C'était une journée comme les autres sur Terra. Ah l'hiver, les eaux gèlent, la nature sommeil, on crame des mecs.. une magnifique période de l'année s'il en est. Le grand pontife Balthazar avait, ce jour là, réunit tout ses fidèles, ainsi que leur victime à sacrifier, un magnifique Taureau blanc dont ils avaient ceint la tête d'une couronne de fleures de différents coloris, toutes aussi extraordinaire qu'elles n'étaient belles.
Balthazar était le chef d'une communauté qui vivait en retrait de toutes choses, ses ancêtres étaient des Romains, ou plutôt, des Pompéiens. Comble de l'ironie, le Vésuve en entrant en éruption suite à l'excitation d'esprit du magma avait réussi à ouvrir une ouverture vers un volcan, cette fois mort, qui servira de sanctuaire à ces rescapés, leur nouvelle ville s'appelant Vesuvia. Ce nouveau havre se trouvait, vous l'aurez comprit, dans la dimension de Terra. Ils vécurent en autarcie, coupé du reste du monde pendant un moment avant de finalement s'ouvrir à lui, se plaçant sous le protectorat de Nexus, ils profitèrent largement de ce que le royaume avait à leurs offrir, la garde de Vesuvia, bien que maigre, put ainsi se moderniser. Cette année, Julio, un jeune éclaireur rapporté avoir vu un temple perdu en l'honneur de leur divinité tutélaire, Jupiter. Ce temple était baigné d'une aura magnétique sans pareil, aussi Balthazar cru bon d'emmener une grande partie de ses fidèles jusqu'à ce temple. Soucieux de préserver la sécurité de la ville, les autorités firent mander plusieurs mercenaires afin d'escorter le Pontifex maximus Balthazar jusqu'au dit temple.
Balthazar
C'est ainsi que l'elfe des bois avait été recruté, par Julio, dans une taverne, il lui promettait monts-et-merveilles une fois arrivé au temple avec une avance généreuse tout en pierre précieuse, issus des gisements de Vésuvia.
C'était donc une journée comme les autres sur Terra, une froide journée d'hiver, une autre journée. La forêt enneigé livrait un beau spectacle à la petite troupe. La neige et l'herbe, comme la terre, gelée craquait sous les pieds de l'elfe et de ses clients. Son expertise leurs avaient permis de se guider en toute discrétion et sans laisser de trace. C'est au bout de plusieurs jours de marches qu'ils arrivèrent enfin à destination. Le sanctuaire perdu de Jupiter.
Les Vésuviens étaient émerveillés mais sans vivre et derrière les lignes de leur ennemi le plus mortel, une terrible tribu de Terranide, les Arths. Ces créatures sanguinaires n'ont jamais eu de cesse que de vouloir piller Vesuvia dans le but de se l'approprié, soit disaaaant que ce serait un site sacré. Le problème des sites sacrés c'est qu'il suffit d'inventer un Dieu pour se l'approprier. En l’occurrence, les Arths avaient inventé Ursaring. Et se basait sur une icône soit disant sacré qui venait enfait de Terre. L'icône leur était apparût lors d'un raid visant juste à piller et les autorités ont trouvé l'occasion trop belle d’inventer une divinité pour pouvoir justifier leur présence.
Voilà le tableau dressé.
Ainsi, alors que la troupe venait enfin d'arriver au temple, il fallait être plus prudent que jamais. Ils ne pourraient pas faire de feu, par chance, ils disposaient de longues capes tissés en fourrure de divers animaux fantastiques et d'une grande chaleur. Quant à la nourriture, il allait falloir trouver quelque chose et vite… Il faudra procéder au sacrifice du Taureau le plus rapidement possible, là ils pourront faire un feu.. manger.. que Jupiter apparaisse ou non.. le temple leur offrirait une protection sacrée ! Sûrement..
Mais parlant de Jupiter, que faisait-il à ce moment là ?
Que se passe-t-il ?
« JOVIS PATER. RENDEZ VOUS. »
« Non non nooooon~ » Un genre d'éclair zèbre la rue, suivit par plusieurs voiture des forces spécialisés contre les êtres surnaturel. Comment en est on arrivé là ? Et bien, depuis quelques temps, un gang de Yakuza a trouvé malin d'aller forcer les filles de Daniel à aller travailler pour eux. Alors… voilà… Daniel est passé discuter avec le chef des yakuzas… une chose en entrainant une autre… l'équivalent en terme d'orage d'une tempête a frappé à un seul point, à savoir l'immeuble des Yakuzas. De quoi ils se plaignent les flics ? Ces types ne seront plus un problème ! Alors oui…. C'est vrai… Daniel a peut être un peu abîmé la rue et causé un trou dans le sol assez conséquent… Oui il a aussi coupé d'électricité toute une partie de la ville MAIS BON. EST-CE QUE CA VALAIT VRAIMENT LA PEINE DE RÉUNIR AUTANT DE MONDE POUR TENTER DE L’ARRÊTER ? S'il ne se téléportait pas pour leur échapper, c'est parce-qu'il ne tenait pas à ce que les autorités sachent trop de chose sur ses capacités, ni sur le fait qu'il soit un Dieu. Puis aussi parce que c'était drôle de courir à travers la ville en laissant penser aux mortels qu'ils avaient leurs chances de le rattraper.
Retour à Terra, le Pontifex Maximus Balthazar tranchait doucement la gorge du Taureau sacrificiel, son sang s'incrustant entre les pierres du sol, formant des glyphes en proto-grec. Bientôt, le sceau hématique réagit, le sang prenant une teinte blanche et laiteuse avant de se mettre à briller comme un soleil, ouvrant un portail dimensionnel entre Terra et la Terre, dans lequel s'engouffra par inadvertance le jeune dieu.
Petite idée de ce qu'il vient de se passer. Daniel Foch, aka Jupiter, fonce à plusieurs dizaines de kilomètres à l'heure avant de s'enfoncer dans un portail. Le dit portail, sur Terra, n'était pas perpendiculaire au sol mais dans le sol lui même. Ainsi, sur Terre, c'est une flaque de sang de Taureau qui vient d'être pitoyablement jeté sur les voitures de Polices, créant un carambolage qui tua l'officier de police Taka, c'est bête, la veille de la retraite dis donc ! Sur Terra, la foudre est allé se perdre dans le ciel en partant du sol, quelque chose de réellement impressionnant, le toit du temple ayant été perforé par la foudre.
- Nique sa mère. Fit Daniel, se voyant maintenant dans le ciel avant d'être soudain rappelé à la réalité de la gravité, fondant vers le sol comme un missile.
À la manière d'un Lillois, il rerentra par le trou d'où il était arrivé. Créant une onde de choc, se rattrapant sur son poing fermé. Il releva lentement la tête, ayant perdu son casque durant la traversé, probablement se trouvait-il parterre à ce moment, et en effet, il l'était, au milieu du sang et de la taule des voitures.
Il regarda l'assemblée, entendant et reconnaissant la langue que Balthazar utilisait, à savoir le Latin il fit.
« Iuppiter sum, tonitrua dei, ut sciam ubi ego sum. »Puis il tenta dans la langue commune de Terra,
« Je suis Jupiter, Dieu de la foudre, je veux savoir où je suis. »