de danser ans les flammes, de caresser et de tutoyer le vent. Plein de choses particulièrement intéressantes ! Il lui fit un sourire, un rien rassurant, mais en même temps, un rien moqueur par rapport au comportement de cette jeune femme… il ne cilla pas quand elle parla de ses dons, loin de là. Il se contenta de soupirer et de lui dire sur un ton peu courtois.
« Alors maîtrise-toi ou je t'assomme. » [/color]Il regarda les flammes en attendant qu'elles soient franchissables, il fallait juste attendre le Temps. Concentré sur son fait, il ignora la jeune femme, ignorant ses propos et ignorant même ses remerciements ou sa demande, il la sortait déjà d'ici. Donc inutile de le lui demander. Quant à le remercier, qu'elle le lui dise une fois sortis et pas ici, en plein milieu des flammes, même si celles-ci étaient fort peu dangereuses, enfin, pour lui… elles étaient juste une force avec laquelle il fallait « jouer ».
Faisant fort peu de cas de la jeune femme il la saisit par la taille et la bascula sur son épaule comme un vulgaire sac de pomme de terre, la maintenant d'un bras alors qu'il tenait de l'autre, pressé contre lui, son souvenir de cette histoire. Oui, il aimait les souvenirs, même temporaires… Il sourit et s'avança vers les flammes d'un pas lent et mesuré, dont la grâce n'était troublée que par son fardeau ! Même si elle n'était pas épaisse, elle pesait son poids la donzelle. Il s'approcha de flammèches qu'il enjamba avant de finalement réussir à s'approcher d'une porte marquée d'un sigle, comme pour en interdire l'accès. Il envoya un coup de pied dans la porte qui céda et y entra. Il s'agissait d'un bureau, et bingo, ce bureau avait une fenêtre ! Il déposa la craintive et s'approcha de la fenêtre en longeant le mur. Il jeta un œil rapide à la fenêtre. Pas de pompiers de ce côté… ils ne pouvaient accéder ici, parce que cela donnait sur une cour intérieur. Il sourit. Parfait. Une fois en bas, ils regagneraient une des sorties de secours ou il la laisserait attendre que les pompiers aient éteint le feu, tout simplement !
« J'espère que tu n'as pas peur du vide. Enlève tes chaussures et suis-moi ! » [/i]
Il passa par la fenêtre et s'installa dans le vide, en silence, avant de lui lancer.
« Viens, je vais guider tes pieds, tu n'auras même pas besoin de regarder en bas ! C'est facile, il y a plein de prises ! »[/i]
Il y avait plein de prises, rarement de plus d'un ou deux centimètres de large… il verrait bien si elle y arrivait.
« Allez, je t'attends. »[/i]
Si elle obéissait, il la guiderait jusqu'en bas.
Libre à toi de faire toute la descente si tu le désires sachant qu'il lui saisit les chevilles pour lui faire poser les petons sur des prises. Tu peux aussi pimenter cette descente bien sur hein ! C'est juste que je veux que toutes les cartes en main pour faire mumuse!