« Alors Shaïra va te dresser petite chatte... »
Un frisson parcourut le corps de Félicia à cette phrase, remontant le long de son échine. Est-ce qu’elle était tout simplement cinglée ? Sûrement... Mais elle ne put empêcher un second frisson, d’impatience et de désir, la traverser, lorsque Shaïra ôta tous ses vêtements à l’aide de la magie. Si Félicia pouvait avoir le même truc... Sans sa veste en cuir, Shaïra restait une créature superbe. Un charme maléfique se dégageait de son corps puissant et langoureux. A l’exception de son bandeau recouvrant l’un de ses deux yeux, la femme était totalement nue. Elle avait de superbes seins, mais Félicia avait du mal à percevoir son intimité. En même temps, elle ne savait rien des Lamias. Peut-être qu’elle n’en avait pas ? Mais la Chatte Noire avait du mal à y croire. Cette femme avait sûrement encore d’autres surprises à révéler.
La longue queue de Shaïra se glissa dans le dos de Félicia, et la poussa légèrement. Félicia poussa un petit cri de surprise en glissant, et s’écrasa sur cette confortable queue. Plus que jamais, elle avait l’impression d’être une espèce de repas que la Lamia préparait avant de la dévorer.
*Espérons qu’elle ne voudra pas me manger... Je ne suis pas encore prête pour ça !*
Avec sa queue, Shaïra la ramenait lentement vers elle, et Félicia vit l’un de ses deux serpents logés dans son crâne se déplacer, se tendre et s’allonger en avançant vers elle. Ledit serpent semblait affamé, et Félicia écarta les lèvres, avant de gémir en le sentant s’engouffrer dans sa bouche. Il prenait de la place, et elle crut sentir la langue fourchue de la bestiole siffler sur sa propre langue. Elle essaya de lentement refermer la bouche, et planta délicatement ses dents sur lui. Avec ses attributs félins, elle aurait pu s’enfoncer en lui et le faire souffrir, mais quelque chose lui disait que Shaïra n’apprécierait pas. Elle se contenta donc de le serrer délicatement entre ses dents, et de promener sa langue sur la base de la tête du serpent. C’était presque de la zoophilie, mais Félicia n’en était plus à ça près. Elle était en train de subir une fellation de la part d’un cheveu/serpent. Quand on en arrivait là, tout semblait crédible.
Sa langue glissait sur la tête du serpent, et sentir la langue fourchue de la bestiole l’inquiétait autant que l’excitait. Son corps se retrouva à nouveau contre celui de Shaïra. Les joues de Félicia étaient rouges, mais il lui était désormais difficile de parler. Le serpent qui remuait lentement dans sa bouche, se tortillant de plaisir, prenait bien trop de place pour ça, et elle ne pouvait donc que gémir en sentant les écailles tendres de Shaïra lentement remuer contre son dos, ou en sentant les lourds seins de la Lamia jouer contre les siens. La queue de cette dernière emprisonnait ses jambes, et elle la sentait frotter sur son intimité.
« Hun-hmmm... Mmmmh... »
La Chatte Noire mouillait délicatement, sa cyprine glissant sur la queue velue de la redoutable Lamia, qui la regardait avec désir. Cette lueur dans son regard, Félicia l’avait vu à bien des reprises chez ses amants, même les plus doux. Félicia allait la sentir passer, celle-là, et elle en prit subitement conscience. Mais cela ne l’effraya pas. Bien au contraire. Elle ne s’attendait pas à ce que la Lamia soit douce ; elle tenait plus de l’animal que de l’humain, et c’était, après tout, précisément ce que Félicia Hardy recherchait.
Une idée sembla germer dans l’esprit de Shaïra, qui retira subitement sa queue. Le fait que le serpent soit toujours dans la bouche de la Chatte Noire témoignait que Shaïra ne la rejetait pas, mais, sur le coup, Félicia ne comprit pas... Jusqu’à ce que Shaïra lâche, en la maintenant fermement par les hanches :
« Prépare toi... »
*Hein ? Mais que...*
Utilisant alors sa force herculéenne, Shaïra amena alors Félicia contre elle... Et cette dernière sentit son souffle lui manquer quand quelque chose lui exposa littéralement le cul. Ses yeux s’écarquillèrent, sa tête se redressa, elle ferma les yeux. Son corps s’avança à nouveau, et se renfonça d’un coup, et... Ce truc qu’elle n’avait pas vu, mais qui ne pouvait être qu’une verge, s’enfonça dans son cul.
« HNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!! »
Sa bouche n’arrivait pas à crier, mais son corps devint tout rouge, et son cri étouffé finit par repousser le serpent de sa bouche, qui sortit. Félicia poussa alors le cri le plus puissant qu’elle n’eut jamais pensé :
« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!! »
Dehors, un preux chevalier en quête de gloire bivouaquait en contemplant ce château, où, disait-on, un puissant démon sommeillait. Il se préparait à y donner l’assaut quand il entendit ce terrible cri. Il semblait si inhumain, si affreux, si bestial, que la peur chassa instantanément toute trace de courage dans son esprit. Le preux chevalier décampa, et décida d’abandonner cette voie-là pour se réimplanter ailleurs. Dans le village à proximité, ce cri se fit entendre, la tour étant à proximité. Lorsqu’il parvint aux oreilles des villageois, l’apprenti du forgeron, qui réparait sur le sommet du moulin un trou en clouant des planches, eut un tel sursaut que son marteau frappa son doigt. La douleur le fit déraper de l’escabeau, provoquant une chute mortelle. En entendant ce cri, une femme décida de quitter le village, car, pour hurler à ce point, il fallait vraiment souffrir. Souffrir d’une manière inconcevable pour de simples humains.
Et Félicia, effectivement, souffrait. Comment aurait-il pu en être autrement ? La douleur avait explosé dans son derrière. Aphrodisiaque ou pas, même un toxicomane complètement défoncé n’aurait pu qu’hurler en recevant dans le postérieur une telle matraque. Félicia en pleura même, incapable de retenir sa douleur, se disant qu’en la laissant sortir, il ne pourrait rester que le plaisir. Mais, dans cet équilibre délicat entre le plaisir et la douleur que constituait le sexe, la douleur venait de monter en flèche. Tout le corps de Félicia se mit à trembler nerveusement, des spasmes de souffrance remontant sur tout son corps. Plus elle criait, plus Shaïra semblait encouragée, continuant à la malmener. Félicia en tomba à la renverse, perdant le contrôle de ses jambes, n’étant retenue en l’air que par les mains de Shaïra.
Fort heureusement, elle avait dans ses veines l’aphrodisiaque de la Lamia. Et, surtout, elle était une femme aux capacités surhumaines, une femme qui avait été améliorée par le Caïd, et qui n’avait jamais cessé de s’entraîner. Une femme qui s’accrochait à la vie, et c’est dans ses ultimes réserves qu’elle parvint à ne pas sombrer dans le coma. Elle se sentit partir sous la douleur, comme si ses sens devenaient absents. Son cul lui semblait en feu. Elle parvint à se rétablir, et l’une de ses mains se tendit en arrière, s’agrippant fermement à la nuque de Shaïra. Ses griffes s’enfoncèrent pour le coup dans sa nuque. Félicia ne pouvait plus les rétracter, et s’accrochait à cette dernière, tout en sentant son cul être labouré.
Elle reprit peu à peu le contrôle de ses jambes. La douleur était toujours là, toujours aussi forte, et c’était tout ce qu’elle pouvait faire. Ça faisait mal. Sacrément mal. Pour le coup, Shaïra devait avoir une verge olympique. Félicia s’agrippa à sa nuque, et commença à remuer son corps, sentant le plaisir monter. Alors qu’elle s’adaptait à la douleur, elle supposait que le venin de la Lamia commençait à produire son petit effet, et à lui faire apprécier l’impossible : une sodomie pure et dure, brute, sans aucune préparation préalable.
« HAAAAAAAA, HAAAAAAAA, HAAAAAAAANNNN !!! PUUUUUTAAAAIIIIIIINNNN, RAAAAAAAHHHH !!! ALLEZ, ALLEZ, DONNE TOUT, SALE SERPENT !!! TU PEUX PAS FAIRE MIEUX ?!!! »
Elle hurlait sa rage, préférant laisser parler sa fureur que sa souffrance. Serrant les dents, Félicia se força à ravaler ses larmes, secouant la tête, et poussa un autre rugissement.
« ALLEZ, ALLEZ, ALLEZ !!! TU AS OUBLIÉ QUI JE SUIS ? BORDEEEEEEL ? TU... TU COMPTES DRESSER QUOI, EXACTEMENT ? HEEEIN ?! UN CHAT DE GOUTTIERE ?! JE... »
Félicia sentit un vertige l’envahir, alors que cette verge énorme continuait à la pulvériser, et poussa un autre cri, qui ressemblait d’ailleurs plus à un feulement animal qu’à un véritable cri, et réussit à achever :
« JE SUIS UNE PUTAIN DE CHATTE DE LUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUXE !!!! »