Chasseur ou Chassé ? (PV Angie]

Un soir alors qu’il buvait tranquillement dans un bar, un homme assez lugubre l’aborda au comptoir. Bien sur lorsque ce dernier s’était installé à ses côtés initialement, le mercenaire n’y avait pas prêté plus d’attention qu’aux autres clients, se concentrant sur son verre et ses pensées. Mais, l’individu engagea rapidement la conversation sur des sujets diverses, mais qui montraient clairement que ce dernier connaissait les activités de son voisin. A partir de moment là, le regard et l’attitude du mercenaire se firent plus froide à l’attention de son voisin auquel il ne répondait cependant toujours pas.

- Bon, si au lieu de tourner autour du pot, vous me disiez ce que voulez de moi ?

Dit sèchement le jeune homme pour écourter le baratin de son voisin et en venir directement aux faits. Et ce n’était pas parce que l’homme en question cherchait à le menaçait, non, s’était tout simplement parce que son discours était ennuyant. Et comme il avait engagé la conversation sur son boulot, il était clair que ce dernier voulait lui confier un travail, et Mah voulut donc simplement savoir de quoi il s’agissait. Son voisin sembla soupirer, comme déçu de voir son discours interrompu. Mais, il se plia aux exigences de Mach et lui répondit alors.

La mission était de capturer une jeune femme psychopathe pour qu’il l’a remette à son patron à qui elle avait fait du tord. Bien sur, il demanda à ce que celle-ci soit vivante si possible, mais semblait accepter aussi que la demoiselle soit morte également, puisqu’il dit au mercenaire que cela serait loin d’être une tâche facile. Ce qui laissa le jeune homme se demander qui pouvait bien être ce patron ? Mais, l’homme ne lui dit rien de plus, juste de le retrouver à une adresse lorsque le contrat sera remplit, et donc avec la demoiselle. Bien sur, il lui remit une grosse somme d’argent avant de dire qu’il aurait le double une fois le travail fait. Ainsi, après l’accord de Mach, et la disparition de l’argent dans l’une de ses poches, l’homme avait payé sa note et quitter le bar laissant donc le mercenaire seul.

Le lendemain, Mach se mt donc au travail, en commençant par faire le plein pour son équipement en se rendant dans le quartier de la Toussaint, lieu de prédilection pour s’approvisionner en armes et munitions. Bon, le jeune homme se contenta de chargeurs pour son pistolet, et de refaire aiguiser son poignard, sans oublier la révision du silencieux, puisqu’il serait dommages qu’il ne s’attire des problèmes à cause de cela. Une fois ses préparatifs terminés, le mercenaire se mit donc en quête d’informations sur l’endroit où il pourrait trouver sa cible, et ses habitudes. Choses qui ne devraient pas être difficiles à trouver puisque la jeune femme exerçait le même métier que lui d’une certaine façon.

La photo était posée sur la table basse du salon. Depuis la veille, Angie gravait les traits de son nouveau contrat dans son esprit. Macharius Bonnin. Un mercenaire, ancien soldat. Une proie dont elle devrait se méfier. Plutôt beau gosse cela dit. Mais hors de question de s’attarder sur ce détail. Son commanditaire avait été parfaitement clair : l’homme était dangereux et il le voulait vivant. Vu le prix, la jeune tueuse se faisait fort de le leur emmener en vie. Dommage qu’il n’ait pas de compagne, le localiser aurait été très facile.

Direction le quartier de la Toussaint. Quelques courses à faire et ensuite, Angie se mettrait en traque. Le hasard la mit en contact avec sa cible. Restant à l’abri, elle se mit à suivre Mach à distance. Plutôt bien équipé et très prévoyant le mercenaire. En chasse, tout comme elle. Voilà qui allait sans doute lui faciliter la tâcher. Si Mach était concentré sur une proie, il se rendrait compte de sa présence mais trop tard. Sourire aux lèvres, elle étudiait son futur adversaire. Angie allait devoir se montrer prudente malgré tout. C’était un homme entraîné au combat et elle devait absolument tenir compte de ce détail.

Elle passa une partie de la journée à le suivre. Aucun moment ne se présenta pour qu’elle puisse passer à l’action. Aucune importance. Elle ignorait qui il était chargé de trouver mais il avait passé pas mal de temps à se renseigner. La jeune tueuse décida de rentrer chez elle et de s’accorder un peu de repos. Après tout, elle n’avait pas de date limite pour le livrer. Sans savoir que sa proie la traquait.

Après avoir commandé une pizza, la jeune femme s’installa tranquillement devant sa télé, faisant le point de toutes les informations dont elle disposait. Plus que Mach, c’est le commanditaire qui l’intriguait. De ce qu’elle avait compris, il s’agissait d’une organisation militaire puissante. Quelques recherches sur le net ne lui apprirent rien de plus. Visiblement, ces gens tenaient à leur incognito. Bah, tant qu’ils payaient, ce qu’ils faisaient et grassement en plus, ce n’était pas un souci pour la tueuse. Un contrat restait un contrat. Après tout, elle n’avait pas besoin de savoir pourquoi ils voulaient récupérer le mercenaire.

Un contrat sous le coude, Mach avait fait ses emplettes, et commençait à chercher des informations sur sa cible dans le quartier de la Toussaint. Après tout pour ce qu’il savait d’elle, elle devait aussi souvent fréquenté ce quartier, et il lui serait donc plus facile d’en apprendre plus. Ainsi, l’homme passa la journée à récolter des informations, plus ou moins véridiques ou précises selon la personne à qui il s’adressait. Et même si par moment, il  pensa être observé ou suivit, ce qui le rendit plus prudent dans ses agissements, le mercenaire n’en trouva finalement aucune preuve, et la sensation s’estompa en fin d’après midi.

