Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[FINI] Rage Against The Machine [Drake Noventa]

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Drake Noventa

Humain(e)

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    Paraplégique et coincé dans son fauteuil roulant, Drake était auparavant une star des sports extrêmes et fils d'entrepreneur en cybernétique. Aujourd'hui agent de terrain du SHIELD, il possède une armure similaire (mais inférieure) à celle d'Iron Man. Publiquement, le jeune homme oeuvre au développement et à la promotion d'exosquelettes d'aide aux handicapés destinés à l'usage du plus grand nombre, les MetalBones.

Re : Rage Against The Machine [Drake Noventa]

Réponse 45 dimanche 12 janvier 2014, 10:31:19

Mon petit speech accompli, je n'avais plus qu'à scruter les traits durs du général Hawkes en quête d'une réaction qui annoncerait sa décision. Naturellement, comme le père de Rachel semblait le plus gradé de l'assemblée et que tout le monde l'avait écouté avec attention, je m'étais imaginé qu'il était à la tête du SHIELD et que la décision pourrait lui revenir dans son entier. Néanmoins avant de me dire que je me trompais assez lourdement, Hawkes prit le soin de me balancer un petit sermon bien sec et tout militaire. Je l'encaissais en serrant les dents, sifflant entre mes dents un "si tu ne voulais pas la mettre en danger fallait peut-être pas la laisser en agent de terrain" qu'il ne sembla pas entendre. Bien que la concernée fut toujours à côté de moi, je ne pensais pas un instant à elle en supportant le recadrement que son paternel m'infligeait. Il était rare que je garde ma langue pour moi et mes vannes de contre-attaque au fond de ma poche, mais j'acceptais de subir sans m'élever. La demande d'intégration au SHIELD que je venais de formuler était des plus sérieuses et revêtait une importance particulière à mes yeux. Si certains de mes arguments comme mes capacités athlétiques auraient sembler put être destinées à me faire mousser en public, il n'en était rien. J'avais mis maladroitement en avant ce que j'estimais être mes meilleurs atouts pour pousser le SHIELD à considérer sérieusement ma candidature.

Néanmoins, les propos du général ne se concluèrent pas sur une note définitivement négative. Indirectement grâce à celle qui semblait décidément veiller sur moi à sa façon, chose qui en plus de me flatter et me rassura me fit sentir une pression supplémentaire : si par miracle je parvenais à être autorisé à tenter ma chance au SHIELD, je ne devrais pas démériter et tout faire pour ne pas faire honte à Rachel. Voilà qui saurait me donner une motivation supplémentaire. Je remerciais le général d'un geste de tête alors que le mot passait silencieusement sur mes lèvres. Lui conclua la réunion et tout notre entourage commença à s'éclipser, Lloyd venant vers Rachel et moi pour me glisser un mot.

- CV et lettre de motivation ? Y'a pas grand'chose à mettre dans le curriculum, Lloyd.... Mais d'accord. Vous aurez ça demain au plus tard.

Je lui serrais la main et il disparut à son tour, m'abandonnant aux bons soins de Rachel.

- Et bien, ça s’est plutôt bien passé.
- Mouais, grâce à toi semble t'il. Excuse moi de ne pas pouvoir me lever pour t'embrasser mais soit certaine que le coeur y est.
Je lui envoyais un baiser du bout des lèvres, amusé. Tu ne voudrais pas me pousser un peu ? Je n'aime toujours pas qu'on le fasse, mais c'est un bon prétexte pour que tu reste un peu avec moi. Et puis, si c'est toi qui me fait rouler... C'est pas pareil.

La première fois que je lui avais demandé de pousser mon fauteuil, ça avait été à notre première rencontre devant le lycée. Le MB4 étant motorisé, je n'avais pas vraiment besoin d'elle mais le lui avait demandé pour faire taire quelques mauvaises langues. Aujourd'hui, j'avais le cul vissé dans un bon vieux fauteuil manuel et l'aide de Rachel était plus indiquée bien qu'il n'y ait plus de lycéens dont le caquet avait besoin d'être rabattu.

- C'est qui, cette Barbara ? On aurait dit une secrétaire, si c'est la bien la fille en fauteuil qui était avec nous à la réunion. Pas que je veuille diminuer son rôle, mais je ne veux pas intégrer le SHIELD pour rester à compiler des dossiers. Je me tordis ensuite un peu le cou pour me tourner vers Rachel. De mon angle de vue, je voyais surtout la proéminence de ses seins et pas son visage, mais ça ferait l'affaire. C'est gentil, ce que tu as dis sur moi dans ton rapport. Est-ce que si je t'invite à bouffer sous couvert de remerciements, tu accepteras ?

Pourquoi ne pas tenter ma chance ? Rachel me trouverait sûrement lourd, mais elle connaissait à me connaître. A mons humble avis, elle ne s'en formaliserait plus trop, de mes tentatives de drague ! Et puis pour le coup, c'était réellement pour la remercier. Je n'avais pas toujours des intentions déviantes même si la perspective était alléchante. Soit Rachel me plaisait bien que je ne le réalisais, soit il était franchement temps que je me trouve une copine. Toujours était-il qu'avant ça, j'avais quelque chose à faire.

- Je vais aller voir cette Barbara. On verra bien ce qu'elle pourra me dire sur le handicap au sein du SHIELD ! Chauffeur, conduisez moi à elle, je vous prie !

Et je riais doucement, me laissant fatalement entraîner par la poussée tranquille de la désirable mademoiselle Hawkes.

Iron Girl

Humain(e)

Re : Rage Against The Machine [Drake Noventa]

Réponse 46 lundi 13 janvier 2014, 02:32:34

Posant ses mains sur le fauteuil, Rachel le poussa. La boucle était bouclée. Elle n’était plus au lycée Mishima, mais dans les profondeurs du bunker militaire d’une base américaine, recommençant à tirer un fauteuil. Cependant, il y avait assez peu de risques que le bunker soit attaqué, cette fois-ci. Elle s’avança dans le couloir, tout en esquissant un léger sourire devant la première remarque de Drake.

« Mon père fait le coup à tout le monde, ne t’en fais pas. Ça doit être sa manière de me montrer qu’il tient à moi. »

Chez les Hawkes, on n’était pas très doués pour ce qui était de dévoiler ses sentiments. Ce n’était pas l’habitude de la maison, et les Hawkes avaient une longue tradition de mariage arrangé. Les genres de points noirs qu’on évoquait pas vraiment à Thanksgiving. Rachel savait que son père avait rencontré sa mère à West Point, dans des circonstances qui étaient encore floues. Rachel n’avait vraiment réussi à en savoir plus, car elle soupçonnait que, pour la voir, son père avait du s’asseoir sur quelques règles disciplinaires, comme faire le mur en douce pour aller voir sa bien-aimée. Le genre d’informations qui auraient tout à fait pu finir dans People, et qui expliquaient sans doute pourquoi son père éludait la question, de même que sa mère. Pour autant, Rachel était convaincue qu’ils s’aimaient... Mais, après tout, les enfants pensaient toujours que leurs parents s’aimaient profondément, et Rachel n’était pas très maligne sur ce point.

Le duo s’avançait dans un couloir. Les bunkers étaient des endroits assez déprimants, avec une succession de couloirs aux murs gris et nus. Il y avait des lignes de couleur différentes filant le long des murs, menant à différents secteurs, et, dans certains couloirs, on avait installé des plantes vertes, des téléviseurs à écran plats, afin d’essayer d’égayer un peu l’ensemble. Les rares fenêtres visibles, comme dans le complexe hospitalier, donnaient sur les épaisses grottes dans lesquelles le complexe avait été construit, peu après la Seconde Guerre Mondiale, afin de soutenir la reconstruction du Japon. Seikusu Base Camp était bâti sur une ancienne base militaire japonaise datant du Moyen-Âge. Il n’était donc pas rare de croiser des Japonais dans le bunker.

