- Tiens l'coup putain ! La main ensanglanté de Vladislav venait de frapper la grosse gueule pleine de barbe de Joseph qui sursauta, se réveillant d'un coup. Il se remit à appuyer de ses deux mains sur la plaie au niveau de son abdomen. Un autre gars en face s'excitait dans sa trousse de soin, cherchant rapidement un truc pour faire un compresse.
Le sergent l'observa un instant... un putain de gamin. 18 ans max... moins peut être ! Même pas de poil au menton, et une peur dévorante du sang et des blessures qu'il avait à peine regarder avec un air de dégout. Vladislav attrapa les mains du gamin et il les força sur la blessure cherchant à sa place ce dont son ami avait besoin.
- Appuie fort gamin ! Appuie bordel, tu vois pas que ça pisse... Joseph n'avait cesser de serrer la manche de son sergent en serrant les dents, trop fier pour gueuler comme une pucelle. Mais c'est qu'un éclat d'obus qui vous butait pas, ça faisait vachement mal. Lui même c'était prit un éclat de il savait pas trop coin sur le crâne et ça l'avait sacrément amoché.
L'artillerie n’arrêtaient pas de les pilonnés les russes, trop contentes que leur connard de généraux les avaient jeté dans des tranchés bien efficace pour les obus qui rentraient dedans.
Un autre projectile explosa en plein coeur de sa tranché, faisant valdingué une demie douzaine de ses hommes.
- PUTAIN ! Mais bordel... que fait notre artillerie, on les entends pas. Le gamin était aussi blanc qu'une merde laitière, évidemment qu'il en savait rien. Peut être qu'il capta même pas la question. Au même instant, un officier de ligne qui marcha accroupi derrière les soldats appuyer contre la trancher s'approcha de lui.
- Sergent... préparez vos troupes ! On va lancé un assaut sur les bois devant vous... délogé leur infanterie pour marcher sur leur artillerie...Le sergent venait de trouver une compresse qu'il refourgua au gamin, celui ci commença son affaire, les mains tremblantes. Ses yeux devinrent des billes de plomb, et il les fusilla vers l'officier qui le regardait d'un air con. Et c'était le cas visiblement.
- Putain camarade t'es complètement con où quoi ? Faut riposter avec notre artillerie... ils attendent que ça ! Et j'ai la moitié de mes gars blessé bordel de merde ! - On a pas l'choix... notre artillerie à été déplacé sur un autre front ! Un gros de plus grande importance stratégique... au coup de sifflet tu t'élances avec tes hommes, c'est un ordre ! Et me fais pas chier putain ou je te ramène un officier politique.L'officier parti pour annoncer la merveilleuse nouvelle à d'autres sergent planqué dans leur section de tranchée. Qui avait il de plus con que de faire creuser un trou à des hommes morts de faim et de froid, pour ensuite les élancés dans une plaine découverte vers des lignes ennemis embusqués dans les bois...
Probablement rien... a moins peut être de charger les canons de leur char avec des bouteilles de vodka. En parlant de char, qu'est ce qui foutaient putain.
Mais ses pensées furent interrompu... plusieurs coups de sifflet retentir simultanément, se répétant vivement, annonçant le début de la boucherie. Mais personne ne s'élança, les soldats ne comprenaient même pas bien ce qu'ils devaient faire. C'était au rôle des sergents d'infanterie de montrer la voie, c'était à Vladislav de se faire trouer la peau en premier. Il empoigna une bannière soviétique qui ne se trouva la que par pur "hasard"... nullement incorporé dans le récrit pour donné un trame patriotique et héroïque à l'action qui allait se passé. De son autre main il empoigna une PPSH nettement plus abordable à utiliser d'une main et il sorti de sa tranchée vaillamment. Son regard se porta sur l’ensemble de ses troupes et il hurla...
D'autre sergent et officier l'imitèrent, incitant peu à peu l'ensemble des hommes se mirent à charger les bois à quelques centaines de mètres plus loin. Bientôt des centaines et des centaines d'hommes courraient arme au poing en hurlant pour se donner du courage. Sous le feu nourrit de l'artillerie allemande et avec une bonne dizaine de char qui venait se passer sur les côtés du bois pour se mettre en position, visiblement prêt à leur tirer dessus.
Vladislav n'osait même pas imaginer les allemands dans les bois les mettre en joug, attendant qu'ils soient assez proche pour faire un vrai carton. Mais dans ce genre d'élan patriotique, son cœur s'engourdissait d'un sens du devoir très poétique.
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Hrp /
Je suis conscient que ce n'est pas Vladislav sur la photo ! Mais je trouvais l'image approprié merci de votre compréhension