Je suivais de loin une troupe dont les armoiries ne me disaient que trop de chose, il s'agissait d'une petite troupe de cette armée qui avait tant de fois assaillit nos frontière pour nous envahir, l'Ordre Immaculée. Je ne savais pas pourquoi ils étaient aussi proche de nos frontière et aussi peu nombreux, j'en décompte neuf, rajoutant leurs général qui semblait avoir des doutes sur ma présence.
Je me mis à descendre une dune, me dissimulant dans derrière un fourré, étant suffisamment proche pour pouvoir lire sur les lèvres du général, il parlait d'envahir une ville de terranide, les livres parlaient d'eux comme des êtres mi-humain, mi-bête, ayant comme malédiction de finir sous la domination des Hommes. En tant que Fondateur je ne pouvais pas admettre une telle injustice, sortant de ma cachette, je me dirige vers la troupe.
Le général fut le premier à me voir, aussitôt les garde m'encerclèrent, leur chef ayant un regard un peu trop insistant sur mon corps dénudée et plus particulièrement sur ma poitrine et mon intimité, comme le disait les vieux écrit, les hommes des autres territoires sont guidé par des pulsions bestiales pour le moins répugnante.
- Qui es-tu femme.
Je pris toutes les dispositions pour faire valoir mon rang.
- Angelus Silesius Kitery, je suis l'émissaire des Rouges Lames ...
A peine eussé-je prononcé le nom de ma nation que les lames sortir de leurs fourreaux, le général sortir son épée, le promenant sur mon corps s'arrêtant sur le tissu cachant mon intimité.
- Si tu te plies à notre demande tu auras sans doute une chance de vivre.
Qu'il ose toucher mon corps sans mon bon vouloir, même indirectement, était déjà un affront suffisant pour le faire mordre la poussière, mais en plus me faire chanter rendit sa position très clair. Dans ce cas il était possible de plaider ce que des humains appellent la légitime défense, en effet mon corps est menacé et mes opposant plus nombreux et armé d'une arme.
- Il est hors de question que des mains avec d'aussi viles intentions viennent me souiller.
D'un mouvement rapide, j'enroule la chaine de mon manche autour du poignet du général et en esquivant sa tentative de m'embrocher, je lui arrache la main, faisant couler le sang rouge sur le sable qui s'en abreuve avec avidité. La suite suivit une logique désespérante, les paladins se mirent à lancer des sorts de plus en plus puissant, de mon côté je ne faisais que parer leurs sort en les déviants. Il était plus simple de dévier un coup que de l'absorber avec mon aura.
C'est alors que des sort filèrent vers un village non loin de là, il était trop tard pour que je puisse intervenir, voyant le centre s'embraser, par mon manque de discernement j'avais causé des mort innocentes et blessé un village, ce fut suffisant pour dégainer mon arme et montrer un talent mortel dans son maniement, seul le général put s'en sortir étant blessé gravement et désarmé, mon honneur en tant que combattante m'interdisait de le tuer, le laissant partir avec un cheval qui semblait lui appartenir.
Je fus le fruit d'un doute, devais-je laisser ses guerriers sans sépulture ou aider le village qui avait subit les dégâts de notre escarmouche. Je me mis à user d'un art secret pour projeter mon âme au centre du village, ils ne pouvaient me voir ou me sentir, une fois m'être assurée qu'il n'y aurait pas plus de victime, je revins dans mon corps, évitant de me faire piquer par un scorpion aussi noir que la cendre.
Je vis disparaitre mon arme et commença à creuser des tombes descente pour mes adversaires, pour beaucoup cette action aurait put paraitre idiote, mais il faut savoir honorer les personnes tombées au combat, même si ce sont des ennemis.
Cela promettait d'être un dur labeur.