« C'est gentil, ce que tu as dis sur moi dans ton rapport. Est-ce que si je t'invite à bouffer sous couvert de remerciements, tu accepteras ?
 -  J’ai été objective, tout simplement... Même si je me rends subitement compte que j’ai oublié de mentionner certaines œillades, précisa-t-elle alors, en souriant légèrement. Tu as su rester calme, c’est ce que j’ai indiqué, tout simplement. »

Elle continuait à avancer le fauteuil, saluant de la tête quelques individus qui passaient par là.

« Quant au repas... Bien que ça ressemble fortement à un rendez-vous, je vais prendre le risque d’accepter. »

Les dîners, c’était une tradition, après tout. Elle reprit ensuite sur les premières questions de Drake, revenant à celle qui l’avait marqué : Barbara. Rachel pouvait comprendre son émoi : voir une femme en fauteuil roulant lors d’une réunion d’une agence paramilitaire, ce n’était pas courant.

« Barbara est loin d’être une secrétaire, sourit donc Rachel. Elle vient de Gotham City, et elle a... Une longue histoire. C’est un externe. Elle ne travaille pas directement pour le SHIELD, mais nous rend service, alors elle assiste à ce genre de réunions, et à certaines opérations spéciales. »

Rachel connaissait le dossier de Barbara, pour l’avoir lu, mais les deux femmes ne travaillaient pas vraiment dans les mêmes services. Rachel était envoyée pour faire le ménage, pour casser des mutants, alors que Barbara traînait plutôt auprès des agents spéciaux du SHIELD, les « inspecteurs du paranormal ». Spécialisée dans la lutte contre la cybercriminalité, Barbara, sous le surnom d’Oracle, n’avait pas fait qu’aider Batman à arrêter des criminels dans les rues de Gotham, elle avait aussi soutenu le FBI à plusieurs reprises, ainsi que d’autres polices connues, comme Interpol.

« Et elle agit aussi sur le terrain. Son cas est un peu plus compliqué que le tien, mais je pense que le mieux est que tu lui en parles directement. »

C’est probablement ce qui amena Drake à se décider à la voir, puisqu’il lui lâcha :

« Je vais aller voir cette Barbara. On verra bien ce qu'elle pourra me dire sur le handicap au sein du SHIELD ! Chauffeur, conduisez moi à elle, je vous prie ! »

Elle sourit, et le tapa gentiment sur la tête.

« Attention, je pourrais réclamer un pourboire. »

Barbara aurait sûrement suivi Cunningham vers la partie scientifique. N’étant pas agent, elle n’avait pas un bureau attitré, ce qui, de toute manière, lui aurait été bien inutile. Barbara disposait, chez elle, d’un ordinateur perfectionné, mis au point par le service technique de Wayne Enterprise. Un appareil dernier cri, flambant neuf. Rachel s’avança donc vers la partie scientifique, et apprit que Barbara Gordon se trouvait effectivement dans l’un des laboratoires, faisant des recherches informatiques sur un ordinateur.

La porte du laboratoire, comme dans un film de science-fiction, était une porte vitrée qui s’ouvrit en coulissant. Barbara se retourna lentement.

« Navrée de te déranger pendant ton travail, Barbara, mais j’avais quelqu’un qui voulait impatiemment te regarder. »

Barbara cilla brièvement des yeux, avant de rehausser d’un doigt ses lunettes, et d’hocher lentement la tête.

« Ah, Drake. Bonjour. Et bien, entrez donc, je lançais juste des diagnostics informatiques. »
DC d’Alice Korvander.

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Drake Noventa

Humain(e)

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Re : Rage Against The Machine [Drake Noventa]

Réponse 47 lundi 13 janvier 2014, 10:53:50

La façon qu'avait le général Hawkes de montrer son affection, je connaissais bien. Mon père avait une sensibilité un peu équivalente qu'il n'exprimait jamais directement, se contentant de montrer qu'il tenait à moi par des chemins détournés. A une époque, ça avait été en me sponsorisant en tant que sportif : d'après Noventa senior, l'injection d'argent dans des activités n'étant pas nécessaires à la vie de famille ou celle de sa société était un cadeau qu'il fallait savoir estimer à sa juste valeur. Et qu'il arrivait à faire passer non pas comme tel mais plutôt comme une faveur de tout Noventa Corporation, brisant de lui-même le message qui était sous-entendu dans ses petites attentions monétaires. Avec le temps, j'avais appris à faire avec et avait recherché de l'attention ailleurs. Ça avait été encore le cas après mon accident, ce qui avait transformé Jiro en une sorte d'importante figure fraternelle.

Je réfléchissais à tout ça tandis que Rachel me faisait parcourir les locaux. Si je ne m'attendais pas à ce que le bunker de Seikusu Base Camp soit l'endroit le plus hype de la ville, son aspect intérieur le rendait franchement déprimant et contrastait avec les locaux de Noventa Corp. Au moins là-bas, l'aménagement intérieur était plus cordial et aéré. Plus coloré aussi, sans compter les jolies filles des divers services qui couraient à travers les couloirs dans des tenues parfois un peu strictes mais toujours assez sexy. Pauvre de moi ! Je savais Rachel sexy mais son uniforme actuel était loin de lui rendre hommage. Heureusement que j'avais une bonne mémoire et eu tout le loisir de la mater sous tous les angles. D'ailleurs, la voilà qui glissait quelque chose à ce propos. Comme nos pensées semblaient se retrouver, je souriais.

- Je ne t'ai jamais caché l'attirance que j'ai pour toi, il me semble. Je t'accorde qu'elle est purement physique et donc sexuelle, mais à ma décharge c'est parce que tu ne parle pas des masses. Comment veux tu que je puisse m’intéresser au reste, hein ? Ce n'est pas faute d'avoir tenté quelques approches, même maladroites. Je levais la tête pour lui sourire. Si je suis resté calme, c'est parce que j'ai eu tout de suite confiance en toi. Je n'ai pas de mérite, je me savais en sécurité en ta compagnie.

J'avais quand même éprouvé de sacrés coups de chaud tout au long de nos tribulations mais globalement Rachel s'était montrée exemplaire quant à ma protection. De plus, je n'étais pas non plus du genre à paniquer et j'avais vécu tout ça comme une sorte de film. Quand je repensais à tous ces événements, je peinais encore à me dire que j'en avais été partie prenante. Peu importait maintenant, d'autant que Rachel venait d'accepter ma proposition de dîner !

- Ah, sérieux ? Ce soir chez moi, alors ! Et C'EST un rendez-vous, mais je ferais semblant au départ que c'est purement professionnel. Je compte bien faire en sorte que tu craque pour moi quand même, prépare tes défenses !

J'hochais la tête solennellement avant de rire doucement et Rachel me parla un peu plus de cette Barbara. Avant de me préoccuper de ce que je ferais à manger à l'officier Hawkes, je devais me recentrer sur notre discussion immédiate. Je laissais donc de côté chandelles et musique romantique pour laisser Rachel m'en dire plus sur l'autre handicapée de la réunion. C'était une externe au SHIELD qui venait de Gotham. Une sorte de consultante, peut-être ? Pas sûr. D'après ma bimbo en armure rouge et or, Barbara agissait aussi sur le terrain. J'haussais un sourcil. Comment pouvait-elle faire ça ? Avait-elle une armure, des prothèses ? Rachel avait raison : il était préférable que je lui pose moi-même les questions qui me venaient. Nous nous dirigeâmes donc vers l'endroit où nous étions les plus susceptibles de la trouver, pour donc débarquer dans la partie scientifique du bunker. Y'avait de tout, dans ce machin...
La porte coulissante nous laissa passer et Rachel et moi nous retrouvâmes face à Barbara, qui nous interrogea du regard un instant. Hawkes se chargea d'expliquer le pourquoi de notre présence, ce qui poussa la rousse à nous inviter à approcher. Rachel poussa donc ma chaise mais je repris les commandes pour me diriger vers Barbara afin de lui serrer la main
.

