Slade était trempé. Il ne faisait pas chaud, mais il se sentait poisseux, et étonnamment, il ne se sentait pas sale, enfin si, il sentait ses cheveux sales, mais pour le reste, il se trouvait bien ainsi, et avait escompté dans une certaine mise en scène à apparaître ainsi en publics. Il ne s'agissait pas vraiment d'une tenue qui eut été convenable pour un ambassadeur, en effet, un caleçon pour tout vêtement avec une dose de sang le couvrant intégralement ailleurs, depuis la plante des pieds jusqu'au bout des cheveux qu'il avait d'habitude une couleur albâtre.
« Tut, tu trouve ça comment ? »
Faisant une pointe sur le pied droit, il sourit et tourna sur lui même, pour que la petite fée, qui barbotait les pieds dans le sang qui bouillaut dans la cuve, se délassant à sa matière. Elle l'observa sous toutes les coutures avant de finalement faire une moue boudeuse en finissant par s'immerger dans le bassin entièrement pour en ressortir et finir par dire.
« Tu es tellement beau normalement, tu devrais rester normal, je te promets, ça ira très bien, et avec tes yeux bleux tu sais tellement bien terroriser les gens.... tu ne vas gacher le contraste entre ta peau normale et tes yeux, si ? »
Il hésita avant de se débarbouiller. Elle avait raison la bougresse ! Il lui tapota la tête de cette manière un peu brutale qui aurait bris& la nuque des congénaires de sa servante. Finalement, il renonça et s'habilla rapidement, mettant des braies noires en soie et une chemise de la même couleur et de la même matière, ouverte sur un médaillon d'argent massif représentant un casque miniature.
« Soit, allons-y ! »
La petite fey trépigna . Elle partait avec lui, alors, comme d'habitude, elle se posa sur son épaule, avant de se mettre à gratter les rares résidus d'hémoglobine qui commençaient à sécher., de ses ongles fins elle lui ota tout, ne laissant que sur son visage en dessous de son œil qu'un triskel. Il sourit et lui lança :
« Attention, si tu ne m'obéis pas, tu sais que tu ne t'en sortiras pas indemne, la dernière fois je t'ai suspendue par un fil que je t'avais fiorcé à avalé jusqu'à ce qu'il ressorte par le fion, et tu étais attachée ainsi au plafond, à côté de la porte, afin que chaque foiks que l'on entre, tu te prennes un coup.... et c'était ke jour de mes audiances.... tu en as vu défilé des coups de porte, n'es-ce pas ? »
La fey sembla se diminuer jusqu'à n'être guère plus grosse qu'une mouche et il la chassa de son épaule avec une pichenette, puis, faisant comme si elle n'était pas là, l'immortel se rendit là où il était attendu.
Le château était lugubre, il adorait cela, le propriétaire était un vrai cinglé, Mab l'appréciait pour cela, et il avait étév spommé de montrerallégeance à sa reine légitime.Ce n'était pas gagné, mais Mab lui avait promis qu'il lui serait réservé un acciueuil décent et convenable du à un embassadeur et il y eut droit ! Certes, le maitre d'hôtel était laid comme un poux, mais bon... il lui rendait bien sa taille avec cette armure d'argente et de jais qui scintillait, polie à la perfection ! Il portait son épée et son chakram à son côté pour paraiytre plus intimidant lorsque l'on annonça et u'il entra en présence de Demento le fou.
Mais il n'était pas fou, non, il était carrément cinglé, et peu import, même lui qui avait pourtant une araignée au plafond, était une image à côté de lui ! Et sans cesse, il n'arrêtait d'en revenir à sa Fiona, à l'en croire, c'était la perefction incarnée ! Mais il ne voyait pas cette perfection quand il la vit entrer, ni la force de se débattre, ni la force de se rebeller, une poitrine très opulente, un corps fin et délicat.... décidément, elle n'était pas fite pour la cambrousse, et elle ne semblait pas à l'aise, elle sentait la peur à plein nez !
L'homme ux chveux d'albâtre prit alors la parole, sa voix était douce, mais dénuée de tout ce qui aurait traduit une forme d'humanité qu'il n'avait plus.
« Vous aviez raison, elle est tout )à fait ravissante. Puis-je ? »
L'aliéné accepta d'un opinement du chef et Slade se leva pour rejoindre la jeune femme et l'observer. Il se présenta à elle alors qu'il lui avait saisi la mâchoire pour regarder ses dents, avait tâté sa cuiqse, sa fesse son biceps, il avait le sourire au lèvre en procédant à cette vérification de routine.
« Dressée ? »a