Identité => Sane Shiuji
Âge => 19 ans
Sexe => Féminin
Race => E.S.P.er (elle peut boire autant qu'elle veut sans jamais être bourrée et manger tout autant sans jamais grossir)
Sexualité => Elle se cherche encore, elle apprécie la vue des beaux mecs mais fantasme quelques fois sur des femmes.
Physique =>
J'ai des yeux rouges, c'est la première chose que l'on voit chez moi. Tout le monde pense que ce sont des lentilles de contact colorées mais, en réalité, c'est ma couleur naturelle. Je ne sais pas pourquoi ils sont comme ça mais je ne dément jamais l'histoire des lentilles, ça m'évite de répondre à des tas de questions embarrassantes. J'ai également un petit nez pointu, de fines lèvres généralement maquillées d'un rouge à lèvres assez discret. Eh oui, je me maquille discrètement. Je ne suis pas un pot de peinture ambulant. Ah oui, j'ai aussi de petites oreilles rondes garnies de boucles d'oreille coûteuses mais cachées par mes longs cheveux noirs.
Pour le reste de mon corps, je n'ai pas à me plaindre. J'ai une constitution si spéciale que je ne prends pas un gramme de trop lorsque je mange. De ce fait, j'ai une taille tout ce qu'il y a de plus normale. Pas trop fine ni trop grosse, juste dans l'idéal. Je sais que beaucoup de filles m'envient de ne pas prendre un gramme mais c'est un peu chiant vous voyez... Bon, vous ne voyez pas pourquoi alors je vais vous l'expliquer. Comme vous pouvez le voir, j'ai de belles formes bien que pas trop remarquables. Mélangez ça avec ma silhouette de mannequin et vous avez des tas de dragueurs lourds qui me collent au cul.
Bien, maintenant que vous avez une description de mon corps, allons vers ma garde-robe. Comme vous pourrez le constater, j'ai beaucoup de vêtements classes, un des avantages de naître dans une famille riche. Mais ne vous trompez pas, je bosse également pour me payer ce que je veux, d'ailleurs vous pouvez constater que mes tenues de serveuse se trouvent bien rangées à part du reste de mes habits. Je sais, il y a beaucoup de noir et blanc mais que voulez vous, le classique rend bien sur moi alors pourquoi m'en priver ?
Mental =>
Je ne sais pas comment aborder ce point sans paraître prétentieuse ou modeste, c'est con... Bon, tant pis allons y comme on est après tout.
Dans ma vie j'ai deux occupations très importantes, les cours et le boulot. Eh oui, je suis une étudiante qui ne veux pas avoir de cours privés. En fait, je refuse autant que possible d'avoir recours à la fortune familiale, je veux prouver à ma famille que je peux me débrouiller sans. En plus, avec les cours privés, je ne rencontrerais personne. Du coup, ce serait un peu chiantos. Ah oui, mon langage ne semble pas être celui d'une famille riche, je sais mais je suis jeune merde, laissez moi profiter de ma jeunesse hors du boulot. J'aime m'amuser, sortir avec des gens, allez boire un verre dans un bar, allez au resto, au cinéma, me promener dans le parc en soirée avec ma main bien au chaud dans celle de quelqu'un d'autre. Des trucs de base qui rendent les gens heureux en somme... Peut-être en un peu plus romantique que le reste de la jeunesse actuelle. Bref, ça c'est moi hors du boulot et de la famille, une petite folle romantique, rêveuse et qui aime la vie.
Au boulot et en famille, c'est autre chose. Je suis bien élevée, je connais les bonnes manières et les applique. Là aussi j'aime rencontrer des gens, sans quoi je ne serais pas serveuse, n'est-ce pas ? Ah oui, en fait je sers dans le bar du plus grand hôtel de la ville au cas ou vous vous le demanderiez. Bref, revenons en à mon état mental. Je suis le genre de fille réservée, celle qu'on ne remarque pas ou à peine, spécialement en famille. On m'a toujours appris à me taire et à respecter les gens plus âgés que moi. Donc c'est ce que j'applique, j'écoute et sers comme il faut. Avec les bonnes manières. Néanmoins, si on me parle je sais toujours répondre en restant tout à fait polie. Ah oui, je suis aussi très appliquée sur mes études.
Enfin, assez parlé de mon moral.
