Tu es à moi...[Le Manipulateur]

La belle hybride avait décidé de prendre un petit jour de congés. Elle en avait bien besoin après tout. Les derniers évènements l’avaient amenée aux Enfers où la jeune femme, aidée par un démon, avait réussi à récupérer ses ailes qui faisaient encore d’elle un ancien archange. Après tout cela, Anéa avait mené une autre mission pour le compte de son maître, avec succès, bien évidemment. Alors, en récompense de cela, on lui avait proposé de se reposer durant une journée, ou plus, si la belle mi-démone le souhaitait. Mais, c’est-à-dire que l’ancien archange n’avait jamais profité de ce genre de choses durant sa longue vie. S’amuser ? Mot qu’elle ne connaissait pas. Chose qu’elle n’avait jamais faite. Mais il y avait une première chose à tout !

Anéa décida de rester simple pour sortir. Fouillant dans le dressing de son appartement, elle en sortit un jean taille basse, au ton foncé, l’enfilant directement, le tissu moulant parfaitement son derrière rebondie et ses jambes d’amazone. Elle grimpa sur des hauts talons noirs. De son armoire, elle prit aussi un top prune, sans prendre le soin de mettre un soutien-gorge. La jeune femme avait la chance d’avoir des seins lourds mais beaux également, tenant parfaitement sans sous-vêtement. Hé oui, on ne peut qu’être parfait quand on a été créée par le seigneur ! Dans sa poche de pantalon, elle prit le soin d’y mettre quelques petits billets, au cas où elle aurait une quelconque envie en chemin.

En chemin pour quoi au fait ? Pour aller où exactement ? Sincèrement, elle n’en avait aucune idée. Ses petits pieds lui faisaient quitter le quartier de la Toussaint. Dehors, il faisait bien clair, le ciel se pavanant dans son bleu habituel. L’air était assez doux, faisant virevolter la longue chevelure noire de l’archange déchue. À son passage, certains hommes se retournaient. C’est dire que la jeune femme était loin de laisser l’un d’eux indifférent. Passant devant le centre commercial, elle s’arrêta un instant. Y rentrer ou pas ? Mmh, non. Pas l’envie. Alors Anéa reprit son petit bout de route, laissant ses pas la mener finalement dans un endroit bien particulier.

À l’autre bout de la ville, sur un grand terrain vague, s’était installée une fête foraine. Un peu à l’européenne, il faut le dire. Allez, pourquoi pas. Les manèges, la demoiselle ne connaissait vraiment pas. Pour avoir des sensations fortes, l’archange déchue utilisait ses ailes et se laisser tomber dans le vide. C’était grisant comme sensation, et pour l’instant, la jeune femme n’avait jamais trouvé pareille sensation. Sauf peut-être au lit, et encore.

Vagabondant dans les allées, ses yeux passaient et repassaient sur les différents manèges présents. Des lumières bien flashy pour attirer l’œil, des musiques d’ambiance pour aller avec, mais rien ne faisait réellement de l’œil à l’hybride. Sauf peut-être ce stand. Une sorte de tente, avec à son sommet, une pancarte indiquant un stand de voyance par carte. Mmh. Anéa ne croyait pas vraiment à ce genre de don. La magie, tout ça, cela existait bien. Après tout, elle était une ancienne créature de Dieu. Mais de la voyance. Supercherie oui ! Un fin sourire se dessina sur le visage de la belle brune, riant déjà légèrement, en essayant d’imaginer ce que cette voyante pourrait bien lui dire.

Qu’elle ne fut pas sa surprise quand Anéa pénétra dans la fameuse tente…Trois jeunes femmes étaient là, dénudées, entourant un homme, de taille normal, dans un costume qu’on aurait dit de magicien. Truc à plusieurs, bien ou bien ? Se serait-elle trompée en entrant dans la tente ? Non, elle ne le pensait pas. Ses yeux de glace se posèrent alors sur la table ronde, couverte d’un tissu rouge, où étaient disposées là quelques cartes à jouer. Ou bien étaient-ce des cartes de tarot. L’hybride ne le savait pas, puisque les cartes étaient retournées. Sans rien dire, ni demander quoique ce soit, la belle brune ne se gêna nullement pour en tirer une, et l’observer attentivement. L’air dubitatif, elle retourna la dite carte en direction de la personne qu’elle pensait être la voyante, soit cet homme au chapeau haut-de-forme.

