Tel est pris qui croyait prendre... [PV Innana]

Ah... Douce soirée de weekend, malgré qu'on se les gèlent à mort avec l'hiver, il y avait autant de monde dans les rues, des jeunes allant en boîtes, des vieux sortant et entrant dans les bars et d'autres personnes, enfin, la ville était pas mal animée. Comme chaque weekend, ou presque, John sortait, voulant une nouvelle fois aller à sa boîte de nuit favorite et pour y faire son occupation favorite... Draguer ! Et oui, le grand séducteur pervers ne se lassait jamais de ce statut que l'on lui donne et puis, il ne s'en plaignait pas du tout. Il s'arrêtait comme d'habitude dans un fast food, mangeant des nouilles rapidement avant de se remettre en route, s'imaginant déjà la petite file d'attente avec les belles demoiselles, attendant là, qu'il pourrait déjà aguicher... Et oui, il n'y a pas que dans la boîtes que l'on drague, John draguait à chaque possibilité. D'ailleurs, même en rue, si il voyait une femme qui lui plaisait bien, il le montrait, parfois ça fonctionnait, parfois pas, c'est comme ça, on ne peut pas finir la soirée avec qui ont veut dans son lit, sinon cela serait trop facile et emmerdant. En tout cas, John marchait seul, il devait retrouvé ses amis dans la boîte. Mais bon, à chaque voyage qu'il faisait pour aller en discothèque, à chaque fois il croisait cette fille qui avait un plus par apport aux autres, une fille qui le faisait complètement craquer, bien que ce n'était jamais la même, mais vu la ville animée, c'est sûr qu'il y en a plusieurs de filles qui sont vraiment à son goût et ce soir, il fallait qu'il tombe sur une de ce genre de spécimen. Celle-ci, déjà, en premier lieu, on remarque ses yeux, des yeux d'un bleu comme on en voit rarement, capable de pouvoir hypnotiser n'importe quel homme, enfin, aimant les femmes bien sûr, John la fixait, souriant malicieusement, attardant son regard sur le reste des courbes de la demoiselle avant d’émettre un sifflement, le sifflement signifiant "Et bah, toi tes canon". Il s'arrêtait même de marcher juste pour la regarder, ne se montrant nullement discret, si ça lui plait pas, et bien tant pis, autant se rincer un peu l'oeil, c'est toujours beau à regarder des femmes comme elle.

Notre belle déesse ne se promenait pas, elle sortait d'un rendez-vous plutôt éprouvant, oh, ce n'était pas  vis à vis de sa boite ou de ses comptes, non, de ce côté ci, tout était très positif, non, en fait, une personne qui avait tendance à être un poil collante s'étais mis en tête qu'il allait de son devoir d'épouser cette jeune femme dont la fortune allait crescendo, ne serait ce que pour redorer un peu sa famille. Seulement voilà, durant ce rendez-vous qu'elle avait pris avec lui pour mettre les points sur les i, il avait recommencé et elle s'était montrée cinglante, presque méchante, elle était agacée, passablement énervée et sa vie sentimentale était aussi vide que le néant qui gonfle le crâne d'une blondasse...non pas qu'elle s'en plaigne vraiment, disons plutôt que c'était un facteur de son agacement.

Il est d'ailleurs à noter que le narrateur plaint toute personne essayant de la convaincre de l'existence de profonds sentiments, le mensonge étant bien évidemment impossible dès qu'on parle d'amour, à une déesse de l'amour. Là, à l'instant même, elle avait besoin de deux choses : un cognac, et un bon divertissement.

Sentant un regard peser sur elle, la jeune femme se tourna et inspecta les alentours, avant de voir un rouquin qui la fixait intensément, non mais quelle impolitesse ! Et elle ne se gêna pas pour le faire remarquer, quoique pouvait-on bvraiement observer des courbvbes quand elles étaient aussi inexistntes ? Pouvait-on décemment s'amuser à mayter une plance à pain ? Apparemment oui, enfin bon.

« Dites, je ne vous gênes pas trop ? Vous voulez peut-être que je retire le haut ? Et le reste tant qu'à faire ! Alors détournez le regard, et vite s'il vous plait, il est des plus désagréable ! »