D’ailleurs, se fut à ce moment là qu’il réussit à mettre la main sur l’adresse de sa cible, avec un bon pot de vin tout de même quand son indic avait été suffisamment ouvert pour accepter de la lui refiler. Ainsi, il décida de rendre visite à a jeune femme, ou du moins faire un tour dans les environs pour repérer un éventuel système de surveillance, et donc le moyen d’agir éventuellement. Après tout, remplir son contrat en étant chez sa cible rendrait la chose plus facile, car plus discrète, en n’ayant pas de trouble fait pour l’arrêter le moment venu.

Se plaçant donc à un endroit où il pourrait observer la résidence de la jeune femme pour apprendre aussi de ses habitudes, sans pour autant qu’on ne le remarque lui. Combien de temps, il passa en planque, Mach l’ignora, mais à un moment de la soirée, le jeune homme vit un livreur de pizza se pointer devant l’endroit où vivait sa cible, et il décida que cela serait peut être une façon d’en apprendre plus sur elle, ne serait ce qu’en la voyant en face de lui.

Il se dépêcha donc de venir intercepter le livreur, lui causant une peur bleue au passage, alors qu’il lui demandait pour qui la pizza qu’il livrait été. En effet, il fallait tout de même qu’il ne se trompe pas d’adresse et ait fait un travail inutile. Mais, il eut bien la confirmation que la pizza était pour sa cible, et décida donc d’agir. Assommant le livreur pour l’emmener dans un coin isolé et à l’abri des regards, Mach prit ses vêtements pour faire encore plus véridique, et se dirigea déguisé vers l’adresse o la pizza devrait être Ivrée. Il appuya donc sur la sonnette et attendit qu’on lui réponde pour dire

- Bonjour, s’est le livreur de pizza !

Dit il calmement en adoptant une allure qui était des plus naturelles. Et cela malgré que sous sa veste de l’entreprise, son armement était bien dissimulé, à tel point que rien ne transparaissait pour quelqu’un d’extérieur. Bon, il ne pensait pas avoir à s’en servir ce soir là, puisqu’il n’était là que pour se faire un sentiment sur s cible. Mais, il les avait gardé comme assurance, et pouvoir lui permettre de réagir à toutes menaces, et pas seulement de la part de la jeune femme sur qui il avait un contrat, pouvant peser sur lui.

Angie venait de ranger ses papiers quand on sonna à la porte. Elle termina en répondant qu’elle arrivait. Prenant de l’argent au passage, elle prit le temps de noter son numéro de téléphone sur un papier. Si le livreur valait le coup, elle lui dirait sans doute de repasser après son service. Ouvrant sa porte, elle eut la surprise de découvrir l’identité de son livreur : Macharius Bonnin. Si maintenant ses proies venaient se livrer toutes seules, elle n’aurait plus de plaisir à les chasser. La jeune tueuse ne laissait rien paraître de sa surprise, souriant au livreur comme si de rien n’était. Restait à savoir ce qu’il faisait ici. Amusée, elle lui tendit l’argent et le papier.

- Garde la monnaie !

Elle referma la porte aussitôt. S’installant devant son poste de télévision, elle mangea sa pizza tout en réfléchissant. A moins d’une coïncidence, il y avait de fortes chances que la présence de Mach ne soit pas un hasard. Ce ne serait pas la première fois que quelqu’un lançait un contrat sur la tête de la jeune tueuse. Dans le même temps, un boulot de livreur de pizzas était certainement le meilleur moyen de passer inaperçu. En effet, qui se souvient de la tête de son dernier livreur ? La jeune femme décida malgré tout de parer à toute éventualité.

Direction la cave. Angie commença par vérifier la solidité des attaches fixées au mur. Puis, elle s’occupa de la cage. Une simple pression sur le mur, à côté de la porte, dévoila une seconde pièce : l’armurerie personnelle de la jeune tueuse. Elle y entreposait tout son matériel. Pour l’heure, elle cherchait son taser. Si Mach avait la bonne idée de revenir à l’heure indiquée sur le papier, elle se ferait une joie de l’électrocuter le temps de l’immobiliser. Quelques échauffements, histoire de ne pas se faire mal, et la jeune femme monta se changer.

Fouillant dans son armoire, elle en ressortit une nuisette noire intégralement transparente qu’elle passa. Pas de string. De toute façon, le but était de détourner l’attention du mercenaire, rien de plus. Mais avant de le livrer, elle comptait bien en apprendre un peu plus sur cette organisation. Un coup de fil à son fournisseur d’armes pour se décommander et la jeune tueuse regagna son salon avant de s’installer tranquillement pour lire un bon bouquin. Ne lui restait plus qu’à attendre

Mach avait donc décidé de se faire passer pour le livreur de pizza pour en apprendre plus sur la jeune femme. Mais, cependant, hormis approfondir les détails physique de cette dernière, et peut être un bref aperçu de l’appartement de la demoiselle, le mercenaire savait qu’il n’aurait pas grand-chose à récolter d’autre. Ainsi, il sonna à la porte de la demoiselle qui lui ouvrit comme si de rien était. Bien entendu, Mach la trouva très jolie, voir appétissante, et il se demanda pas un moment s’il ne devrait pas profiter d’elle avant de la remettre à son commanditaire. Cependant, durant la brève entrevue qu’il eut avec la jeune femme, celle-ci fut très peu loquace, se contentant de lui donner l’argent de la pizza et un morceau de papier.

Cependant l’attitude pressée qu’elle arbora parut tout de même suspecte, tout comme cela aurait pu être banal, si elle avait été en bonne compagnie par exemple. Mais, Mach ne pensait pas à cette alternative, puisque dans le bref aperçu du hall de l’appartement justement, il n’avait rien décelé de la présence d’un autre homme ou d’une femme dans ce dernier. Pourquoi agir donc de la sorte avec le livreur de pizza ? Il en vint même à penser, si ce n’avait pas un lien avec lui, puisqu’elle était dans le même métier que lui, et cela n’aurait pas été si surprenant d’une certaine façon. Et si tel était le cas, cela voulait aussi dire qu’elle l’avait reconnu.