- Bonjour, Barbara. Je voulais vous voir par rapport à mon désir d'entrer au sein du SHIELD. Lloyd m'a dit que vous pourriez m'assurer que nos petites contraintes (je tapotais mon fauteuil) n'étaient pas un handicap pour bosser avec le reste de la bande.

A vrai dire, je ne devais pas sembler très convaincu par mes propres mots et j'affichais un air dubitatif. Avoir piloté des MetalBones pour en être maintenant privé me faisait doucement réaliser que j'en étais devenu très dépendant et plus les choses avançaient plus je me trouvais un peu inutile. Toutefois, je ne perdais pas espoir. Pas totalement, disons.

- Je vais être franc avec vous : je n'ai pas envie de finir derrière un bureau à analyser des données et je ne sais trop quoi encore. Loin de moi l'idée de vous dénigrer, surtout ! Mais je préfère de loin prétendre au terrain. Et Rachel dit que vous le faîtes aussi, même si je ne vois sincèrement pas trop comment. Alors... Alors j'aimerai bien que vous me disiez un peu comme ça se passe pour vous. J'y verrai certainement plus clair avec votre concours.

Iron Girl

Humain(e)

Re : Rage Against The Machine [Drake Noventa]

Réponse 48 mardi 14 janvier 2014, 02:06:08

Rachel se cala dans un coin, bras croisés, laissant les deux handicapés parler entre eux, sans chercher à interférer. On peinait à voir en Barbara Gordon une justicière qui s’amusait à plonger dans les airs le soir. En réalité, Barbara déléguait souvent cette tâche à ses assistantes, préférant avoir un rôle de soutien tactique, mais ça n’empêchait pas qu’elle fasse quelques sorties. Elle était une guerrière redoutable, qui avait une certaine expérience du combat, et qui savait contrôler ses nerfs. Quand on venait de Gotham City, après tout, on était habitué à vivre sous tension. Le taux de criminalité n’était pas aussi élevé que dans des villes comme Mexico, mais la pègre locale exerçait toujours une forte influence, et les guerres de gangs étaient monnaie courante.

« Je vais être franc avec vous : je n'ai pas envie de finir derrière un bureau à analyser des données et je ne sais trop quoi encore. Loin de moi l'idée de vous dénigrer, surtout ! Mais je préfère de loin prétendre au terrain. Et Rachel dit que vous le faîtes aussi, même si je ne vois sincèrement pas trop comment. Alors... Alors j'aimerai bien que vous me disiez un peu comme ça se passe pour vous. J'y verrai certainement plus clair avec votre concours » conclut Drake.

Barbara hocha lentement la tête, et retira ses lunettes, essuyant pensivement les verres d’un revers de sa manche, avant de les remettre sur son nez, et de lui répondre.

« Je connais un peu votre histoire. Aussi, je me doute bien qu’un adepte de sport extrême peut trouver assez rébarbatif les recherches derrière un ordinateur, les compilations de données, et les tâches administratives. Et, quand bien même ce ne serait pas le cas, je vous imagine assez mal dans ce poste. Vous avez cité Lloyd, et, de ce que j’ai pu constater, en un sens, vous lui ressemblez. Et j’imagine mal Lloyd se mettre sur un ordinateur sans balancer le ‘‘touchier’’ contre l’écran. »

Lloyd était un ancien agent des forces d’intervention du SWAT, et, avant ça, un militaire qui avait participé à la Guerre du Golfe, alors qu’il était tout juste majeur. Un mauvais garçon issu des États américains du Sud, qui avait fini par se retrouver dans les forces d’intervention du SHIELD, et dont l’expérience de terrain en faisait justement un homme respecté. Barbara termina assez rapidement ses généralités pour se retourner vers l’ordinateur. Elle pianota sur l’écran, et une image ne tarda pas à se former. Une image hautement reconnaissable, puisqu’il s’agissait d’une photographie du Joker, dans son uniforme jaune. Une photographie prise lors de l’une de ses nombreuses entrées dans l’asile pénitentiaire d’Arkham.

« C’est à cause de ce malade mental que je suis dans un fauteuil roulant. Il était venu chez mon père pour le capturer, et je lui ai ouvert la porte. Il m’a abattu à bout portant. Il aurait pu me tuer, mais il a trouvé plus amusant de me laisser agoniser, de me déshabiller, et de photographier mon corps meurtri sous toutes les coutures, afin de torturer mon père. »

Elle récitait cette histoire sur un ton assez neutre. Depuis le temps, Barbara avait eu le temps de s’en accommoder. Il y avait là-dedans une certaine de cruelle ironie. Ce n’était pas sous l’identité de Batgirl que Barbara avait été descendue, mais bien sous son identité civile. Un véritable coup de massue. Elle avait été la victime par ricochet d’un homme qui avait cherché à s’en prendre à l’un des policiers réputés pour être les plus intégrés du GCPD, le commissaire Gordon. Séquestré, exposé à la démence du Joker, Gordon en était ressorti avec le signe avant-coureur d’une dépression, et Barbara en étant abattue.

Ce petit récit avait sans doute pour but de faire comprendre à Drake que la vie qu’il envisageait n’était pas sans danger, car on se retrouvait face à des psychopathes retors et pervers, des êtres cruels contre lesquels la moindre hésitation pouvait être fatale.

« La balle que le Joker a utilisé sur moi a traversé mon estomac, pour heurter la vertèbre lombaire L4. La vertèbre a partiellement éclaté, et les éclats d’os ont froissé les nerfs sciatiques, entraînant une insensibilité de toute la partie inférieure de mon corps, à savoir les jambes, et le bassin. »

Elle glissa ensuite ses doigts sur ses lunettes, en ménageant une courte pause, laissant ainsi le temps à Drake d’appréhender ce qu’elle avait du endurer. Qu’elle ne soit pas morte relevait presque du miracle. Elle était restée dans le coma un certain nombre de temps. Suite à cet ultime coup, le Joker avait manqué de peu de finir sur la chaise électrique. Il aurait, à vrai dire, suffi que Gordon agisse en ce sens pour que la justice décide de le transférer d’Arkham à l’une des Supermax, en attente du jour où il aurait fini grillé sur un fauteuil. Preuve de son intégrité, le commissaire avait refusé de céder à la vengeance, continuant à penser que le Joker devait être soigné de sa démence.

Barbara reprit ensuite :

« Pendant des années, j’ai décidé d’utiliser mon intelligence pour me recycler ailleurs, pour continuer à poursuivre mon rêve de gamine : servir mon pays et envoyer les méchants en prison. J’ai beaucoup lu durant ma convalescence. Manuels de psychologie, d’informatique... Je suis devenue un vrai nerd, et j’ai utilisé mes compétences pour aider la police à arrêter des cybercriminels... Cependant, je continuais à rêver de pouvoir un jour planer à nouveau dans les airs, survoler les toits... Et également pouvoir bénéficier d’autres activités plus intimes. »

Avec le nerf rompu, l’insensibilité comprenait aussi le bassin... Et donc le sexe.

« Il existe un nouveau traitement, extrêmement onéreux, mais l’argent n’est pas vraiment un problème. Ce traitement, pour l’expliquer grossièrement, consiste à replacer ma vertèbre et à remettre mes sciatiques en place. Malheureusement, l’effet est assez temporaire, et je ne peux pas rentrer dans la machine aussi longtemps que je le souhaiterais, sans que mon corps en peine. J’ignore si ce traitement pourrait vous être utile, car il est vraiment spécifique à mon cas, mais il me permet d’agir sur le terrain. Et je pense que vous me comprendrez tout à fait quand je vous dis qu’il n’y a rien de plus jouissif que de pouvoir se hisser sur le sol, et se débarrasser de son fauteuil, même pendant quelques minutes. »
DC d’Alice Korvander.

