Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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L'antre de la créature. [ Tanière, juste un lieu de vie et de receuil. ]

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Khaléo

Terranide

La poussière s'élèves dans les airs sur les sentiers terreux, secs de plusieurs jours ensoleillés ayant presque désseché la surface des chemins et fendu l'épiderme de la terre en crevasses peu profondes, la poussière s'élève donc... Mais aucun bruit ne parvient à nos oreilles...

Là, une silhouette ombrageuse, déchirée par une cape sombre, indistincte, que l'oeil n'accroches à aucun moment, se déplace si rapidement que la rétine n'arrive pas à en dessiner la forme exacte... Trop tard... il vient de disparaître dans d'épais fourrés, mais ce qui choque au point d'en être presque un blasphème pour une ouïe parfaitement constituée, c'est le silence... Le silence avec lequel cette "chose" se déplace.

Quelques mètres plus loin, et il daigne enfin à nouveau se montrer, mais l'oeil n'arrive pas à encore à se fixer sur lui, comme si son image, sa silhouette, échappait naturellement à la "mise" au point  de vos yeux.

Et ses maudits pieds touchent le sol ! Ses semelles ne produisant toujours aucun son ! Et ça irriterait presque, car l'oreille semble la réclammer, cette percussion de la matière de ses bottines d'assaut à chaque fois qu'elles rencontrent le sol, au point où cette absence de bruit en devient dérangeant, aucun son n'est émis de cette silhouette sombre qui passe si rapidement entre les feuillages des arbres et qui zigzague derrière les troncs, si furtive, si rapide...

Chacun de ses pas est précis, chaque mouvement d'une efficacité pouvant être qualifiée de redoutable, sans fioritures ou artifices, accompagné pourtant d'une touche presque élégante, féline et à la fois brute du corps entrainé de cette créature, mouvements conditionnés par une très longue expérience et habitude, faisant disparaitre le son de toute friction des habits qu'il porte, et il en faut une sacrée  bon dieu de maitrise de soi pour avoir une telle conscience de son propre corps, non seulement de celà, mais également des différents éléments d'armures, fourrures, cuir, et tissus qu'il revêt, des distances d'appui, des longueurs de frottements entre les différentes matières, c'en est foutrement dérangeant, l'oreille en est littéralement obsédée, car l'oeil traduit les mouvements au cerveau qui s'imagine déjà le son à l'avance qui "devrait" être produit, mais rien ne sort bon sang de bonsoir !

Bref, vous l'aurez compris, un bel enfoiré de professionnel, et ce n'est pas seulement cette façon de se déplacer en échappant habilement à vos sens qui soit capable de vous mettre la puce à l'oreille, il y a plus d'un élément sur lui qui le prouve si vous l'aviez en face de vous, comme les bandages entourant ses bras, et presque l'entiereté de son corps, ils sont serrés et enroulés de façon précise également, l'oeil aguéri d'un soldat expérimenté comprendra qu'ils sont placés dans l'exact sens inverse de la torsion naturelle des muscles du corps, pourquoi une telle précaution ? C'est la question que vous pourriez vous poser comme le commun des mortels où immortels, qui que vous soyez, la réponse à ce qui semble être une surenchère de précautions se trouve autant dans son dos, que dans son propre corps, dissimulée sous sa cape, une grosse "poutre" d'acier aiguisée, beaucoup trop lourde, trop longue et trop épaisse pour être "humainement" soulevée et maniée, seule une colère, et une rage lui provenant du fond des âges, bestiale, couplée à la force latente de sa véritable nature profonde, lui permet de manier ce maudit objet, seule l'hybridation des malédictions dont il est issu lui permettent une prouesse de la sorte, mais la précaution que représente les bandages serrés de cette manière autour de ses membres, l'empêchent tout simplement de s'exploser les muscles et de se déboiter, ou broyer les os sous la pression de sa propre rage et du poids de son arme quand il la manipule avec une rapidité et une force tout bonnement ahurissante, cette monstruosité batarde de métal lourd et hurlant qu'il ose appeller "épée".

Autour de sa taille deux sympathiques ceintures tactiques de soutient dorsales l'aident également au soutient de sa colonne vertèbrale pour les mêmes raisons que citées précédemment, elles sont très serrées, presque au point de lui couper la circulation sanguine autour d'une taille souple, musculeuse mais plus fine que son buste, des pochettes en cuir de taille moyenne, trois en tout, une a gauche, une à droite et la dernière dans son dos, sont attachés à ces ceintures, elles contiennent pour la plupart des poudres abrasives où explosives, quelques chausses-trappes et encore collets, dont il fait un usage autant stratégique qu'audacieux en combat, pour vous dire, la dernière fois qu'il s'est servi d'un chausse trappe pour se sortir d'une situation de merde, il en avait caché un dans sa bouche, avant de le coincer entre ses dents pour taillader les lèvres et les yeux d'un connard qui pensait pouvoir l'étrangler avec un cable en acier après lui avoir attaché les mains.

