Kushi arrive en ville [PV Ahri]

Les jours de marché sont toujours bruyants, douloureux pour les oreilles pour quiconque n'y est pas habitué. Une véritables cacophonie qui forçais les esclaves récemment capturés à se boucher les oreilles, surtout ceux et celles, comme Kushi, qui se retrouvaient en ville pour la première fois de leur vie après avoir vécue en pleine nature. Mais comment la belle Kitsune s'était-elle retrouvée sur le marché aux esclaves, après avoir vécue près de 300 ans sur une île isolée de tout ?

Tout avait commencé lorsqu'un navire marchant Nexusien s'était approché de l'île pour y faire escale et partir en exploration. Ces explorateurs, composés en partie d'agents immobiliers et de chasseurs d'esclaves, avaient pour ambition de réaménager cette île et de rafler les habitants par la même occasion, mais au termes d'une longues journées, il ne virent que ruines et ossements ainsi qu'une unique femelle, en arrivant rapidement à la conclusion qu'elle vivait sans doute seule depuis des lustres. Ce ne fut d'ailleurs pas eux qui la capturèrent, mais elle qui monta d'elle même sur le navire après leur départ pour la jungle, plus par curiosité qu'autre chose. Pris un peu de pitié pour elle, elle ne fut non pas placée en cage mais dans une cabine.

Durant la période où les agents prirent des mesures géologiques pour le future village, puis sur le trajet du retour, hommes et femmes se relayaient pour tenir compagnie à la terranide, afin qu'elle ne soit plus seule. Dans les premiers temps, il s'agissait également de lui enseigner les rudiments du langage commun. Non pas que le dialecte qu'elle utilisait était désagréable, au contraire, cela ajoutait même à son exotisme, mais il fallait aussi que ses futures acheteurs puissent se faire comprendre d'elle. On la laissa aussi vagabonder sur le pont, où elle regardait avec curiosité les marins vaquer à leurs activité.

Bien entendu, sa nudité permanente et ses formes alléchantes ne laissèrent personne indifférents, et l'expert du navire affirmant qu'elle n'était nullement vierge, il fut de plus en plus difficile pour l'équipage de résister à la tentation. Ce fut toutefois les femmes qui purent profiter de ses charmes, avant d'arriver à bon ports. Les chasseurs parvinrent à trouver acquéreur et à la vendre à bon prix. L'esclavagistes qui l'eu a sa charge avant la vente n'eu pas les mêmes scrupules que l'équipage toutefois et s'empressa de la droguer avant de la violer longuement... Et se réveiller plus tard dans un corps féminin.

Depuis, Kushi était donc enfermée dans une cage, les bras attachés dans le dos, ce qui l'empêchait de protéger ses oreilles sensibles du bruit ambiant du marché. L'esclavagistes, qui avait du prendre sa journée, encore choqué de ce qui lui était arrivé, avait été remplacé par un collègue. Et ce dernier avait établit un prix fixé à 20 000 pièces d'or sur sa cage, avec la mention "FORTEMENT DÉCONSEILLÉE AUX HOMMES" juste en dessous. Inutile de préciser qu'il serait fort malvenu de la mettre aux enchères, on ne sait jamais, un homme pourrait parvenir à l'obtenir et le regretter par la suite.

(Images à caractères H)

La cave d'Ahri résonnait de quelques gémissements étouffés qui n'étaient pas inconnus de la maîtresse de maison, elle en était l'élément déclencheur depuis plus de six ans sur un de ses futurs loyaux sujets, une renarde à neuf queues blonde achetée six ans plus tôt qui a eu la mauvaise idée d'initier une cérémonie propre entre deux kitsunes à neuf queues, résultant au final à ce que l'une devienne la servante de l'autre. Ahri avait gagné, et, pour neuf ans - donc encore trois ans, pour ceux qui ont calculé - Ahri devait encore la violer tout les jours.
Lors de ce rituel, la gagnante peut décider de laisser d'autres de ses serviteurs la violer à sa place, mais sur ce point Ahri était catégorique, c'était elle et personne d'autre qui pouvait la violer pendant ce temps, comme l'atteste les nombreux sceaux étant apparus sur la seule entrée et sur les ouvertures hypothétiques de la cave, afin que même un rat ne puisse se glisser ici sans l'aval de la renarde.

Tamaki, cependant, était étonnamment résistante, pour une personne que je viole depuis si longtemps, je n'avais pas hésité, de plus, à user de mon propre sang, puissant aphrodisiaque, pour tenter de la faire plier à mon bon vouloir, sans que ça n'aie l'effet escompté. Cela aurait pu me contrarier, mais il n'en est rien, j'étais au contraire enchantée d'avoir bientôt un sujet loyal et aussi résistant à la corruption que Tamaki.

