"...Et voici qui conclus ma présentation du métier d'archéologue. Des questions?"
Non. Bien sûr qu'il n'y a pas de questions. sur les trois classes d'aujourd'hui, un seul élève a posé une question, pour savoir si ça payait bien comme job.
"Dans ce cas, Bonne journée, et merci de votre attention."
Quelques applaudissements suivirent ma conclusion tandis que je quitte l'estrade, de ceux qu'on reçoit par pure forme après un exposé devant une classe. aussitôt que je suis descendue, la cloche sonne la fin du cour, et la salle se vide rapidement. je sors aussi, avec le prof de cette classe à mes cotés.
"C'était la dernière classe aujourd'hui. Vous savez, je me félicite vraiment de vous avoir pour cette semaine des métiers. Vous avez vraiment le sens pédagogique. Je pense que vous les avez intéressés avec votre dessin des couches géologiques."
"-Peut-être bien. Ils ont étés calmes, c'est une bonne chose."
Honnêtement? Je ne pense pas qu'ils aient écoutés. mais je n'ai pas envie de blesser l'enthousiasme du pauvre homme. après tout, il n'est pas impossible que ses élèves apprennent quelque chose à leur insu, en parlant à leur subconscient dans leur sommeil. en tout cas, certains profs ont réussis à m'apprendre des trucs comme ça.
"-je suppose que vous voudriez rentrer à présent. voulez-vous que je vous accompagne à la sortie? on se perd vite dans ce lycée, vous savez."
je ne suis pas sûre, mais je crois qu'il veut quelque chose, lui. malheureusement, il n'est pas mon genre, et pas assez nombreux, donc je décline son offre.
"-c'est très aimable à vous, mais non, je ne pars pas tout de suite. en fait, je connais déjà les lieux, et comme je ne suis pas venue ici depuis maintenant quelques années, je comptais faire un tour durant la dernière heure de cour."
le petit homme ne se démonte pas. il n'a même pas l'air déçu. comme quoi il est encore plus premier degré que je le croyait.
"-je comprends parfaitement! les souvenirs de l'enfance et l'adolescence, ça vous prend le cœur. je sais que vous êtes familière des lieux, mais je vais tout de même vous prêter mon double des clés du lycée, au cas où mettiez plus de temps que prévu pour retrouver votre chemin, que vous ne passiez pas la nuit dans ce bâtiment. Sur ce, je dois y aller. je vous souhaite une bonne nuit, et à demain." et il commença à descendre les escalier du deuxième étage.
je répondis sans trop d'enthousiasme "-oui, à demain." puis dès qu'il fut descendu, je me précipitais dans la direction opposée.
j'avais envie d'aller pisser depuis une heure, et mine de rien, il m'a un peu étouffée avec ses attentions. je pouvais pas lui dire que j'allais aux toilettes, il aurait attendu juste devant pour ne pas me perdre. ça partait à la base d'une bonne intention, mais le fait est qu'il ne m'a pas lâché de la journée. enfin bref, pour ne pas empirer les choses, je cherche à penser à autre chose et je ressasse cette histoire d'intervention.
Les remercier pour leur attention... tu parles d'une exagération! la plupart des élève que j'ai vu aujourd'hui regardaient leur portable sous la table, ou écoutaient distraitement en dormant à moitié, voire scrutaient ouvertement les rondeurs de mes seins, avec un manque de discrétion qui serait assez surprenant ailleurs que dans ce lycée. Là-dessus, le lycée n'a pas changé.
Le pire c'est que je ne peux ni les blâmer (je faisais pire à leur âge quand un cours ne m’intéressait pas), ni prétendre que ça m'ait dérangé. tant qu'il ne faisaient pas trop de bruit et me laissaient finir ma présentation, je m'en satisfaisais.
Dès qu'on m'a présenté ce prof, j'ai su que ça n'allait pas être intéressant. Il (quel est son nom, déjà? je l'appelle monsieur depuis deux jours, faute de retrouver son nom, et il ne s'en est même pas rendu compte!) a si peu d'autorité et de charisme, ils doivent lui donner que les classes les plus banales, celles où les élèves attendent somnolant la fin de chaque cours. les groupes plus agités venant aux profs plus autoritaires, les classes plus studieuses aux profs charismatiques et passionnés, il avait le droit aux classes en juste milieu.
