Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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dégrisement...[Pv - Mélodie]

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Gabriel Valmy

E.S.P.er

dégrisement...[Pv - Mélodie]

dimanche 10 juin 2012, 00:24:26

Journée fatigante, très fatigante, des plaintes à la con toute la journée, un bras cassé pour un suspect, bref, que du basique, que gentil, et que de l'habituel, mais bon, il avait quand même bien douillé, la moto avait dérapé, il s'était cassé la gueule dans la rue, putain de moto de service à la con ! Enfin bon, il n'allait pas trop se plaindre, hein ! Le seul truc chiant, c'était qu'il devait du coup être de garde, enfin bon, il le fallait. Et il voulait bien le reconnaître.

Il s'adossa dans son fauteuil, autrement plus à l'aise dans le fauteuil du patron que dansle sien, il n'était pas là de la soirée alors il avait déplacé le fauteuil dans un endroit calme en général....sauf le soir, où c'était drôlement bien bruyant et animé, grâce aux ivrognes du coin !  Et de temps en temps, il papotait, vidait une bière ou fumait une clope avec eux, enfin, lui il faisait ça et eux regardaient. Bon, c' »était sur que cela valait pas une nuit dans un plumard avec une jolie nana, mais faute de mieux, il restait là à somnoler, prendre l'un des rares appels et transmettre à la patrouille nocturne....palpitant comme genre de soirée, mais bon, tout le monde y passait et au moins on l'emmerdait pas, surtout qu'en plus, dans les cellules de dégrisement, les gens étaient tellement stone qu'ils ne pouvaient parler que très rarement ! Ou alors c'était incompréhensible, sauf les quelque cas intéressants, auquel cas il avait une occupation, mais généralement, avant la fin de la nuit de garde, c'était lui qui se mettait une mine ! Enfin bon !

La soirée était animée ce soir là, chose rare, déjà, toutes les cellules étaient surpeuplées et il se demandait où il pourrait caser les prochains, si prochains il y avait, ce dont il ne doutait pas. Mais quelle date était-il exactement pour que l'on en arrive au point de se voir aussi rempli ? Une putain de bonne question, mine de rien. Il jeta un coup d'oeil sur l'Almanach du facteur....ah okay, il comprenait, un événement sportif, idéal pour les pochards...enfin bref, il soupira et se servit une pinte de bière – merci le fut qu'il avait emporté pour la soirée, cinq litres de bière, ça devrait suffire, surtout qu'il n'était pas partageur, la bière c'est comme le pognon, si tu en veux, démerdes-toi !

Le téléphone sonna, il décrocha. On lui signalait un nouvel ivrogne, ou du moins une nouvelle ivrogne, bon, allez hop, il envoyait une équipe la récupérer, où la mettrait-il? Sous le bureau bien évidemment !  Non, blagues à part....quoique....en fait il pouvait très bien la faire venir dans le bureau, une bassine pour gerber et hop, tout était bon, il faudrait par contre la surveiller davantage, à cause des dossiers et autres dont il fallait prendre soin.

Les minutes passaient et rapidement, on le rappela depuis les radios de la police, le meilleur là dedans ? Il fallait qu'il aillela chercher en bas !  Super ! Oui, le bureau était au premier étage, qui contenait une dizaine de bureaux numérotés. Il descendit pour prendre la relève et ouvrit la porte du commissariat.

« Putain les mecs, vous êtes chiants, vous auriez pu monter! »

Il s'arrêta là pour siffler quand même, vu le morceau qu'on lui ramenait...

Melodie

Humain(e)

Re : dégrisement...[Pv - Mélodie]

Réponse 1 dimanche 10 juin 2012, 15:09:39

Il n’avait pas été difficile de la trouver. Avant même l’arrivée de ces hommes venus la chercher, le quartier de la Toussaint était déjà en alerte : une dispute brutale s’était déclenchée à la sortie d’un bar. L’équipe une fois sur place assistait à ce qui était leur quotidien de chaque soir : un poivrot qui faisait du grabuge après avoir trop picolé. En l’occurrence une femme.