Le jeu terminé pour aujourd'hui, je repose mes divers jouets sur elle, un sceau sur l'entrée de son utérus pour que le jus d'homme ne puisse s'échapper, laissant son délicieux ventre rond de sperme, avant de replacer une créature tentaculaire sur une bonne partie du corps de Tamaki afin de la garder prête au nouveau viol de demain.
Cette créature est ma seule exception. Pour avoir eu l'occasion de la tester longuement, ces tentacules se nourrissent d'eau et de cyprine et ne jouissent pas tout en stimulant les parties du corps qu'elle caressent pour une infinité de temps si on n'y touche jamais. Cela fait, et malgré les gémissements de protestations de Tamaki, je quitte la cave.


Bien que Tamaki me prenne une certaine partie de mon temps libre, il m'arrive aussi de m'ennuyer et de m'acheter d'autres jouets. Les plier selon mon bon vouloir est un jeu que je ne cesse de trouver amusant. Il était temps pour moi de me rendre au marché, avec une solide bourse pour pouvoir surenchérir assez haut en cas de besoin.
Les étals étaient toujours aussi bruyant. Même en vivant ici, j'avais parfois du mal à ne pas grimacer tout le temps suite aux bruits. J'avançais longuement, d'étals en étals, de rues en rues, sans trouver mon bonheur parmi les différents terrans à fourrures ou à écailles de formes et de tailles différentes. Il y a bien au cette sirène, dans les quinze premières minutes, m'ayant attiré, un peu, avant de me rappeler que je n'ai pas de piscine pour la garder, dommage. Après deux heures et demies de fouilles, j'allais finir par rentrer chez moi bredouille, Tamaki aurait eu une visite surprise... Mais c'était sans compter sur l'une des dernières boutiques à visiter, dans laquelle je vis cette kitsune nue à peau sombre remuants frénétiquement ses oreilles au vu des bruits ambiants, les mains attachées dans le dos n'aidant pas.
Le prix sur sa cage indiquais 2 et quatre zéro, ce qui était bien cher, mais au vu de la terrane et de l'absence d'enchères, il était sûrement justifié. Il ne fallut pas longtemps pour que j'en fasse l'acquisition. On me fit remarquer que la kitsune était étrangère à Nexus et maîtrisait assez peu la langue avant de me laisser l'approcher. Sans trop de cérémonie, je lui applique sans trop le serrer un collier en obsidienne au cou, avec une boucle supplémentaire pour y accrocher une laisse, avant de lui enlever ces menottes, afin qu'elle puisse à nouveau se couvrir les oreilles si l'envie lui fait sentir.

Je lui précise alors, quand elle ne se bouche pas les oreilles, la chose suivante:
- Je me nomme Ahri. Dis-je avec une queue pointant dans ma direction, je suis ta maîtresse à présent. ♥

Même si je ne suis pas sûr qu'elle aie tout saisi, j'espère au moins qu'elle a compris mon nom.
Du fait qu'elle est entièrement nue, je sors de mon sac une simple chemise en jute que je lui fait enfiler, il manquerait plus que la garde me reproche de faire se promener mon jouet nu sur la place. Resserrant l'avant dernier bouton, je lui dit alors:
- Suis moi, et ne tente pas de fuir, on va à la maison.

Une de mes queues s'enroulent autour de la taille de la kitsune afin de l'inciter à me suivre au cas où elle ne m'avais pas comprise, et à la retenir dans le cas où elle songe à s'échapper. Il ne me fallait pas grand chose non plus pour que j'applique ma laisse sur cette boucle qui cliquette un peu à chacun de ses pas sur le collier qu'elle a désormais autours du cou.

Dire que Kushi s'ennuyait dans sa cage serait probablement faux. Elle regardait avec de gros yeux toutes ces races qui passaient près d'elle. Bien sur, il y' avait majoritairement des êtres sans oreilles au dessus de leurs tête et sans queue, comme sur le bateau, mais il t'en avait quelque uns avec de tels attributs, mais différents, voir même intégralement recouverts de poils. Et presque tous portaient ces choses qui couvraient leurs corps, à se demander comment ils faisaient tous pour être à l'aise.

