Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

"L'esclavage fait des monstres" (Cyscek)

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Haeldra

Terranide

"L'esclavage fait des monstres" (Cyscek)

vendredi 08 novembre 2013, 18:39:41

Ephémère et insignifiante

 
   « De ceux qui parlent beaucoup, très peu auront la double capacité de mentir et de réfléchir. Il est exact de dire, en revanche, qu’une personne ayant un cerveau déficient ait cette capacité innée et exceptionnelle. Ceux qu’on appelle communément les fous, ou plus poliment les malades mentaux sont exclus de notre société. Pour la simple et légitime raison qu’ils soient différents et soit disant dangereux. L’homme dans sa plus grande splendeur à alors voulu les enfermer, comme des animaux. Les pointer du doigt. Parce qu’on se sent toujours seul quand on est dans une cellule, il lui a mit des grilles pour qu’il voit encore le monde. L’égalité n’est pas. On ne peut pas prétendre à cette égalité si nous même ne la faisons pas. Dans le mental d’un homme il y a ce qu’on pourrait appeler des paliers. Des sortes de degrés de rationalité. Ceux qui sont en dessous du palier recommandé ne sont pas admis au sein de la société. En étant reclus. L’individu peut même se rendre compte qu’on l’a mit de coté et franchir un degré plus important de la perte de rationalité. On en revient rapidement alors à la classification de l’homme par lui-même. Des notations et des statuts. Alors que la nature avait sa propre loi, l’homme l’enfreint avec ses propres idées. Le fou, alors n’a jamais tenté déjouer la nature. Il n’a jamais voulu la contraindre à son rang. Il a accepté tout simplement de subir cette nature, aussi cruelle soit elle. Le fou, ne pense pas comme les personnes au dessus de paliers. Il est dans une logique qui est la sienne, et le but de la société est de le pervertir avec ses propres idées. De le faire rentrer dans un cercle sans fins. Pour qu’il devienne un robot. Mais le bonheur est-il dans notre monde ? »

Elle ne savait pas ce qu’elle faisait ici. Sa faisait plus d’une semaine qu’elle était dans cette cage répugnante et elle ne savait pas comment elle avait fait pour se retrouver là. Haeldra s’étira de tout son long dans sa petite cellule. Il était encore en tôt et le fond de la boutique d'esclave ne laissé pas entrer la lumière du jour. Puisque la démone était tout au fond de la fourrière, là où se trouve les 'spécimens' qui n’ont pas de chance d’être vendu. A l’entrée de la boutique se pavanaient des esclaves plus présentables, dans des cages plus propres, même si dans le fond ils venaient aussi de la rue. Haeldra se sentait comme un déchet mais elle s’en fichait. Elle ne voulait pas être vendue. De plus elle ressentait aussi le manque des multiples drogues qu’elle prenait dans sa vie errante. Elle avait peut-être attrapé des maladies. Ce qui était sur c’est qu’elle était loin d’être pure. Son corps avait des petites convulsions, qui diminuées pourtant avec les heures.