Sauvage, et vicieux mais surtout au combat et lorsqu'il s'agit de survivre, capable du pire et de se servir de tout et n'importe quoi, et ça se voit parfois dans ses yeux s'il on regarde bien, ainsi que sur son visage parsemé d'une multitudes de fines cicatrices, parfois anciennes, parfois un peu plus récentes, certaines tellement vieilles qu'elles ont pratiquement disparu, mais tout ça ne l'empêche pas de bien profiter de son existence.

 Oh, ça il aurait pu... devenir aigri après tout ce que cet être à pris dans la gueule, mais de façon surprenante, çelà à presque eu l'effet inverse qu'on pourrait escompter malgré tout, tout ça n'a fait que de lui ouvrir les yeux sur la nature profonde du monde, il garde donc un esprit largement ouvert, mais s'il rencontre un "enfant de putain" qui essaye de lui causer des emmerdes, ça ne l'empêchera pas de l'ouvrir et de dire ce qu'il pense, et d'être plus que démonstratif en prime si ça s'avérait nécessaire, si vous voyez ce que je veux dire.

Mais la liberté... elle se trouvait ici... en pleine nature pour lui.

Sauvage, et sans réelles limites, la liberté, comme dans cette magnifique forêt, chose qu'il affectionne et qu'il chérit, la nature n'est pas régie par ces conneries de lois, elle reprend toujours ses propres droits, même au sein des plus grandes cités du monde, aucune règle ne dictera à une pousse de mauvaise herbe, de ne pas pousser dans les jointures des pavés, des briques ou même dans les fondations d'une cathédrale, on peut les couper, les déraciner, elles reviennent toujours, la nature n'en à que faire des religions et du temps qui passe, s'il y a bien une seule chose sûre dans cet univers, c'est que la nature survivra à toutes les pourries d'espèces qui peuplent cette connerie de planète, et toutes les autres par la même occasion.

Autrement dit, c'est ici qu'il à choisi de vivre il y a très... trèèès longtemps... Et ouais ! En pleine forêt ! Dans un coin tellement reculé que ni les dieux, ni les démons ne semblent en connaître l'existence, où ils l'ont tout simplement oublié, et ils s'en tamponnent le coquillard avec la patte arrière d'un canard, ils sont trop préoccupés à reluquer le cul des humains, et des humaines pour se rendre compte que le principal se trouve là justement ! Un coin de forêt vierge où cette "créature" à établi son repaire, son antre, sa "tanière", depuis... de longues années déjà.

Alors que la silhouette de cette créature traverse d'épais feuillages et des fougères qui fouettent son visage en l'humectant de la douce et fraîche rosée du matin, loin des sentiers connus de la forêt, le bonheur se livre à ses yeux émerveillés, comme à chaque fois qu'il vient ici, une cascade d'eau projettes milles et une fines particules, goutelettes qui ruissellent doucement sur son visage et le rafraîchissent d'une longue marche sous un soleil de plomb, qui avait duré plusieurs jours, tombant dans une petite vallée remplie de verdure, il descend et glisse sur les rochers et on sent qu'il à l'habitude d'emprunter ce chemin carrément casse-gueule pour celui qui n'est pas agile comme un chat, chaque pas qui glisse sur un galet humide ou rempli de mousse, est rattrapé par un sens hors norme de l'équilibre chez Khaléo, il est désormais en bas et repousse ses longues méches noires et blanches par endroits, farouches devant ses yeux, qu'il tient quelques instants en arrière.

Cambré de son dos, de ses muscles avec une rare souplesse qu'on qualifiera de "féline" devant cette chute d'eau tout en fermant les yeux, il sait profiter de la simplicité rare de ce qui lui est offert, l'air est tellement pur par ici, les fines goutelettes produites par la rencontre brutale de l'eau de la cascade, contre son propre élément perlent sur son visage, lissent la longueur de l'arrête de son nez, rebondit sur le bout de ses petites narines avant de faire le tour presque complet de ses lèvres, avant d'aller mourrir sur la fin de son menton, et quand l'eau accumulée forme une goute à l'extrêmité de cet endroit, elle choit sur le sol en quittant son menton.

L'eau s'évapores à la surface de sa peau rendue "huilée" par sa sueur mélangée à l'eau, la lumière du soleil semble lécher les contours de ses formes plus que de raison, détachant avec précaution la boucle de ceinture de son pantalon, une belle tête de Lion de profil en fer forgé, apparemment par ses soins, qui mordait dans une boucle d'acier afin de resserrer celle ci, il avait une taille plutôt fine, et poussa un râle de satisfaction quand la ceinture réellement trop serrée tomba enfin au sol, et que ses doigts tirèrent un peu sur le contour de ce pantalon en cuir  un peu trop usé, mais il l'aimait, entre autre parce qu'il portait encore la preuve de quelques combats, puisqu'il était lacéré autour de ses cuisses, laissant entraperçevoir à quelques endroits qui semblaient presque choisis, la surface de la peau de ses cuisses, devant, et derrière sa personne, quand le pantalon tomba enfin, dévoilant la belle galbe de ses jambes et les rondeurs agréables et particulièrement fermes de son derrière, il détacha sa queue de tigre, enroulée et maintenue par des cordages autour de sa jambe gauche, il y avait des marques rougies de frottements autant sur sa cuisse que sur ce troisième appui, c'était foutrement douloureux de garder cette dernière cachée de cette manière toute la journée.