La journée continua sa course jusqu'à commencer à décliner. Ce fut à ce moment la que la Kitsune ressentit l'odeur d'une congénère, sans en être tout à fait vraiment une. Elle compris lorsqu'elle vit une renarde approcher et posséder huit queues de plus qu'elle. Sa couleurs de peau comme sa chevelure était également différente. Kushi la regarda l'observer, puis se tourner vers l'homme, qui ouvrit la cage après avoir pris quelques pierres plates dorées. La cage ouverte, elle pût se redresser et s'étirer, après que ses bras aient été détachés. La femme lui accrocha quelque chose au cou, une sorte de collier noir et épais, pas très beau à vrai dire. Puis elle lui fit passer un de ces trucs pour couvrir son corps. Cela la grattait atrocement et elle n'avait envie que d'une seule chose : la retirer.

L'autre renarde lui parla, mais bien entendu, elle ne compris rien a son langage. Seul le mot "Ahri" eu un sens, dans la mesure où elle l'avait employé pour se désigner avec une de ses queues. La Kitsune en fit donc de même en se présentant.

- Kushi

Après quoi elle la suivit en sentant une des queues l'entraîner avec elle. Les mains sur les oreilles, elle profita d'un moment de calme pour observer cet immense village dépourvu de nature, hormis l'étrange montagne qui surplombais tout. Le monde lui semblait bien étrange, loin de sa petite île...

Comme les marchants ont pu me le dire, la petite ne semblait pas saisir grand chose de ce que je lui ai dit. Peu importe, elle a au moins pu saisir que je m'étais présenté et en a fait de même en ne disant qu'un mot, son nom.
- Kushi

Si elle semblait perdue - normal, dans un environnement qu'on ne connaît pas - elle n'en était pas moins curieuse. Elle était aussi relativement docile, un bon point pour elle. Le chemin se fit en silence, je laissais la petite observer les environs, elle méritait bien ça, je suppose. D'autant plus qu'on allait passer un long moment en intérieur une fois rentrées.

Je pourrais commencer à lui apprendre quelques mots, me dis-je, en l'observant, elle qui regardait ce monde qui lui parait nouveau avec une curiosité grandissante, en voyant passer une carriole des plus communes sur le marché de Nexus. Mais je me ravise, la laissant découvrir, le passage éducatif sera pour un peu plus tard.

Le trajet pour rentrer se fit donc dans le calme, en dépit des bruits ambiants qui finissaient par s'estomper au fur et à mesure que le soleil déclinait. Une fois devant la porte, je commence toutefois l'apprentissage de quelques mots. Si elle portait encore ses mains à ses oreilles, je les lui ôte en douceur et lui dit, en désignant la maison :
- Maison, puis, environs 5 secondes après, histoire de marquer un temps de pause, en désignant cette fois la porte que j'ouvre, Porte.

Je ne doute pas qu'elle en aie déjà vu, mais il faut bien apprendre à partir de quelque part. Je l'invite, à force de gestes, à rentrer, scellant la porte après mon propre passage. Le marché ne se fait plus entendre une fois ceci fait, le sceau agissant contre les bruits extérieurs comme intérieurs comme s'ils n'avaient jamais existés. La petite le remarquera sûrement et cessera de porter ses mains à ses oreilles.
Comme précédemment, je l'invite à me suivre, pour la faire s'asseoir dans un des fauteuils, non sans lui dire :
- Fauteuil.

Je passe ensuite dans la pièce à coté, la cuisine, avant de revenir quelques instant plus tard avec un plateau d'argent sur lequel sont posés deux verres d'eau. J'en pose un devant elle avant de m'asseoir face à elle. Puis je désigne le verre et dit.
- Verre, et quelques seconde après, toujours pour marquer un temps d'arrêt, Eau.

J'essaie ensuite de faire en sorte qu'elle m'imite, en prenant le verre en face de moi, une main attrape le verre et la seconde se place en dessous du verre avant de le porter à mes lèvres et boire. Reste donc à savoir ce que la petite compte faire.

Le trajet jusqu'à ce qui servait probablement de case à l'autre renarde se fit dans un silence relatif. Kushi avait pu voir en chemin toutes sortes de choses nouvelles, même les chevaux tirant la carriole lui étaient inconnus, ces animaux ne vivant pas sur son île. Sa nouvelle connaissance lui désigna alors des choses qu'elle connaissait déjà, mais avec des mots qu'elle ne connaissait pas. Sans doute voulait-elle lui enseigner sa langue en douceur. La Kitsune hocha donc la tête à chaque mot prononcé, pour lui faire comprendre qu'elle comprenait, et entra.

