Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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All Nightmare Long

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Law

E.S.P.er

All Nightmare Long

mardi 17 janvier 2012, 05:18:37

Il riait.

Peu de gens pouvaient se vanter de le faire rire franchement. Contrairement à d'habitude, ce n'était pas un ironique ricanement, ou un sardonique et sadique éclat de joie, alors même qu'il sentait monter en lui le plaisir de briser le bras d'un homme, ou celui de violer une jeune femme qu'il avait vaincu après un combat provoqué par un affront personnel. Oh, oui. Même ses soldats les plus proches le voyaient peu rire.

Le convoi maritime était d'importance, tant et si bien qu'on avait affrété, en plus des deux bateaux de marchandise, deux navires de guerre pour les escorter, l'un appartenant à un riche baron, l'autre étant estampillé Marine de Nexus. Quand on peut soudoyer qui on veut, certaines démarches deviennent bien plus faciles. Par ailleurs, en plus du bâtiment aquatique, tout le quai et ses alentours étaient gardés par des soldats, qui faisaient le planton ou patrouillait diligemment. Car la moindre faute sera sévèrement punie, ils ont été prévenus.
On déchargeait les dizaines de caisses le plus vite possible. Entouré d'un capitaine d'armée, d'un grand et gros bonhomme aux airs sympathiques de vieux loup de mer, d'un type aux quatre bras taciturne, sec et muet, et d'un haut bourgeois en tenue d'apparat, il y avait Law. Personne ne le connaissait sous le nom de Law. En fait, il avait tant d'identité -avérées ou supposées- qu'on ne savait pas trop si il était un ou plusieurs. Oui, de plus en plus, la rumeur courait qu'il n'y avait pas qu'une seule personne à la tête d'un Empire qu'on ne saurait trop évaluer.
Ici, il était Tyler. Tyler Raine. Le patron. La personnalité publique. Le propriétaire des établissements les plus prisés des quartiers pourris et corrompus de Nexus. Dans le milieu des marins, la rumeur courait que l'armateur Wodan Thunaraz, ayant à sa solde trois commandants corsaires de vaisseaux monnayant leur protection, était en fait ledit Tyler. On disait qu'il finançait cher, très cher, des expéditions dans des contrées lointaines, ainsi que des transports de denrées venant d'endroits divers, par la mer. Le problème étant que ce Wodan était introuvable. Aussi, nombre de gens disaient
"Si tu veux trouver Wodan, essaie de parler à ce... ce Tyler. Avec un peu de chance, tu ne te tromperas pas."

ET DONC ! Tyler riait allègrement. Tout en discutant avec l'auguste assemblée autour de lui. C'était sa revanche quotidienne, sa vengeance sur la vie. Lui, le gamin des rues, était entouré d'un noble, d'un militaire de haut rang et d'un prince des mers réputé. Et le plus beau, c'est qu'en ce moment-même, sans qu'ils ne s'en rendent compte, il leur était infiniment supérieur. Chacun y allait de son mot, racontait une histoire, se moquait d'une chose ou d'une autre, çà ou là. Ça se vannait gentiment, comme de vieux amis qui ne se sont plus vus depuis les bancs d'une école. Mais Law n'a jamais connu l'école. Il a tout apprit seul, et est maintenant aussi puissant qu'un érudit des hautes sphères de Nexus. C'est tout ce qui importe à ses yeux. Une éducation refaite, entièrement.
L’œil vigilant tombait soudain sur les esclaves, féminines en grande partie, qu'on lui présentait. L'air était frais et elles étaient assez peu vêtues. Aussitôt, son sourire désinvolte s'évanouissait, se fondant en une expression neutre, terriblement, affreusement, atrocement neutre. Il se détachait du petit groupe de bonne condition pour s'approcher des objets humains, que l'on disposait en rang sur le ponton, au bord de l'eau. Les plus téméraires levaient la tête pour regarder ce qui était désormais leur propriétaires. Mais la plupart, dociles, gardaient le visage le plus bas possible, même si ce lourd collier de fer forgé brûlait les épaules et la mâchoire à force de frotter et d'appuyer contre la peau.


Qui est censé s'occuper de leur bien-être ?


Personne ne se désigne, parmi les quelques pirates & employés qui sont autours. Au bout de longues secondes, un pesant silence s'étant installé dans les alentours, uniquement troublé par les "han" des porteurs environnant, les grincements du bois, et le délicat roulis des flots. Finalement, la distribution sera collective. Retirant son gant droit, Law donnera une violente claque à chacun des 5 qui s'occupaient d'accompagner les esclaves dans le déchargement. Un coup en revers, un coup droit, et on alterne. Aucun ne bronche, même si, pour les marins, l'envie est bien présente. Mais on connaît l'importance du bonhomme, et on se tait dans les rangs.

INCAPABLES ! Couvrez-les moi ! Et si une seul tombe malade, vous cinq les remplaceront comme putes à soldats dans les bordels des provinces !

