C'était censé - et Dieu sait à quel point j'aurai réellement aimé que tout se passe comme prévus ce jour là - être une opération des plus simple, naturelle, rapide et efficace! Seulement y a tout qu'avait merdé non pas au dernier moment mais dès le départ. Bien entendu, rien n'allait en s'arrangeant non plus et j'allais le payer assez cher.
Nous allions faire un gros coup sur un riche! Un putain d'mauvais bourge qu'on on en voyait à tous les coins de rues à Nexus. Oui, imaginez l'espèce de gros lard plein d'soupe qui se paie trente-six bonnes en uniformes léger avec une poignée de terranides esclaves pour ne pas devoir se salir les mains en aucun cas. Bah c'est pas ça! Non lui c'était un type 'bien' dans le sens qu'il avait une certaine tenue, un petit enfoiré qui imposait bien plus le respect que la majorité de ces cons qui peuplait le quartier. Notez qu'à l'heure où je vous récite ces lignes, nous ne sommes pas encore dans les bas-fond, nous nous trouvons face à un manoir dans les rues de riches.
Une petite servante était en train de nettoyer la cour, déjà ce petit détail était plutôt dérangeant après presque deux semaines d'observation où elle ne passait jamais à cette heure là. Mais ce genre d'imprévus était prévus justement et on n'avait qu'à passé un peu plus tard. Ce qui nous laissait d'autant plus le temps pour préparer la suite. Vous me connaissez peut-être déjà un peu mais j'ai pour habitude de ne pas trop engager des intellos pour mes groupes alors je prenais le temps de construire un plan facile à piger et que je pouvais répéter de façon simple avant l'assaut.
Parmi les détails les plus emmerdant de cette opération se trouvait le fait que la sécurité des lieux était beaucoup moins importantes que d'habitude. Étaient-ils mieux cachés? Aurait-il transféré toutes ses richesses dans un autre bâtiment? Non, rien de la sorte, j'aurai été mis au courant. Bref je vais vous épargner les grandes lignes de l'opération, car après tout ce que j'ai à vous raconter se passe après que celle-ci fut quasi un grand succès. Oui! C'était trop facile et à peine sortis du manoir, après avoir arrangé quelques gardes, menacés deux trois jeunes dames, et avoir pris le nécessaire dans nos sacs, bref, rien d'extra jusque là.
On s'apprêtait à partir en douce quand quelques gardes se mirent à notre poursuite. Ce qui fit davantage stresser mon pauvre esprit torturé était que certains d'entre eux était partis ailleurs, pour pas dire nous avaient ignorés comme de la merde. Seulement j'étais pas aussi con que mes subordonnés qui croyaient que ces fuyards avaient peur de nous, loin de là. On eut le temps de s'en aller vers les bas-fond de la ville, on serait plus tranquille dans le coin. De simples gardes n'iraient pas nous chercher là bas et iraient sans doute chercher de l'aide ou préparer une intrusion plus discrète. Ce qui devait, je dis bien devait nous laisser plus de temps pour s'échapper vers notre planque...