Un plaisir qui débute par les yeux et plus si argent ? (pv Voodoo)

Cela fait bien longtemps maintenant que l'innocence et Yahiko ne font plus un. Il faut retourner de nombreuses années dans le passé pour retrouver le jour durant lequel, ou plutôt la nuit en fait, il a perdu cette fameuse innocence. Aujourd'hui, à ce sujet, le jeune homme n'est plus un débutant, il n'est plus ce que l'on peut qualifier d'amateur, ou de simple pervers, s'imaginant connaître les plaisirs de la chairs, mais dont le seul réel plaisir à ce jour est les mouvements du poignet droit. En réalité, Yahiko n'a pas tout tester bien entendu, déjà car il n'est nullement attirer par le corps d'un autre homme, ce qui ne lui fera donc jamais connaître les sensations de l'amour physique entre deux personnes d'un même sexe.

 Cependant, même en restant dans le domaine de l'érotisme purement hétéro, il reste encore des choses à découvrir pour lui et par exemple, le fait de se rendre dans un domaine tel que le Dahlia Noir. Oh, bien entendu, il a déjà eu l'occasion d'avoir une ou deux conquêtes prête à un petit spectacle avant de passer à l'acte, mais jamais une réelle profession de l'érotisme. De ce qu'il a cru comprendre en menant sa petite enquête à ce sujet, le meilleur endroit de la ville pour cela est un lieu du nom de Dahlia Noir. Oh il ne doute pas un instant qu'un endroit avec pareil réputation devait nécessairement demander un prix certain et pour une fois, plutôt que de faire apparaître des objets précieux et les revendre, ce qui aurait pu attirer les soupçons sur lui des forces de l'ordre, il décida simplement de faire apparaître directement une belle somme en billet de banque. Après quoi, il prit le temps de se reposer, car autant de magie d'un coup ne pouvait se révéler bon pour la santé.

Le lendemain soir, il se prépare dans sa chambre d’hôtel, revêtant pour l'occasion une tenue simple, pour éviter de se promener en long manteau et sabre dans le dos.  Il rangea l'argent dans une petite valisette et prit un taxi pour se rendre à la célèbre boite de Strip-tease. Une fois sur place, il paye le prix de l'entrée et se dirigea ensuite vers la zone du bar, pour se commander une belle bouteille, mais pas seulement, car tant qu'à venir se faire plaisir aux yeux ici, autant le faire en y mettant l'argent nécessaire pour avoir le droit à l'une des meilleures, si ce n'est la meilleure dame des lieux et cherchant avec qui il pourrait négocier ce petit trésor, il trouva son homme, ouvrant devant ses yeux la mallette pour lui en faire découvrir le contenu, lui expliquant ce qu'il cherche, appréciant les tenues exotiques, orientales.

On lui montre un chemin pour atteindre un des salons privés, dans lequel il sera seul en tête à tête avec la danseuse, sans qu'aucun autre client ne puisse venir les déranger, rappelant au passage à Yahiko les règles de bases de l'endroit, à savoir qu'il ne doit en aucun cas toucher la jeune femme avec autre chose que ses yeux. Oh ça il le sait bien, tout comme il sait que ce ne sera sans doute pas simple, mais il attendra déjà de voir ce que vaut le spectacle et si envisager une suite, quitte à remettre une nouvelle somme sur le tapis, vaudra le coup. Dans le pire des cas, rien ne l’empêchera d'aller trouver de la compagnie plus physique en dehors des murs du Dahlia, mais nous n'en sommes pas encore là, profitant d'abord et envisageons ensuite. Il s'installe avec confort sur le fauteuil du salon, débouchant sans mal la bouteille dont il se sert un premier verre, attendant que la demoiselle n'arrive enfin.

Comme d'habitude le Dahlia Noir était bondé ce soir là. Comme d'habitude la salle était chauffée. Comme d'habitude elle avait un tabac.