Etrangement cela le fit sourire, même si cela compliquait les choses, et par curiosité, il jeta alors un coup d’œil au papier qu’elle lui avait remit avec l’argent. Ce dernier lui demandait de revenir à une certaine heure après son service. Ainsi, il ne lui était pas directement destiné, mais à l’homme qui aurait du être à sa place. Devait il donc venir au rendez vous ou non ? Certes, s’était bien tentant, mais, si ce qu’il supposait s’avérait exacte, elle aurait l’avantage du terrain et de la surprise d’une certaine façon.

- On dirait que la situation prend une tournure des plus complexes.

Dit le mercenaire d’une voix basse en redescendant les marches de l’escalier en étudiant la situation, qui faisait de lui, et d’Angie à la fois le chasseur et le chassé. Et si elle l’avait bien reconnu, nul doute faisait que s’il se pointait à l’heure du rendez vous, il risquait de tomber dans un piège de la demoiselle. Et il fallait donc pouvoir parer à toutes éventualités, puisqu’il ne savait pas, si elle le voulait vivant ou mort.

Mach songea à ce qu’il devrait faire ou pas. L’idée d’aller au rendez vous, en sachant qu’il n’aurait pas l’avantage était loin d’être dans ses habitudes, et il pensa donc un moment ne pas y aller. Mais d’un autre côté, puisqu’il savait à quoi il pouvait faire face, il pourrait mieux anticiper, voir faire tomber la demoiselle dans son propre piège. Il lui fallut de longues minutes, et il avait tout de même le temps avant d’atteindre ‘heure du rendez vous pour se décider, alors qu’il était dans une petite ruelle sombre proche de l’immeuble de sa proie. Il s’était débarrasser de la tenue du livreur et avait revêtu de nouveau la sienne.

Finalement, avec une petite idée en tête, et après avoir vérifié son arsenal, Mach pénétra de nouveau et discrètement dans l’immeuble avant de rejoindre l’étage de sa proie. Se retrouvant donc devant la porte sans avoir émit de bruit qui aurait pu permettre à la jeune femme de l’entendre, surtout si elle l’attendait derrière cette dernière, l’homme frappa à celle-ci. Puis, il profita d’un placard d’entretien qui avait mal été fermé pour se dissimulé dedans, en silence, et attendre de voir ce qu’Angie ferait en se voyant seule sur le pallier.

L’heure s’écoulait lentement… trop lentement pour la demoiselle impatiente. Toujours confortablement installée, elle réfléchissait. Le hasard n’avait pas de place dans la vie qu’elle avait choisie alors le fait que Mach se soit pointé pour livrer sa commande signifiait qu’il y avait un contrat sur sa tête. Parfait, une fois qu’elle saurait qui avait eu la stupidité de faire une telle choses, elle s’en occuperait personnellement. Mais une chose était certaine, le mercenaire viendrait ce soir. Il n’allait certainement pas rater une telle occasion.
Ses pensées furent interrompues par la sonnerie. Que la fête commence ! Saisissant son taser, elle le posa à portée de main dans un renfoncement, à côté de la porte avant d’ouvrir. Et de découvrir le palier vide… Voilà qui confirmait ce qu’elle pensait, Mach était à sa poursuite. Parfait, la soirée promettait d’être agréable. Et oui, il n’y a qu’une demoiselle psychopathe pour apprécier être la cible d’un mercenaire. Son rire cristallin rompit le silence. S’étirant doucement, Angie souriait.

- Bonsoir Macharius…

Autant jouer cartes sur table du départ. Balayant les lieux du regard, la jeune tueuse cherchait l’endroit où il avait bien pu se planquer. Peu de possibilités en fait sauf le placard d’entretien. Il ne pouvait être que là. S’appuyant sur le chambranle de la porte, Angie guettait le moindre bruit suspect.

- Visiblement, certains doivent trouver intéressant le fait de nous lancer l’un contre l’autre… Dommage… en d’autres circonstances, ce n’est pas le genre de jeu que j’aurais pratiqué avec toi… Passons, tu sais où me trouver… Et mon appartement est plus agréable que le local d’entretien.

Sur ses mots, Angie rentra dans son appartement sans verrouiller la porte et partit se réinstaller sur un fauteuil faisant face à l’entrée, son arme de poing en main. Parce que si la situation l’amusait finalement, pas certain que ce soit le cas pour le mercenaire. Et il était hors de question qu’il la livre à qui que ce soit. L’idée de se changer traversa l’esprit de la jeune femme. Après tout, l’effet de surprise n’avait plus court mais bon, au pire, il s’était rincé l’œil et ce n’est pas vraiment ce qui dérangeait la demoiselle.

Le mercenaire avait réussi à venir sans faire le moindre bruit sur le palier mais ouvrir la porte en ferait, Angie avait fait en sorte qu’elle ne puisse être ouverte sans qu’elle le sache. Ne lui restait plus qu’à attendre pour voir ce que Mach allait faire. Lui ayant fait comprendre qu’elle savait où il se planquait, nul doute qu’il se devait d’agir d’une façon ou d’une autre. Arme chargée et prête à fonctionner, Angie se cala contre le dossier de son siège, le canon en direction de la porte. Et même si il se savait attendu, la jeune femme comptait sur la curiosité de l’homme et le contrat qu’il devait honoré pour qu’il se décide à venir la rejoindre.

Mach avait finalement décidé de se rendre chez la jeune femme à l’heure du rendez vous. Cependant, ce dernier ne resterait pas devant la porte de la demoiselle une fois qu’il aurait sonné, et cela pour plusieurs raisons. En effet, si son intuition était bonne, cette dernière l’attendrait sûrement, et donc restait derrière une porte serait dangereux, puisque la demoiselle pourrait ouvrir le feu sans prévenir et une porte était loin d’être pare balle. La seconde était qu’il pourrait ainsi peut être reprendre a main sur la situation. Et il se planqua donc dans le placard d’entretien et attendit que la porte s’ouvre.

