Le vent soufflait avec une rage sans précédent, le sable du désert frappant ma peau blanche avec fureur, comme pour me lacérer, mais cela ne me fait pas peur, continuant à marcher d'un pas lent et calme. La plupart des personnes de cette nation préconiseraient de trouver un coin où se protéger du vent et du sable. Pour moi il en est tout autre, j'avais passé mon enfance à crapahuter dans els montagne, passer des nuits sur de la neige ou encore errer dans les déserts avoisinants. Si pour beaucoup cette tempête semblait un vrais enfer, pour moi ce n'était qu'une petite bourrasque.
C'est alors que je vis un corps inerte dans le sable, d'un pas rapide, luttant assez facilement contre le vent, je m'approche du corps et faufile mes doigts pour toucher son cou, il respire encore et son cœur bat rapidement, mais rien de bien alarmant pour l'instant. Je le hisse sur mon dos, mes pieds supportant assez aisément le poids de ce petit corps de tout son équipement, il était certain qu'un humain de cette nation aurait eu beaucoup de mal à faire pareil que moi. Mais trêve de bavardage, maintenant il faut lui trouver un endroit où l'abrité.
Personnellement cela en m'aurais pas dérangé de passer la nuit dehors, mais maintenant que j'avais la charge de cette personne il en était tout autre, mon honneur me poussait à l'aider et même si cela devait m'attirer des ennuis il est hors de question de le laisser mourir dans le désert et donner aux scorpions et autres créatures désertique l'opportunité de le bouloter.
Comme si ma demande s'était fait entendre par le vent, la tempête cessa d'un coup, c'était ma chance, car je sentais que cette accalmit n'était que de courte durée. C'est en voyant une petite chaumière que je vis une chance d'y abrité cette personne, entendant son souffle qui augmentait, j'avais un gros doute sur la santé physique de cet humain, même si je n'avais pas vu des signes de déshydratation avancé, rien en disait qu'il était en parfaite santé. Une fois à la porte je toque doucement sur cette dernière, histoire de ne pas énerver de possible propriétaire … Aucune réponse.
Tout en restant sur mes gardes, j'ouvre la porte et découvre une pièce unique et aucune personne, visiblement cette chaumière était abandonné depuis peu au vue des buches prêtes dans la cheminé et des chopes encore pleine sur la table. J'allume une lampe à huile pour voir dans le noir, dehors la nuit commençait à s'installer et le froid aussi, je pris le temps de bien fermer la porte, espérant que l'isolation soit suffisante. Je dépose le corps sur le lit non sans grimacer en voyant bien que ce lit était aussi dure que du béton, mais vue le nombre de couverture il ne risquait pas d'attraper froid.
Je vis sur le front de la personne des gouttes de sueurs, plaquant mon front contre le sien je constate qu'il a attrapé la fièvre, mais il n'avait pas que ça. Sans attendre une seconde de plus, je lui retire tout son équipement, posant le tout sur la table. Je me mis à fouiller les placards, cherchant des herbes et trouva ce que je voulais, préparant une mixture qui avait une forte odeur, mais qui au moins serait assez efficace pour chasser le mal qui commençait à le ronger. Une fois ceci fais j'allume la cheminé réchauffant la pièce, vint ensuite le déshabillage complet de cette personne et je ne fus pas déçu.
C'était un terranide, au vu des attributs il devait avoir des liens avec les vaches ou les taureaux, une chose de sûr c'était un mâle au vu du petit oiseau entre ses jambes, mais je n'avais pas le temps d'admirer ce corps, prenant la mixture pour l'appliquer sur tout le corps du jeune homme et déposant sur son front un linge humide, rabattant par la suite les couvertures pour qu'il n'ait plus froid.
Une heure plus tard son état empira, ayant toujours froids au vu de ses frissons, il fallait le réchauffer et il n'y avait à l'heure actuelle qu'un seul moyen. Je fis disparaitre mes vêtements et mon arme, appliquant sur mon propre corps la mixture, puis me je me faufile sous les couvertures pour plaquer mon corps chaud contre celui du jeune homme. C'était un moyen de survie, usé de la chaleur animale pour réchauffer les autres.
Je veillai dans cette position que je ne jugeais en aucun cas honteuse, car le but était d'aider cet homme à combattre le mal et s'en sortir, rien de plus rien de moins. Toutes les heures je me mis à changer le linge, la fatigue ne prenant pas prise sur moi et devant aller chercher une autre personne à emporter dans les bras de Morphée.
Au petit matin, j'avais quitté le lit et fais réapparaitre mes vêtements, le mal qui rongeait cet homme était partie assez tôt dans la matinée, le permettant de pouvoir avoir un repos bien mérité. Je pus profiter de la lumière passant par une fenêtre pour voir que cette maisonnette était conçu de rondin de bois et qu'hormis la table au centre avec trois chaise, le lit dure comme du béton et la cheminé, il n'ya avait rien d'autre, laissant une sensation de vide, mais sans doute les propriétaires étaient partie avec tout le reste.
Je pris une chaise le posa près de la tête du terranide, regardant son visage d'ange, il était assez beau, mais la question de sa raison ici me turlupinait, qu'est-ce qui pouvait bien le pousser à braver ainsi une tempête de sable, en sachant qu'il devait savoir qu'il était malade.
Mais pour avoir mes réponse il fallait atteindre que l'homme se réveille.