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Drake Noventa

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Re : Rage Against The Machine [Drake Noventa]

Réponse 49 mardi 14 janvier 2014, 11:36:46

Lloyd et moi, similaires ? Pourquoi pas, après tout ? Lui et moi nous entendions plutôt bien et le capitaine du SHIELD s'avérait foutrement sympathique. Une fois, Lloyd était venu me voir le plus naturellement du monde pour me demander ce qui serait à mon avis le meilleur spot pour un surfeur en Amérique du Sud. Je lui avais donc répondu et nous avions par la suite passé une bonne demie-heure à échanger quelques souvenirs  de glisse et de nanas. D'après Barbara, il était un peu retardé côté informatique et cela me fit sourire. J’appréciais Lloyd et la comparaison me flattait.
Alors que la rousse terminait pour se tourner vers le "touchier" du PC sur lequel elle travaillait déjà à notre arrivée, pour faire apparaître sur l'écran l'étrange et dérangeant faciès du Joker. Je savais sur lui ce que la presse relatait de ses crimes, comme pour la plupart du commun des mortels. Ces histoires ne m’intéressaient pas plus que ça et ce cinglé avait en plus le don de me mettre foutrement mal à l'aise. Ne comprenant pas trop ce que sa sale gueule venait faire dans notre conversation, je préférais ne rien dire et laisser Barbara aller au bout de son propos.

Il est légitime de penser, lorsqu'on finit en fauteuil roulant, qu'on est la personne la plus à plaindre au monde. Croyez moi, le monde n'est pas fait pour ceux qui roulent plus qu'ils ne marchent... Mais si nos fauteuils nous rapprochent dans nos malheurs, on en oublie de penser aux circonstances qui nous ont cloués dedans. Pour Barbara, c'était affreux. Une balle délivrée par un dingue lui avait volé ses jambes et le tireur s'était tout de suite employé à lui dérober sa dignité au nom de ce qui sonnait comme une vengeance. Sans que je le veuille, mes yeux se baissèrent légèrement et je restais un moment à contempler les seins de Barbara sans vraiment les regarder. Dans mon esprit repassait les images de l'attaque des yakuzas à laquelle j'avais survécu plus grâce à Rachel qu'à l'utilisation de mon armure. Pour un peu, l'histoire de Barbara aurait put être la mienne. Le Joker, la mafia, d'autres tarés sortis du fond de leur trou pour me faire la peau... C'était là ce qui risquait de m'arriver si j'intégrais le SHIELD ? La vie d'agent était-elle toujours aussi périlleuse ?

La reprise des paroles de Barbara me poussa à plonger de nouveau mes yeux dans les siens. Voilà qu'elle me faisait un exposé médical de ce qui lui était arrivé, chose qui ne me fit ni chaud ni froid. J'ai déjà eu moi-même mon comptant d'explications et de conséquences. Cette partie là de son exposé était dispensable, au contraire de celle qui suivit. Alors que je m'étais replié sur moi-même après mon accident en maudissant le monde qui m'entourait de continuer à marcher sur deux jambes tandis que je ne voyais plus les miennes que comme des accessoires inutiles et déplorables, Barbara avait évolué. J'ignorais ce qu'elle pouvait bien faire de sa vie auparavant, mais elle avait continué à la mener. Son récit me donnait l'impression que son handicap avait été pour elle presque un avantage. "Presque". Toute proportions gardées. Quant à l'évocation de la baise, je compatissais. Oooooh oui.
Elle acheva sur un traitement adapté à son cas, une sorte de chirurgie provisoire qui rendait à son corps son entière motricité et curieusement, je ne l'enviais pas.


- On se ressemble un peu, vous et moi. Quand je me suis écrasé en wingjump, les gens se sont plus amusés de l'ironie de mon sort que du reste. Les photographes s'en sont donné à coeur joie et les journalistes ne m'ont pour la plupart pas épargné. Vous avez lu quelques papiers sur mon histoire ? Beaucoup disaient que je l'avais bien cherché et que c'était un juste retour des choses que je me casse la colonne vertébrale, vu que je m'adonnais à tous ces sports et que je jouissais d'un argent que je n'avais jamais eu à gagner. A la différence de vous, ce qui a meurtri mon père c'était plus la chute des actions boursières de sa boîte.

Je n'avais pas encore fait avec et je vivrais avec l'amertume de ces constatations encore un bon moment. J'avais simplement décidé de les relativiser pour ne pas devenir dingue ou m'écrouler pour ne plus me relever. Le chemin si similaire qui avait semblé nous rapprocher Barbara et moi se séparait toutefois assez brutalement quand il était question de la gestion de l'après accident, comme j'allais le lui expliquer.

- Vous avez utilisé votre convalescence pour autre chose, vous. Vous vous êtes accrochée là ou moi j'ai décidé de reprocher au monde entier mon sort. Je n'ai jamais vraiment cherché de solution, de voie alternative. Plus de sport, plus d'ami, plus de baise. Je me faisais l'effet d'un légume qui mettait vingt secondes de plus que tout le monde à se rendre compte qu'il bandait et que ça ne lui faisait plus tout à fait le même effet qu'avant. Penché en avant les genoux sur les coudes, je me passais une main sur le visage. Si Jiro ne m'avait pas embarqué dans ses histoires de prothèses puis d'armures, je serai entrain de dépérir dans mon coin et plus triste qu'un jour sans pain. Ce mec m'a sauvé la vie.

Si le SHIELD enregistrait ce qu'on disait, il était probable que je sois considéré comme je ne sais quel élément dangereux potentiel. Je n'y songeais pas et restais un moment à ne rien dire, me passant doucement la langue sur les lèvres alors que les mots et les sentiments se bousculaient à mes lèvres. Jiro était mon ennemi, à présent. Parce qu'il m'avait trahi et que par sa faute les MetalBones ne seraient peut-être jamais commercialisés. Même si je ne pouvais pas oublier ce qu'il avait fait pour moi, cet état de fait était bien plus ancré dans mon esprit depuis cette journée avec Rachel.

- Je ne voudrais pas de votre traitement si on me le proposait, Barbara. Avoir ses jambes pour un temps limité seulement, je trouve ça encore plus cruel que de ne plus les avoir du tout. Vous voulez que je vous dise ? Si le SHIELD ne m'accepte pas, je trouverai une autre façon de régler mes dettes et ce quitte à me construire une armure avec des putains de Meccanos et trois circuits imprimés. Je réinventerai les Metalbones à moi tout seul si il le faut pour aller botter le cul à ce fils de pute et à tous ceux qui utiliseront ses inventions pour foutre la merde.

Ce sérieux ne me ressemblait pas, lui qui m'avait fait me redresser dans mon siège et taper sur l'accoudoir pour appuyer mon propos. Pourtant, chacun de mes mots avait été délivré avec sincérité et même si je m'étais enflammé comme à mon habitude, ça n'avait rien d'un élan de fanfaronnade.

- Voilà mon rêve à moi. Je ne veux plus être le légume que j'ai été un temps, je veux agir. Et je compte bien avoir de nouveau des rapports sexuels réguliers en disant merde à la sensibilité vacillante. Je me tournais vers Rachel un large sourire aux lèvres. Et je compte bien arriver à te séduire, officier. Tiens le toi pour dit !