Après ce fut au tour de sa vieille cuirasse de cuir et de plaques articulée, noire, aux reflets  métalliques mats surmontée d'une couche huilée de tallum, et d'un damasquinat léger à l'orichalque bleu nuit, elle aussi, comme le reste de son équipement, était vachement abimée, lardée de coups et de lacérations, construite là aussi de sa propre main et sur mesure, elle tomba négligemment au sol, dans un fracas métallique ahurissant qui se répercuta dans tous les coins de cette petite vallée ou venait se jeter cette chute d'eau,  suivie des nombreux bandages trempés de sueur qui entouraient un corps, qui était maintenant leché et souligné par les rayons d'un soleil filtré par les feuillages des arbres.

Il entrouvre ses lèvres qu'il détaille lentement du bout de sa langue pour profiter brièvement de l'eau ruisselant sur son visage, avant de crier comme un sauvage et de rugir même, sa joie et de plonger comme un forcené dans l'étendue d'eau qui prend naissance au pied de la cascade.

Il faisait chaud et c'était une putain de belle journée, oh oui ça, il l'avait bien mérité de se reposer, et de profiter pleinement d'un bon bain frais, une sacrée journée même, qui avait mal commencé pourtant, puisqu'il avait réussi à se faire piquer un atelage dont il devait être le garde d'escorte jusqu'en ville, mais il les avait retrouvé tous ces petits cons, et leur avait rendu la monnaie de leur pièce, avant de les obliger à se foutre à poil et sautiller jusqu'à la ville, les mains et les pieds attachés, ça l'avait bien fait marrer, d'ailleurs un beau sourire en coin s'élargit encore sur son irrésistible gueule sauvage, affichant ses dents acérées, bien blanches en y repensant.

...Les cons.

La scène qu'offrait ce coin de paradis, ressemblait à un magnifique tableau, et la belle créature sauvage étendait maintenant sa cape sombre, dont le revers était d'un blanc immaculé, de la fourrure de Lion blanc, qui ressemblait à de l'épaisse neige poudreuse, sur les pierres réchauffées par le soleil pour s'y prélasser en toute insouciance, griffant, pétrissant quelques coins de cette dernière avec ses griffes avant de prendre un repos bien mérité après ce bain dans la rivière, maintenant la créature sauvage dormait, semblait paisible, sereine et innofensive.

Au bout de plusieurs heures, quand le soleil devint rouge dans le ciel, et que l'air se rafraîchit, Khaléo entrouvrit enfin les yeux, fouettant rapidement son propre visage d'un allé et d'un retour de sa propre queue de tigre pour bien se réveiller, s'étendant sur la fourrure de toute la souplesse, et grâce féline qui caractèrisait en partie son anatomie, sa musculature détendue par le repos lissée par son ascendance féline, un fruit sauvage, aux allures succulentes mais interdit, à le regarder, comme ça, il semblait fait pour vivre presque, ou voir complétement nu en pleine forêt, elle était son élément après tout.

D'ailleurs, il avait choisi ce coin exprès pour ça, c'était loin de tout, il pouvait y faire ce qu'il veut, personne ne viendrait le juger où émettre un avis sur ce qu'il était, c'était "son" paradis, le seul endroit sur terre où il lui était permis d'être lui même, sans avoir à se cacher.

Il ramassa ses vêtements et traversa la rivière en sautant sur un petit barrage de galets de pierres, érigé par ses soins, une fois de l'autre coté on pouvait aperçevoir l'entrée d'une vieille mine désafectée, cachée par des lières et autres plantes grimpantes, autour de l'entrée, des vignes de raisin grimpaient sur les murs, des framboisiers et même des fraises au sol, un vrai paradis, il n'y avait qu'à se baisser et ramasser pour manger, il pénétra dans les galeries de la mine, il y faisait noir mais ça ne lui posait pas de problème pour y voir clair, il avait toujours su voir dans le noir et ne s'était jamais posé la question de savoir pourquoi, c'était naturel pour lui.

Au bout d'une éniemme galerie, parce que, p'tain, fallait connaître son chemin la dedans, c'est un véritable labyrinthe à la con et il connaissait le chemin par coeur pour s'y être perdu plus d'une fois, il arriva à un cul de sac...