Celle-ci ne tarda pas à l’être, et la voix de sa cible raisonna en l’appelant par son nom complet. Cela eut au moins l’effet de permettre au jeune homme de confirmer ses doutes, tout autant que cela avait du surprendre Angie quand elle avait réalisé le chassé croisé des contrats. Celle-ci ne tarda pas à reprendre la parole assez longuement, et d’une façon qui pourrait piquer la curiosité du mercenaire, qui attendit tout de même que la demoiselle retourne à l’intérieur, fermant tout juste la porte, sans la verrouiller, puisqu’elle avait invité Mach à la rejoindre.

Mais, il se doutait très bien, que celle-ci devait pointer une arme en direction de cette dernière, et qu’elle en userait, à peine aurait il franchit le seuil de cette dernière. Mais, rester planqué dans ce local &était aussi inutile, puisqu’elle savait où le trouver. Il se posa donc la question du pourquoi n’était elle pas venu le débusquer, puisqu’il était piégé. Quoi qu’il en fut, il sortit alors et se rapprocha de la porte.

- Cela faisait longtemps que je n’avais pas entendu quelqu’un m’appeler par mon patronyme complet.

 Dit-il d’une voix assez forte pour que la demoiselle l’entende à l’intérieur, tandis qu’il s’adossait au mur à côté de la porte.

- En effet, cela serait surprenant que cela vienne de deux personnes différentes. Bien que rien ne soit impossible après tout, vu qu’aucun de nous deux n’est blanc comme neige après tout. Mais, à propos du jeu que vous suggériez, vous pouvez toujours le proposer et je verrai si on peut s’entendre dessus ou non ?

Continua t il, alors qu’il avait sorti son arme. Après tout pourquoi garder le silence maintenant qu’elle savait qu’il était là, même s’il ne se montrait pas encore. Son regard en tout cas fut posé sur la cage d’escalier, en se demandant s’il devait partir pour trouver une autre tactique, comme essayer d’entrer par l’extérieur de l’immeuble, afin d’éviter d’être une cible facile dans l’entrée de la demoiselle.  Mais, il ouvrit tout de même la porte jusqu’à ce qu’elle touche le mur. Et celle-ci grinça de façon assez significative, si bien qu’il se demanda si cela n’était pas volontaire pour avertir l’habitant des lieux d’une intrusion. Ce qui était ingénieux. Mais, le mercenaire ne se montra tout de même pas dans l’ouverture.

Après avoir fait savoir à Mach qu’elle savait où il se trouvait, Angie était retournée s’installer confortablement dans son appartement en attendant de voir ce qu’allait faire le mercenaire. Ce dernier ne tarda pas à prendre la parole à son tour. Une voix chaude et plutôt agréable. La jeune tueuse sourit. Il semblait penser que la même personne était derrière cette drôle de situation. Opinion que ne partageait pas la jeune femme, n’ayant jamais eu à faire avec l’organisation qui l’avait embauchée. La porte s’ouvrit dans un bruit significatif mais l’homme ne se montra pas. Prudent. En même temps, Angie pouvait comprendre sa méfiance.

- Je doute que nos commanditaires soient les mêmes vu le mal que j’ai eu à trouver des infos sur mes employeurs. Tout ce que je peux te dire, c’est qu’ils te veulent en vie. Je n’ai donc aucun intérêt à te tuer.

Au moins comme ça, il savait que son intention n’était pas de le tuer. Se relevant, la jeune tueuse vint se positionner contre le mur de l’entrée, se rapprochant ainsi de Mach tout en restant à l’abri. Au son de sa voix, l’homme saurait qu’elle s’était rapprochée.

- Mais tu as raison, nous ne sommes ni l’un ni l’autre blanc comme neige même si pour ma part, mon teint est plutôt pâle. Quant au jeu…

Angie laissa volontairement sa phrase en suspens. La question du mercenaire venait de lui apprendre qu’il ignorait tout de sa tenue. Elle rit doucement. Contrairement à Mach, elle avait adoptée le tutoiement pour s’adresser à lui.

- Et bien… si ta curiosité t’avait poussé à entrer, tu n’aurais même pas demandé. Mais si tu veux un indice… tu te serais très vite retrouvé à l’étroit dans ton pantalon.

Sans prévenir, la jeune tueuse vint se placer face à mach sur le palier, son arme à la main mais pointée vers le sol. Bien que consciente de prendre un risque, l’envie de jouer était la plus forte. Fixant le soldat qui pour le moment n’avait pas bougé, elle lui sourit.

- Alors… besoin d’une autre explication ou ma tenue te suffit ?

Mais si le soldat pensait qu’elle avait baissé sa garde, il se trompait lourdement. Tant qu’elle n’en saurait pas plus, il restait une cible.

Les deux chasseurs et chassés se trouvaient donc à quelques mètres l’un de l’autre, et l’effet de surprise maintenant vain, ces deux là se mirent à échanger quelques mots. D’ailleurs Angie ne sembla pas d’accord sur le fait que leur employeur n’était pas la même personne. Mais, après tout, ce n’était qu’une supposition, et donc toutes les possibilités étaient possibles. Mais, le fait qu’elle lui dise que le ou les sien voulait l’homme en vie le surprit. Pour quelle raison voudrait ton capturer un mercenaire en vie, plutôt que de le rencontrer directement dans ce cas ?

Mais, Mach n’eut guère le temps d’y réfléchir, puisque la prise de parole suivante de sa proie, montra bien qu’elle s’était rapprochée. Et s’il ne se trompait pas, cette dernière devait même être dans son dos, laissant un simple mur les séparer. Elle aborda le sujet du jeu qu’elle proposait en donnant un indice, après un court silence, qui était plus qu’équivoque, et fit sourire Mach.