 La nuit elle avait même des sueurs froides et elle puait. Le garde passa devant les grilles pour jeter à l’intérieur de chaque cage une assiette pleine d’une bouillit peu appétissante. Haeldra le regarda passer avec dédain. C’était un homme. Un créateur de malheur. Elle renversa alors volontairement la nourriture, si on pouvait appeler ça ainsi, qui lui était destinée. L’homme se mit à rire en l’insultant d’un nom d’oiseau. La métamorphe n’avait pas mangé depuis qu’elle était arrivée et les rares clients qui s’étaient aventurés jusque dans le fond de la fourrière ne s’étaient même pas arrêtés sur cette chose au teint pâle et au regard vide. Cette moitié d'esclave qui n’avait même pas l'allure de servir même en soubrette dans une maison. Son corps déjà maigre c’était encore un peu plus creusé et ses cotes étaient nettement visibles. Malgré cette diminution physique elle gardait un beau galbe de seins. Des courbes encore bien esthétiques et harmonieuses. Haeldra observa lacement la salle. Elle n’avait pas erré très longtemps dans les ruelles du Nexus. Même si elle avait vécu ce temps de la mauvaise manière, en se droguant, buvant et donnant son corps. Elle se calla alors au fond de sa cellule. Elle ne portait qu'une simple tunique noire qui contrastée avec sa peau blanche. Une tunique en tissus simple et trouée à plusieurs endroits. Elle se recroquevilla sur elle-même pour se mettre au fond de sa petite prison. Elle n’avait pas peur. Elle n’avait pas faim. Haeldra voulait qu’on la laisse en paix. De plus elle n’avait pas été très communicative avec les gérants de la fourrière, qui soit dit en passant, n’étaient pas de la plus grande amabilité. Ils l’appelaient la chose et n’osaient pourtant pas trop l’approcher. Sa cage puait et les portes du magasin allaient bientôt ouvrir. Haeldra ferma les yeux avant d’entendre les premiers clients entrer dans la pièce. Sa peau était ternie et elle se cacha comme elle le pouvait dans l’ombre de sa cage. Elle le savait, elle allait être jugée. On allait lui dire qu’elle était laide. Qu’elle ne valait rien. Les gardiens parlaient déjà de ‘la balancer ‘. La pièce était sombre. Lugubre et surtout humide. Son corps suait l’eau Elle resta immobile. Ecoutant les discussions des Terranides et autres créatures. Comme une statue. Le visage calme. Elle entendait les autres esclaves se vanter pour être adoptés et d’autres encore résister alors qu’ils n’avaient pas le choix. Ca elle le savait. C’est pourquoi elle espérait que personne ne s’arrête sur elle. Haeldra n’avait même pas la capacité de parler et de plus avec le panneau qui était accroché à sa grille, elle ne risquait presque rien. Ce panonceau indiqué avec de grosses lettres : 


« Femme mature. Corps couvert de cicatrices. Bonne musculature. Bonne dentition. Origine inconnue. Prix très intéressant. Ne pas toucher. »

A ce moment là une petite fille, s’avança de la cage en posant ses mains sur les barreaux. Oui, aujourd'hui certain esclaves étaient vendus à des familles riches pour faire le ménages, la garderie ou même servir à des petites filles pourries gâtées. Haeldra ouvrit alors les yeux. La regarda. La petite fille lui tira la langue en la pointant du doigt. L'esclave s’avança alors rapidement vers elle. Cette petite insolente n’aurait pas du faire ce geste. Haeldra ouvrit alors la bouche et la mordit de toutes ses forces. Ses dents se plantèrent alors dans la chair de l’enfant qui se mit à hurler. Un cochon à égorger. Haeldra lâcha sa prise, la bouche pleine de sang. Elle détestait que l’on se moque d’elle. Déjà, les gardes accouraient avec la mère de la petite insolente. La petite montra son doigt en pleurant. La démone lui avait coupé la chair, attaquant même l’os. Elle continua néanmoins en montrer ses dents en guise d’avertissement. Qu’on lui fiche la paix. La mère hurla sur les gardes les insultants d’incapables, dans un magasins aussi classe que celui-ci on ne pouvait tolérer ça. Que les esclaves dans son genre devaient être tués. Les gardes se confondirent en excuses, alors le gérant s’avança vers la mère et l’enfant.

-Nous sommes vraiment désolé de cet incident Madame, cela n’arrive jamais.

Tous les clients s’arrêtèrent pour regarder la scène et baver une fois de plus sur l'esclave en question. Le monstre. La chose. Le gérant invita alors la cliente à venir dans son bureau pour soigner sa fille et lui proposer d’alléchantes promotions. Il fit un signe aux gardiens pour qu’ils se débarrassent de cette bête non-domesticable selon lui. L’un des gardes ouvrit avec prudence la cage avec une sorte de muselière à la main.