Il a raté son coup ?
Enfin, c'est ce qu'on pourrait penser, avant qu'il n'examine la paroi de la galerie avec ses mains, et ne trouve un repère, un mécanisme inscrit dans la roche, un petit puzzle de pierres à enfoncer et à tourner sur elle même pour déclencher quelque chose, mais quoi ?

Ca fait un moment qu'il triture son machin du bout de ses doigts et de ses griffes, il ne se rappelle pas toujours la combinaison exacte, ça prend plusieurs essais, ah, voilà, bingo, c'est enclenché ! Et ça s'entend, des gravillons, et de la poussière tombent du plafond de la mine, les charpentes en bois grinçent leur douleur du poids centenaire qu'elles portent sur elles, et différents "CLOC" sinistres font trembler les murs.

Quelque chose bouge, quelque chose, d'énorme, il s'agit d'une grande pierre de plusieurs tonnes, taillée en "roue" épaisse, qui se met à rouler sur le coté, sur cette "roue" énorme, des gravures par centaines, par milliers, des petits mots, des dessins laissés là par les anciens mineurs qui ont disparus il y a bien longtemps, la porte s'est ouverte grâce à un ancien mécanisme de balastes remplies avec du sable, qui se déversent dans d'autres réservoirs, afin d'ouvrir les parties habitables de cette dernière, il s'agissait de dortoirs très bien entretenus, que Khaléo à vidés pour en faire son antre, et placer tous les objets de son passé, que ce soit, des bibelots, des effigies de dieux oubliés, sauvés du pillage et de certaines destruction inquisitrice pendant les raids sur des villages considérés comme "païens", des bijoux et même des pierres précieuses de toutes les couleurs, qui n'avaient d'interêt pour lui que leur beauté, leur éclat et leurs couleurs.

Les murs étaient recouverts de peaux de bêtes, d'ossements, de dents et de défenses, parfois même de tête entière d'animaux, comme son lit, là bas, constitué uniquement de fourrures de Lion blanc, dont les quatres pieds étaient eux aussi les pattes du même animal, pour lui, c'était un animal très rare et sacré à ses yeux, la fourrure de ce dernier était d'une incomparable douceur, peut être même la chose la plus soyeuse et douce de ce monde, mais c'était également une espèce en voie de disparition, alors à son grand regret, il n'en chassait qu'un seul tous les dix ans.

Mais, comment vous définir l'architecture de cet endroit afin que vous compreniez, la "magie" qui opère ici....

Je n'avais encore jamais vu un endroit aussi beau sur toute ma longue existence, si ce n'est parfois, le plafond doré, et finement sculpté des cathédrales du monde, la roche des parties habitables de la mine, avait été taillée en profondes, et hautes voutes gothiques, entrecroisées d'arc et de courbe de style roman, prouvant que les mineurs, n'étaient pas seulement de simple casseurs de roche, mais de véritables artistes doués de leurs mains pour donner forme à la pierre, un travail titanesque dans cet espèce de dortoir, pour les anciens travailleurs de la mine, ils n'avaient pas touché, aux pierres précieuses encore incrustées dans la roche, qu'ils avaient habilement évités, contournés, en taillant la pierre, pour laisser partout, leur éclat se refletter sur les voûtes et les arcades, aussi ingénieux, que les architectes des cathédrales, pour laisser entrer la lumière de façon intelligente, pour la refletter et laisser rebondir leurs photons sur chaque surface pour embellir le tableau, mieux encore, ces mineurs étaient de véritables génies, consciencieux, tout avait été calculé pour que les pierres précieuses, les émeraudes, les rubis, améthystes, spinelles, et encore tout un tas d'autres types de ces pierres précieuses, brutes, parfois, taillées dans le sens de la lumière, puisse refleter leurs feux caléidoscopiques sur la surface des parois de la mine, une simple torche, ou brasero, ainsi, suffisait à illuminer toute la pièce, par jeu de réflexion bien pensé dans le positionnement de certains quartz, de certains lapis lazulis, topazes et mithril, recouvrant la roche par endroits, pour permettre cette "multiplication" de la lumière, par effets mirroirs, c'était d'une beauté infinie, un miracle, presque, entre ce que la nature fait de mieux, et ce que la main de l'homme, est capable de faire de plus noble, et plus beau.

Khaléo se souvient en être resté, interdit... Interdit face à ce spectacle d'une incroyable, incommensurable beauté, la première fois qu'il était entré ici, et parfois encore aujourd'hui, plus on élevait la torche dans les airs, et plus le relief des rochers, éclairés de milles couleurs, se révélait à nos yeux ébahis, bouche bée, c'était une fresque, un chef d'oeuvre vivant, et transpirant, aussi ingénieux et frissonnant de son étrange perfection, et imperfection à la fois, si unique, si rare pour que l'oeil, ne s'y attarde pas, mieux que la surface d'un tableau vieilli et craquelé qui lui donne son charme, plus envoûtant de couleurs vives, qui seront à jamais ternies au fil des siècles sur un tableau, non, rien n'était plus vivant, plus "vrai" que ce que nous avions face à nous.