C'était ma façon à moi d'être utile, de me sentir pleinement vivant à nouveau. Se fixer des buts peut-être irréalisables était une façon comme une autre d'oublier ses entraves afin d'avancer et c'était dorénavant la philosophie que j'adopterai. J'avais conclu ces déclarations sur une note très "Drake Noventa", mais je réalisais que Barbara avait dit quelque chose de curieuse. Quelque chose qui maintenant attirait toute ma curiosité.

- Au fait, c'est quoi cette histoire de vouloir survoler les toits et planer dans les airs de nouveau ? Vous êtes qui, au juste ?

Iron Girl

Humain(e)

Re : Rage Against The Machine [Drake Noventa]

Réponse 50 jeudi 16 janvier 2014, 01:58:04

Bras croisés, Rachel, silencieusement, écoutait, sans se mêler. Elle n’était pas vraiment bien placée pour émettre un avis, elle, puisqu’elle avait encore ses deux jambes, et ces dernières, fort heureusement, fonctionnaient très bien. Pour le coup, elle pouvait sans doute remercier Dieu, ou n’importe quelle puissance supérieure faisant office, pour ne pas être née dans des villes comme Gotham City. La corruption y était tellement élevée que la ville baignait dans un état d’insécurité perpétuel, chose que les différents nettoyages des administrations publiques depuis ces dernières années n’avaient pas vraiment réussi à endiguer. Au moins, Barbara s’était endurcie, et son courage était tout à admirable. À sa place, beaucoup d’hommes et de femmes auraient dépéri, comme Drake. Barbara avait su trouver en elle la force de continuer à se battre, une sorte d’entêtement téméraire qui pouvait être interprété de bien des manières. Après avoir perdu l’usage de ses jambes, était-ce le signe qu’il était temps pour elle d’arrêter les frais ? Rachel ne savait pas comment les choses avaient du se passer, mais elle était convaincue que le père et la fille avaient du s’entretenir entre eux pour savoir s’il fallait abandonner ou non.

Ce genre de questions, tôt ou tard, risquaient de se poser pour Rachel. Elle n’était pas simplement qu’une agente du SHIELD, elle portait une armure militaire futuriste, qui incarnait des valeurs. C’était un symbole, et, pour une jeune femme qui avait baigné dans le patriotisme américain, ce n’était pas anodin. Pouvait-elle tout simplement démissionner, et voir le projet Iron Girl finir au placard ? On ne l’avait pas choisi que pour ses connaissances en droit, son expérience du terrain, ou pour ses compétences sportives. Avec un père à la tête du Pentagone, il était peu probable que des terroristes cherchent à l’attaquer, ou que Rachel finisse dans la même situation que Barbara, attaquée chez soi, violée dans son intimité personnelle.

« Et je compte bien arriver à te séduire, officier. Tiens-le-toi pour dit ! » glissa alors Drake à son intention.

Esquissant un léger sourire, Rachel lui répondit, en coin :

« Tu as le droit d’espérer. »

Elle n’insista pas plus, car l’endroit ne s’y prêtait guère. Drake avait également connu une situation différente. Il avait perdu ses jambes lors d’un accident de sport. Il n’y avait aucun maniaque à blâmer pour ça., rien d’autre que soi-même à se sermonner. En un sens, ce n’était pas forcément mieux. Barbara s’était reconstruite par rapport au Joker, en essayant d’en savoir plus sur ces gens-là, afin de pouvoir essayer de comprendre leur fonctionnement. Connaître son ennemi pour mieux savoir le vaincre, comme le diraient les Chinois. Drake, lui, n’avait eu personne à sermonner, rien d’autre que deux poteaux à la place des jambes, et un père qui voulait surtout éviter que l’affaire ne s’ébruite, pour que sa réputation d’honorabilité n’en pâtisse pas. Rachel en savait suffisamment sur le Japon pour savoir que, sans doute encore plus qu’aux Etats-Unis, il y avait une stricte séparation entre la sphère privée et la sphère publique. Les Japonais baignaient dans une sorte de respect mutuel, qu’on observait fréquemment, mais qui se traduisaient aussi par le fait qu’il fallait éviter les scandales, surtout dans le monde intransigeant et rude des affaires.

*Là où j’ai eu un père militaire qui a brillé par sa volonté de faire de moi une bonne petite Américaine WASP, tu as eu droit à un père démissionnaire... On ne peut pas dire que nous sommes bien lotis, hein, Drake ?* songeait-elle.

Une nouvelle question de Drake l’arracha à ses pensées. Barbara se contenta d’un léger sourire, visiblement amusée.

« Vous n’avez donc toujours pas compris ? Je crois que le mieux est de vous montrer une photo... »

Barbara retourna vers son ordinateur, et ouvrit un dossier, puis cliqua sur une image, avant de l’afficher en plein écran. Elle s’écarta ensuite, permettant à Drake de la voir prendre la pose :


Laissant planer quelques secondes, le temps pour elle de s’humecter les lèvres, et de rehausser ses lunettes, elle répondit, bras croisés :

« J’ai toujours voulu aider mon prochain, mais mon père, James, refusait catégoriquement de me laisser rejoindre la police, ou le FBI. Je suis devenue Batgirl, un peu par accident. Après le refus de mon père, je me suis rendue à un bel masqué organisé par la Fondation Wayne, pour mon lycée. Durant ce bal, un criminel notoire, se faisant appeler Killer Moth, a débarqué, désireux de capturer le riche milliardaire. Sans moi, Monsieur Wayne aurait été capturé. Suite à cet exploit, Batman est venu me voir pour me féliciter. J’ai du suffisamment l’impressionner pour qu’il considère que j’avais autre chose à faire de mon temps que défendre les gosses de riches. »

C’était, en raccourci, ainsi que ça s’était passé. La réalité était un peu différente, mais le secret de Bruce était suffisamment gardé pour que Barbara ne le révèle pas à n’importe qui. Elle pensait que le SHIELD savait depuis longtemps que le Chevalier Noir de Gotham City se dissimulait sous les traits d’un play boy notoire, mais ces derniers estimaient que Batman devait faire plus de bien que de mal, et n’avaient donc jamais été le voir.

« Je me suis rendue à Seikusu pour poursuivre des trafiquants d’armes, ce qui m’a amené de Gotham à ici. Mais, comme vous le voyez, je passe aussi mon temps à faire d’autres choses. Le SHIELD traque également ces criminels, et je pense qu’il est plus productif pour tout le monde que nous travaillions de concert, ensemble, plutôt que dans une opposition mutuelle. »
DC d’Alice Korvander.

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Drake Noventa

Humain(e)

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    Paraplégique et coincé dans son fauteuil roulant, Drake était auparavant une star des sports extrêmes et fils d'entrepreneur en cybernétique. Aujourd'hui agent de terrain du SHIELD, il possède une armure similaire (mais inférieure) à celle d'Iron Man. Publiquement, le jeune homme oeuvre au développement et à la promotion d'exosquelettes d'aide aux handicapés destinés à l'usage du plus grand nombre, les MetalBones.

Re : Rage Against The Machine [Drake Noventa]

Réponse 51 mercredi 22 janvier 2014, 18:03:15

J'adressais un petit sourire à Rachel, ce petit rictus à la fois tranquille et complice qui voulait dire "c'est tout vu !" et me retournais vers Barbara. Mes petites accroches avec mademoiselle Iron Boobies ne devait pas non plus prendre le pas sur la discussion qui avait cours avec mon vis-à-vis sur roulettes. La rousse semblait cacher un petit secret qui avait excité mon imagination et ma curiosité et même si je m'attendais à me heurter au mur du secret-défense qu'on pouvait légitimement imaginer au sein d'une base même du SHIELD, il n'en fut pourtant rien. Quand Barbara me lâcha simplement qu'elle allait me montrer une photo, j'arquais un sourcil un peu dubitatif. Une photo de quoi ? De la raison qui l'avait un temps envoyée en maraude sur les toits d'une grande ville ? Je m'attendais à la découvrir le cul moulé dans un de ces pantalons de yoga bien moulé à faire un peu de Parkour quand elle me dévoila la vérité pixelisée en s'écartant légèrement de son écran pour que je puisse m'en approcher.