Pour être précis, le on de cette histoire, c'est Josh. à la base il devait être l'intervenant sur les cours, mais il a eu un appel pour remplacer quelqu'un à Tokyo et il a du décommander. j'ai donc, en tant qu'archéologue qui n'est pas demandé à Tokyo, héritée de cette fonction pour la semaine des métiers.
en fait, travailler ici ne me dérange pas vraiment. je suis même payée par la ville pour faire ça. c'est juste que ça illustre parfaitement tout ce que j'ai encore à faire avant de pouvoir me permettre de partir dans des fouilles à l'étranger. et puis il y a aussi monsieur c'est-quoi-son-nom-déjà? qui n'est pas très passionnant.
J'ai surtout accepté parce que pour une fois la madeleine de Proust ne vient pas d'un siècle révolu, mais de ma propre vie. C'est beaucoup moins déconcertant que d'avoir des flashs d'une vie qu'on pas vécu.
Mais en pensant à tout ça, j'arrive enfin devant les toilettes tant convoitées. Elles sont complètement vides, comme d'habitude. Je crois qu'il y avait une règle ici pour réserver ces toilettes-là à certaines activités. Ça parait loin, cette partie la de ma vie... je ne me souviens plus si c’était ici. Enfin peu importe, il n'y a personne de toute manière, donc autant en profiter, d'autant que je ne sais plus où sont les autres toilettes du lycée.
Je m'assoie donc dans la première cabine, et fait mon affaire. Au moment où je m’apprêtais à me rhabiller, j’entends la porte s'ouvrir. À cause d'un vieux réflexe, je retient mon souffle, avant de réaliser la stupidité de ma réaction. Je ne fais rien de mal, après tout, et j'avais le droit d’être aux toilettes !
J'allais me remettre en mouvement, lorsque la porte s'ouvre à nouveau, et quelqu'un entre. Mais cette fois-ci, la conversation s'engage entre les deux, et le ton de la première réplique semble trop sérieux pour permettre une interruption.
_ « Alors comme ça, tu as découvert mon secret ? Chie… »
Voix féminine un peu grave à l'entrée, et prénom féminin apparemment plus au fond de la salle. Voix grave s'approche d'ailleurs d'elle, et...
Et la réplique suivante me convainc de ne pas les interrompre. Trop embarrassant. Je pose mon pantalon en faisant le moins de bruit possible, en bougeant en même temps que les sons de leur voix. Et là, je ne peux pas éviter d'écouter, donc j'essaie de deviner le secret.
« t'en as une très grosse » ? de quoi ? De paire de seins ? Heureusement, qu'elle est douce ! Si elle était violente avec ses seins, ce serait vraiment bizarre !
...Attend. Ses renseignements ? Donc quelque chose qui n'est pas visible, alors... bon, ne sautons par sur la conclusion, ce n'est pas très scientifique ! Mais là, c'est très probable tout de même !
Et voilà qu'elle fait l'étonné qui ne savait pas qu'elle avait des admirateurs. Je l'entends presque rougir. En tout cas, voix grave a facilement pris le dessus, alors qu'il est clair qu'elle se faisait chanter à la base. Elle doit plus être loin d'elle, et bien sûr leur manège commence à m'exciter !
_ Je n’ai jamais… rien fait… »
Ça, je m'en doutais. Et l'autre aussi. Et même la porte de ma cabine devait avoir des soupçons, à ce stade-là. Mais ce qui me préoccupe plus, c'est de résister à l'envie. Je suis déjà ''habillée'' pour, il suffirait de descendre la main un petit peu... mais je me ferait tout de suite repérer.
Et voilà le baiser. Et en plus je les entends se caresser. J'en peux plus, je tente de doucement faire glisser mon index le long de ma fente. Ça permet de patienter un peu. Quand elle commencerons vraiment, je pourrais peut-être partir en vitesse.
En attendant je me touche en songeant à deux lycéennes que je ne connais pas, dont une est potentiellement hermaphrodite. La dénommée Chie pousse un petit cri. Je crois que je vais avoir ma réponse dans trois, deux, un...
_ « Alors, c’est vrai… tu as la chose des garçons ?
_ Oui, je suis une hermaphrodite vraie… et c’est parfaitement fonctionnel. Ça marche comme celles des garçons. »
bingo ! Enfin, façon de parler, maintenant je m'imagine avec cette hermaphrodite qui me remplit et la petite ingénue qui nous caresse toutes les deux. Mon index décide presque tout seul de s'introduire en moi.
N’empêche, ''la chose des garçons'' ?... elle est vraiment très, très vierge la Chie.
J'entends clairement les bruits de tissus de vêtements qu'on fait tomber, dont un qui est assez petit pour être une culotte.puis la garçonne commence à gémir. Mon majeur rejoint mon index, et ensembles ils accélèrent la cadence.
« -huuhhuhhhuummmm... »
je viens juste de soupirer bruyamment, n'est-ce pas ? Et moi qui commençais à m'amuser.