Khaléo

Terranide

La lame Maudite.


Passée dans sa famille de générations en générations, portant une lourde malédiction dont l'histoire remonte à des âges immémoriaux, une épée effroyable, implaccable bout de métal hurlant, criant sa lourde plainte lorsqu'elle est brandie et maniée, une large "poutre" de métal aiguisée aux formes d'une épée conventionnelle mais aux proportions démesurées, avait étée forgée de la main des plus anciens des nains.

Et c'est dans un norrois très ancien, gravé dans la matière du corps central de l'épée sur toute sa hauteur qu'était inscrite son histoire, l'histoire de Thorodam Ier du nom et de son royaume terrorisé par un dragon :

Dans un endroit du monde où il fait si froid que la vie semble impossible, de grands villages, des fortifications et un chateau, semblaient se dresser et s'opposer aux éléments, à un énorme glacier, qui débordait sur les murailles de la cité, il était difficille de vivre dans ce royaume, seuls les êtres aux organismes robustes vivaient jusqu'à l'âge fatidique, et déjà considéré comme "vieux" à l'époque, de quarante ans.

Quarante ans... c'était justement l'âge du roi Thorodam à cette époque, régnant d'une poigne de fer couverte de ce que l'on appellait, la glace éternelle dans ces contrées reculées... Un glace si dure, si compacte, que même les cristaux de glace étaient si tenaces et purs, qu'ils mettaient réellement plusieurs jours à fondre même sous un soleil de plomb.

Thorodam était donc là, sur son thrône, arborant fièrement ses différentes parties d'harnois recouvertes de bris de glace incrustée, cassant parfois pour tomber sur le sol pendant qu'il respirait, et sa cape en épaisse fourrure polaire, renforcée d'une armature en maille, autour de sa silhouette, une aura floue se dessinnait, blanche comme la neige, qui n'était que la manifestation de la différence de température entre son propre corps, et l'armure recouverte de glace.

La salle du trone était elle même glacée au niveau des pilliers de soutient des hautes voutes, de la base jusqu'a la moitié de leur hauteur, le froid dans la région n'avait jamais été aussi intense que depuis ces dix dernières années, dix années durant lesquelles un dragon de cristaux blancs terrorisait les villageois, les paysans et les esclaves.

Bien sûr, il avait essayé de s'en débarraser toutes ces années, combien de volontaires... de mercenaires... de soldats étaient tombés en essayant... Tous pris dans la glace du souffle de cette sale bête... Ceux qui étaient assez chanceux pour revenir avec un bras, ou une jambe morte gelée, racontaient que leurs armes n'avait jamais su percer le "cuir" épais du dragon, l'un d'eux était revenu avec une lance, la lance d'un soldat mort, qui avait réussi à empaler la bête quand elle lui fondit dessus depuis les cieux, mais la blessure du monstre fut aussi superficielle qu'une aiguille enfoncée dans un pied, par contre... elle fournissait une donnée essentielle.

La lance était marquée, marquée par la profondeur de la cuirasse, du cuir de cette horreur, sur la pointe, figurait un peu de sang cristalisé, ressemblant à une rose de cristal rouge, la profondeur de la blessure et l'épaisseur du derme du dragon avait été estimée à une couche de six cuirs de taureaux superposées... Six cuirs de taureaux...

Aucune arme qu'ils possédaient n'était capable de pénétrer sa cuirasse assez profondément pour causer de réels dommages aux organes de ce monstre... C'est pourquoi Thorodam réclamma qu'on lui amène tous les artisans forgerons du royaumes, maîtres de ferronnerie et ingénieurs, ne faisant confiance qu'a son peuple pour venir à bout de "leurs" problème.

Des lames a l'apparence aussi farfelues qu'innéficaces furent inventées, les meilleures d'entre elles avaient tout de même réussi à percer jusqu'à trois couches avec la force de l'un de ses meilleurs guerriers, avant que la lame ne se brise, où que le manche ne se torde sous l'impact, rien... rien n'était ni assez solide, ni assez tranchant pour venir à bout d'une telle épaisseur.

Même les catapultes, les trébuchets et ballistes de l'époque fesaient très pâle figure d'armes anti aériennes dans un âge où il était encore très rare de subir des attaques de ce genre, de toute manière.

Les semaines passent... les mois même, et le dragon semble narguer le roi en gelant les quatres tours de son chateau, ainsi que les escaliers d'accès extérieurs, aux dépendances, ne laissant à la cour que la salle du throne pour vivre, et se rassembler, une lente, et harcelante oppression, qui ridiculisait l'autorité, et le pouvoir du roi jour après jour.

Ravalant quelque peu sa fierté, il envoya des messagers, des missives, aux quatres coins du monde, pour demander l'aide d'autres forgerons, d'autres ingénieurs, demandant la plus grande des discrétions à ses sujets sur cette affaire, par delà ses frontières et même les océans.