Pas le temps de se demander si la menace est réelle ou non. Dans cet enchevêtrement de caisses de diverses tailles, sa voix a porté loin, jusqu'à l'horizon des flots. Tout le monde s'est tu, tout mouvement a été stoppé. Il s'en rend compte - et son orgasme psychologique est à son comble.
Voyez, Dieu. Voyez comme le monde est dépendant de moi. Quand je hurle, il s'arrête de tourner.
Oh, ce n'est pas du narcissisme. C'est encore sa revanche. Il prouve à l'univers qu'il n'était rien, et qu'il est devenu tout. Bien sûr qu'il n'est pas omnipotent. Mais, que les Saints et les Damnés en soient témoins : Il fallu attendre son sourire, provoqué par la satisfaction de tant de contrôle passif, pour que l'activité reprenne autour de lui.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Katria Umiso

Terranide

Re : All Nightmare Long

Réponse 1 mardi 17 janvier 2012, 07:24:12

Ce n'était pas peu de choses d'obtenir des informations dans cette foutue ville, surtout des informations dont la véracité n'était pas corrompue par le bouche-à-oreille. Hors c'est à la suite d'une rumeur que la jeune chatte avait entrepris ce voyage matinal, une rumeur qui lui avait coûté dix pièces d'or. Dix magnifiques et sonnantes pièces d'un bel or, durement gagné. Peut-être pas durement gagné, certes, mais quand même. D'ailleurs... Dix pièces d'or, ça fait combien de bouteilles de rhum, ça ? Au moins de quoi tenir un soir, non ?

"De bon matin, de bonne humeur... Wah... C'est un véritable chantier, on ne m'a pas menti, celui qui organise tout ça ne doit pas manquer de moyens... C'est intéressant, très intéressant..."


La jeune chatte vient d'arriver au lieu dit, visiblement tous ces gens ne sont pas rassemblés pour boire un thé autour d'une rixe amicalement à grands coups de cartes. Et même certains d'entre eux ne sont même pas là de leur plein gré.

A chacun ses ennuis... Et puis même si on venait à les libérer, ce n'est pas le genre de personne capable de devenir matelot et encore moins de se défendre plus de dix secondes. Plutôt le genre à s'effondrer et à pleurer, à supplier. Pouah.


La jeune pirate crache sur le sol de dégoût en regardant tout ces visages figés dans une expression de peur et de faiblesse criante. Ecoeurant. Mais peu importe, elle n'est pas venue pour eux mais plutôt pour trouver l'homme qui commande, ici. Et... Elle écarquille les yeux, un peu trop éloignée pour bien voir la scène mais visiblement, des baffes sont distribuées et probablement par le plus haut placé ici. Biiiiiiien, au moins ce n'est pas l'immonde type à quatre bras, c'est déjà ça.

Prenant son courage à deux mains, la jeune femme s'approche lentement, à pas de velours, usant un maximum de sa discrétion féline qui laisse plutôt à désirer comparée aux autres de sa race, elle se glisse entre les caisses, évite les quelques gardes trop occupés à bavarder pour remarquer la petite ombre ricanante qui passe à côté d'eux. Petit à petit la jeune femme se retrouve derrière ce petit cercle de personnalités qu'elle détaille vaguement du regard, réfléchissant à un moyen de les approcher sans finir avec un joli trou en plein milieu du front.

Perdue dans ses pensées, la jeune chatte l'entend même pas l'homme qui l'approche depuis derrière, elle sursaute, écarquille les yeux, puis déglutit avant de se retourner dans un large sourire. L'homme, lui, n'a visiblement pas envie de rire et se met aussitôt à hurler à l'intrus, appelant ses collègues.

"Quel manque de tact."

Un coup de pied bien pensé de la part de la jeune femme qui se retourne alors que l'homme se plie de douleur, elle maintient son sabre de la main dont le plat s'écrase sur la joue du pauvre homme qui s'écroule aussitôt. Discrétion zéro, certes, mais la pirate continue de sourire, question d'habitude, elle trottine aussitôt jusqu'à l'homme de la rumeur.  Les épées sont dégainées, les regards rivés sur elle et même le canon d'une arme à feu pointé sur elle.

"Oula non ! Attendez, attendez !"

La jeune chatte secoue ses mains devant elle avec un large sourire, baladant son regard sur l'assemblée. Ses cheveux perdent leur teinte neutre pour se voir colorés d'un bleu azur, symbole d'une peur naissante.

"Je suis venue négoc.. Parler ! Je cherche un homme... Tyler ! Enfin... Monsieur Tyler ? Seigneur Tyler ?"

Elle grimace, fermant les yeux à moitié, elle ne respire même plus, s'attendant d'un instant à l'autre à sentir le plomb mordre sa chair, le bleu de ses cheveux devenant de plus en plus sombre alors que son sabre ricane doucement. Avant d'ajouter d'une vois faible et tremblante :

"S'il vous plaît ?"

Law

E.S.P.er

Re : All Nightmare Long

Réponse 2 mercredi 18 janvier 2012, 02:56:06

La discrétion permet généralement de survivre. L'insecte qui ne se fait pas remarquer ne se fait pas écraser, c'est tout. Quand on ne sait pas que quelqu'un est là, comment peut-on espérer obtenir quoi que ce soit de lui ? Comment lui faire du bien, lui faire du mal ? L'idée ne nous vient même pas à l'esprit, puisqu'on n'est pas au courant de sa présence effective. C'est la discrétion qui fait que Law multiplie ses pseudonymes en fonction de l'endroit où il se trouve.
Parce qu'ici, ce n'est pas Katria qui est évoquée, mais Law. Oui, c'est à lui que je cherche à rattacher le concept de discrétion.

