Face à ces deux terribles femmes, Cahir n’en menait pas large. Il venait de prendre Alaun, et se retrouvait maintenant face à Sosanelle. Dans sa nuisette entrouverte, la jeune femme était magnifique, une ode à la beauté. C’est quand on voyait des bouts de chair comme ça qu’on comprenait vraiment ce que signifiait le beau sexe. Ces deux femmes étaient clairement magnifiques, et Cahir se laissait faire. Docilement, le beau guerrier voyait sa virilité être engloutie par les seins lourds de Sosanelle. Pour le coup, la jeune prostituée se faisait plaisir, et, quand elle demanda à ce que Cahir parle, il acquiesça. Lui connaissait l’importance des mots, et la connaissait même plutôt bien, car c’était avec des mots que sa vie avait été brisée. Un excellent guerrier, mais un bien piètre orateur.
Sosanelle voulait qu’il parle, qu’il dise qu’il aimait ça. Au beau milieu de ce jardin, avec ses nerfs en feu, Cahir serrait l’herbe entre ses doigts. Lentement, l’homme respirait, reprenant son souffle, essayant de parler. Il serra les dents, remua sa langue, la fit claquer dans sa bouche, et répondit, satisfaisant la requête de la jeune femme :
« Oui… Oui, putain, hum… J’aima ça, Sosanelle… Voir… Voir ma queue dans tes seins, et… Pouvoir t’en foutre sur la gueule, putain… Oh ouais, je ne demande que ça, ma chérie… Alors, continue… Continue !! »
Cahir n’était vraiment pas doué pour les mots, et estima que sa phrase était absurde. Il se contenta donc de soupirer, ne lâchant que quelques mots, brefs et courts. Il disait que c’était bon, qu’il aimait ça, il la félicitait d’être douée, employant des mots relativement doux. Il l’appelait « ma chérie », ou encore « mon bébé », au fur et à mesure que le plaisir croissait et enflait dans son corps, remontant dans tous ses muscles. L’apatride aimait ça, il aimait voir cette queue glisser. Sosanelle était vraiment douée, très talentueuse, et, au bout de quelques instants, l’apatride sentait le plaisir culminer, approchant du point de non-retour, celui où le sperme s’accumulait en lui. Il soupirait, son organisme en demandant plus, sa chaleur corporelle continuant à croître, à exploser. Putain, ce que ça pouvait être bon ! Il en voulait, encore, encore ! C’était à elle de le satisfaire, et, au moment où il se dit qu’il n’allait pas tarder à jouir, la main de Sosanelle se posa sur la base de son mât,e t se serra dedans.
Une onde de douleur irradia dans le corps de Cahir, qui soupira en mordant ses lèvres, basculant sa tête en arrière en grognant. Tout son corps sembla ressembler à une mer démontée, aux vagues remuant bruyamment, frénétiquement.
« Hunnn… !! »
Maudite pute ! Elle voulait l’empêcher de jouir, et il ferma les yeux, respirant lourdement, afin d’essayer de contrôler le flux déchaîné de ses passions, de retenir et de réfréner cette soif ardente qui était en train de gravir dans son corps. Cahir soupirait faiblement, et vit ensuite Sosanelle se redresser. Elle avait empêché son érection, et Cahir soupirait, se sentant un peu mieux. Son self-control venait de parler pour lui-même, l’aidant à se maintenir. Il vit la femme se redresser au-dessus de lui, sentit un peu de sa mouille heurter son sexe. Il serra les dents, les yeux ouverts, observant avec plaisir ce corps magnifique et somptueux. Sosanelle n’attendit que quelques secondes, avant de s’empaler sur lui d’un coup sec.
« Hmm !! »
Oh putain ouais ! Ça, c’était bon ! Elle dansait sur lui, s’empalant sur son corps, se dressant fièrement, et Cahir posa ses mains sur ses hanches. Il était couché sur le sol, couché sur le dos, et laissa Sosanelle danser sur lui, en rythme, ses hanches remuant sur son corps. L’homme soupirait longuement de plaisir, la laissant faire. Alaun, de son côté, les avait observé pendant un temps, puis se rapprocha. Sa main se posa sur la joue de l’apatride, et tourna son visage du corps agréable de Sosanelle, pour lui embrasser fiévreusement les lèvres. Sa langue s’enfonça dans la bouche de l’homme, et elle soupira contre lui, faisant gémir Cahir. Il conserva une main sur les fesses de Sosanelle, et souleva l’autre pour agripper les cheveux de la femme, serrant ses cheveux, crispant ses doigts sur le cul de la femme.
Sosanelle dansait sur son corps, son intimité tellement humide qu’elle pouvait remuer dessus sans problème, de haut en bas. Ses seins sautillaient, et Alaun rompit le baiser, puis se redressa un peu, et partit suçoter l’un des seins de Sosanelle. Elle voulait que Cahir l’entende gémir, soupirer et hurler… Et elle avait raison. Entendre une femme hurler, hurler de plaisir, c’était tellement bon !