-Messieurs, dames écartez vous s’il vous plait.

Il approcha sa main pour lui attraper les cheveux. Haeldra le regarda d’un air noir en lui montrant ses canines pointues. L’homme avança un peu trop sa main et elle l’attrapa aussitôt. La métamorphe le mordit jusqu’au sang sous les yeux ébahit des clients qui ne comprenaient pas pourquoi cette esclave vivait toujours. L’homme lui décolla une énorme claque avec son autre main, dégageant ainsi son bras. Haeldra avait le visage couvert de petites giclures de sang. Un autre gardien arriva derrière le premier avec une seringue. Il lui injecta une dose de tranquillisant. Le temps que le tranquillisant fasse effet ils refermèrent la cage. Haeldra soupira de douleur en sentant le liquide couler en elle. Les clients étaient toujours devant sa cage. La créature aux cheveux noirs grimaça, elle commençait à avoir mal. Mais elle avait prit tellement de drogues qu’elle ne sombra pas. Au contraire, elle tenait tête à cette masse de gens. Elle les regardait de haut. Même si elle savait, qu’ils avaient le dessus sur elle, elle ne se démontait pas. Haeldra ferma de nouveau les yeux avant qu’un nouveau gardien n'arrive avec un tuyau d’eau pour asperger sa cage. L'esclave prit de plein fouet le jet d’eau glacial. Son corps se mouilla rapidement. Ses tétons se dressèrent. Ses cheveux se collèrent sur sa peau. Sa peau forma des petites bulles. Elle se mit rapidement à grelotter. Ses lèvres se tintèrent en bleu. Sa peau pale devint presque translucide. Le garde passa une autre fois devant la cage en pensant à voix haute.

-J’en ai vu des esclaves difficiles et farouches, mais celle là. Même un idiot n’en voudrait pas. 

Cyscek

Humain(e)

Re : "L'esclavage fait des monstres" (Cyscek)

Réponse 1 mardi 12 novembre 2013, 11:03:48

Lui, un idiot ? Probablement, aux yeux de certaines personnes en tout cas. Cyscek pensait forcément à ça car l'esclave l'intriguait et l'intéressait. On aurait pu parler d'une curiosité malsaine, d'une envie déviante. Lui préférait le voir comme un challenge.

A l'ouverture de la boutique, il s'était glissé parmis les clients afin de jeter un oeil aux esclaves exposés. Il connaissait le gérant ainsi que ses employés. Bien plus portés sur la vente que sur la formation des esclaves, ils se contentaient généralement de faire de la capture et de revendre directement leurs captifs. Ils rachetaient également des esclaves de contrées lointaines, afin de les mettre en vente ici, et gagner la différence de prix. Cyscek trouvait le système bien fait, puisqu'il suivait en partie le même. Le seul point qui le gênait, c'est que ces hommes ne formaient pas du tout leurs esclaves. En leur donnant un semblant d'éducation, ils pourraient les vendre bien plus cher. En l'état, ils vendaient des esclaves dociles mais incompétents, des esclaves instruits mais rebelles et toutes les autres déclinaisons possibles. Le soucis qui en découlait provenait des accidents qui émaillaient les ventes de ces marchands : on avait vent d'esclaves enfuis après avoir tué leur maître, d'autres au contraire abandonnés ou tués par leur maître car incapables de faire quoique ce soit.

Cyscek le savait, un bon esclave devait d'abord être dressé. L'autorité, l'apprentissage de l'asservissement, puis l'on formait l'esprit à son but. Que ce soit un esclave fait pour le ménage, le sexe ou les travaux manuels, il fallait être sûr qu'il ne ferait pas n'importe quoi. C'était sur ce point que Cyscek insistait afin de vendre des esclaves de qualité. Alors qu'ici ...