Devant moi se dessinait une silhouette noir et or à la chevelure orangée, moulée dans une combinaison qu'on pouvait deviner comme assez rigide. Blindée, peut-être. Ce n'était toutefois pas ce qui importait, puisque le symbole qui reposait sur la poitrine du modèle était assez évocateur pour que je le reconnaisse presque au premier coup d'oeil. Une chauve-souris stylisée, aux ailes étendues comme en vol. Batman n'avait certainement jamais porté le string, mais quelqu'un l'avait fait en empruntant son style et une partie de son pseudonyme. Sans connaître vraiment ce milieu, le nom me vint instantanément à la bouche. Parce qu'il apparaissait dans le rapport concernant les évènements du chalet et de la tour Noventa comme étant celui de la personne qui avait affronté Yana avant qu'elle ne soit appréhendée par une autre fille, un peu plus "super".


- Batgirl...

Je n'en revenais pas ! Batgirl, carrément ! Je regardais quand même Barbara des roues à la tête : difficile d'imaginer l'handicapée qu'elle était prêter main forte à Batman lui-même, vous le comprendrez sûrement. Mes yeux passèrent sur Rachel, cherchant un instant une confirmation de sa part. Et aussi parce qu'à la voir comme ça, on n'imaginerait pas qu'elle puisse devenir presque instantanément une armurerie en porte-jarretelles. S'en rappeler aidait à rationaliser des choses, sans compter que j'avais moi aussi porté une armure cachée dans mon fauteuil.
Tandis que l'idée de considérer Barbara en tant que sidekick acrobatique d'une des figures les plus emblématiques de la justice costumée faisait son chemin dans ma tête, Barbara m'exposa brièvement son parcours et l'explication de sa double identité. Des gens sur cette terre étaient vraiment destinés à faire des choses hors du commun ! Soufflé, je me laissais retomber contre le dossier de ma chaise en poussant un sifflement admiratif.


- Comme Rachel, vous n'êtes pas une nana très commune, en fait. C'est dingue, tout ça ! Puisque vous m'avez révélé ça, si je vous demande gentiment vous me dites aussi qui est Batman ? Hein ?

Sérieux ? Oui ! Mais je doutais qu'elle le fasse. En fait, je ne comprenais pas trop pourquoi elle acceptait de me dire qui elle cachait dans son ombre. Je n'étais personne pour elle, après tout. Mais bon, qui croirait que Barbara puisse être un acolyte virevoltant comme Batgirl ? Ma bouche se tordit à cette constatation. J'allais devoir garder cette information pour moi, parce que de toute façon personne n'y croirait. Dommaaaaaaaaage ! J'avais une bonne grosse grenade médiatique en main tout en me rendant pertinemment compte que je n'aurais jamais les moyens d'en faire sauter la goupille.
Néanmoins, la révélation me rassurait sur le point principal de cette entrevue et je m'empressais d'en remercier Barbara.


- Grâce à vous, je sais que j'ai une petite chance d'intégrer le SHIELD sans y être inutile. Merci, Barbara !

Roulant pour m'installer tout à côté d'elle, je me fendis d'un baiser sur sa joue. Comment remercier autrement celle qui avait passé un excellent baume apaisant sur mes doutes et mes angoisses ? A mes yeux, lui serrer la main n'aurait pas été assez expressif. Là, elle était fixée et je m'écartais déjà en souriant.

- A présent excusez moi, mais Rachel et moi devons dîner . Je me penchais à son oreille pour lui parler à voix basse. Entre nous, elle est déjà raide dingue de moi !

Et je partis d'un petit tranquille, remerciant une dernière fois Barbara avant d'aller rejoindre ma bimbo mécanisée.

Iron Girl

Humain(e)

Re : Rage Against The Machine [Drake Noventa]

Réponse 52 vendredi 24 janvier 2014, 01:48:17

La première fois que Barbara avait vu Batman, ce n’était pas dans un bal masqué, c’était à la télévision, aux journaux, à une époque où Batman était encore poursuivi par la police, et considéré comme une sorte de criminel voulant se substituer à la police. Comme le SHIELD l’avait découvert par la suite, notamment en ayant accès aux enregistrements vidéos des caméras de sécurité, la première véritable rencontre entre Barbara et Batman avait eu lieu dans les locaux du GCPD. Barbara n’avait alors qu’une quinzaine d’années, et une belle petite bouille ronde, et n’avait jamais caché son admiration pour Batman, qu’elle avait alors vu comme un homme qui n’était pas susceptible d’être corrompu par les criminels, et de pouvoir enfin permettre de purifier les institutions de Gotham City, ainsi que de blanchir les rues de la ville. Qu’elle ait fini par devenir Batgirl n’était donc pas particulièrement surprenant. Quand Drake demanda à Batgirl l’identité civile de Batman, cette dernière esquissa un léger sourire, avant de répondre :

« Si je devais vous le divulguer, je serais dans l’obligation de devoir vous tuer dans l’heure, et ce serait fort regrettable. »

Rachel supposait que Batman devait être une sorte d’individu riche, suffisamment pour que son identité civile soit également archivée au sein du SHIELD. Elle figurait dans des archives spéciales, cryptées, accessibles uniquement pour les agents ayant les plus hautes accréditations. Les rumeurs allaient bon train sur l’identité réelle de Batman, des plus crédibles aux plus extravagantes, allant jusqu’à inclure Michaël Jackson, Elvis Presley, Quentin Tarantino, voire certains pontes de Gotham, comme Bruce Wayne. Rachel n’en savait rien, car elle n’avait pas le niveau d’accréditation nécessaire pour accéder aux fichiers cryptés concernant Batman, mais, un jour, elle était sûre qu’elle aurait sa réponse. Le SHIELD avait déjà mené des enquêtes sur Gotham City, et il était peu probable que les enquêtes n’aient pas permis aux huiles de découvrir qui se cachait sous le masque. Un jour viendrait certainement où tous ces gens finiraient derrière les barreaux, et où Iron Girl serait démantelée, mais ce jour était encore très loin, et très peu envisageable en l’état actuel des choses.

La conversation était visiblement terminée. Barbara était plus ou moins convaincue qu’elle risquait de revoir Drake. Rachel la salua, puis sortit du laboratoire, continuant à pousser le fauteuil roulant. Il y avait pas mal d’hommes et de femmes en blouse. Par une fenêtre sur sa droite, Rachel vit des appareils travailler sur des prototypes d’armure.

« Je me rends une fois par semaine dans ce coin-là, afin que le docteur Cunningham et son équipe mènent des recherches et des maintenances sur mon armure. En attendant, il y a un autre endroit que j’aimerais te montrer, un endroit dans lequel on risque de te recevoir assez souvent. »

Elle préféra ne pas en dire plus pendant quelques minutes, se rapprochant de l’ascenseur. Iron Girl entreprit alors de lui raconter une petite histoire, une anecdote.