Quand la pirate ( ex- ?...) demande à voir Tyler, les soldats restent figés, armes vers elle, l'air menaçant. Mais quant aux « notables », après avoir fait un pas de recul en sentant la menace que représentait l'apparition soudaine de la pirate, entendent le nom de leur prétendu ami, tous se retournent vers lui, benoîtement.
L'anonymat vient de lui échapper, il est parti en fumée. Il aurait pu prétendre à ne pas être lui, ou demander à Magnus, le géant au teint mat et aux quatre bras, de la faire partir, en prétextant qu'il n'était pas là. Echec, donc.

Il se rapproche, écarte la bande qui a failli en le désignant inconsciemment. Il fait bouger les soldats sur son passage, et s'arrête à deux mètres de l'intruse. Distance de sécurité. Assez loin pour avoir le temps d'esquiver ou de parer un éventuel coup, avec l'agilité qu'on lui connaît, mais assez proche pour établir une notion de discussion d'égal à égal. De quoi la mettre en confiance !


Je suis Tyler Raine. La façon dont tu peux m'appeler dépend de pourquoi tu viens. Qu'est ce que tu fais ici ? Parler ? Tu penses que je suis le genre de type à t'écouter parler ? 

Il fit un signe de tête aux gardes alentours, leur intimant de la tenir. Deux téméraires s'approchèrent et tentèrent de saisir ses bras. De quoi la garder en respect, au cas-où il lui viendrait l'idée saugrenue de s'en prendre à quelqu'un. Ils ne la dégageaient pas de là, ils ne faisaient que l'emprisonner de leurs poignes.

 Tu as 10 secondes, tu m'entends ? Exactement 10 putains de secondes pour m'expliquer ce que tu viens foutre dans une zone protégée, devant moi, ayant passé mes protections et celles de l'armée de Nexus. Au-delà de ce délai, il m'appartiendra de décider si je t'égorge moi-même ou si tu rejoins les traînées enchaînées derrière.

Traînées que des serviteurs commençaient à recouvrir soigneusement d'étoffes trouvées dans une cale du bateau, pour suivre les ordres dudit Raine. On peut être un esclavagiste et avoir le goût du soin de ses possessions.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Katria Umiso

Terranide

Re : All Nightmare Long

Réponse 3 mercredi 18 janvier 2012, 04:54:05

Sa question reste tout d'abord sans réponse, la jeune femme grimace alors, de peur de s'être trompée et de connaitre une fin tragique. Ses cheveux passant au bleu sombre alors qu'elle couine doucement.  Finalement quelques visages se tournent, tous vers le même homme, oui, celui qu'elle avait vu crier quelques instants auparavant.

"Ah ! Ah ! On ne m'a pas..."

L'homme en question semble plutôt mécontent d'avoir été approché si facilement, contrarié aussi d'avoir été repéré parmi tant d'hommes. Ca, c'était une mauvaise chose, autant pour espérer survivre que pour avoir une chance d'obtenir la moindre faveur de sa part. Malchance, malchance, ma vieille amie... ~ Voilà qu'il s'avance finalement, décidé à une confrontation directe avec celle qui le demande.. enfin à une discussion plutôt, si possible, c'est qu'il est nombreux, le bougre. Il s'arrête à deux mètres d'elle et la pirate ne pas retenir un rire moqueur qui lui échappe.

"Vous savez, je ne mords que si on le demande gentiment."

Elle glousse à nouveau alors qu'il prend la parole, visiblement plus que de mauvaise humeur... Super. Deux gardes s'approchent de la jeune pirate qui commence par esquiver leurs bras, donnant de petits coups sur chacun d'eux pour les repousser le plus possible, sans pour autant montrer une vraie résistance. Elle finit d'ailleurs par soupirer et se laisser capturer, les joues gonflées d'ennui.

"Tant de questions et seulement dix secondes pour répondre ? Vous n'êtes pas aussi généreux qu'on me l'a dit... mais aussi susceptible, en tout cas ! Et je vois que vous répondez déjà à l'une des questions puisque vous semblez apte à m'écouter... Je plaisante, je plaisante ! Je suis le Capitaine Umiso, vous auriez déjà dû me reconnaitre ! J'ai entendu dire des choses plutôt intéressantes sur votre compte et puisque je suis du genre plutôt impulsive et impatiente, je n'ai pas eu le courage de faire toutes les démarches nécessaire afin de venir jusqu'à vous... et puis quand on voit le peu de sécurité pour une telle opération... j'ai l'impression que j'ai bien fait de venir directement, c'est bien plus aisé que toute cette paperasse !"


La jeune femme glousse à nouveau, dévoilant ses crocs blancs, ses cheveux reprennent peu à peu une teinte grise bien que quelques mèches bleutées subsistent. Elle reprend alors la parole du voix bien plus assurée, comme si la situation l'amusait plus qu'autre chose.