De nombreux charlatants, et beaux parleurs essayant de vendre des grigris, des potions "anti dragon" en quête d'un profit facile, prenant le roi pour le dernier des imbéciles eurent la tête tranchée tandis que leurs yeux servit à nourrir les corbeaux quand ces dernières furent empalées à l'entrée du chateau, comme un avertissement à ceux qui osaient essayer, la tête du roi, se payer.

Las... Las et désespéré... Le roi croulait sous les tracts, les plaintes, de son propre peuple qui s'accumulaient de jours en jours autour même de son thrône, des missives cachetées, encore scellées de cire, laissées à l'abbandon par terre car il savait dors et déjà quel genre de message elles comportaient, Thorodam vit un jour entrer une petite créature... et jamais... Jamais de sa vie il n'avait vu chose aussi ridicule et faible à ses yeux.

Un vieux nain... une belle barbe blanche à reflets grisonnants, d'épais sourcils sur un visage marqué par les années, tassait sa pipe en avançant lentement jusqu'au centre de la salle du thrône, posant le manche d'une masse au sol, tandis qu'il tenait la tête du marteau en main, exactement comme une canne pour s'aider à marcher, les courtisans, et courtisannes, les sujets du roi, la cour, en somme, se mit à pavoiser, à laisser échapper quelques rires mal retenus, en toute moquerie pour l'individu, ça jazzait dans tous les coins.

Thorodam du haut de son trône haussa un sourcil tout en arquant l'autre, tappottant ses doigts sur un des crânes en métal bleuté-givré qui composait la fin des accoudoirs de son thrône, il passa son regard des pieds à la tête de la petite créature, se relevant pour accentuer l'effet de "hauteur" avec laquelle il observait la petite chose du haut de son thrône, avant de se rassoir, l'air blasé en soupirant, un sourire moqueur sur le visage tandis que le ton n'était pas plus flatteur pour le forgeron :

"-Est ce donc celà qu'on m'envoies ? Est ce donc tout ? Quelle genre de production, a quel genre d'armes... miniatures... devrais je m'attendre à recevoir, d'une telle créature ? Es tu bien conscient, que c'est d'un dragon que nous parlons ? Tu n'es pas plus haut qu'un tonnelet de bière, une demie portion, un avorton... Es tu uniquement là pour en rajouter à l'affront de ce dragon ?"

La cour qui se retenait bien mal jusque là, se mit à rire toute entière, se moquant du nain, mais ce dernier resta stoïque, droit et fier, malgré l'affront... malgré l'irrespect, blessant son honneur, dont il venait d'être témoin, les rires s'amenuisaient, mais ne cessaient pas, malgré la main levée, autoritaire, à plusieurs reprises du roi qui réclamait le silence, Le nain se saisit de sa masse, en inversa enfin le coté percutant, avec le manche dans sa main, ne s'en servant donc plus comme d'une canne.

La masse était finement ouvragée, une belle pièce d'orfévrerie, bien usée mais encore très fonctionnelle, et il en fit l'étonnante démonstration, en percutant simplement le dessus de sa masse, d'un coup sec qui n'avait pas l'air très puissant, contre le sol gelé de cette pièce...

...le son provoqué par la percution se répandit dans tous les arcs, dans toutes les voûtes du chateau, comme si le tonnerre lui même s'était abattu dans le chateau, et avait parcouru toutes les salles, ceci fit enfin taire les sujets, mais ce qui suivit ensuite, les effraya tout bonnement, la glace "éternelle" qui avait pris les pieds des colonnes de la pièce durant des années, se mit à se fissurer, s'écailler, et, se briser, jusqu'a ce que des fissures même craquèlent la surface des hauts et massifs pilliers, jusqu'a ce que convergent les fissures au plafond, au centre de ce dernier.

Des gravats du plafond tombèrent précisément en face des pieds du Roi médusé, et du maître forgeron, celui ci bourra bien sa pipe, avant d'en prendre une bouffée et de cracher quelques ronds de fumées qui encerclèrent la tête de thorodam avant de se dissiper dans le froid de la pièce, il tourna ensuite les talons, marchant comme il était venu, canne en main vers la sortie du chateau, s'arrêtant avant de sortir pour répliquer.

Il lui affirma, qu'il allait forger la tueuse de "dragon", -tirant une bouffée sur sa pipe entre deux phrases- mais qu'en contrepartie de l'inhospitalité et la moquerie du roi à son égard et de celui de son peuple, il le maudirait, lui, et, toute sa lignée, à travers l'épée qu'il allait lui forger, il prévint, d'un doigt, fermement dirigé vers le visage du roi, que chaque nuit, les âmes des êtres passés au fil de la lame qu'il lui forgerait, reviendraient le hanter.