Les témoins n’avaient su expliquer l’origine de ce conflit : cela ne les intéressait pas et ils ne demandaient qu’à retrouver la tranquillité de ce quartier mal-famé. Bien sûr, cela dégénéra, comme à chaque fois. Sans doute cette ivrogne avait-elle dit quelque chose de fort peu recommandable à cette armoire à glace de deux mètres puisque la gifle qu’elle reçu la jeta à terre.

Tout se passa très vite, un exercice classique dont la moindre erreur pouvait provoquer le drame. On immobilisa le colosse avant que celui-ci n’ai eu le temps de démolir le visage de l’infortunée avant de trainer cette dernière loin de la scène, loin des réverbères qui vomissait une lumière  lourde et pesant. L’équipe réclama à l’assemblée de la rue de garder son calme et de reprendre ses activités tandis qu’on suppliait le colosse de ne pas en rajouter. En quelques minutes, on avait plié bagage, l’ivrogne embarquée dans le fourgon et avec la certitude que la moitié des amis du colosse avaient mis la main à leur ceinture, leurs doigts proches d’un flingue ou d’un couteau à cran d’arrêt. Un soir classique… et dire qu’un dicton sifflait que la monotonie pouvait tuer !

Sur le trajet, la jeune femme n’avait dit mot. C’était à prévoir. Penchée en avant sur son siège, le visage entre les mains, les virages avaient très vite fini par lui donner la nausée. Résultat : elle ne ressemblait plus qu’à un enchevêtrement de longs cheveux sales qui cascadaient et dansaient devant sa tête, tandis qu’elle sifflait parfois d’indignation en se cramponnant le ventre, sa veste glissant de ses épaules. Pour ces hommes qui ne s’intéressaient pas aux poivrots, et qui de toute façon n’avaient eu le temps de bien l’observer à la lumière des lampadaires, ce n’était qu’une traîne-ruisseau puant l’alcool à plein nez, qu’importe son histoire et son mobile et la raison de s’être mise une telle mine. Mais c’était bien que la voiture lui donne l’envie de purifier l’intérieur de son estomac mouvementé… Au moins restait-elle silencieuse et calme. Le trajet se passa sans autre incident.

C’est ainsi qu’on la traina plus qu’on la conduisit devant les portes du commissariat. Gabriel Valmy était venue leur ouvrir, c’était là que leur boulot s’achevait. Il n’avait qu’une nuit pour préserver l’ordre, la liberté et l’égalité dans les rues avant le prochain soir.

« Putain les mecs, vous êtes chiants, vous auriez pu monter ! »

— Tu restes le cul vissé sur ta chaise toute la nuit !
rétorqua un vieux flic en pleine calvitie et qui n’était qu’à deux ans de la retraite. Ca va te faire du bien de bouger un peu.

— Une femme ivre ça pèse son poids.
ajouta un autre, un nouveau dans le service.

A cette remarque, la givrée, qu’un de ses anges arrivait plus au moins à la garder debout, repris brusquement du poil de la bête. Et cracha un sobre mais non pas moins délicat «  Ben oui… j’ai un peu picolé connard ! »

Elle regretta bien vide d’avoir craché autant d’air hors de ses poumons. Le souffle court et la tête tournante, la jeune femme dodelina de la tête avec la sensation d’avoir le ventre rempli de coton. Les flics avaient l’habitude de bien pire et ne se rendirent qu’à peine compte de la remarque. Celui qui semblait être le chef de patrouille tandis des mains remplies de trésor vers l’homme du commissariat. Il y avait de tout, à savoir la carte d’identité de la belle, des chewing-gum, son portefeuille, des tickets de caisse en abondance, un trousseau de clef avec un porte clef aux insignes d’une brigade anti-drogue, des anti-dépresseurs ainsi qu’une bombe lacrymogène.

— Tiens. Ses affaires. Tu la mets en cellule de dégrisement et tu la relâches demain. Nous on repart en patrouille.

Un sifflement emplit l’air. Un sifflement que la femme compris comme lui étant réservé. Elle releva légèrement la tête, ses cheveux tombant des deux côtés de son visage, le sang coulant  doucement de son nez, et afficha ce qui était davantage une grimace de poivrot qu’un regard qui se voulait pourtant effrayant.