"J'ai besoin d'un bateau et d'un équipage. Bien sûr, vous aurez un pourcentage sur tout, bla bla bla, je veux juste reprendre la mer, qu'importe le prix. Et pensez plutôt à me trancher la gorge qu'à me vendre, vous vous feriez des ennemis parmi vos clients, sinon."


Elle glousse à nouveau et tire légèrement la langue. Son regard reste planté dans celui de son employeur potentiel, dedans, nulle peur, juste un pétillement amusé.
« Modifié: lundi 23 janvier 2012, 21:53:07 par Katria Umiso »

Law

E.S.P.er

Re : All Nightmare Long

Réponse 4 samedi 21 janvier 2012, 22:28:32

Law l'écoutait calmement. Versatile, il pouvait à tout moment lui donner une accolade pour signifier le scellement d'un accord commercial entre eux, puis la battre à mort pour avoir osé se présenter ainsi devant lui en méprisant la sécurité dressée, et jeter son corps à la mer. En l'occurence, ceux qui le savaient ainsi étaient dans la tension de l'attente. Qu'allait-il vraiment faire ? Law, c'est un cracker surprise de Noël. Des fois on peut avoir un cadeau sympathique et utile. Et des fois, on récolte un chausse-pied en plastique.

Pour demander vérification de ses dires, il se retourne vers le capitaine avec qui il discutait quelques secondes plus tôt. Le gros marin acquiesçait, confirmant d'un geste sans équivoque de son minois barbu et cicatrisé les dires de la demoiselles. Ce qui rassurait le Boss, mais l'embêtait pas mal aussi. Il aurait préféré qu'elle mente, sans doute, pour pouvoir lui mettre une trempe méritée. En l’occurrence, il gardait comme charges principales : Intrusion, insolence, et c'était déjà pas mal pour la condamner à mort. Son tribunal est sans pitié.

Réflexion profonde quant à l'utilité d'une telle nana. L'offre aurait pu être alléchante si celle qui proposait avait été autre. En effet, ce genre de pirate déchu accepte n'importe quel tarif, même dérisoire. Et des employés qui acceptent d'être sous-payés, c'est le rêve de tout chef qui préfère garder son argent pour des causes plus importantes et/ou nobles que les salaires de ses subordonnés.  Mais Katria avait l'air instable... Comme un pirate déchu, en fait. Et les instables, on ne peut se permettre de leur confier des responsabilités. Un bâteau ! Une route commerciale ! Un équipage ! C'était trop. Si elle en venait à le trahir, il devra engager des représailles, on comprend aisément pourquoi. Et ça coûtera cher, ça aussi. Est-ce que ça vaut le coup ? Peut-être après lui avoir parlé un peu, il aurait pu considérer la mettre à l'essai. Mais là, ce n'est pas la peine. Pas l'envie, pas la motivation. Katria, c'est le genre de nana à le mettre assez vite sur les nerfs.

Alors qu'il allait approcher, on le sollicite derrière. Une coffre carré, en métal, et ultra gardé – plus que les esclaves et que les autres caisses. Cette caisse était apparemment assez importante pour mériter une escorte rien qu'à elle. Le boss regardait ce qui aurait pu être, aux yeux de la voyageuse des mers, un trésor récupéré dans une vieille épave échouée. Pour celui qui était en face, c'était bien plus important. Il avisait les cadenas du regard, constatant qu'ils sont bien en place. Un larbin en uniforme vient d'ailleurs lui apporter les clés, que Law range aussitôt dans une poche. Parfait... Distraction terminée. On en revient à Katria.

Sa main vole dans l'air, la paume heurte sa joue. Sa force, je l'ai déjà dit, n'a rien à envier à aucun Dieu de l'Olympe, et si les soldats ne l'avaient pas tenu, elle aurait probablement fini à terre, sur le pont. Peut-être même aurait-elle été jusqu'à rouler dans l'eau. Il lui prend alors la mâchoire, tord sa bouche, la fixant en silence pendant quelques secondes. Sa bouche s'ouvre, aucun son n'en sort. Il se ravise... et recommence.


Ce n'est qu'une caresse. Si tu oses t'approcher encore de moi, même sans enfreindre aucune règle, même pour me faire des offrandes, tu t'exposes à pire de ma part. Maintenant, disparais. Tu apprendras que la politesse est essentielle pour se présenter à l'embauche.

Les gardes l'emmenaient, sans se rater, cette fois. Law réfléchira à des représailles plus tard pour la sécurité qui avait apparemment ses défauts. Et si ça avait été un terroriste ? Un voleur ? Ca y est, il bouillonnait.

