Sex jacking( privé)

Joe était un vieux de la vieille comme on disait. Agé de 54  ans, cela faisait des décennies maintenant qu’il était dans le milieu. Connu comme braqueur à la base, il s’était depuis quelques temps repositionné dans le cambriolage de maisons. C’était plus sûr , plus facile. Pourquoi le cacher, avec l’âge, il n’avait plus envie de jouer aux cow boy et aux indiens. C’était normal. Il avait déjà fait de la prison et de toute façon, attaquer les fourgons blindés n’était pas spécialement le plus rentable aujourd’hui. Les valisettes d’argent étaient équipées de système de défense performant et souvent l’argent était inutilisable. De plus les convoyeurs étaient  de plus en plus armés et nerveux. Le jeu n’en valait plus trop la chandelle pour lui. Sa dernière offensive du genre lui avait couté 7 ans à l’ombre, c’était cher payé pour lui. D’autant que les complices et hommes de confiance se faisaient plus rares. Morts, en taule ou rangés.

Joe lui ne comptait pas se ranger.  Mauvais mari, mauvais père, deux mariages et trois gosses l’avaient vacciné. Et puis avoir une famille rendait vulnérable, il l’avait compris depuis longtemps déjà. Dans ce métier, il fallait être capable de tout plaquer, de tout lâcher pour pouvoir sauver sa peau. Au risque d’y laisser des plumes.  L’homme aux multiples tatouages, au crane rasé et à la barbe noire avait un physique imposant. 1m82, 87 kilos, c’était une belle bête à qui on ne la faisait pas. Son regard brun était tout sauf un appel à la sympathie. Pourtant derrière cet aspect de gros dur, il y avait aussi un homme avec ses règles, sa façon de faire, ses valeurs. Il n’avait jamais donné personne, trahi personne, volé personne  gratuitement. Tout avait toujours une raison pour lui et s’il lui était déjà arrivé de tuer des gens, ce n’était jamais des innocents. Cela pouvait faire sourire mais Joe avait une morale.

Voilà pourquoi pour ce coup, il n’était pas à son aise. Il avait procédé comme d’habitude, avec minutie, repérant les lieux, les habitudes, les horaires de la maison. C’était une belle villa dans un quartier cossu  et assez chic mais calme. Chaque villa était relativement distante de celle voisine et c’était parfait. La cible était une famille des plus classiques. Le père, la mère, les enfants. A la limite Joe se fichait de cela, se contentant de penser à l’intérêt financier de la chose. Il fallait que l’affaire soit intéressante pour justifier les risques. C’était sa règle chez lui. Usant de sa couverture habituelle, celle d’un peintre en bâtiment, il avait pendant quelques semaines proposer ses services à divers gens du quartier pour gagner leur confiance, se fondre dans la masse et explorer les lieux. C’était l’idéal et c’est comme cela qu’il avait fixé son choix sur cette demeure. Sous ses airs bourrus, c’était un homme qui pouvait se montrer méticuleux pour obtenir ce qu’il cherchait. Il avait choisi cette date, cette  journée avec soin. Il était 19h15 dans cette fin de journée printanière et il était prêt à agir.

Non ce qui l’ennuyait c’était les deux  acolytes qu’il avait pour l’occasion. Joe aimait travailler avec les mêmes personnes une fois qu’elles avaient fait leur preuve. C’était plus facile, plus pratique. Seulement pour ce coup il avait du modifier ses batteries et recruter deux personnes assez rapidement. La raison ? D’abord son complice habituel était en cavale pour une autre affaire. Ensuite, il avait besoin de se refaire un peu de fric pour payer l’argent que son ex lui réclamait pour leur fille et ses études. Joe ne roulait pas sur l’or, il aimait boire, il aimait les femmes. Son mode de vie contribuait à dépenser l’argent. Pour lui c’était un travail plus qu’autre chose. Et il avait besoin de fric.

Voilà comment il en était arrivé à recruter les deux frères Miles et Zack. Ils étaient assez jeunes, 22 et 19 ans. Joe n’aimait pas cela, les jeunes étaient flambeurs, imprudents,  tout comme le fait qu’ils soient deux et de la même famille. C’était à double tranchant.Cela brisait ses habitudes. Mais comme dit plus haut, il n’avait plus le temps d’attendre et les deux frères étaient venus vers lui via une connaissance commune. Joe accordait confiance à cette personne et après quelques hésitations, avait accepté de faire équipe avec eux. Non sans plusieurs fois leur rappeller sa façon de faire.