- Tu es le genre à t’amuser avec tes proies avant de les livrer à tes patrons ou les tuer donc…

Dit-il en montrant donc qu’il avait bien comprit l’allusion, et donc qu’elle devait être dans une tenue des plus aguichante. Mais, avant qu’il n’ait une réponse, il vit débouler la demoiselle face à lui, presque en le plaquant au mur. Il fut surprit, de la rapidité et du silence du mouvement alors qu’elle se trouvait face à lui.  Mais, il resta plus étonner de voir l’arme baissée, alors qu’il était prêt à la relever lui, ce qu’il ne fit donc pas, pour éviter que la fusillade ne débute sans qu’il n’en ait le contrôle.

- Oh non, rien n’est plus équivoque.

Admit-il avec le sourire en détaillant d’un œil, l’autre restant prudent, le corps magnifique de la demoiselle. D’ailleurs dans un sens, il trouvait dommage de devoir la tuer, enfin s’il accomplissait son contrat correctement bien sur. Mais, étant une femme, elle pourrait très bien user de ses charmes pour diminuer justement l’attention de sa proie masculine.

- Cela est si convaincant que s’est l’arme dans votre main qui fait tache dans le tableau que tu m’offres là !

Dit-il calmement, toujours avec le sourire. Il la dévorerait bien, mais, il savait très bien qu’Angie était loin d’être sans défense, et se serait peut être tombé dans son piège que de se laisser aller à ses pulsions sexuelles. Même si on pouvait se demander pour quelle raison la jeune femme aurait pu prendre le risque de se découvrir autant en sortant de chez elle, alors qu’il aurait été plus facile d’attendre que Mach cherche à entrer pour l’attaquer avec plus de réussite. En effet, le jeune homme aurait été obligé de se découvrir pour entrer  ce qui le mettait donc en difficulté. Mais, là la situation était un peu étrange, et savoir ce que la jeune femme voulait vraiment était difficile à anticiper.

- Alors puisque tu sembles penser que nos employeurs sont différents, tu dois pouvoir me dire le tien, surtout que s’il me veut en vie, s’est qu’il veut me voir et donc que j’apprendrai son identité tôt ou tard ?

Demanda t il en revenant au sujet principal, un peu pour essayer de déstabiliser Angie et se faire une ouverture pour retourner la situation à son avantage.  Même s’il devait avouer que la vue qu’il avait était loin d’être déplaisante, et qu’il profiterait bien de quelques heures, voir plus selon l’insatiabilité de la demoiselle, en sa compagnie. Malheureusement, est ce que la situation se prêtait à ce genre d’envies là ? Mach n’en était pas si sur.

Vêtue d’une simple nuisette transparente, donc autant dire sans rien, Angie faisait face à Mach sur le palier. Si quelqu’un était passé à ce moment-là, il se serait demandé ce qu’ils faisaient là, tous les deux, armes au poing. L’idée fit sourire la jeune tueuse alors qu’elle se rapprochait, venant se coller contre Mach. Il était clair qu’elle ne le laissait pas indifférent mais en bon mercenaire, il restait sur ses gardes.

- Mon arme… ce n’est qu’une simple assurance. Je n’oublie pas que tu as un contrat à honorer et qu’il me concerne.

Se hissant sur la pointe des pieds, la jeune femme déposa un baiser sur les lèvres de Mach avant de reculer légèrement. La tension entre eux était palpable, l’homme ne sachant visiblement pas quoi penser de son comportement. Situation qui avait pour effet d’exciter la jeune tueuse. Jouer avec le feu l’amusait.

- Mais si quelqu’un nous découvre ici… il y a fort à parier que nous devrons nous expliquer auprès des autorités. Pour toi, je ne sais pas mais moi… j’ai tendance à les éviter.

Façon indirecte d’inviter Mach à entrer pour poursuivre leur petite discussion plus au calme.

- Quant à mon employeur, c’est le champion de la discrétion. Je n’ai rien trouvé le concernant. La seule information dont je dispose est qu’il s’agit d’une organisation militaire non gouvernementale et répertoriée nulle part. Et bien entendu, qu’ils te veulent en vie, clause non négociable de mon contrat si je veux être payée.

Mach l’écoutait tout en l’observant. Et si Angie pouvait lire la méfiance dans son regard, il y avait aussi, par moment, l’envie de passer un bon moment avec elle. Mais la jeune femme refusait pour l’heure de baisser sa garde. D’abord parce que Mach était venu ici pour la livrer à son commanditaire et ensuite, parce qu’il n’avait pour le moment fait aucun pas pour lui montrer qu’il acceptait d’y renoncer.

La jeune tueuse laissa glisser son regard sur le corps du mercenaire. Après tout, pourquoi serait-il le seul à pouvoir la mater ? Bon d’accord, sa tenue était faite pour mais quand même ! Plutôt bien fait, tout en muscles et une impression de force qui ne déplaisait pas à Angie. Tournant volontairement le dos à Mach, elle pénétra de nouveau dans l’entrée de son appartement. Quoi qu’il se passe, il fallait qu’ils se mettent à l’abri.

- Ecoute… Je ne sais pas ce que tu as en tête me concernant mais je refuse de continuer cette discussion sur le palier. Alors soit tu me suis… et nous pourrons continuer notre petite discussion… soit tu restes là et je saurai que tu es décidé à honorer ton contrat et j’agirai en conséquence. Pour ma part, je suis plutôt curieuse de savoir ce que tu peux m’apprendre sur cette organisation donc pour ce soir… je ne tenterai rien à moins d’y être forcée.