------

Plus tard au soir, Law quittait l'assemblée, pour rentrer dans son casino. La nuit tombait, et le temps que son cheval arrive jusque dans les bas quartiers de Nexus, le jeu battra son plein. L'argent va couler à flot, oh oui, parce que la banque gagne toujours, c'est bien connu. Il avait chargé des soldats supplémentaires pour son « colis » spécial. Une dizaine de gardes d'élites renforcés par une autre dizaine de soudards, et des mercenaires en soutien par-dessus. Law fonçait déjà vers le cœur de la capitale, il savait que ses précieuses affaires étaient entre de bonnes mains. Le convoi allait à une allure bien plus lente, aussi, si le Boss espérait être à son établissement vers minuit, le coffre n'y serait probablement qu'une ou deux heures plus tard. Le contenu, l'existence même de ce coffre était absolument secrète. Il ne craignait pas un enlèvement... Oh, non. Et si quelqu'un tentait quelque chose, il devra se heurter à une force bien supérieure.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Katria Umiso

Terranide

Re : All Nightmare Long

Réponse 5 mardi 24 janvier 2012, 05:43:50

Katria sourit, un large sourire plein d'espoir. Il l'a écoutée jusqu'au bout et c'est déjà bien plus qu'elle ne pouvait en espérer de cet homme. Elle n'a plus à attendre qu'il songe à son offre... Elle trépigne et balade déjà son regard partout, luttant légèrement contre l'étreinte des deux hommes qui la tiennent fermement, pas pour se libérer, non. Juste pour tuer le temps qui semble bien trop long quand elle est inactive.

Alors que l'homme était en train de discuter avec l'un de ses... conseillers ou quelque chose comme ça, une chose intéressante se passe : Une petite caisse, tout ce qu'il y a de plus inviolable se présente devant Tyler. Le genre de chose que l'on déteste perdre, probablement... Le genre de chose qui doit valoir une petite fortune... voire plus... Le sourire de la jeune femme dévient plus large encore et elle se met à ricaner, décidément, l'information et le déplacement valaient vraiment le coup, c'était une bonne journée.

Du moins jusqu'à ce que la main de son potentiel employeur vienne s'écraser sur sa joue. C'est une sensation des plus désagréables que de prendre une gifle sans pouvoir la rendre mais sans bras... c'est tâche compliquée. Et voilà qu'il la saisit par le menton et finit par lui écraser la bouche. Katria grimace et fixe le regard de l'homme tout en gonflant les joues, prouvant bien sa frustration à ce grotesque personnage.

"Un refus aurait suffit ! Pourquoi les hommes doivent-ils toujours se sentir obligés de mettre des coups, hein ?! C'est incroyable, ça !"

Et on l'emporte loin, pour aller la jeter hors de la barrière de sécurité qu'elle a franchi si facilement. Mais cette fois, elle connait les risques à prendre si elle venait à avoir l'idée de s'approcher à nouveau du patron. Pas vraiment intelligent, comme choix, à éviter, même. Elle ne se débat pas mais hurle quelques mots à l'intention du gentleman.

"Ouais ! Eh bien tu me dois quand même dix pièces pour les ragots qui m'ont dit que tu recrutais des marins ! DIX PIECES, tu m'entends ?! Ne crois pas t'en tirer comme ça !.."

Oh non, petit, petit homme... Ne crois pas t'en tirer comme ça.

Peu lui importait d'avoir été mise à la porte puisqu'au moment où ses yeux s'étaient posés sur le petit coffret bien gardé, ses plans avaient changé. Entre travailler honnêtement (Certes pour quelqu'un de malhonnête mais quand même...) et gagner sa vie en dérobant le bien d'autrui... Elle avait fait son choix. Surtout quand cet "autrui" en personne avait laissé la marque de sa main sur sa divine joue. Tout se paie sur Terra.

                                                                                                   ~

La jeune chatte avait suivi du regard le petit coffret lorsque ce dernier s'était éloigné de son propriétaire et elle était sûre qu'il n'était pas dans le premier convoi mais dans le second. Elle avait donc décidé de le suivre du regard, sans trop se presser. Elle connaissait bien les environs de Nexus et quelque soit le chemin qu'il emprunterait, elle saurait quand et où il sera bon de tendre une embuscade. Un plan parfait... si ce stupide coffre n'était pas entouré d'un million de féroces types capables des pires atrocités ! Elle avait beau cherché, pas un seul plan ne pouvait marcher, elle n'avait pas le temps de préparer une embuscade digne de ce nom ni même de recruter des hommes pour celle-ci. De tous ses stratagèmes torturés, un seul avait le mérite de ne pas donner un résultat négatif sur le papier... mais pas l'avantage d'en donner un positif. Il était basé sur la chance de la jeune femme et sa capacité à faire naitre la peur dans le coeur des hommes. Elle l'avait déjà fait... ça pourrait marcher encore une fois, non ?

ASSEZ... ASSEZ... ASSEZ ! ON IMPROVISE !

Et paf, elle s'élance au milieu du chemin et coupe ainsi la route au convoi. Le premier des homme s'avance en criant quelques mots qu'elle n'entend même pas. Tous ses membres tremblent alors qu'elle fixe le bataillon qu'elle a sous les yeux. Car oui, c'est un bataillon. Trente, peut-être quarante hommes. 

Ô peur, divine peur. Sois avec moi, je t'en prie.

Odeur de poudre et sang dans un bruit pétaradant. L'homme s'écroule sans même avoir pu voir la lumière au bout du tunnel. Raide mort. Quelques hommes frissonnent déjà, d'autres n'ont nullement l'intention de mourir pour protéger un trésor qui n'est pas le leur mais au milieu de tout ça se trouve quelques vétérans qui n'ont même pas tremblé et pire encore. Dix véritables monstres qui la fixe déjà comme un animal traqué. Visiblement, c'était une mauvaise idée...