- Roi de pique. Alors ?

Si elle l’interrompait dans ses petits jeux sexuels ? Sûrement, mais alors, la jeune femme n’en avait que faire. La belle demoiselle s’était introduite sous la tente dans le but d’avoir des réponses sur son avenir, juste pour en rire un peu, et elle souhaitait une réponse. Qu’importe si ça faisait chier l’hôte et les autres femmes nues.

Ah, quelle belle journée ! Trois femmes rien que pour notre cher Manipulateur, mais autant vous l'expliquer depuis le début !

Et oui, c'était de nouveau la fête foraine et qui dit fête foraine, dit stand du Manipulateur. Encore des tours à jouer avec ses cartes, des petites victimes à choper... Tout s'annonçait bien alors que l'homme attendait dans sa tente.

Trois femmes finissaient par entrer, aussi belles l'une que l'autre et elles décidaient de tirer une carte ensemble... Ou, triple effet, pourvu que la carte soit intéressante ! Et bim comme dirait l'autre, l'as de coeur est sortie. Il n'attendait pas un instant pour entrer dans leur esprit, leur montrant des scènes sexuelles entre elles et lui à en faire pâlir plus d'une. Elles pouvaient se voir se caresser l'une l'autre alors qu'une des jeunes femmes s'occupait du Manipulateur. Des cris de plaisirs résonnaient dans leurs têtes, comment résister, elles se dévêtir toutes les trois et se rapprochaient du Manipulateur, commençant à le caresser, l'une n'attendant pas plus longtemps pour venir masser son membre à travers ses vêtements.

Mais bon, l'instant était trop magique pour durer ! L'homme n'avait pas fait attention à la jeune femme qui venait d'entrer et tirer une carte, lui montrant alors le Roi de Pique. Le Manipulateur la regardait, souriant en coin, ne s'occupant plus des autres femmes mais que d'elle. Les trois autres n'en avaient rien à foutre de sa présence et continuaient à caresser l'homme.

Ah, belle femme, qu ferais-tu de lui ? En tout cas, il n'attendant pas pour entrer dans ton esprit. Comment réagis-tu, avec tout ce que tu es en train de voir et entendre... Pour commencer, tu voyais apparaître un Roi de Pique et la voix du Manipulateur résonnait dans ta tête... "Roi de Pique... Les cartes ont décidé et tu peux faire de moi ce que tu veux." Tu te voyais ensuite frapper sur le Manipulateur, le trainant avec toi et aussi lui faisant l'amour. Tu te voyais le commander et lui t'écoutais sans soucis. La voix du Manipulateur résonnait une nouvelle fois dans ta tête. "Que voulez-vous que je fasse ?". Et les images défilèrent, montrant le Manipulateur se faire battre, à un moment, tu te vois en train de lui commander de te lécher, de te défoncer, toutes des images assez perverses gardant une connotation sexuelles même quand tu le bas...

Pendant ce temps là, une des trois jeunes femmes avait sorti son membre, n'attendant pas une seconde pour lui procurer une fellation qui à l'air divine, mais il ne s'en préoccupait pas, ne regardant qu'Anéa, attendant ses ordres alors que les deux autres femmes s'embrassèrent comme deux affamées en manque de sexe.

"Maitresse"

Cette fois-ci, il le prononça à voix haute, ne perdant pas de son sourire, se demandant pourquoi les cartes l'avaient choisie elle pour accomplir ce rôle.

Roi de pique. C’était bien la carte qu’Anéa avait tiré. La jeune femme ne s’était pas gênée pas du tout pour farfouiller dans le jeu de cartes alors que la tente de la présumée voyante était devenue un lieu de baise. Ou du moins, allait clairement le devenir, à voir ces trois jeunes demoiselles dénudées et prêtes à s’occuper du seigneur au haut-de-forme. L’archange déchue se demandait bien ce que signifiait cette carte. Un sourire s’esquissa sur son visage lorsqu’elle pensa au valet de pique. Dans un jeu, cette carte était appelée Le Puant. Heureusement, elle ne l’avait pas piochée. Imaginez, le truc qui pue à des kilomètres, et que ce truc soit la mi-démone. Oui, mais non. Bref, passons.