Voilà qui avait le mérite d’être clair. La jeune tueuse proposait une trêve à son adversaire histoire d’en appendre un peu plus sur son commanditaire et pourquoi pas, de passer un bon moment avec l’homme. Restait à voir ce que Mach allait décider. Posant son arme sur la table basse, Angie se réinstalla sur le canapé, les jambes repliées sous elle et attendit. Mentalement, elle décida de donner une dizaine de minutes à Mach pour se décider. Et si le mercenaire choisissait de l’affronter, il vaudrait mieux pour lui dans ce cas qu’il tente de le faire une autre fois.

Alors qu’Angie et Mach étaient face, et même très rapidement l’un contre l’autre, chacun n’oubliait pas la situation dans laquelle ils se trouvaient, et la jeune femme le rappela, alors que Mach le montra par son attitude, malgré l’effet que pouvait y faire la demoiselle. Surtout qu’en étant à présent, corps contre corps, le jeune homme pouvait parfaitement sentir les formes, et en particulier la poitrine voluptueuse de sa cible. Alors qu’il esquissait un sourire en réponse à la phrase de son homologue féminine sur le port d’arme. Le baiser qui s’en suivit fut des plus agréables, il était inutile de mentir sur cela, et Angie l’aurait sans doute déjà remarqué, même si l’homme ne dit rien de quelques secondes.

- On dirait que tu n’as peur de rien dis donc !

Dit le jeune homme un peu amusé, et sans méchanceté d’ailleurs. Au contraire d’une certaine façon le tempérament de la jeune femme lui plaisait assez. Si bien qu’il l’écouta prendre la parole, alors qu’elle se décollait de lui en lui disant d’entrer pour poursuivre leur discussion, car, tout comme lui, si elle pouvait éviter d’avoir à faire avec les autorités, elle ne s’en plaindrait pas. Mais, avant qu’elle n’entre de nouveau dans son appartement, la jeune femme reprit la parole sur son employeur et l’organisation dont elle fit allusion fit revenir à Mach quelques souvenirs. Après tout en tant que mercenaire, l’homme avait travaillé pour de multiples organisations criminelles et armées loin d’être réglementaire. Ce qui laissait pas mal de choix, même si celle dans laquelle il avait servit d’instructeur lui revint plus facilement en mémoire.

- Je devrais me considéré chanceux alors…

Dit-il alors avec humour. En effet, « en vie » ne voulait pas non plus dire sain et sauf, chose qui n’était pas non plus agréable quand on se voyait estropier, et parfois nous laissant handicaper à vie.  Angie entra alors dans son appartement, Mach faisant tout juste l’effort de se placer dans l’encadrement pour ne pas la perdre de vue, et donc ainsi éviter la préparation d’un nouveau piège qui aurait donc pu échouer la première fois. Mais, la demoiselle se tourna alors pour reprendre la parole et proposer une trêve à son compagnon.

- Et à quoi cela te servirai d’en apprendre plus sur ton employeur ?

Demanda le jeune homme toujours sur le pallier, sans montrer ou non un signe comme quoi il acceptait la trêve. En effet, la façon dont elle avait suggéré à l’homme d’entrer laissait penser qu’il devrait pour cela renoncer à son contrat, et par conséquent pourrait peut être donné l’avantage à la demoiselle qui pourrait toujours accomplir le sien donc. Mais, finalement, il profita du fait qu’elle ait le dos tourné pour fermer la porte, dans le même bruit qu’à l’ouverture. Cependant, Angie qui allait s’assoir sur le canapé ne vit pas arriver Mach,  qui se fit aussi silencieux qu’elle. Et donc elle nt par conséquent, elle n’aurait pas sa réponse sur le fait que Mach soit entré ou repartit.

En effet, une fois qu’elle se tourna pour s’assoir, Mach se retrouva face à elle, qui était désarmée puisqu’elle avait initialement posé son arme sur la table. L’homme aussi n’avait pas d’arme en main, l’ayant remit dans l’étui en approchant. Il plaça alors ses mains sur le dossier du canapé, de chaque côté de la demoiselle, mettant son visage à quelques centimètres d’elle affichant un sourire presque carnassier.

- Alors, donne-moi une bonne raison de te donner des informations sur l’organisation qui t’as employé pour me ramener ? Et pourquoi ceux-ci souhaitent-ils me voir tiens par la même occasion ?

Mach se montrait presqu’autoritaire, même s’il savait que la jeune femme ne lui répondrait peut être pas. D’ailleurs, il doutait fort que la mise en scène soit suffisante pour réellement avoir le dessus puisque la jeune femme devait avoir encore plusieurs cordes à son arc, comme la majorité des professionnels, puisqu’on n’aimait pas se laisser surprendre. Ainsi, l’homme jouait en fait plus la comédie qu’autre chose, un peu pour rendre la politesse à Angie à l’entrée de son appartement.

Il ne fallut que peu de temps à Mach pour rejoindre Angie une fois qu’elle se trouva chez elle. Et voilà que maintenant, il se trouvait juste au-dessus d’elle, une main posée de chaque côté de son corps sur le dossier du canapé. La jeune tueuse sourit.

- Alors, donne-moi une bonne raison de te donner des informations sur l’organisation qui t’as employé pour me ramener ? Et pourquoi ceux-ci souhaitent-ils me voir tiens par la même occasion ?

Ils n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Et le sourire de Mach allait parfaitement avec l’attitude autoritaire qu’il se donnait, même si Angie n’y croyait pas vraiment.

- Pourquoi faut-il que les hommes aient besoin d’être au-dessus en permanence ? C’est inné chez vous où cela fait partie de votre éducation ?

Se redressant légèrement, la demoiselle vint poser ses lèvres sur celles du mercenaire le temps d’un baiser assez bref avant de se réinstaller tranquillement.

- Une bonne raison pour me donner des infos sur mon employeur… En voilà une idée étrange. Simplement parce que je te le demande. Quant au fait qu’ils te veuillent en vie… c’est parce que tu n’aurais pas honoré un contrat et ce, volontairement. J’en ai conclue qu’ils voulaient t’interroger eux-même. Bien que selon moi, je dispose largement de quoi soumettre quiconque à la question et de façon efficace.