Trou noir. Et plus rien ne se passe. Troublant.

Est-ce la douleur qui la réveille ou le bruit ? Elle ne saurait le dire. Elle remue légèrement et se rend rapidement compte que ses mains sont liées dans son dos, un vague souvenir lui revient en mémoire. Combien en a-t-elle abattu ? Cinq ? Peut-être six ? Insuffisant pour faire fuir les gardes d'élite qui gardaient le convoi.  Le monde bouge autour d'elle, lentement ses sens lui reviennent, on est en train de la trainer dans un long couloir. Une porte s'ouvre et on la jete dans un coin de cette nouvelle pièce qui s'offre à elle. Pas vraiment délicat comme traitement. La porte se claque et une éternité passe avant qu'elle ne se rouvre... ou peut-être était-ce quelques secondes.

Le charmant visage de son ex-potentiel employeur. Peut-être la pire rencontre qu'elle pouvait faire aujourd'hui et pourtant la plus logique. Quoique non. La plus logique aurait été de rencontrer Charon ou une entité du genre. Elle pouvait s'estimer heureuse. D'ailleurs elle offre un large sourire au gentleman entrant.

"Je vous jure que je ne suis pas ici de mon plein-gré, Sire."

Law

E.S.P.er

Re : All Nightmare Long

Réponse 6 dimanche 29 janvier 2012, 05:55:04

Le coup à tenter n'en valait pas la peine, il fallait bien l'admettre. Si ça se trouve, dans ce coffre ne se trouvait que des papiers, des actes de ventes, ou une personne même... Un cadavre ! Oui, ç'aurait été logique. Le cadavre d'un ennemi...
… Enfin bref. Quelque chose de totalement inutile à Katria. Revenons-en à au propos initial : Ca n'en valait pas la peine.

Que pouvait-on demander d'un type qui commerce des esclaves ? Il la tenait, maintenant. Bottes aux semelles épaisses, aux renforts de métal fixés sur sa pointe ronde. Pantalon large, bardé de poches. Une veste près du corps d'un tissu d'un coût inestimable – de quoi en jeter devant tout ces gros culs pleins de thunes qui se pavanent dans leurs beaux habits, civils ou militaire. Pas son manteau, lui, il l'a déposé dans une de ses chambres il y a bien longtemps. Un sourire, sur son menton rasé de près. Des yeux qui pétillent de revoir cette pirate, qu'il estime indigne de tant d'attention. Pourtant, elle en aura, de l'attention. Il tourne autour d'elle. Cette misérable gît au sol. Son châtiment sera prompt à venir. Il... parle.


Je sais, vous êtes ici du mien... Enfin, des gens qui travaillent pour moi. Ils ont pris l'initiative de vous ramener ici plutôt que de vous assassiner. Ils m'ont promis qu'ils ne vous ont pas violés. Ont-ils dit la vérité ?

Si elle devait répondre par la négative, plusieurs personnes seraient punies ce soir. Mais une seule pour l'instant : Elle, cette voleuse, qui a tenté de lui dérober ce coffre.Lui, il sait ce qu'il y a dedans. Personne ne le sait, d'ailleurs. Enfin... Si. Bien des gens ont vu ce que contenait cette boîte de bois cerclée plusieurs fois de métal. Mais personne ne saurait dire ce que c'est réellement. Au premier coup d'oeil, l'identité des choses qui traînent dans le contenant si précieux de Law est un fin mystère, qu'il veille précieusement à garder.

Je crois que vous n'avez pas bien compris qui je suis. Des rumeurs vous ont parlé de ce... Wodan, c'est ça ? … Oui, c'est moi, Wodan. Oui, je recrute. Mais c'est moi qui choisi qui je prend. Et je suis désolé de vous dire que vous avez failli à l'embauche.

Il défait deux boutons à son poignet, remonte sa manche, découvrant une lanière de cuir qui entoure son bras par plusieurs tours autour de sa peau. Il déverouille le nœud, simple, et pose délicatement la bandelette marron sur une table, dans un coin de la pièce. Puisqu'il est là, il se saisit d'ailleurs d'une autre morceau de cuir : Un fouet. Un vrai, un long. Qui traînait sur le mobilier à quatre pieds.
Le serpent brun traîne vicieusement sa tête sur le sol, l'autre extrémité étant dans la main de Law. Il garde ses distances, qu'il estime confortable, et prend la pose, poing libre serré posé sur une hanche.
Après un sourire, il s'élance. Claquement sonique dans l'air, se répercutant sur les sinistres murs en métal, rebondissant dans la pièce quelques secondes avant de s'éteindre mollement, alors qu'on perçoit encore quelques murmures de sa mélodie monocorde, comme un vieux chanteur échouant son come-back.

La menace était explicité. C'était juste pour la faire réagir. Le prochain coup, et la dizaine qui vient après, claquent sur elle. Peu importe où, à vrai dire : Que ce soit sur l'avant de son corps, ou dans son dos si elle arrive à rouler pour se retourner.
Il adore utiliser cet objet, mais doit habituellement se restreindre : On n'abîme pas une esclave à vendre. Katria n'étant qu'une prisonnière, il peut se défouler à loisir. Il ne compte pas la vendre, de toute façon, elle serait bien trop instable pour être l'une de ses marchandises.