L'intérieur était tout autant rempli de curiosités que l'extérieur. Une sortes de bric à brac de reliques magiques en tout genre qui trainaient un peu partout. La femme la fit s'assoir dans un des sièges et lui donna un verre d'eau, dans une étrange matière. En tout cas, ce n'était pas du bois. Néanmoins, elle ne se fit pas prier et se désaltéra volontiers, surtout après avoir passée toute la journée dans cette cage. Et après quelques gorgées, elle reposa son verre.

- Tōmākē

Si Ahri ne comprenait pas ce mot, elle pouvait l'interpréter comme un remerciement. Kushi resta quelques instants plongée dans ses pensées en se demandant quel était sa situation désormais. Si elle ne connaissait pas le concept d'argent, elle avait bien compris qu'elle avait été échangée contre des pierres précieuses, ou quelque chose s'en approchant. Une sorte de troc en d'autres termes. Néanmoins, le concept d'esclave lui était également inconnu. Elle se demandait donc si elle devait considérer cette femme comme une bienfaitrice ou une potentielle ennemie. Après ce qui lui était arrivé par le passé, il était bien normal qu'elle doute, même d'une apparente congénère.

Kushi se rappela alors que la chose qu'elle avait sur elle la démangeait furieusement et tenta de le retirer. Elle paniqua un peu en y parvenant pas et s'adressa a Ahri, oubliant qu'elle ne comprenait sans doute pas son dialecte.

- Daẏā karē āmākē ki ē'i jinisaṭi apasāraṇa karatē sāhāyya karatē pārēna? Amāra ēkaṭi khuba khāmakhēẏāla !!

Avec un silence un peu forcé par les événements, j'observais avec intérêt cette petite. Il semblerait qu'elle ne soit pas sauvage, ou elle s'adapte vraiment vite, car elle n'a eut aucune difficulté à prendre le verre et à boire avec empressement.
Bon, il est vrai qu'un verre n'est pas la chose la plus difficile à prendre en main, mais j'ai eu l'occasion par le passé de voir de nombreux esclave manquer de se blesser en tentant, tant bien que mal, de laper l'eau, allant jusqu'à manquer de briser le verre, ou leur mâchoires...
- Tōmākē

En revanche, cela allait être un problème, la langue... Je ne me doute pas qu'elle me remercie ici, aussi je lui fait un petit sourire.
Même si en soit le sexe est une langue universelle que même les muets peuvent pratiquer - et que je ne m'en prive pas - je préférais en général être compris de ma proie. Fort heureusement, j'avais il y a un long moment maintenant, fait l'acquisition de Tamaki. Et suite à notre... Altercation, le rituel des neufs ans qui s'est alors opéré et que j'ai remporté m'a permis de lui voler ses pouvoirs. Comme elle se refuse de me dévoiler plus que nécessaire, je ne peux savoir mes nouvelles capacités qu'en les essayant. Les années passants, j'ai pu comprendre qu'il s'agissait de faire des liens, par le contact. Si l'occasion se fait sentir, je pourrais me lier à une cible en particulier et ainsi faire partager nos humeurs, entre autres. Du fait que ce pouvoir m'appartiens désormais, et que j'en possédais déjà le mien, ils ont fusionné en certains points. Par exemple, en drainant les fluides corporels d'un de mes jouets, je pourrais lui faire comprendre mes envies tout en comprenant les siennes.
Les nombreuses fois où j'ai tenté sur différents jouets, cependant, ils ont tous finis par se masturber frénétiquement, ou à implorer pour que je les soulage. En pouvant s'approcher de moi de la sorte, ils ont goûté au puissant aphrodisiaque qui coule dans mes veines et ne l'ont pas supporté. Je n'ai pas l'intention de refaire la même chose à cette petite, en revanche...

Je suis tirée de mon monologue car il y a un peu d'action.
La petite semble vouloir retirer le collier. Des milliers d'autres avant elle en mon expérience, je pouvais déceler que ça la grattait. Je devrais me montrer particulièrement méfiante envers une ruse potentielle venant d'une autre kitsune, quand bien même elle est mon jouet. Elle finit par dire :
- Daẏā karē āmākē ki ē'i jinisaṭi apasāraṇa karatē sāhāyya karatē pārēna? Amāra ēkaṭi khuba khāmakhēẏāla !!

