Là, bien au chaud dans une cabine de chiottes crasseuse à souhait, bercée par le ronron pourri de l'air conditionnée au relent de pisse acre et de moisie, Lulu était affalée au sol, les cuisses écartées et la tête dans les étoiles
, étoiles qui là, en occurrence, n'était autre qu'un bon vieux néons crasseux qui ne cessait de clignoter au dessus de notre ange de latex, auréolé d'un bien sombre lumière. à coté d'elle ? Howf, tout le tintouin habituel, vieilles seringues, cafards, poils pubiens, canettes de bière et... nan, vous n'aimeriez pas en savoir plus... vraiment pas.
Toujours est il, Lulu ne savait plus trop comment elle était arrivée là, il y a maintenant de ça, trois voir, quatre bonnes heures. Notre Duchesse n'avait plus vraiment la même notion du temps depuis son troisième rail de crack et puis... Ci... Elle se souvenait vaguement des aboiements d'un chien... Oui... Elle c'est faite poursuivre par un chien ! Voilà ! C'est ça ! Ça venait de refaire tilt dans sa tête de dégénérée, elle s'était faite poursuivre par une sorte de molosse, et comme elle a une sainte horreur des clebs... Bas elle c'était renfermée ici... C'est vraiment con comme histoire...
Ah ouaaaaiii... le putain d'clebs... lâchât elle en penchant sa tête sur le coté et en faisant une grosse bulle avec son chewing-gum, bulle qu'elle ravala aussi vite qu'une gorgée de foutre chaud. La salope.
Lucrezia déteste les chiens... Enfaîte, au stade où elle en est, on peu carrément parler de
cynophobie. Faute à son bâtard de père et au fait qu'il tenait un chenil, chenil qui lui servait à élever d’énormes molosse afin de les faire concourir durant des combats de chiens.
Bref, Lulu, ce soir, elle était seul... un peu défoncée... et un peu sale (aussi, mais c'est pas comme ci c'était tout les jour, hein. Donc ça va.) Et là, dans son trou paumé, et bien... Elle s'emmerdais... Mais genre la grosse emmerde, elle avait bien essayée de compter les cafards mais... Au bout de sa deuxième ligne de crack, aller savoir pourquoi... Elle avait perdue le compte. Alors elle s'était mis à jouer avec une capote qui traîner dans son sac, en la remplissant de crachat en le ravalant de la manière la plus sexy possible... Ouai, là, s'tait la grosse éclate...
Puis... on en est là, Lulu se faisait vraiment chier, vue qu'elle venait de fire tomber sa capote dans les chiottes... Du coup, elle savait plus quoi branler pour passer le temps.
Pffff... J'vais pas rester là a regarder ma main... Dit elle en baissant son regard vers l'une de ses mains. Quoi que...
Et voilà... Elle en était rendue à mater sa main droite et ce pendant au moins dix minutes.
On appelle ça le pouce, mais je l'ais jamais vue pousser... A si... Ça y est... Ahah ! Ah... aaaaah bordel... lâchât elle finalement en reposant sa tête contre la céramique, autrefois blanche, de ce chiotte miteux. Avant de faire ce qu'elle fait le plus courtement dans ce genre de gros moment de solitude : Se Masturber.
Elle écarta plus grandes encore ses belles cuisses, elle plongea sa main gantées de latex dans sa culotte et hop ! C'était partis pour un trou, euh ! un tour. Cinq belles et longues minutes de vas et viens vinrent à défiler dans cette écrin vétuste et craignos, cinq minutes d'intense douceur dans ce chiotte, avant qu'un événement, aussi soudain qu’inattendu, vint à perturber notre Lulu.
Le bruit d'une porte grinçante qui s'ouvre... Suivit par des bruits de pas... ceux de deux personnes vraisemblablement... Par chance, Lulu disposait d'un glory hole qui donnait sur les urinoirs et c'est avec curiosité, que notre tueuse vint à regarder par ce trou revêtue de gros scotch noir et crasseux.
Qui cela pouvait bien être ?