Le roi sourcilla, il ne croyait pas aux balivernes du "nain" bien qu'il ait réussit à immiscer le doute en lui, il se remit à rire, un peu jaune, de son "avertissement", mais désespéré, et aux abois pour sauver son royaume, il finit par accepter, après tout, pourquoi pas finalement, il en était réduit à accepter n'importe quelle aide, aussi ridicule fut elle à ses yeux.

Le nain se retourna lentement à nouveau, jaugeant la taille et la force physique du roi d'un regard expert en la matière, lui demandant de se lever, et de se tourner, malgré un certain âge, le roi était encore grand et très fort, alors il tapota sa pipe sur son genoux, laissant tomber un peu de cendres au sol, négligemment, puis tourna les talons et sortit du château pour aller se mettre au travail, rejoindre ses six frères, tous ingénieurs, tous forgerons, qui avaient spécialement fait le voyage pour cette mission.

Jours et nuit, pendant de longues semaines, furent apportés les métaux les plus précieux, mais aussi, quelques uns des plus maudits, pour créer le mélange le plus souple, mais également, le plus tranchant aussi pour la partie de la lame, elle fut construite en plusieurs parties, le corps de lame, sensé pouvoir légèrement plier sous l'effort, malgré son poids et sa taille conséquente, et toujours revenir dans sa position, un autre alliage fut utilisé, pour le tranchant, mordu et, fondu dans le corps de la lame, d'un métal beaucoup plus clair, plus dense et résistant, le manche aussi était solidement enfoncé et scellé dans plus de trois quart de la longueur du corps de lame, assurant que rien ne pourrait casser son métal également.

La lame était prête, le nain accompagné de six de ses frères ingénieurs, revinrent finalement au château, portant un énorme coffre, un grand sarcophage d'acier trempé, refermé par d'énormes chaînes, et soulevé par six poignées fixées dessus, ils posèrent donc celui ci au centre de la salle du throne, ouvrant le couvercle pour le laisser tomber au sol d'un fracas qui fit sursauter l'assemblée de nobles et de seigneurs, la lame... était enfin face au roi.

voici l'arme, qui mettra fin au dragon, lança le nain, bourrant sa pipe avant de l'allumer et de plisser le regard, un regard de défi, dans celui du roi.

En défi d'aller en empoigner le manche, mais, le roi eut le temps pendant plusieurs semaines, d'avoir finalement peur, peur de la malédiction que le nain à enfermé dans cette lame, et c'est donc pourquoi il demanda à l'un de ses meilleurs guerriers de s'en saisir, le nain arrêta le guerrier d'un geste de la main, s'interposant devant le sarcophage, avant de prendre la parole.

Il demanda au roi d'avoir le courage de ses moqueries, et d'avoir plus d'acte que de bouche, ce qu'il ne dit pas au roi, par contre, c'est que s'il ne prenait pas lui même la lame de ses mains, liée à son sang, et qu'il laissait un autre la toucher en premier, la malédiction, alors, serait réellement enclenchée, il fit ceci pour tester le courage du roi, mais, ce dernier le déçut à nouveau, prouvant qu'il n'avait aucune confiance en son peuple, et ordonna au guerrier de poursuivre son geste.

Le plafond céleste s'assombrit et un éclair fendit le ciel, au même moment où les mains de l'homme toucha le manche de l'épée encore enfermée dans son "sarcophage" d'acier, il ne put même pas la soulever, elle ne bougeait pas d'un millimètre, pourtant, il aurait du être assez fort, pour savoir l'incliner.

Le roi, demanda, à ses plus fidèles serviteur, de la lever, mais aucun n'y parvint, même les plus grands, les plus musclés des gaillards, même à plusieurs, elle ne bougea pas.

Les nains se mirent à rire cette fois, c'était leur tour, ils se regardèrent entre eux, hochant de la tête avant de laisser le plus vieux d'entre eux s'exprimer, pour lui dire, que la lame n'obéirait qu'a son sang... et au sang de son sang qu'elle serait pour toujours liée au destin de tous ses descendants.

Résigné, dépité, et sachant que cela voulait dire qu'il devrait affronter lui même la bête dehors, il s'approcha enfin de l'épée, et, empoigna fermement la lame, avant de ressentir son corps parcouru d'une sensation étrange, qui lui donna instantanément la chair de poule.

La légende de la lame était déjà en train de naître dans les discutions des nobles et de la cour, le roi sortit avec son armée, pour tester si la lame allait tenir ses promesses, le dragon tournait autour du château, encore et toujours pour narguer le seigneur, il lui fit signe d'approcher, du menton et des yeux, la bête s'exécuta, et atterrit auprès de lui, une lueur guerrière luisait dans les yeux du roi, et cela fit presque rire la bête, qui s'attardait, trop sûre d'elle, a vouloir attaquer, savourant un peu trop longuement ce moment, un peu trop, la lame entra dans la panse du dragon, si facilement... si tranchante... ce qui fit sortir des trombes de neige et de glace, crachées par le dragon vers le ciel, le roi remonta le manche, et le bout de l'énorme lame jusqu'au cœur, et la créature tomba, simplement, comme ça, au sol, la lame procurait au roi, une espèce de deuxième jeunesse et elle ne lui paraissait pas aussi lourde que sa taille ne le laissait paraître.

il en oublia presque la malédiction, et, fit couvrir le nain d'or lui demandant s'il voulait faire partie de la cour en tant que héros, le nain accepta, mais, pour une seule raison, voir la tête du roi, lorsqu'il s'apercevrait un jour de la malédiction, et avec un peu de chance, recevoir des excuses, afin qu'il lui accorde le pardon.