« L’un des problèmes majeurs des gens comme Batgirl, Supergirl, Spiderman, et tous ces individus costumés, est que ce sont des gens qui faisaient du bruit pour rien. N’as-tu jamais trouvé bizarre que, alors qu’ils soient là depuis des années, la criminalité n’ait pas vraiment suivi une courbe descendante ? Parmi toutes les raisons, il y en est une qui, pendant longtemps, a rendu l’action de ces gens assez inutiles. Les Etats-Unis sont, bien plus que d’autres pays, un pays où la procédure et les formes ont une forte apparence. Je suppose que tu as suffisamment du voir assez de séries policières et de films pour avoir entendu parler des droits Miranda. »

Les droits Miranda, connus dans le monde entier, étaient des droits de la défense découlant d’un arrêt de la Cour Suprême. Datant de 1966, il s’appelait « Miranda c/ Arizona », et tenait de là son nom. Dans cet arrêt, comme l’expliqua Rachel en filant dans un ascenseur, les juges suprêmes avaient annoncé que, avant chaque arrestation, le policier en charge de l’arrestation avait l’obligation de signifier oralement, puis de notifier par écrit, à chaque suspect ses droits fondamentaux : le droit de conserver le silence, d’avoir le recours à un avocat, et, le cas échéant, à un avocat commis d’office. Des mentions prescrites à peine de nullité de l’arrestation, soit, en somme, des actes dont l’abstention était capable de faire s’écrouler toute la procédure. C’était probablement l’arrêt le plus connu du monde, grâce aux Experts, et à d’autres séries de ce genre.

L’ascenseur se mit à décoller. Après avoir laissé quelques secondes, Rachel poursuivit :

« Quand les criminels sont arrêtés par les supers-héros, ils sont généralement libérés, faute de preuve, ou parce qu’ils sont arrêtés par des personnes qui n’avaient pas l’autorisation de le faire. D’un côté, il y a l’impression que la multiplication de ces gens a tendance à développer et à assurer la sécurité, alors que, d’un autre côté, les détenus sortent généralement au bout de quelques mois. Dès lors, quand le SHIELD a décidé de lancer l’Initiative, et de former les supers-agents, il a été nécessaire d’inclure une partie théorique, et, si je te parle de tout ça, c’est, outre pour avoir de quoi impressionner les filles à un dîner aux chandelles, pour te préparer à l’une des épreuves les plus difficiles de ta vie... »

L’ascenseur s’ouvrit sur une bibliothèque, figurant également dans les profondeurs des locaux. Rachel poussa la bibliothèque, et alla chercher un livre, un épais volume. Avec un sourire légèrement moqueur sur les lèvres, Iron Girl se rapprocha, et le tendit entre ses mains.

« Voici ton futur livre de chevet, Drake. »

C’était le Code pénal japonais. Elle croisa alors les bras.

« Maintenant, tu sais comment me séduire. »
DC d’Alice Korvander.

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Re : Rage Against The Machine [Drake Noventa]

Réponse 53 samedi 25 janvier 2014, 15:25:50

- Si je devais vous le divulguer, je serais dans l’obligation de devoir vous tuer dans l’heure, et ce serait fort regrettable.
- Evidemment,  vous ne pouviez pas juste me dire non, hein ?


Nous nous quittâmes alors sur ces mots et un sourire poli, avant que mon fauteuil ne retombe sous les bonnes grâces de Rachel. Ce n'était pas très pratique pour discuter qu'elle se trouve derrière moi et non pas à côté, mais la savoir là me contentait finalement assez. J'avais l'impression qu'il y avait entre nous une fragile complicité qui se tissait lentement et si considérais que si pour entretenir ce lien je devais l'avoir dans mon dos et pas à mes côtés, c'était un moindre mal. Tout comme mon guide, j'observais au passage les allées et venues des bras mécaniques qui travaillaient sur ce qui me semblaient être des armures ou tout au moins de pièces pour quelques modèles. Peut-être que c'était là qu'il retapaient Iron Girl dont la carlingue avait sacrément morflé durant notre mésaventure à la villa ? J'avais assez vu les chaînes de montage de Noventa Corp pour en reconnaître une quand je me trouvais en face mais je n'étais pas à la bonne hauteur pour voir distinctement ce qui en sortait et me mordait la lèvre. Le Mark 4 me manquait et je n'aurais une infime chance de réendosser une armure que si j'arrivais à intégrer le SHIELD. Pour le moment donc, je devais faire mon deuil et accepter le fait que j'allais probablement rester un adolescent tout à fait ordinaire.
Enfin, si les gosses de super-riches pouvaient être qualifiés comme tels, bien sûr.


- Une salle d'interrogatoire ?, avais-je demandé à moitié sérieusement quand elle avait parlé d'un lieu où je serais amené apparemment à revenir.

Rachel garda le silence jusqu'à l'ascenseur du bout du couloir comme pour me faire mariner et j'attendis qu'elle daigne m'éclairer un peu plus en commençant son explication sur un sujet que je ne compris de prime abord pas. En gros, l'officier faisait un parallèle entre les justiciers de tous poils et la loi américaine. Tout ça m'échappait salement, mais j'en comprenais le fond : malgré la multiplication de sauveurs de la justice, le crime se portait toujours aussi bien. Admettons. Et ? Enfin, où est-ce qu'elle voulait en venir et en quoi ça devait être sensé m'interesser, son histoire ? Curieux, je l'interrogeais du regard quand elle évoqua les droits Miranda. A mon avis, vu la tronche que je tirais, Rachel n'eut guère de mal à comprendre que j'étais complètement en roue libre et que je méritais une petite explication. Elle me la dispensa donc, m'appren   nant pourquoi dans les séries policières les flics ne pouvaient pas s'empêcher de tous réciter la même litanie à l'arrestation du salaud de l'histoire. D'accord, mais encore ?


- Une épreuve ? Hein ?

Nous pénétrâmes alors dans une bibliothèque qui valait certainement plus que celle du campus de Seikusu. Laissant sa phrase en suspension le temps que nous puissions arriver au niveau de ce qu'elle était venue chercher, Rachel finit par me tendre un livre. Un GROS livre, dont je savais qu'il allait être foutrement emmerdant avant même d'en connaître le titre. Je m'en saisi quand elle me le tendit, déglutissant quand je réalisais de quel ouvrage il s'agissait. Le code pénal japonais, carrément.
Quel.
Cadeau.
De.
MERDEEEEEEEEEEEEEEEE !


Je souriais néanmoins aimablement, ne sachant pas trop si elle plaisantait ou si elle était des plus sérieuses. Comment pouvait-on décemment séduire une nana avec un code pénal, hein ? "Hey poulette, tu as vu mon gros article 4 ?" Nan, mais sérieusement ! Est-ce que j'avais une gueule d'étudiant en droit ? Bien qu'ayant envie de lui rire au nez en envoyant le livre dans un coin de la pièce, je fis le parfait hypocrite. Si je voulais avoir une chance de serrer Rachel, autant que je ne la gaspille pas en l'envoyant chier. Je déposais le Code sur mes cuisses et regardais Rachel de haut en bas.

- Et si je te proposais de verrouiller la bibliothèque de l'intérieur pour qu'on puisse avoir la paix pendant qu'on fait l'amour sur mon fauteuil, ça ne marcherait pas tout aussi bien ? Je pourrais commencer en te disant combien je te trouve sexy dans ton uniforme et toi tu serais flattée, commençant à l'ouvrir l'air de rien et tout et tout... Non ?

Dans mes fantasmes les plus simples et les plus probables, c'est comme ça que ça aurait dut se passer. Rachel, moi, une pièce tranquille et un peu de temps devant nous pour parler mécanique des corps et combat très très close. Et à vrai dire, à cet instant précis, juste avant qu'elle ne réponde, j'en caressais encore l'espoir.

- Parce que je ne vois pas comment je vais arriver à te plaire avec juste un dîner et un code pénal, en fait... Je soupirais. Même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque.