La jeune femme ne quittait pas Mach des yeux. Certes, il avait rangé son arme mais rien pour le moment ne lui disait qu’il avait renoncé à son contrat, même temporairement. Le regard plongé dans celui du mercenaire, Angie guettait le moindre signe d’attaque. La proximité du corps de son visiteur l’excitait quelque peu. Et la jeune tueuse doutait fort qu’elle le laisse indifférent. Sauf si il préférait les hommes évidemment !

- Ceci dit, je pourrai te retourner la question. Qui a donc décidé de me mettre à son tableau de chasse ?

Ramenant ses jambes sous elle, elle jeta un regard sans équivoque à Mach. Les questions pourraient attendre mais elle non. Chasser faisait toujours monter son besoin de sexe et aujourd’hui encore plus. Traquer celui qui vous traque n’est pas courant. Tendant le bras droit, sa main vint se poser sur l’entrejambe du mercenaire qu’elle commença à caresser lentement. Ses lèvres virent de nouveau se poser sur celle de Mach. Angie n’avait pas la moindre idée de comment il allait réagir mais s’en moquait. Se redressant, elle vint se coller contre son partenaire potentiel sans geste brusque. Surtout ne rien faire qui le mette sur ses gardes non plus !

- Les questions peuvent attendre… non ?

Souriant à Mach, Angie attendait de voir si la trêve proposée avait été acceptée. Une chose était sure cependant, ses caresses ne laissaient pas le soldat indifférent. Son corps collé à celui de Mach, elle l’embrassa de nouveau, allant chercher sa langue avec la sienne. La jeune tueuse avait envie du soldat et peu importe ce que cela lui coûterait ensuite. Au pire, il la livrerait à son commanditaire, au mieux, ils auraient passé un bon moment ensemble et chacun repartirait de son côté.

Mach avait finalement accepté l’invitation de la jeune femme et l’avait suivi à l’intérieur de son appartement. Son arme avait été rangée, tout comme Angie l’avait déposé sur la table. Et pour poursuivre un peu le jeu de la jeune femme, ce dernier était venu s’installer au dessus d’elle, sans pour autant s’appuyer contre elle, sur le canapé où elle avait prit place. Elle ne répondit d’ailleurs pas tout de suite à sa question, ne pouvant sans doute s’empêcher de sortir un commentaire sur la situation et le préjugé qu’on pouvait avoir sur la place des hommes. Mach ne s’empêcha pas de sourire amusé à cela.

- Qui a dit qu’on aimait être dessus ? Peut être est ce seulement pour vous voir de plus prêt sans que vous ne puissiez vous écartez ?

Répondit-il d’une voix similaire à celle de la demoiselle, alors qu’il ne tarda pas à apprécier le contact des lèvres de celle-ci, quand elle vint lui donner un baiser. Sans doute en preuve de bonne fois sur sa trêve, Angie vint à répondre à sa question, disant qu’elle se trouvait suffisamment apte pour l’interroger.

- Et de quelle façon compterais tu me faire parler ?

Demanda t il par curiosité, plus que pour en avoir réellement la réponse, dont il se doutait un peu, vu comme leur rencontre tournait. D’ailleurs, la raison pour laquelle il était recherché par l’Organisation devait sans doute être sur la mission liée à Marine supposa t il, avant que sa compagne actuelle  ne lui retourne la question sur ses employeurs.

- Quelqu’un a qui vous avez fait du tord sans doute. Ou un riche cherchant seulement à avoir la prime sur ta tête, sans avoir à se salir les mains !

Répondit-il de façon un peu détaché, comme si cela ne l’intéressait pas trop au final. En fait peu lui importait la raison pour laquelle la jeune femme avait sa tête à prix, et surtout pourquoi son employeur la voulait, tant qu’il était payé, le reste ne le concernait pas.

- D’ailleurs, il semblerait aussi qu’il vous veuille en vie. Peut être est pour profiter de vos charmes ?

Continua t il avec un sourire malicieux, montrant bien qu’elle ne le laissait pas indifférent. Et la réciproque fut vraie aussi, puisqu’Angie ne tarda pas à venir placer une main sur son entrejambe directement et commencer à le caresser, alors qu’elle venait lui offrir un nouveau baiser en lui demandant si les questions ne pouvaient pas attendre.

- Une femme qui sait ce qu’elle veux…rien de plus plaisant !

Dit-il avec le sourire avant que leurs lèvres s’unirent à nouveau dans un baiser langoureux cette fois, o leur langues se saluèrent et se mirent à danser, alors que leurs corps se blottissaient l’un contre l’autre. La caresse sur son membre le faisait naturellement durcir et grossir sous l’excitation, alors que Mach vint placer ses mains dans le dos d’Angie pour la redresser en position debout, pour éviter qu’il ne s’affale sur elle non plus. Ainsi stabiliser, il pu glisser ses mains sur les fesses de la jeune femme qu’il commença  malaxer avec force et tendresse, se doutant qu’y aller doucement et lentement ne lui conviendrait surement pas, surtout s’il l’imaginait déjà mouillée en pensant à ce qui suivrait.

D’ailleurs, pendant un second baiser plus passionné cette fois, Mach glissa une main dans la culotte même d’Angie, où il inséra sa main entre les fesses de la demoiselle pour venir stimuler ses lèvres vaginales par l’arrières, sans tenter de pénétration pour le moment, se contentant seulement d’aller et venue sur celle-ci, constatant leurs humidité.

Visiblement, les avances d’Angie étaient loin de déplaire à Mach. La jeune femme en arriva à la conclusion que la trêve avait été acceptée par son adversaire. L’attirant contre lui, les mains de Mach vinrent se poser sur ses fesses. La tueuse sourit. Au moins, le soldat n’était pas du genre timide. Collée au mercenaire, la jeune femme pivota sur elle-même, l’entraînant dans son mouvement, avant de le pousser sur le canapé et de s’installer à califourchon sur ses jambes.