La boutique était réputée pour son choix, car les autres esclavagistes de la ville n'avaient pas un réseau aussi étendu pour trouver des esclaves et les ramener de lieux aussi éloignés. Ainsi Cyscek y venait parfois, et s'il trouvait du potentiel chez un esclave, il le rachetait. Il savait qu'avec quelques mois de formation il pourrait probablement obtenir bien mieux que ce qu'il payait à la base. Ce matin donc, il était venu dans ce but, trouver quelque chose qui l'intéresserait. Mais quoi ? Il y avait bien un homme, dans les premières cages. Un nubile, tout en muscle, et visiblement docile. Parfait pour les travaux manuels, il devait pouvoir abattre un travail colossal. Il était en train de s'intéresser à cet esclave quand l'incident avait éclater.

Attirés comme des mouches par un cadavre frais, les clients s'étaient regroupés et observaient la cage, tout en gardant une certaines distances de sécurité. Se faire mordre par une esclave ?! Autant risquer d'attraper une infection. L'un des mâtons s'y essaya pourtant, mais sans succès, ce qui fit sourire l'esclavagiste. Il observait la sauvage qui se tenait dans la cage. Il s'y était mal pris pour la capturer, et surtout ils ne l'avaient pas du tout soumise, malgré son caractère violent évident. Ils n'avaient rien donner à cette femme, à part la captivité. Manier le bâton et la carotte, voilà qui était bien plus productif : s'ils avaient un peu écouté les désirs de cette étrangère, tout en la soumettant, ils auraient actuellement une esclave docile. Les premiers clients s'écartaient, quand Cyscek s'adressa au gérant.

Je vous l'achête, pour la moitié de son prix.

Un rictus apparut sur le visage bonhomme du gérant. Un pigeon, littéralement. Les paroles avaient arrêté les clients, qui souhaitaient savoir le dénouement. La curiosité était tellement palpable ... Venant se camper devant Cyscek, le vendeur ornait ses lèvres d'un sourire qui se voulait condescendant et moqueur. Il était persuadé que l'esclavagiste n'arriverait jamais à rien avec cette femme. Et réussir à la vendre pour la moitié de son prix, c'était déjà ça de gagner plutôt que de la tuer et la balancer au caniveau.

Et bien elle est à toi ! Par contre je ne livre pas, débrouille toi pour l'emporter.

Il tendait déjà la main, attendant son dû. Cyscek ne le fit pas languir, sortant de sa poche une bourse pleine. Y prélevant la somme, il la déposa dans la main tendue, avant de ranger à nouveau la bourse. Pas un mot de sa part, il ne s'attendait pas à de la compassion de la part de ce marchand, ni à de l'aide. Mais après tout, il n'en demandait pas. Il attrapa sa besace afin d'en sortir une laisse, comportant elle aussi une muselière. C'était plus prudent pour l'instant. Il ouvrit la cage, bloquant la sortie à la captive. Il savait qu'elle allait tenter de mordre à nouveau. Approchant la muselière, il vit venir le mouvement de cou de l'esclave, l'évita et assena une claque à la jeune femme. L'instant d'après, les lanières de cuir se refermaient autour de la tête de l'esclave, et il resserrait l'attache. La bousculant, il la fit tomber au sol, face contre terre et se saisit de ses poignets pour les lui attacher dans le dos à l'aide de menottes. L'opération n'avait pas pris dix secondes. Vu sa carrure et sa force, ainsi que son habitude à traiter des esclaves récalcitrants, il n'avait pas eu de mal. Une fois la femme attachée, il se releva et empoigna la laisse pour tirer dessus et la forcer à se relever également.

Suis moi docilement. Tu mérites mieux que cette cage.

Il fallait lui laisser entrevoir des jours meilleurs. Se détournant sous les regards médusés de l'assistance, il prenait la direction de la sortie, décidé à la ramener jusqu'à sa demeure.



Répondre
Tags :