À la vue de la carte, le seul homme dans cet endroit se mit à sourire. Subitement, l’ange déchue se sentit comme sonnée. Sa vue se brouilla. Des premières images vinrent à son esprit, obscènes, délicieusement obscènes, accompagnées d’une voix que la jeune femme ne connaissait pas. Ce qu’elle lui disait ? Que l’hybride pouvait faire ce qu’elle souhaitait de cet homme à l’allure de vieux magicien. Tout ? Et bien, les différentes scènes qui se bousculaient dans sa tête le montraient clairement en train de se soumettre aux moindres désirs de la belle brune. Bizarrement, c’était les envies de luxure de la mi-démone qui étaient assouvies. Bien. Très bien…

Quand elle revint enfin à elle, son corps trembla légèrement, perdant un instant l’équilibre, mais se reprenant tout aussi vite. Une main portée à sa tempe et un sourire bien franc se dessina sur ses lèvres charnues. Le programme qu’elle avait pu visualiser à travers ses images, elle l’adorait. Pouvoir s’amuser avec cet homme qu’elle ne connaissait même pas, un inconnu dont elle ne savait pas le nom, c’était, au fond…Foutrement grisant.

Elle était bien loin la petite Anéa, au tout début de sa vie terrestre, juste après sa déchéance. La jeune femme était toute timide et assez sensible. Le sexe, après l’histoire de Samaël, elle n’en voulait plus vraiment. Mais aujourd’hui, sur ce point-là, c’est tout autre chose. Sa semi-transformation en créature démoniaque l’avait bien aidée. L’archange déchue avait pris goût à la luxure, et bon dieu, qu’elle était devenue perverse. Perverse, en plus d’être une femme sublime, toute en courbes taillées au rayon de précision. En gros ? Elle est bonne. Tout pour plaire à ce nouveau partenaire.

Mais la mi-démone avait autre chose en tête que se jeter sur lui immédiatement. Non. Prenons le temps. Se mordillant la lèvre inférieure avec envie, le Maîtresse résonna merveilleusement bien aux oreilles de la jeune femme. Anéa se mordit plus franchement, les yeux brillants d’une envie de continuer ce petit.

- Je pense que je vais y prendre goût…

C’était plus un murmure, dit à haute voix, davantage pour elle-même, mais si cet homme l’avait entendu, et bien tant mieux. Ainsi, elle entendrait encore ce nouveau surnom voleter jusqu’à ses oreilles, juste pour le plaisir. Dans un déhanché sulfureux, Anéa s’approcha de cet inconnu, le membre à l’air dont une des demoiselles dénudées s’occupait avec grand plaisir. L’archange se pencha légèrement sur lui, son visage à quelques centimètres du sien, le souffle légèrement chaud. Une main vint caresser ses traits, comme pour les mémoriser, ses yeux de glace fixant sans cesse les orbes de cet homme. Un autre sourire pervers sur ses lèvres pulpeuses.

- Et si tu me montrais un peu ce que tu vaux, mh ? Avec l’une d’entre elles…Ou bien les trois.

Qu’il soit dominant ou qu’il soit soumis, peu importe. Qu’il fasse ce qu’il a envie de faire. Qu’il montre ô combien il est doué en la matière.

- Défoule-toi. Montre-moi ce que tu voudrais me faire, à travers elles.

De toute manière, les préliminaires étaient bien entamés, l’une des demoiselles s’excitant davantage en suçant goulument l’homme sans nom. Pour sûr, tout cela allait faire grimper l’envie de la mi-démone, mais de cette manière, elle verrait bien si l’inconnu ferait un bon esclave. Dans le cas contraire ? Et bien, Anéa sortirait tout simplement de la tente, comme si de rien n’était.

