Tandis que Jill mangeait, Sarah l’observait. Elle avait parlé, lui expliquant les choses. Naturellement, Sarah ne comptait pas du tout se séparer d’elle. Elle aurait pu continuer à la manipuler. Jill n’avait aucune résistance mentale à ce genre de choses, et elle venait de coucher avec la Reine des Lames, ce qui la rendait encore plus facilement malléable. Face à elle, elle était comme un deux essayant vainement de lutter contre un flush royal. Dans son esprit, Sarah sentait la manipulation s’opérer, une sorte de syndrome e Stockholm, ainsi que les Terriens l’appelaient... Ou de syndrome de la Fourmilière, pour reprendre son équivalent tekhan. Jill appréciait sa geôlière. Elle mangeait avec appétit, tandis que son ventre s’était légèrement arrondi. La vie pulsait à l’intérieur. Comment cette humaine avait-elle sérieusement pu croire que Sarah allait l’abandonner ? La Reine des Lames aimait bien s’entourer de belles femmes, et cette Jill lui semblait trop précieuse pour qu’elle daigne la relâcher.
Elle avait bien d’autres projets en tête.
« Où tu ... Où voulez-vous en venir Sarah ? »
La Reine des Lames ne répondit pas. Ce vouvoiement était bon signe. Jill ne deviendrait pas une Formienne, mais reconnaîtrait Sarah comme ce qu’elle était : sa supérieure naturelle. Tout fonctionnait très bien. Et même encore mieux que prévu, car sans qu’elle ne demande rien, elle vit Jill se redresser. Son ventre était légèrement arrondi, ce qui tirait un peu plus sur sa combinaison moulante. D’une main, elle caressait son estomac, et de, l’autre elle tenait son sandwich. Elle observa alors Sarah, en penchant légèrement la tête sur le côté, une petite lueur perdue dans les yeux. Pour la Reine des Lames, c’était un appel. Un frémissement la parcourut, et elle s’avança vers elle. Tout en marchant, son sexe violet apparut à nouveau, les deux plaques de chitine protégeant son intimité s’écartant pour révéler un beau chibre, le même qui avait longuement pénétré Jill.
Sarah se rapprocha, et, sans rien dire, posa ses mains sur la tête de Jill, agrippant ses cheveux, et lui fit une fellation, une longue gorge profonde. Elle soupira silencieusement, se mordillant les lèvres, et tendit l’une de ses pattes, attrapant le sandwich, avant de l’écarter de Jill.
« Pose tes mains sur mes fesses, ma belle... Tu as besoin d’une boisson pour accompagner ton petit-déjeuner. »
Le sexe continua à remuer dans la bouche de Jill, les gémissements de l’agente du BSAA venant bercer ce petit câlin matinal. Au bout d’une dizaine de minutes, Sarah alla jouir dans la gorge de Jill, lâchant quelques généreuses giclées, puis retira son sexe. Il était toujours tendu, et elle ordonna à Jill de le lécher, afin d’avaler les dernières traces de sperme. Sarah l’avait pénétré pendant qu’elle était en train de manger, ce qui faisait que l’agente n’avait pas eu le temps de tout avaler, et que certains morceaux de pain furent ainsi imprégnées d’une sauce tout à fait particulière. Cependant, cette fois, le sperme de Sarah avait une propriété spéciale, supplémentaire : il était aphrodisiaque.
Après avoir son sexe nettoyé, Sarah approcha sa patte de la bouche de Jill, afin qu’elle puisse le manger.
« Je veux en venir à une chose très simple, ma belle... Tu n’es pas assez talentueuse pour ce monde, et, si tu veux vraiment accomplir ton devoir, tu as besoin de mon aide... »
Le sexe de Sarah caressait la joue de Jill, glissant le long de son visage.
« Je pourrais t’améliorer, Jill... T’aider, te rendre plus forte, plus endurante... Tu vois de quoi Thorne est capable ? À la base, elle était une simple humaine, tout comme toi... Rien d’exceptionnel, rien de particulier, si ce n’est de m’avoir plu. Je peux t’améliorer, tout en continuant à faire de toi une humaine. La seule chose que j’exige, en retour, c’est ta pleine coopération... »
Qui aurait pu refuser ? Elle continuait à caresser les cheveux de Jill, et s’allongea alors à côté d’elle. Jill avait fini son sandwich, et Sarah se vautra dans le lit, couchée sur le flanc. Elle posa un doigt sur les lèvres de Jill, puis lui fit signe de se rapprocher. Elle connaissait déjà sa réponse. Elle l’embrassa sur les lèvres, et la força à s’allonger contre elle. Une main sur ses fesses, elle la pénétra encore, dans son vagin, et, tout en l’embrassant, un long et sulfureux baiser, elle remua son corps, donnant des coups de reins de plus en plus prononcés, haletant et gémissant. Elle posa sa main sur le crâne de Jill, puis, tout en la pénétrant, finit par se retrouver sur elle.
Au bout d’une demie-heure, cette fois, Sarah finit par jouir à nouveau, se déversant dans le corps de Jill.
« Ton bébé tiendra le coup, Jill, ne t’en fais pas... Et, tandis que je te formerais, je t’en offrirais d’autres... Alors, qu’en dis-tu ? Souhaites-tu partir en ma compagnie ? Tu vois, je t’offre le choix... »
Le nez de Sarah vint délicatement frotter celui de Jill, et elle l’embrassa à nouveau.
« Tu as le droit de refuser, et je te laisserais ici... »