Je penche la tête de coté, comme je le fais souvent quand je n'ai rien compris. J'ai pu comprendre que la question était en rapport avec le collier, mais la phrase suivante me semblait un peu agressive. Elle n'est sûrement pas consciente de sa position...
Il est temps pour moi d'expérimenter à nouveau cette magie qui m'appartiens désormais, mais pas de la même manière que décrite plus haut...
Je me lève de mon siège et m'approche de la petite, avant de porter mon visage à hauteur du sien et de l'embrasser sans la moindre once de retenue. Peut-être sera elle suffisamment surprise pour garder la bouche ouverte, ou je devrais l'ouvrir moi même. Les fluides ainsi échangés me permettent de créer une connexion entre nos savoir. Profitant de cet instant fugace au corps à corps, je lui retire le collier, attendant de voir ce que la petite fera avant de le lui remettre si ces actions ne me plaisent pas.

Quelques instants après avoir porté mes lèvres aux siennes, je me retire, non sans attraper l'éventuel filet de bave, avant de lui parler à nouveau. Les connexions n'étant pas encore mon fort, mes dires ne sont pas parfaitement compris, mais voici ce que la petite pourrait comprendre de la phrase un peu longue :
- [...] Tu peux [...] comprendre [...] ?

Visiblement, la Kitsune aux multiples queues ne comprend pas ce qu'elle lui demande. Toutefois, Kushi arrête de gesticuler lorsqu'elle la vois se lever et se déplacer vers elle. Elle ne s'attendait toutefois pas a ce qui suivit et se laissa embrasser sans trop réagir à ce baisé, trop surprise pour cela. La jeune Kitsune sentit seulement sa langue tournoyer un moment avec la sienne, avant que leur lèvres ne se séparent. Sa langue resta même un bref moment pendant hors de sa bouche, la rentrant vivement ensuite.

- Tu peux comprendre ?

Vu que Kushi fit de gros yeux avant de hocher la tête, sans aucun doute. Était-ce ce baisé qui était la cause de cette soudaine compréhension ? Difficile a croire, mais Kushi ne voyait pas d'autres explications. Peut être que toutes ces queues permettait à cette Kitsune de faire de la magie, comme son ancienne déesse ? Kushi montra alors de nouveau l'espèce de vêtement qu'elle portait sur elle, visiblement peu affectée par la présence ou non du collier ?

- Ça gratte... Arrive pas à enlever... Aider ? Préfère rien...

En dessous du vêtement, il était facile de voir que ses tétons étaient en érections. Le baisé ne l'avait pas laissée si indifférente que cela.

Mes observations n'ont de cesse de s'enchaîner, c'est ce qui est amusant au début. Elle a été suffisamment surprise de me voir l'embrasser pour ne rien faire pour m'en empêcher, voire de se montrer instinctivement coopérative, ne serait ce qu'un peu, un bon point pour elle. Mais contrairement à ce que je pensais, ce n'étais pas le collier qui la dérangeait, mais la chemise en jute dont je l'avais vêtue. Il faut dire que le manque d'informations n'aide pas.
- Tu peux comprendre ?

La petite fut surprise. Même si elle n'a pas saisi tout les mots que j'ai employés, elle en a compris suffisamment pour me répondre d'un hochement de tête tout en restant un peu perdue dans ses pensées, avant de s'exciter à nouveau sur sa chemise en voulant me dire quelque chose qui fut compréhensible dans les grandes lignes :
- Ça gratte... Arrive pas à enlever... Aider ? Préfère rien...

Je glisse un petit sourire. Elle préfère se promener nue ? Une fois à la maison, il n'y a aucun soucis pour ça... Toutefois elle apprendra bien vite que sa nouvelle maîtresse - Même si elle ignore encore ce que cela signifie - aura tout de suite envie de la tripoter à chaque occasion le cas échéant.
Je ris légèrement, une de mes queues se glisse devant ma bouche, cachant mon rictus, un beau sourire carnassier qui lui est bien affiché, en remarquant que le bref baiser l'avais rendu tout chose, ne serais ce que physiquement. Il était envisageable de commencer la suite, et je n'allais pas m'en priver...
- Ta [...] serait ravie de [...] aider à [...] mais [...] au lit. ♥
 
Sans savoir les mots qu'elle ne saisit pas, je l'invite à se lever et à me suivre, jusqu'à entrer dans la grande chambre, où un lit imposant nous attendait déjà. Je l'attire à moi à l'aide de deux queues étant allés se loger dans son dos et j'ôte le bouton de la chemise avant de la pousser sur le lit.
- C'est [...] temps de jouer, mignonne. ♥

J'ôte à mon tour ma ceinture, laissant ma tenue ne reposer que sur mes épaules, pour ensuite la chevaucher dans l'intention manifeste de l'embrasser à nouveau.
Il ne restais plus à voir si elle résisterait où si elle décide de jouer aussi. ♥