Le fouet déchire ses vêtements, et sa peau en dessous. Quand il aura fini, il jette l'arme, puis pose sa botte sur le visage de la pirate, écrasant son crâne au sol.

Toujours envie de travailler pour moi ?

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Katria Umiso

Terranide

Re : All Nightmare Long

Réponse 7 lundi 30 janvier 2012, 13:36:37

Ca n'allait pas s'arranger, c'était certain puisqu'elle avait en face d'elle le genre de personne qui ne souhaite pas vraiment que les choses s'arrangent.  Au contraire, la nuit risquait d'être longue pour la pauvre chatte qui contemplait son interlocuteur, allongée sur le sol, encore sonnée. Longue nuit...

Le sourire de la pirate se transforme rapidement en grimace alors que son interlocuteur mécontent la surplombe, la domine de toute sa hauteur. Il parle et... elle écoute pour une fois, presque attentivement et hoche rapidement la tête.

"Euh... A vrai dire je serai incapable de vous le dire, tout ce que je me souviens, c'est d'avoir pris un coup plutôt rude sur la tête puis tout a été noir. Mais cela dit, dans le doute, je préfère vous dire qu'ils l'ont fait, ainsi les salauds qui m'ont assommée seront punis, non ?"


La grimace laisse place à un nouveau sourire. Timide, torturé mais un sourire tout de même, Katria ne pouvait demeurer sans bien longtemps, une sorte de réflexe, de façon de vivre. Mais ce Wodan ne peut ignorer la peur qui flotte dans le regard de la jeune chatte, d'ailleurs le moindre de ses mots empestent la crainte. Si elle continue de sourire, tout le reste de son corps, lui, montre bien qu'au fond d'elle, elle ne peut qu'imaginer le pire : Une agonie lente et douloureuse... Et encore, elle est peut-être très loin d'imaginer à quel point ça sera douloureux.

"Oh, c'est vous Wodan... Effectivement, je n'avais pas bien compris..."

Elle laisse échapper un doux rire, se tortillant sur le sol pour se redresser légèrement dans un large sourire. Katria n'a de cesse de remuer doigts et poignets, cherchant à briser l'étreinte de la corde, à se glisser entre ses bras pour pouvoir détaler d'ici le plus vite possible, ça commence vraiment à sentir le roussi cette histoire...

"Du coup... On dit qu'on oublie tout ça, tout ce grand malentendu et tout le monde rentre chez soi ?.. Hein ? Et je vous fais même cadeau des dix pièces... Et..."

Le regard de la jeune chatte se fige, elle entrouvre légèrement les lèvres alors que son futur bourreau prépare l'instrument de sa torture, elle avait eu raison de craindre le pire. Et le pire fonce vers elle, la loupant de quelques centimètres pour terminer sa course dans le mur, dans un affreux bruit qui résonne douloureusement dans les oreilles de la pauvre pirate. Elle déglutit lentement, redresse son regard vers Law, entre crainte et... Non, juste rempli de crainte. Elle ouvre la bouche pour protester, pour supplier mais elle n'en a même pas le temps que le fouet revient à la charge et avec une précision redoutable, déchirant le tissu de sa tenue pour venir mordre la chair de son sein gauche.

Elle abaisse son regard vers sa poitrine, une douloureuse chaleur l'envahit, le tissu prend une teinte rouge, sanglante. La douleur nait petit à petit pour rapidement devenir insoutenable, appelant quelques larmes aux yeux de la jeune chatte qui se laisse tomber en avant. Réflexe de protection, pas question de prendre un coup de ce truc en plein visage. Les coups pleuvent alors, arrachant sa tenue comme sa peau, il est impitoyable, pire encore, elle l'entend presque ricaner tant il semble prendre plaisir à la harceler de ce morceau de cuir, à mettre sa chair en lambeau.

Un coup... Deux... Trois... Elle ne les compte plus, serrant les dents et laissant échapper quelques couinements puis hurlements de douleur, le visage couvert de larmes, elle subit la punition que lui inflige son bourreau, incapable de s'y soustraire. Finalement, alors que le dos de la jeune femme est en feu, il s'arrête enfin, laissant serpenter le fouet couvert de sang sur le sol, laissant la pauvre pirate recroquevillée par terre, couverte de son propre sang.

"Arrêtez... Je vous en prie... Je ferai ce que vous voudrez..."


Oh non, elle compte bien se venger mais... reprendre des coups gratuitement, ça non.

Law

E.S.P.er

Re : All Nightmare Long

Réponse 8 vendredi 27 avril 2012, 04:09:37

Faire ce que je veux ? En effet, tu feras ce que je veux. Jusqu'à ce que j'ai brisé ta volonté, tu seras à ma merci. Après, tu seras docile comme la plus agréable des chiennes.