« Vous savez tous les deux compris comment on procède »

Enfilant sa cagoule, Joe était assis derrière le volant de la camionnette blanche garée  au début de la rue . Fausse plaque, voiture achetée comptant et qui sera ensuite brulée, rien n’était laissé au hasard. Vêtu d’un jeans et d’un t-shirt noir, il avait déjà enfilé sa cagoule. Cela devait se passer assez vite. Les deux frères seraient les appats. Ils iraient frapper en expliquant avoir perdu leur chien. Cela marchait toujours.pendant ce temps, via le garage, Joe se faufilerait dans la maison. L’idée était de neutraliser la famille rapidement. Lui s’occuperait précisément du père. L’expérience lui avait appris qu’isoler le père du reste contribuer à rendre une famille nerveuse et désemparée. Joe le séquestrerait une nuit dans la camionnette et laisserait le reste aux autres. Au petit matin, il ramènerait le père non sans avoir vidé les comptes. Du liquide, rien d’autres. C’était le moins traçable. Le père coopérerait de peur qu’on touche à sa famille. Cette dernière serait calme de peur qu’on touche au père. C’était gagné.

« Si vous respectez le plan tout ira bien »

Dit il encore en démarrant la voiture et en allant la garer juste devant la ville. Desormais c’était aux deux autres de jouer. Ils devaient gagner du temps, afin qu’il puisse pénétrer dans la maison. Et alors que ses deux complices d’un soir se dirigeaient vers la maison pour sonner et répéter le scénario convenu, un drôle de sentiment l’envahit : quelque chose était différent ce soir.

Ah zut, je dois modifier mon post… Bon, tant pis. On va écrire normalement pour cette fois. Du coup, la longueur de ce que j’écrirai sera bien moindre, je préfère prévenir tout de suite… Je laisse quand même l'ancienne version pour ceux que ça intéresse, dans cette superbe balise Spoiler que  je trouve bien utile.

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Alors, il est où mon deuxième RP ? Ah, ici, dans la section One-Shot. Voyons voir ça… Blablabla, Joe, cambrioleur sûrement assez proche de la retraite, rodé à l’usage… Bon bah ça m’a pas l’air mal tout ça ! Y a juste le titre qui m’embête, j’avais pas compris qu’il pensait à ça. Bah ! Pas grave. On verra bien. Mais en tout cas il vaut peut-être mieux que je joue une fille. Il m’a laissé le champ libre, je peux prendre n’importe quelle apparence. Hmm… Tara, peut-être ? Histoire de bien lui compliquer la tâche. Oh oui, ça va être amusant ! Je serai donc Tara, et Alex n’aura qu’à aller regarder sur ma fiche pour en savoir plus.

Maintenant, il faut déterminer mon rôle dans l’histoire. Je pourrais être…oui, la victime, ça c’était déjà prévu. Ah oui ! Je suis un imprévu dans le scénario, ça va être amusant ça aussi. Je crois que j'ai déjà une idée. Ça va être une drôle de "victime"... Bien, maintenant il ne me reste plus qu’à présenter la famille.

Dans le scénario, on va dire que la famille…euh…Stoneheart. Ouais, c’est bien ça, Stoneheart. Ces gens-là, donc, sont quatre : Le père, John, est avocat. La mère, Sally, est juge. C’est d’ailleurs au travail qu’ils se sont rencontrés, et après quelques journées de travail en commun ils ont décidé qu’ils aimeraient bien se voir un peu ailleurs qu’au boulot, genre chez l’un ou l’autre, et puis ils ont fini dans le même lit. Ça a plutôt bien marché entre eux. Ils ont eu deux enfants : Lizbeth, âgée de 16 ans, rêve d’entrer dans la police, courant après des idéaux formés à partir des séries télé policières. Pauvre chérie… Son frère Harry, lui, clame du haut de ses 14 ans et demi qu’il deviendra pompier et sauvera des vies ! Ils sont mignons, ces deux-là. Espérons que leurs rêves ne se briseront pas trop brutalement, s’ils se brisent un jour.

Il est 19h15, c’est bien ça ? Donc logiquement…logiquement rien du tout, chacun a ses habitudes ! Or les habitudes de la famille Stoneheart sont les suivantes : à 19h, les enfants terminent de prendre leur douche et tout le monde se concerte pour savoir ce que l’on mangera. A 19h30, si la décision n’est pas prise, c’est Sally qui tranchera et préparera ce qu’elle aura envie de cuisiner. De temps en temps John met lui aussi la main à la pâte, mais il faut dire ce qui est : personne n’aime manger ce qu’il prépare.