- Je sais toujours ce que je veux !

Ce faisant, Angie s’était redressée pour ôter sa nuisette qui commençait à la gêner sérieusement. Sans pour autant cesser de branler son compagnon. Dans la foulée, elle se releva pour retirer son string. Pas franchement pudique, la jeune femme restait encore en partie sur la défensive. Mach avait beau répondre à ses avances, elle ne se faisait pour l’heure aucune illusion. Un chasseur reste un chasseur. Fixant le mercenaire, les poings sur les hanches, Angie décida d’en avoir le cœur net. D’un geste, elle invita son partenaire à la suivre. Direction la cave. Sans se soucier de savoir si il la suivait,  Elle pénétra dans une pièce entièrement dédiée à ses envies sexuelles. Outre un immense lit, de nombreux accessoires étaient présents sont des moyens d’entraves et une cage. Sans se retourner, la jeune tueuse s’adressa à Mach.

- J’aime que les choses soient claires… Alors autant me prévenir si tu comptes me livrer à l’issue ou pas… Sinon, on repart chacun de notre côté après et pour la suite… et bien, on avisera selon notre envie et notre besoin d’argent.

Faisant volte-face, la jeune femme attendit la réponse de Mach pour poursuivre. Même nue, elle pouvait se révéler dangereuse. Et si le mercenaire en doutait, il aurait une sacrée surprise. Au moins, il l’avait suivie. Sans faire de bruit par contre. Angie avait rarement rencontré une personne possédant cette qualité, hormis elle bien entendu. S’approchant, elle vint se coller à Mach en souriant avant de lui jeter un regard interrogateur. Ce que l’homme ignorait, c’est qu’en acceptant la trêve, il aurait à disposition une demoiselle des plus disposées à tous ses fantasmes.

D’ennemis potentiels, les deux jeunes gens semblaient plutôt parti pour devenir amants, ne serait ce que pour une nuit. En effet, la situation était loin d’être celle de deux adversaires s’affrontant, mais plutôt de préliminaire à une nuit torrides. Pourtant, jusque là, Mach était resté assez évasif sur ses intentions, et répondait donc dans le vague aux questions d’Angie. Pourtant, le fait qu’il joue le jeu du plaisir charnel accepté, en répondant très positivement aux avances de la jeune femme laissait supposer qu’il avait accepté la trêve. Après tout, pourquoi se priver d’une nuit de plaisirs avec une ravissante demoiselle. Ainsi, il ne se priva pas pour répondre aux baisers de sa compagne, se pressant un peu plus contre elle, alors que son pénis durcissait évidemment sous les caresses de sa partenaire. Mais, le mercenaire n’était pas resté inactif non plus et ses mains étaient venues pétrir les fesses des plus attirantes de sa partenaire.

- Je n’en doute pas, au vu de l’accueil que tu m’as réservé !

En effet, le faire dans une nuisette des plus aguichantes montrait clairement les envies de la belle. Celle-ci s’était d’ailleurs écartée un instant pour reprendre les rennes en poussant Mach sur le canapé. Sans pour autant cessé leur petit jeu, ou juste le temps de retiré la nuisette, puis le string. Angie se retrouva rapidement nue, alors que Mach était encore vêtu pour sa part. Il se demanda d’ailleurs, si elle n’était pas pressée d’en arriver aux choses sérieuses ? Puisqu’il ne pouvait pas encore réellement savoir depuis quand Angie était en manque de sexe ou excitée par la situation. Enfin, ce dernier point était plus mesurable, mais, il se disait que cela était justement pour lui faire baisser sa garde et sa vigilance pour mieux le piéger. Ainsi, il répondit aux avances d’une Angie à califourchon sur lui, sans non plus chercher à réellement reprendre l’initiative et aller plus vite que la musique dans leur échange corporel.

La jeune femme finit par cesser toutes avances d’ailleurs avant de s’écarter et s’éloigner vers une porte donnant sur des escaliers. Elle fit signe à Mach de la suivre, et le jeune homme ne se fit pas prier pour le faire. La demoiselle avait visiblement une idée en tête, et il était curieux de voir cela. Pourtant, il ne fit aucun bruit durant ses déplacements, ce qui n’aurait pas permit à Angie de savoir s’il la suivait ou non sans se retourner.  Mais, certaine qu’il l’avait fait, elle reprit la parole une fois dans la chambre, qui semblait clairement destinée aux plaisirs du corps, ce qui laissa un sourire s’afficher sur le visage de Mach. Visiblement, le duo allait bien s’amuser ce soir, quelque soit les intentions de chacun une fois la trêve terminée.

- Pourquoi te révèlerai je mes intentions une fois la trêve finit ?... Mais, tu peux toujours tenté de me convaincre d’abandonner ma mission en proposant quelque chose de plus avantageux pour moi ! Qui sait, cela pourrait marcher ?

Répondit le mercenaire, avec un sourire amusé, alors qu’il se retrouvait de nouveau avec Angie, nue, collée à lui. Il aurait pu l’enlacer et reprendre où il s’était arrêté, mais il ne fit tout simplement rien. Pourquoi ? Et bien simplement pour poursuivre ses propos et voir ce qu’Angie ferait pour le convaincre. Au moins une chose était sure dans ses propos, toujours aussi évasif quand même, s’était que Mach avait au moins clairement accepté la trêve cette fois. Le reste dépendrait donc d’Angie. Après tout, les mercenaires n’étaient pas du genre à honorer leurs contrats, ou du moins, ils se vendaient au plus offrant, et si l’adversaire offrait plus d’avantages ou de rémunérations, selon ce que recherche réellement le mercenaire, il pouvait changer de camp quand bon lui semblait, voir jouer sur les deux tableaux, s’il voulait se faire plus d’argent par exemple.