Il s'approchait de nouveau de la table. Parmi le fatras qui s'y trouvait, il extrayait une d'abord une bouteille au liquide jaune pétant, la débouchait pour en boire une gorgée. Le goût lui était plutôt acide, aussi, il grimaçait. Il bouchait le boulot avec son pouce, et versait quelques millilitres sur le corps meurtri de sa jeune captive, ce qui, non seulement par la simple présence du liquide froid, mais aussi par la substance qu'elle contenait, accentuait sa douleur, de picotements d'abord avant de devenir franchement agressif, presque corrosif. Encore, si ça sentait l'alcool, elle aurait pu se consoler en se disant qu'ainsi elle serait bien désinfectée. Mais non. Ça puait l'agrume, ce n'était pas une douce et délicate odeur de citron, c'était un concentré très fort de zestes acides, apparemment.


Alors, nous allons faire un jeu, maintenant, puisque tu m'as l'air sacrément joueuse.



Il se mettait à terre, à son niveau. Un genou posé dans les gouttes de sa mixture et de sang. Il lui prend les cheveux pour lui faire lever la tête vers elle, autoritaire, dégage toute mèche de son visage, et n'hésites pas à lui sourire, sans aucun sadisme, avec une certaine sympathie.
L'autre main montrait ce qu'elle portait : un joli collier de cuir, avec une grosse boucle en métal fixée. Il lui passait de force autour du cou, serrant le cran jusqu'à ce qu'elle en ressente une franche gêne. C'était resserré au maximum supportable. Si jamais il mettait la boucle plus loin, il l'étouffait purement.
Il tend alors le bras jusqu'à la table et attrape une longue chaîne aux fines mailles métalliques grises argent. L'objet semble neuf, comme le reste de ce qu'il utilisé d'ailleurs. Comme si il avait amoureusement lavé ses engins de douleur juste pour l'occasion, comme on brosserait son costume pour aller à un mariage.



Voilà le jeu. Soit je te laisse 48 heures en accrochant cette laisse au plafond, sans nourriture et sans eau, te laissant comme seule alternative de rester debout non-stop ou la pendaison. Soit je te fais faire un tour en te traînant à 4 pattes dans mon établissement, et cela durera 20 minutes, pas plus. C'est toi qui voit.


Pour la taquiner, il tirait et relâchait la laisse, sans forcer, de sorte qu'elle sente bien l'emprise qu'il possède sur elle.


Ou bien je te fais violer par tout les hommes que tu as combattu. Puisqu'ils auraient mon consentement, cela ne me poserais aucun problème, de te voir défoncée et déchirée par toute une bande de soudards que tu aurais bien énervé. Choisis avec parcimonie. 


Son sadisme était sans borne avec ce genre de personnes, qui avait tenté de le voler. Elle le paiera de sa vie. Ce ne sont que de plaisants amuses-bouches qu'il énumère là. La suite promet d'être au moins aussi croustillante.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Katria Umiso

Terranide

Re : All Nightmare Long

Réponse 9 samedi 05 janvier 2013, 02:22:36

La jeune chatte ferme les yeux et se mord la lèvre inférieure à se l'ouvrir tant elle force pour tenter d'oublier le liquide qui lui ronge la chair, répandant une douleur infecte et brûlante au plus profond de ses plaies. Bien qu'elle essaye de retenir au mieux ses larmes, elle finit par craquer et pousse un couinement de douleur avant d'éclater en sanglots, des flots de larmes salées, les cris du fouet résonnant encore à ses oreilles, la faisant gémir de peur rien qu'en en imaginant un autre à venir, son corps tremblant de lui-même.

La douleur de la pirate est telle que lorsque son tortionnaire lui relève la tête, elle semble presque inconsciente, le visage couvert de larmes, les traits figés par la douleur. Elle proteste ou plutôt elle tente de protester mais aucun véritable mot ne sort de sa bouche, seule une plainte aiguë et faible filtre d'entre ses lèvres, quelque chose qui sonne presque comme : "Pitié". Une fois le collier autour du cou, elle semble se réveiller quelque peu, remuant la tête comme à chat qu'on essayerait de tenir en laisse, grondant, bas, certes, mais grondant tout de même.

"Retirez-moi ça... J'ai la peau trop sensible, je vais avoir une marque affreuse... Et je vous assure, je ne suis pas si joueuse, je suis plutôt du genre à rester chez moi, devant le feu... Lire des livres... Laissez-moi rentrer chez moi... S'il vous plaît..."

A chaque fois que le tortionnaire tire sur la laisse qu'il tient d'une main ferme, la jeune pirate pousse un petit couinement des plus pitoyables, reniflant et laissant échapper quelques autres larmes alors que la douleur. Elle relève les yeux vers le maître des lieux, déglutissant à l'écoute des trois propositions faites, elle ferme finalement les yeux, et répond d'une voix brisée où veille pourtant la plus noire des colères.

"Est-ce un affreux piège ? Où vous choisirez de ne pas suivre ma demande ? Ne soyez pas si cruel et je vous jure que je pousserais d'adorables aboiements lors de cette balade... Car oui, je choisis la balade, bien entendu..."

Elle rouvre les yeux et risque un léger sourire qu'elle veut timide et doux mais qui ressemble plus à une affreuse grimace, la cause étant autant à la douleur qui lacère son corps qu'à la colère qui sommeille en elle.
« Modifié: lundi 28 janvier 2013, 01:31:42 par Katria Umiso »


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