[Demande par MP avant de poster ici]
[Votre perso sera quelqu'un ayant naturellement une vie de merde. Votre père vous a abandonné, votre mère est bête comme ses pieds, quand une tuile tombe, c'est pour votre tronche, une erreur administrative vous a fait perdre une année scolaire, votre petit copain vous a quitté pour votre (ex) meilleure amie, vous marchez immanquablement dans les flaques profondes mais qui n'en ont pas l'air, et quand vous allez aux toilettes, il n'y a plus de papier (pas même le rouleau en carton pour remplacer). Bref, VDM intégrale. Vous voyez le genre ?]Au 66, rue Abraham, la vie a toujours été simple. Pas forcément facile, mais simple.
En ce soir du 16 septembre, votre mère regardait tranquillement une chaîne évangélique, quand une lumière soudaine apparu au plafond. Une voix sourde lui parla alors.
Vous, vous étiez tranquillement dans votre chambre. Sur votre PC, avec votre connexion qui sautait encore. Vous pestiez contre, tout en mangeant un kinder. On frappe à la porte. Vous rangez la friandise à votre taille, au niveau de la ceinture, entre votre bassin et votre vêtement, puis alliez ouvrir.
"Dieu m'a parlé."Votre mère, devant la porte, tenait haut un couteau de boucher. Vous, vous reculiez nerveusement, tandis qu'elle marchait vers vous.
"Laisse-toi faire, maintenant. Je dois t'offrir en sacrifice pour prouver mon amour à Lui. Il est bon et grand, il t'accueillera en Son royaume !"
"Non mais maman..."Shlak, le couteau s'abat. Vous l'esquivez de peu, mais il entame le haut de votre vêtement. Votre mère a visiblement pété un cêble - ou Dieu ne vous aime pas. Après tout, ce ne serait pas le premier.
Vous fuyez donc, en passant par la fenêtre ouverte, atterrissant pieds nus sur l'herbe, puis courrez vers la cabane au fond du jarding, où vous vous refugiez en bloquant la porte avec le loquet rouillé. Mais votre mère, pourtant pas sportive, est déjà au seuil, et tape à l'entrée en essayant de forcer la poignée.
"Ouvre-moi ! Il faut que je te sacrifie !"
"Maman, arrête ! Tu me fais flipper ! Arrête !"Mais elle ne semble pas vouloir vous écouter. Elle finit par briser une petite fenêtre et y passer sa tête, ses yeux de folle vous fixent, et elle hurle.
Quelques gouttes d'urine finissent au fond de la culotte. C'est qu'elle est vraiment effrayante, comme ça.
En reculant, vous butez contre un lourd anneau en fer fixé au sol. Vous n'y avez jamais fait attention, mais maintenant que vous y regardez de plus près, il vous semble qu'il est attaché à une sorte de trappe.
Pas le temps d'hésiter. Elle commence à escalader la fenêtre, en se coupant de partout avec le verre brisé.
"GRAAAAAH", dit-elle de sa plus belle voix.
Vous tirez sur l'anneau, levez la trappe. L'ouverture est étroite, elle ne passera pas. Tant mieux. Vous vous y faufilez, et entamez une longue chute dans un conduit oblique, jusqu'à une chute qui vous fera rouler sur le sol et perdre connaissance.
A votre réveil, vous constatez être dans une salle aux murs de terre, étroite et sombre. Une ampoule est accrochée à un mur et suspendue par ses fils conducteurs, et dispense assez peu d'éclairage. Le plancher où vous êtes allongée est crasseux et grince affreusement. Un rai de lumière vient de l'ouverture sans porte à deux mètres de vous. Dans la salle adjacente, vous voyez la danse des ombres, des formes semblant s'agiter près des lampes. Ils ne sont pas dans votre champ de vision.
Attendrez-vous que ces formes disparaissent ? Irez-vous à leur rencontre en espérant qu'ils sont sympathiques, ou tenterez-vous simplement de les observer au risque de les alerter ? Ou allez-vous vous terrer dans un coin sombre de votre pièce, en chialant ? Êtes-vous candidate au suicide immédiat ?
Et avez-vous remarqué que votre Kinder a été complètement écrasé, et a fondu sur votre hanche ?