Sans autre forme de procès, le flic du commissariat se retrouva avec la belle givrée dans les bras, tandis que ses « camarades » filaient à l’ancienne, remontant à l’intérieur de leur fourgon tout en déclamant chacun leur tour que c’était définitivement une journée pourrie. De son côté, Melodie n’avait plus que l’envie de rejoindre sa cellule pour se coucher sur son lit et soit y mourir soit y dormir. Les deux lui convenaient.
« Modifié: dimanche 10 juin 2012, 15:19:18 par Melodie »

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : dégrisement...[Pv - Mélodie]

Réponse 2 mardi 12 juin 2012, 11:54:52

Bon, une belle pocharde en perspective, et en p^lus de ça, vu le nez, ça avait du être pas que de la gentille pocharde qui cuve dans son coin, non, elle devait être plutôt du genre à chercher des noises aux voisins pour finir par se prendre un coup dans la poire, et pur qu'une fille s'en prenne une deux possibilités, soit elle en avait vraiment trop fait, soit c'était une autre femme qui avait frapopé, auquel cas elle avait frappé vachement fort ! Qu'il pense à prendre la trousse de premier secours quand même, histoire d'arranger cela, il ne voulait pas de traces de sang sur ses dfossiers, donc mieux valait soigner ça que de laisser couler !

Les autres avaient beau dire ce qu'ils voulaient, il s'en foutait, ça avait beau être la bonne planque, y avait de foutues responsabilités, par exemple, penser à rempoter la bibine pour pas que ça se sache, ou faire gaffe aux mégots....l'avantage c'était qu'en cas e bourde, il était le seul impliqué, tu parles d'un avantage, tiens ! Enfin bref, bien vite, et non sans quelques mots de travers, on lui laissa le colis entre les pattes et il se retrouvait avec un boulet au pied. Il savait qu'il aurait du prévenir qu'il n'y avait plus de place en dégrisement, donc soit les cellules de garde à vue, soit le bureau, et tant qu'à faire il aurait préféré la garde à vue, mais l'ennui c'était qu'il y avait un suspect là bas, suspecté de viols et autres, donc pas le choix, même si il s'en foutait, la savoir dans la cellule d'un violeur en étant sans défense lui faisait ni chaud ni froid, il ne voulait pas d'un énième blâme, comme si son dossier n'était pas assez chargé comme ça !

Il soupira et commença à entraîner la jeune femme à l'intérieur, la soutenant comme il pouvait d'un bras, portant les effets personnels de l'autre, comme il pouvait. Soirée de merde. Bon, allez hop, dans le bureau, sur une chaise pas confortable. Il lui semblait qu'il y avait un futon dans le bureau du commissaire, car sa femme était tellement chiante qu'il dormait parfois au boulot. Donc en cherchant bien, il devrait pouvoir trouver. Chercher un futon, quel ennui....et rajoutez à ça que ceux qui se mettaient dans cet état comme ça sans avoir assez de dignité pour le faire avec des potes, en le faisant seul, dans un bar à la con, pour ensuite chercher les coups, ça avait tendance à l'exaspérer, voir à le dégouter. Il buvait bien volontiers, mais en bonne compagnie uniquement, pas comme un soiffard, un putain de pochard !

Une fois qu'il l'eut fait asseoir, il se contenta de lui dire, en mots brefs, un peu comme si il parlait à une attardée mentale, mais bon, il ne voyait pas vraiment quelle capacité de compréhension elle avait avec son taux d'alcool, mais grosso modo, il lui avait ordonné de s'asseoir pour aller chercher quelques choses.

« Reste assise, ne bouge pas, ne touche à rien, je reviens. »

Il ne fut pas absent longtemps :  moins de cinq minutes ilo revenait avec une machine à écrire ancien modèle, le PC aurait vite fait de griller, avec lui, et il commençaà remplir le procès verbal, le tapant lentement n regardant la jeune femme.

« Vous vous souvenez de votre nom au moins ? »

Il avait la flemme de chercher la carte d'identité, d'où cette question un peu stupide mais essentielle. Mais il s'interrompit, il avait oublié le sang qui commençait à tacher un peu la moquette !  Il se leva et vint vers elle avec la trousse qui était dans son tiroir.Il en sortit du côton coagulant et de l'alcool. Lalcool irait pour la grorge du flic, le coton pour le pif de la miss. Il lui tendit celui ci àla jeune femme.

« Bourre t'en le pif, là où ça pleut comme vache qui pisse ! »


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