Le Manipulateur souriait, écoutant toutes les demandes de sa nouvelle maîtresse. A voir son visage, il savait très bien qu'elle ne serait pas du genre innocente ou timide et elle le prouvait d'une belle manière lorsqu'elle prit la parole, dictant ses premiers « ordres ». A ce moment même, l'homme fixait Anéa avec une forte intensité, un sourire s'élargissait de plus en plus sur son visage alors qu'il faisait défiler des images rapides dans son esprit, si rapide qu'elle n'avait pas le temps de remarquer ce que c'était. Connaissez-vous le cerveau et ses capacités ? Le Manipulateur ayant des réflexes plus rapides qu'un humain ordinaire remarquait facilement les expressions des gens. Tout ce qu'Anéa pouvait voir à ce moment, elle ne pouvait simplement pas le comprendre, peut-être se voir nue de temps à autres si elle arrivait à le voir, mais malgré elle, elle réagissait à toutes les images.

Une des trois femmes venaient se poser sur le bureau, face au Manipulateur, ouvrant les jambes pour venir se caresser, montrant à l'homme une vue des plus alléchante, ouvrant bien ses lèvres intimes pour en montrer l'intérieur. L'ensemble était déjà bien trempé, la femme n'étant pas dans son état normal, réagissant à ce que lui montrait le Manipulateur. Les deux autres se caressaient mutuellement. Pendant que l'une attrapait un des tétons de l'autre entre ses dents, léchant l’extrémité, l'aspirant, l'autre s'occupait de masser ce joli petit cul si gentiment offert. Pour nous y retrouvé, nous allons leur donner des noms, bien que le Manipulateur en ait rien à faire. Disons que la femme en train de se masturber s’appelle Wendy et les deux autres Jodie et Rebecca. Voilà, parfait ! Donc, Wendy se touchait toujours, regardant le Manipulateur telle une affamée de sexe, se rapprochant parfois de lui, le caressant juste avec son souffle, ne le touchant pas. L'homme avait toujours sa queue en l'air, dressée fièrement et ne perdant pas de sa vigueur suite au spectacle qu'on lui offrait, bien qu'il commandait tout cela.

La table semble être un lieu qu'appréciait les jeunes femmes vu que les deux autres rejoignaient rapidement Wendy. Tous les regards étaient de braises, même celui du Manipulateur. La luxure empestait dans cette pièce alors que Jodie plaquait Wendy contre la table, l'embrassant avec une grande fougue avant de glisser le long de de son corps,le caressant des lèvres, l'effleurant des doigts... Elle ne quittait pas du regard l'homme assis juste en face alors qu'elle plongeait ses lèvres à la rencontre de cet antre de plaisir déjà bien humide suite aux caresses que Wendy s'était procurées. Affamée, ça Jodie l'était. On entendait des bruits de sucions, sa gourmandise la poussait à aller jusqu'à en boire la mouille de sa partenaire du jour. On entendait alors les premiers cris de Wendy, ne se retenant pas ce qui semblait exciter un peu plus le Manipulateur. Rebecca, quant à elle, s'approchait de l'homme, venant effleurer des doigts son membre, sadique jusqu'au bout, voulant lui donner envie. L'homme se retenait de sauter sur toutes les femmes présentes dans la pièce, Anéa y compris. Les cartes avaient choisies, il n'avait pas le choix que de les écouter.

Après un instant de caresse, de cris, de jouissances, Rebecca se mis à genoux devant le Manipulateur, entrant sans plus attendre son membre en bouche ce qui délivrait un gémissement que l'homme avait gardé en lui un certain temps. Se relevant, il ne quittait pas Anéa du regard alors qu'il devenait violent, souriant malicieusement, il gémissait tout en pénétrant avec violence la bouche de sa victime. Les bruits qui sortaient de cet acte étaient obscènes, Rebecca s'étranglant presque. Les deux autres femmes ne tardaient pas à les rejoindre. Jodie se mettant à genoux, juste à côté de la suceuse du moment. Elles se partageaient alors la queue et les bourses de l'homme, l'une suçant, l'autre gobant les bourses, échangeant les rôles de temps à autres. Le Manipulateur était fort actif dans cet acte, mais ne quittait pas du regard la jeune femme qui n'était que spectatrice alors qu'il attrapait Wendy par la gorge, s’avançant pour plaquer son ventre contre la table, rompant alors les magnifiques attentions qu'on portait à son membre. Il n'attendait pas longtemps pour pénétrer la jeune femme qui n'attendait visiblement que ça. Ils regardaient le belle Anéa tout en gémissant alors que la jeune femme criait.