Le show était terminé et Voodoo était dans l'arrière-cour en train de fumer tranquillement une cigarette tout en contemplant la lune et les étoiles. On ne voyait pas bien ces dernières dans les villes : trop de pollution, trop de lumière. Elle se souvint que quand elle, et les autres détenus, après avoir furieusement bataillé pour s'échapper du centre OMAC, avaient enfin gagné la surface, il faisait nuit ; comme on était en plein désert, donc bien loin de toute agglomération, les étoiles étaient bien visibles. Elle avait même pu voir la Voie Lactée.

S'enfuir à travers cet espace immense n'avait pas été trop ardu pour la plupart des "mutants", certains d'entre eux disposant de pouvoirs fort utiles pour se faire la belle (téléportation, invisibilité, vol...). Par ailleurs, tout ce qui était électronique et électrique avait été complètement grillé*, donc impossible pour les militaires, survivants, de lancer un appel radio. Et ne parlons pas de l'état du centre OMAC après l'évasion...

Voodoo ? Y'a un client qui te demande pour un show privé !

La voix d'un des employés de l'établissement la tira de ses pensées.

- Ok, j'arrive !

Soupira-t-elle, écrasant sa cigarette. Elle rentra à l'intérieur de l'établissement et consulta la fiche : salon n° 2 - Tenue exotique, orientale. Eh bé, ça fait le troisième de la semaine qui réclame ça... A croire que ces gusses manquent d'imagination... Orientale, c'est un peu vague tout de même quand on y réfléchissait bien : ça pouvait aussi bien désigner une tenue du Moyen-Orient, de l'Asie Centrale, du Sud-Est, ou carrément d'Extrême-Orient, c'est à dire le Japon, en passant par la Chine.

Elle se dirigea vers la garde-robe, se demandant si elle devrait pas faire une sorte de patchwork des différents types d'accoutrements mais elle se retint : le résultat pourrait être complètement chaotique et le client risquerait d'être déçu ; bon, pas que ce dernier se soucie vraiment de ce qu'il y avait au-dessus, mais en-dessous. Néanmoins, il fallait lui vendre du rêve. C'est bon le rêve, surtout pour les affaires : plus on les fait rêver, plus ils lâchent les biffetons et ça c'était toujours bon à prendre.

Donc, 10 minutes plus tard Voodoo entra dans le petit salon, vêtue d'une tenue indienne. Elle avait eu du mal à trouver un haut de ce genre à sa taille ce qui faisait que ses seins semblaient comprimés et menaçaient à tout instant de jaillir du tissu. D'un autre côté, c'était le genre de truc qu'adorait les hommes.

Sans le montrer, elle se montra ravie que son client ne fut pas un gros porc cravaté qui puait de la gueule et qui dégoulinait de sueur (l'un des inconvénients de ce métier était que l'on ne pouvait pas choisir sa clientèle) mais un beau jeune homme à la chevelure blonde et aux épaules de déménageur. Bien, très bien, au moins avec lui, elle n'aurait pas besoin de faire semblant d'être joyeuse.

- Bonsoir !

Dit-elle d'une voix feutrée, s'inclinant devant lui, les mains jointes, offrant une vue plongeante de ses globes fermes et imposants.

* Voir ma présentation

Dans son attente, le jeune homme ce demande ce que sera le style de la jeune femme qui viendra sous peu lui livrer un spectacle des plus plaisant pour les yeux. Est-ce que pour elle, ce sera une première fois? Ou est-ce qu'à l'inverse, celle qui apparaîtra bientôt aux yeux de Yahiko sera une pro, une qui danse souvent ici pour les clients mettant sur la table une somme des plus correctes. Peu importe en réalité, car ce n'est pas au nombre de ses représentations précédentes qu'il jugera du plaisir qu'il pourra prendre en découvrant ses formes au fur et à mesure que ses tissus rejoindront le sol, découvrant ainsi une belle beau et des formes qu'il saura apprécier sans nul doute. Non, ce n'est pas un secret à garder.

S'il appréciera de voir la demoiselle se mettre à nue pour lui, c'est parce qu'elle saura jouer de ses charmes. Prendre son temps pour que Yahiko puisse dévorer, du regard bien entendu, chaque parcelle de son anatomie, et ce, quelque soit ses atouts physiques. Finalement, après une attendre d'à peine dix minutes, environ, peut-être davantage, ou moins, mais peu importe, car la danseuse arrive et on ne pourrait que difficilement nier ses charmes et atouts.