Iron Girl

Humain(e)

Re : Rage Against The Machine [Drake Noventa]

Réponse 54 dimanche 26 janvier 2014, 16:58:59

Évidemment, on trouvait plus romantique comme livre qu’un Code pénal. Bras croisés, Rachel était en train de s’amuser en voyant la mine décomposée que Drake fit en voyant l’énorme pavé que Rachel lui tendit, avant d’essayer de rattraper le coup. Son sourire initial lui avait semblé assez dépité, et il tenta d’embrayer sur l’humour. Difficile à croire venant de la part d’une femme qui se baladait dans une armure high-tech au design sexy, mais, avant de rejoindre l’armée, Rachel avait fait du droit. Le souhait initial de son père était de l’envoyer à West Point, la célèbre académie militaire de l’État de New York, afin qu’elle puisse devenir un officier de haut rang. Il avait été à la fois déçu et satisfait que, avant de vouloir rentrer à l’académie, Rachel ne veuille rejoindre l’U.S. Navy, afin d’avoir une meilleure expérience du terrain. Sa mère, quant à elle, avait été tout simplement déçue, craignant que sa fille ne se retrouve abattue en plein cœur du désert afghan. Quoiqu’il en soit, Rachel s’était farcie son lot d’articles, de décrets, et d’arrêts de la Cour Suprême pendant sa folle jeunesse, autant d’éléments qui avaient d’ailleurs facilité le fait qu’elle soit inscrite comme candidate au projet « Iron ».

« Parce que je ne vois pas comment je vais arriver à te plaire avec juste un dîner et un code pénal, en fait..., glissa-t-il alors, rappelant Rachel à la réalité. Même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque. »

L’intéressée décroisa les bras en souriant, et se rapprocha de Drake. Elle avança alors l’une de ses mains, et la posa sur son épaule gauche, la faisant lentement glisser sur sa peau, avant de se retourner, allant dans son dos. Elle posa sa seconde main sur son autre épaule, et les fit alors lentement descendre. Une situation que d’aucuns auraient tout à fait pu qualifier de sensuelle.

« Et bien, mon brave et intrépide Drake, disons qu’une connaissance profonde du Code pénal te permettra de savoir comment réaliser une violation de domiciles entre les parties... »

On aurait presque pu croire que ses mains allaient descendre jusqu’à son bassin, mais elle se contenta d’attraper l’épais volume, et se releva alors. Ses seins s’étaient, durant ce geste, enfoncés contre la nuque de Drake, et elle se redressa alors. Le livre s’ouvrit brièvement, avant d’atterrir entre les deux mains de Rachel, qui alla le reposer sur la table. Elle se retourna alors vers l’homme, et précisa le fond de sa pensée.

« Je te taquinais, bien sûr. Il n’y aura pas d’épreuves de droit, ce n’est pas un concours, mais il est préférable de savoir comment ça marche avant de commencer à gambader dans le ciel. Bien que les Japonais nous apprécient, nous ne sommes pas chez nous. Je te ferais les fiches pour savoir les bourdes qu’il vaut mieux éviter quand on tombe face à des policiers un peu obtus. »

Il y avait, chez Rachel, une sorte de réflexe d’autodéfense consistant à toujours faire en sorte qu’on la considère comme une femme dont le seul intérêt n’était pas son superbe cul, sa belle poitrine, ou sa longue chevelure rousse. Une habitude qui venait au fait qu’elle avait officié au sein des Marines, dans un corps militaire qui était, tout de même, encore assez machiste, et que la fille d’un Hawkes apparaissait un peu comme un élément ne figurant pas du même monde que les soldats. Rejoindre l’armée quand on était une femme avait toujours été plus difficile que quand on était un homme.

Elle se rapprocha de Drake, et reprit :

« Pour l’instant, je ne peux pas te donner de dates. J’ignore quand nos ingénieurs fabriqueront une nouvelle armure, ça dépendra de la vitesse à laquelle les ingénieurs de ton père transmettront leurs schémas, et de la vitesse à laquelle les nôtres les insèreront dans leurs protocoles pour sortir une armure. Bien sûr, rien ne t’empêchera d’aller voir le docteur Cunningham pour te tenir au courant. Concernant notre dîner... »

La jeune Hawkes fit une petite pause, comme si elle réfléchissait, cherchant à clarifier ses pensées.

« En fait, je crois qu’un bon repas est un très bon moyen de plaire aux filles, si j’en crois mon expérience. »
DC d’Alice Korvander.

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Re : Rage Against The Machine [Drake Noventa]

Réponse 55 jeudi 30 janvier 2014, 18:12:05

STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP ! Trouvez le bouton d'arrêt sur image, j'arrête là le film de ma vie pour être sûr de conserver bien vivace la réalité de cet instant dont en le vivant je n'étais pas sûr qu'il n'était pas une hallucination. Devant moi, Rachel jouait -plutôt bien, en plus- les allumeuses en faisant serpenter ce corps des plus désirables qu'elle avait emprisonné dans le tissu fadasse de son uniforme protocolaire militaire. Avant mon accident, j'avais vécu pas mal d'histoires de fesses et passé du bon temps avec pas mal de filles mais aucune ne m'avait jamais sorti un numéro pareil à celui là. Même en considérant que je craquais terriblement pour Rachel "Iron Girl" Hawkes, c'était furieusement excitant.
Non, non. Excitant n'était pas tout à fait le mot et ma confusion de l'instant me laissa le loisir de trouver plus approprié. C'était plutôt intimidant, en vérité. Qu'elle me fasse du rentre-dedans pour se manquer gentiment ou pour me motiver à la séduire, ça n'importait que peu et je rougissais en me passant doucement la langue sur les lèvres en ne me privant pas pour tenter de contempler ses formes quelque peu alanguies en me tordant le cou comme un crétin. Et son petit discours, aaaaw... De quoi motiver n'importe quel mec à bûcher ses licences de droit. Rachel savait créer des vocations !


- Voilà qui me donne envie de te voir plaider à la barre, Rachel...

Et voilà qu'elle descendait ses mains, comme en réponse à mon invitation. Dans dix secondes, la sulfureuse rouquine aurait les doigts sur mon gros...
...
Code pénal. Cette garce venait de récupérer son putain de bouquin en me laissant si proprement sur la touche que je ne pus m'empêcher d'en sourire de bon coeur en levant les yeux au ciel pour me moquer de ma bêtise. Comment avais-je pu croire qu'elle et moi... ici... ? Ah, c'était aussi ridicule qu'excitant et je tentais de cacher mon érection en posant sagement mes mains sur les cuisses, écoutant distraitement mon aînée.


- Merci. Je suppose que ça sera utile, sempaï.

Le terme n'avait pas de réelle valeur pour les deux occidentaux que nous étions, mais il résumait bien ce qu'allait devenir un des aspects de notre relation. J'espérais que Rachel accepte de participer à ma formation, chose que je lui confierais lors du dîner qui lui restait encore à accepter.

- Je ne suis pas pressé. Du moins, disons que j'ai beaucoup à faire ! Je veux promouvoir moi-même les MetalBones à travers le monde et pour ça aussi il va me falloir un peu d'apprentissage. Les ingénieurs du SHIELD auront donc tout le temps de se concerter avec ceux de Noventa Corp.

Tacitement, Rachel me signifia enfin accepter mon invitation. Je laissais un large sourire s'étendre sur mes lèvres et lui saisit alors la main pour y déposer un long baiser avant de lever les yeux vers elle. Si j'avais pu atteindre sa joue, c'aurait été elle que j'aurai embrassée. Et j'aurais sûrement tenter d'approcher ses lèvres, mais l'histoire n'aurait pas à dire comment elle aurait réagit.

- Alors c'est parfait, mademoiselle Hawkes. Je vous attendrais chez moi pour vingt-heures trente. Vous amenez le vin et le léger décolleté, je m'occupe du repas, de la bonne humeur et des tentatives de séduction.

Une œillade complice que je lui adressais vint conclure cette discussion, de la façon la plus simple possible. Nous aurions bientôt tout le loisir de nous découvrir, elle et moi.
Notre histoire commune, après tout, ne faisait que débuter.


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