Aujourd’hui est un jour spécial. Car aujourd’hui, les Stoneheart reçoivent une invitée surprise : moi ! Arrivée furtivement pendant que personne ne regardait la maison, j’ai profité de mon passage dans la région pour rendre visite à John, qui se trouve être un cousin de mon père. Moi aussi, je connais leurs habitudes, et je sais qu’en arrivant à 19h j’aurai moins de risque de les déranger. Je viens donc sonner à la porte, un sac sur le dos et un grand machin enroulé dans du plastique qui dépasse de ce sac. C’est Lizbeth qui vient m’ouvrir et qui, rayonnante, m’invite à entrer discrètement comme je le fais toujours. Ainsi, personne n’a remarqué que j’étais là. Même le chat des voisins n’a pas pu me voir ou m’entendre. C’est toujours comme ça : j’arrive à l’improviste à 19h, et j’offre une grosse boîte de chocolats pour m’excuser de me taper l’incruste pour le dîner.

Bien sûr, ils ne peuvent pas savoir que Joe prépare un cambriolage… Et comme je ne veux pas court-circuiter le RP je ne vais pas leur gâcher la surprise. Advienne que pourra. Tiens, justement voilà les deux gars qui sonnent à la porte. Lizbeth et moi allons voir. Ils ont perdu leur chien, hein ?

« J’ai croisé un petit labrador noir, tout à l’heure, c’était peut-être lui ? »

Il était adorable d’ailleurs, ce labrador. J’ai failli m’arrêter pour le caresser. Bon, là normalement, si les deux gaillards sont au courant du nombre d’occupants de la maison ils ont dû comprendre que la fille avec des yeux en forme d’étoiles qui a 18 ans et qui sourit comme si elle savait pertinemment que c'étaient des connards n’a strictement rien à faire là.

En effet, tout ne se passera pas normalement ce soir…

La famille Stoneheart est une famille tout ce qu’il y a de plus normal. Le père, John, est avocat. C’est lors d’un procès qu’il a rencontré Sally Taylor, juge de son métier, et après quelques mois ils se sont déclarés leur flamme, etc., etc. Leurs enfants sont au nombre de deux : Lizbeth, âgée de 16 ans, rêve d’entrer dans la police, courant après des idéaux formés à partir des séries télé policières. Son frère Harry, lui, clame du haut de ses 14 ans et demi qu’il deviendra pompier et sauvera des dizaines de vies ! Des rêves d’enfants assez classiques, encore une fois.

Les habitudes de soirée des Stoneheart sont les suivantes : à 19h, les enfants terminent de prendre leur douche et tout le monde se concerte pour savoir ce que l’on mangera. A 19h30, si la décision n’est pas prise, c’est Sally qui tranchera et préparera ce qu’elle aura envie de cuisiner. De temps en temps John met lui aussi la main à la pâte, mais il faut dire ce qui est : personne n’aime manger ce qu’il prépare.

Aujourd’hui est un jour spécial. Car aujourd’hui, les Stoneheart reçoivent une invitée surprise : moi ! Arrivée furtivement pendant que personne ne regardait la maison, j’ai profité de mon passage dans la région pour rendre visite à John, qui se trouve être un cousin de mon père. Moi aussi, je connais leurs habitudes, et je sais qu’en arrivant à 19h j’aurai moins de risque de les déranger. Je viens donc sonner à la porte, un sac sur le dos et un grand machin enroulé dans du plastique qui dépasse de ce sac. C’est Lizbeth qui vient m’ouvrir et qui, rayonnante, m’invite à entrer discrètement comme je le fais toujours. Ainsi, personne n’a remarqué que j’étais là. Même le chat des voisins n’a pas pu me voir ou m’entendre. C’est toujours comme ça : j’arrive à l’improviste à 19h, et j’offre une grosse boîte de chocolats pour m’excuser de me taper l’incruste pour le dîner.

On sonne alors à la porte. Lizbeth et moi allons ouvrir, pour découvrir les deux cambrioleurs affirmant avoir perdu leur chien. Je fais mine de réfléchir quelques instants.

« J’ai croisé un petit labrador noir, tout à l’heure, c’était peut-être lui ? »

Puis j’observe leur réaction au fait qu’il y ait une personne dans la maison qui n’était absolument pas prévue ce soir. Pour l’instant, inutile de tenir compte de Joe qui entre par le garage, je ne suis même pas censée savoir qu’il est là.

~~~~Dans ce RP, je suis sous l'apparence de Tara. Référez-vous à ma fiche.~~~~