Il avale une première gorgée de l'alcool, tout en appréciant la vue que lui offre la jeune femme, s'attendant maintenant à une suite qui ne risque pas de le décevoir. Il voulait une tenue orientale, mais s'il avait su que la demoiselle qui viendrait prendre soin de s'assurer que le mercenaire reparte avec de charmantes et excitantes idées en tête, aurait une poitrine si développé, chose qui ne lui déplaît pas au passage,  il aurait sans doute opter pour un autre style vestimentaire, car ainsi habillée de la tenue indienne, elle ne doit pas prendre que du plaisir à se donner en spectacle et son corps entier doit réclamer un peu plus de liberté, non pas pour se montrer au regard de Yahiko, mais bien pour qu'elle puisse souffler un peu et ne pas se sentir simplement trop...

 Comment dire ? Comprimée ? Ceci est une façon de parler. Quoi qu'il en soit, lorsqu'elle se penche vers lui, tout en le saluant, Yahiko ne se dérange pas pour observer cette fameuse poitrine au travers du tissu et se souvenant  de la règle qui demande de ne toucher qu'avec les yeux, offre un clin d’œil amusé en direction de la femme pour lui montrer qu'il apprécie.

Bonsoir mademoiselle. Je dois vous avouez que je suis agréablement surpris de voir une si belle créature en ce lieu. Avec vous, je ne doute pas que le spectacle sera à la hauteur de mes attentes. Et pour vous remercier de votre simple présence et de votre façon de saluer, un petit cadeau, que j'espère, vous saurez apprécié suffisamment bien.

Il regarde la dame en question dans les yeux, tout en tournant vers le plafond du salon la paume de sa main droite, dans laquelle il fait apparaître une liasse de billets. Il prend chaque billet tour à tour dans son autre main, laissant ainsi le temps à la danseuse de compter elle-même la somme que lui offre Yahiko.

 Lui laissant également le temps de réagir au fait que sans se poser de questions à ce sujet, le jeune homme vient d'utiliser de la magie. Il aurait sans doute mieux fait de faire attention, mais bon, qui viendra se plaindre d'avoir de l'argent en plus ? Surtout que là, cette somme sera pour elle et uniquement elle, pas pour le Dahlia Noir, en tout cas c'est ainsi dans la tête du mercenaire qui tend l'argent vers la belle jeune femme.

Ce n'est qu'un début évidement.

- Bonsoir mademoiselle. Je dois vous avouez que je suis agréablement surpris de voir une si belle créature en ce lieu...
- Je parie qu'il dit ça à toutes les filles qu'il croise !

Pensa-t-elle, esquissant un sourire amusé.

- Avec vous, je ne doute pas que le spectacle sera à la hauteur de mes attentes. Et pour vous remercier de votre simple présence et de votre façon de saluer, un petit cadeau, que j'espère, vous saurez apprécié suffisamment bien.

Voodoo se doutait bien que le fameux "cadeau" en question était une liasse de billets. Cependant, il ne la sortit pas de l'une des poches de sa veste mais la fit apparaître dans le creux de sa main ! Elle poussa un "Oh !" de surprise. C'était qui ce type ? David Copperfield ? Un par un, il les transféra dans son autre main, suffisamment lentement pour que la jeune femme put compter la somme : au bas mot, il y en avait pour 10 000 yens*

Puis il lui tendit l'argent, ajoutant que ce n'était qu'un début. Elle lui sourit et posa les billets sur la table basse, à côté du seau à champagne. Puis, après avoir allumé la petite chaine hi-fi située dans un coin, elle commença à se déhancher au son de Chaiyya Chaiyya, une chanson tirée d'un film de Bollywood qu'elle avait découvert par hasard sur Youtube et qu'elle adorait tout particulièrement.

Elle commença lentement d'abord pour ensuite suivre le rythme de la musique qui était assez entrainante, faisant onduler ses hanches et son ventre, tortiller son postérieur. A chaque mouvement, ses seins tressautaient, menaçant à tout instant de déborder du haut serré.

* environ 71 €