« Oh oui... Prenez-moi comme une chienne... Baisez-moi... Hmmmm ! »

La violence était au rendez-vous, la table reculait à chaque coup de bassin, mais pas fortement non plus vu sa masse. Les deux autres femmes ne prenaient pas congé, l'une venant embrasser l'homme pendant que l'autre s'abaissait pour venir lécher le seul trou que l'homme avait en bas, lui procurant une drôle de sensation, mais pas désagréable. Elle léchait ce petit trou, croquait ses fesses avant de venir lécher ses boules qui se balançaient au rythme de ses coups, venant rebondir contre sa bouche. 

Le Manipulateur se montrait violent, mais il ne les torturait pas, faisant bien ce qu'à dit Anéa. Voilà ce qu'il avait envie de lui faire, la plaquer contre une table et la prendre sans ménagement jusqu'à ce que jouissance s'en suive. Enfin, il avait envie de beaucoup de chose si ce magnifique corps lui serait offert. N'oublions pas qu'il est son esclave, peut-être se montrerait-elle méchante ? Ou alors elle est peut-être d'humeur coquine... Si ça se trouve, elle allait lui sauter dessus dans les minutes qui viennent. Rien n'était sûr, tout était possible.

Le regard du Manipulateur était envoûtant, la fixant elle et personne d'autre, montrant à sa maîtresse comment il écoute bien tout en prenant son pied. Il ne reste plus qu'à savoir comment elle réagirait aux actes de son esclave...

Carte blanche. Anéa avait donné carte blanche à cet homme qui l’avait appelée Maîtresse, pour faire l’amour aux trois autres jeunes femmes présentes sous la tente. Il n’avait déjà pas besoin de les déshabiller, les demoiselles préalablement nues à l’arrivée de la mi-démone chez la soi-disante voyante. Une minette avait même commencé à sucer goulument l’inconnu, sans demander son reste, trop impatiente de goûter à ce vit. Oh oui, la gourmande s’y prenait déjà merveilleusement bien pour satisfaire ses envies et, tout en même temps, faire plaisir à cet homme dont elle gardait le membre durci jalousement en bouche. Lui…Lui ne cessait de garder ses orbes emplis d’une envie de luxure inassouvie, sur l’archange qui avait franchi l’entrée de sa tente et qui avait osé se saisir d’une carte, sans savoir ce que cela signifiait. Maintenant, elle savait parfaitement à quoi s’attendre.

Maîtresse…Ce mot ne cessait de résonner aux oreilles de la mi-démone, comme un doux bourdonnement provenant du fin fond de son esprit tourmenté. Ces sensations de flash sur des scènes obscènes grisaient le corps de la belle brune encore une fois. Elle était bien loin d’être dupe et se doutait pertinemment que tout ceci n’était que magie ou don particulier qu’usait ce mâle sans nom. Ce genre de visions n’était pas naturel chez la jeune femme, mais pour une fois, elle ne s’en plaindrait pas, que l’on use de magie sur sa personne. Nan, du tout. Si c’est pour user et abuser un tel corps, qui semble parfaitement bien taillé et monstrueusement endurant, Anéa était tout à fait incapable de dire non.

La belle hybride était bien trop perdue dans ses pensées malsaines pour faire réellement attention aux premières actions libidineuses des trois femelles en tenue d’Eve. Légèrement éloignée de la table assez massive, l’ancien archange se tenait droite comme un « i », les bras croisés et repliés sous son opulente poitrine. Ses yeux d’un magnifique et peu commun bleu glacé ne fixaient que l’homme sans nom, qui n’avait d’ailleurs d’yeux que pour la jeune femme au roi de pique. Comme quoi, une simple carte pouvait changer bien des choses sur le déroulement d’une journée. Pour sûr, la brunette ne regrettait guère d’avoir pénétré cet endroit.