Histoire =>
Si je n'étais pas aussi polie, je dirais que vous devenez nettement intrusifs. Enfin, il paraît qu'on doit passer par là alors passons-y mais après vous devrez vous en aller.
Mon histoire commence à la rencontre de mes parents. Elle était la patronne d'une grande boite d'investissements financiers, une reine de la bourse et lui était un avocat qui allait être nommé juge. Ils se sont rencontrés quand mon père a voulu investir une énorme somme d'argent. Je n'irai pas plus loin sur leur rencontre, ce n'est pas leur vie que vous voulez. De cette rencontre naquit un amour duquel je suis le résultat. Après plusieurs hésitations sur mon prénom, ils décidèrent enfin de m'appeler Sane. J'étais venue au monde un an après leur mariage, du coup je n'ai jamais connu cette énorme réception, ce que je trouve encore dommage aujourd'hui.
Enfin bref, depuis toute petite j'avais été gâtée, j'avais des cadeaux à gogo et j'étais bien mais vivre dans un cocon tout au long de ma vie me rendait un peu triste, bien que ce n'était pas si malheureux que ça après tout. Donc je demandais de plus en plus de sortie, je voulais aller au zoo, dans les parcs d'attraction, à la plage, en bateau, en avion, je voulais un chien... En résumé j'étais une gamine qui en voulait toujours plus et qui ne pouvait être heureuse avec ce qu'elle avait. Alors, un jour, mon tuteur a demandé à mes parents d'arrêter de me gâter pour voir comment j'allais réagir. Il m'avait appris que j'étais fort chanceuse d'être née dans pareille lignée mais que je devais aussi apprendre à me débrouiller s'il arrivait malheur un jour.
Au début je n'avais pas compris, je voulais toujours des cadeaux mais, au fur et à mesure du temps, j'apprenais à être heureuse de ce que je possédais sans en vouloir plus. C'est à ce moment que je me suis dit que je voulais aller à l'école public, que je ne voulais plus apprendre en privé. C'est bien d'être gâtée mais je voulais des amis. Ça ne coûtait rien et ils me rendraient heureuse sans avoir à me donner quoi que ce soit d'ostentatoire.
A la rentrée suivante, j'étais au lycée et je commençais à me faire des amis. Les débuts étaient difficiles, je ne connaissais personne et eux venaient tous d'autres écoles ensemble. J'étais, pour la première fois de ma vie, dans l'ombre des gens qui m'entouraient. Je ne valais plus rien et c'était bizarre. Heureusement, quelques semaines plus tard, je rencontrais
Tsuka. Elle était différente, tout à fait mon opposé. Vulgaire, violente mais je voyais un bon fond en elle. Elle avait une lueur de gentillesse que j'étais, à priori, la seule à voir dans ses yeux. C'est grâce à elle que je commençais à sortir le soir.
Ensemble nous firent la tournée des bars de la ville et je goûtais à l'alcool pour la première fois de ma vie. Des bières, de l'alcool fort, rien ne pouvait me faire changer alors que Tsuka, elle, atteignait au fur et à mesure un état second. Je la remerciais de m'avoir fait découvrir ce genre de vie, ce genre de petit plaisir de la vie. Ça n'avait plus rien à voir avec les passes-temps passés que j'avais et je savais désormais comment j'allais évoluer. Je voulais rester dans le milieu, à manipuler des bouteilles, faire des expériences en mélangeant les goûts. Tsuka me soutenait, bien qu'elle ne voulait pas en faire partie et préférait simplement boire. Alors elle me servait de cobayes... Qu'est-ce que j'ai pu l'envoyer aux petits coins régurgiter ce qu'elle buvait... Mais on se marrait bien, ensemble on avait même créé un cocktail incroyable, aussi corsé que bon. Enfin, elle me disait qu'il était corsé mais moi je ne sentais rien, ce qui nous paraissait toujours étrange à toutes les deux. Finalement, j'intégrais l'université alors qu'elle décida de stopper ses études après le lycée pour se consacrer à la moto, sa seule véritable passion dans la vie.
Parfois je la revois, elle me protège des gens qui n'en veulent qu'à l'argent de ma famille, je l'invite à mon boulot pour boire un coup, il paraît qu'elle est devenue mécanicienne. Je suis contente pour elle.
Cette fois je vous laisse, je dois aller bosser.