Le roi pris de l'ivresse de la victoire sur la bête, entreprit de conquérir les autres royaumes frontaliers, et réussi à étendre son royaume sur un nombre incalculable d'hectares, participant, lui même, aux combats, avant qu'un soir, revenant au château, lors d'une nuit, il ne commence à les entendre...

...La voix des morts, plaintive, horrible, qu'il avait tranché de cette lame, il reconnut les visages putréfiés, en se réveillant, des spectres l'entourant, les connaissant bien pour les avoir pourfendus la veille, parfois, il y a des semains, ou des mois, des coins de la pièce, et dans les ombres, les revenants émergeaient, en surnombre, il alluma une chandelle, et, pouf, ils disparurent aussitôt, mais, il n'avait pas rêvé, ils les avait bien vu, les damnés et les déchus, revenir lui crier leur désespoir et leur jalousie de le voir encore en vie.

Lorsqu'il éteint à nouveau la chandelle, les damnés de la terre entrèrent dans le sol pour s'énquérir de posséder des corps inertes, et de ramener à la non vie des poupées d'os et de chair putréfiées, l'armée des morts, autour du chateau était en train de se lever, dans la nuit le roi du faire face, du combattre à nouveau tous ces soldats qu'il avait déjà terrassés, mais qui, chaque nuit, l'obligeaient à recommencer, au point qu'un jour il en devint simplement fou, il fit enfermer, et torturer le nain pour qu'il annule la malédiction, mais il tint jusqu'a son dernier soupir.

N'ayant pas obtenu satisfaction, il essaya de se débarrasser de la lame de bien différentes façons, l'exorcisme, les désenchanteurs, la jeter dans la lave, puis dans un volcan, et pour finir, même au millieu de l'océan... Rien... Rien n'était capable de venir à bout de cette lame, car aussi maudite qu'effrayante, elle réapparaissait toujours aux cotés de son possesseur, à minuit tappantes, peu importe le lieu où son maître se trouvait, peu importe qu'elle soit détruite, ou fondue, elle se rematérialisait a ses pieds, quelle ne fut pas sa stupeur, et l'horreur exprimée par son regard la première fois qu'il s'en rendit compte, pris d'une crise de panique ou il faillit bien s'étouffer.

Il est aussi écrit, que lorsque le premier millénaire de cette ère fut achevée, quand la 1000 ème année prit fin, et que l'alignement des planètes formèrent une éclipse précoce, année qui annonçait les quarante cinq ans de Thorodam, il disparut du jour au lendemain, laissant juste l'épée couverte de son sang derrière lui, et quelques cendres au sol, les rumeurs les plus folles allèrent bon train dans le chateau et le royaume évidemment, l'une d'entre elles racontait qu'en plus d'être maudite, elle emmenerait son possesseur en enfer, qu'elle était la porte s'ouvrant sur les enfers, aidée par la puissance d'une éclipse solaire, qu'elle tuait son maître tous les milles ans, ou encore, qu'elle finissait par dévorer son âme, offrant son détenteur en pâture aux démons.
 
C'est ainsi que la lame fut léguée de père en fils, parfois en fille, pour parvenir jusqu'aux mains de Khaléo peu après la mort de son père, il apprit seul que, la lame une fois plongée dans la lumière pendant la nuit, emprisonnait les âmes dans sa lame, grouillant dans sa propre ombre pour pouvoir en sortir.

Certains spécialistes où grands historiens ayant posé les yeux dessus et entendu parler de sa légende pensaient à tort qu'il s'agissait de balmung, d'autres, pensent qu'il s'agit également à tort, de Tyrfying le fléau des Byrnies, à cause de la similitude de quelques détails concernant sa malédiction, bien que Tyrfying ne soit pas une lame à deux mains, et n'ait jamais été capable, d'absorber les âmes pour les réveiller en pleine nuit, afin qu'elles essayent de se venger de son porteur, quelques fous pensent qu'il s'agit aussi de la "guillotinne en Alliage de Bolvanger", mais ceux là aussi se trompent...

... C'est encore bien plus ancien... mystérieux, mais surtout, bien plus mauvais...

(Histoire construite de toute pièces en usant de quelques influences nordiques. )

[ image de l'épée taille réelle : http://thedarkblade.com/wp-content/uploads/gattsus-dragon-slayer.jpg ]


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