Yeux dans les yeux, la jeune femme ne voyait pas clairement ce que les trois demoiselles étaient en train de faire pour se chauffer, se préparer et s’occuper de l’homme sans identité. Elle ne voyait que lui, que son visage, et son regard si intense qu’Anéa en frémissait, un long frisson parcourant son échine. Alors comment pouvait-elle s’avoir sur l’avancement de ses préliminaires ? Une chose. Le parfum de stupre. Ils avaient beau être dans un carnaval, enfin, une ducasse, et encore plus dans une sorte de tente au tissu épais, il faisait chaud dans cet endroit confiné. L’odeur de pré-sperme, mêlée à celui de la mouille de ces chiennes en chaleur, reflétaient parfaitement les effluves du lieu. À ne pas oublier, les différents bruits de succions, passant par les couinements et gémissements, aussi bien du mâle dominant que de ces trois femelles, rajoutaient à l’ambiance luxurieuse de ce lieu singulier.

Et plus l’air se réchauffait, plus Anéa perdait pied. Putain, cet homme…Un vrai sauvage. Et, c’est qu’elle aime ça ! Sa lourde poitrine se levait de plus en plus rapidement sous sa respiration profonde, tout en essayant de calmer ce désir qui lui tiraillait le bas-ventre. Le spectacle la mettait dans tous ses états. Ce regard insistant qui lui portait, elle ne le traduisait que par une invitation à prendre la place de cette pute qui se faisait pilonner comme si elle n’était qu’une vulgaire poupée de chiffon, un pantin fait pour exprimer toute la passion et l’envie qui rongeaient le drôle de voyant. Posséder le corps de la diablesse ? C’est ce qu’il souhaitait par-dessus tout. Mais tout vient à point à qui sait attendre.

Lentement, et dans un déhanché qu’elle voulait plus que provoquant, Anéa se rapprocha de la table et de la demoiselle qui se faisait prendre par ce sauvageon, son visage tout proche du sien déformé par le plaisir qu’elle prenait. Elle lui embrassa le front quelques secondes avant que ses yeux de glace ne se reposent sur le visage de cet homme, envieuse. La vile se mordilla la lèvre inférieure, la faisant rouler un instant entre ses dents. Gracieusement, elle grimpa sur la table, enjambant la catin, son intimité couverte par son jean au-dessus du visage de la femelle allongée. Ses sourcils se froncèrent lorsque l’ange déchue sentit une langue parcourir le tissu de son pantalon.

- Ne me touche pas, sale chienne. Rien de tout ceci n’est digne d’être goûtée par ta bouche de catin.

Acquiesçant d’un hochement de tête, la jeune femme ne dit rien d’autre, se contentant de subir les coups de butoir de cet étalon. Anéa se pencha alors un peu en avant, écartant d’une main une autre femelle. Son visage était alors tout proche de celui de l’inconnu. Elle pouvait sentir le souffle chaud de ce mâle sur sa peau de nacre. Ses lèvres n’étaient qu’à quelques millimètres de celles de l’homme. Joueuse, elle s’amuse à les lui frôler une fois, puis deux, avant de se raviser définitivement. De ses deux mains, la belle brune vint agripper les chevilles de la demoiselle allongée sur la table, ramenant ses jambes vers sa tête, relevant ainsi la croupe de cette salope pour mieux l’offrir à son fabuleux amant.

- Encoooore…Hin…ENCORE !

- Montre-moi plus que ça…Dévoile-moi ton talent…

Qu’il la fasse jouir de ces coups de buttoir. Qu’il lui fasse atteindre l’orgasme à l’aide de son marteau de chair. C’est ce que la mi-démone rêvait de voir. Et qu’il s’occupe des deux autres femmes aussi, par la suite. Tiens, en parlant d’elles, celle prénommée Jodie, se sentant délaissée, prit place sur la table, à côté de Wendy besognée. Son bassin collé contre le bord de la table, elle n’affala sur le meuble que le haut de son corps. Elle écarta les cuisses, pour que sa partenaire, Rebecca, se rapproche de sa croupe offerte et vienne lui picorer sa petite rondelle. Plaquant ses mains sur les deux globes de chair et les séparant, Rebecca vint nettoyer avec délice le petit trou de Jodie, y plantant sa langue, avant de forcer cette entrée d’un long doigt, qu’elle avait préalablement mis en bouche et recouvert de salive.

- Baise-les toutes…

Qu'il en soit ainsi...