La lame Maudite.
Passée dans sa famille de générations en générations, portant une lourde malédiction dont l'histoire remonte à des âges immémoriaux, une épée effroyable, implaccable bout de métal hurlant, criant sa lourde plainte lorsqu'elle est brandie et maniée, une large "poutre" de métal aiguisée aux formes d'une épée conventionnelle mais aux proportions démesurées, avait étée forgée de la main des plus anciens des nains.
Et c'est dans un norrois très ancien, gravé dans la matière du corps central de l'épée sur toute sa hauteur qu'était inscrite son histoire, l'histoire de Thorodam Ier du nom et de son royaume terrorisé par un dragon :
Dans un endroit du monde où il fait si froid que la vie semble impossible, de grands villages, des fortifications et un chateau, semblaient se dresser et s'opposer aux éléments, à un énorme glacier, qui débordait sur les murailles de la cité, il était difficille de vivre dans ce royaume, seuls les êtres aux organismes robustes vivaient jusqu'à l'âge fatidique, et déjà considéré comme "vieux" à l'époque, de quarante ans.
Quarante ans... c'était justement l'âge du roi Thorodam à cette époque, régnant d'une poigne de fer couverte de ce que l'on appellait, la glace éternelle dans ces contrées reculées... Un glace si dure, si compacte, que même les cristaux de glace étaient si tenaces et purs, qu'ils mettaient réellement plusieurs jours à fondre même sous un soleil de plomb.
Thorodam était donc là, sur son thrône, arborant fièrement ses différentes parties d'harnois recouvertes de bris de glace incrustée, cassant parfois pour tomber sur le sol pendant qu'il respirait, et sa cape en épaisse fourrure polaire, renforcée d'une armature en maille, autour de sa silhouette, une aura floue se dessinnait, blanche comme la neige, qui n'était que la manifestation de la différence de température entre son propre corps, et l'armure recouverte de glace.
La salle du trone était elle même glacée au niveau des pilliers de soutient des hautes voutes, de la base jusqu'a la moitié de leur hauteur, le froid dans la région n'avait jamais été aussi intense que depuis ces dix dernières années, dix années durant lesquelles un dragon de cristaux blancs terrorisait les villageois, les paysans et les esclaves.
Bien sûr, il avait essayé de s'en débarraser toutes ces années, combien de volontaires... de mercenaires... de soldats étaient tombés en essayant... Tous pris dans la glace du souffle de cette sale bête... Ceux qui étaient assez chanceux pour revenir avec un bras, ou une jambe morte gelée, racontaient que leurs armes n'avait jamais su percer le "cuir" épais du dragon, l'un d'eux était revenu avec une lance, la lance d'un soldat mort, qui avait réussi à empaler la bête quand elle lui fondit dessus depuis les cieux, mais la blessure du monstre fut aussi superficielle qu'une aiguille enfoncée dans un pied, par contre... elle fournissait une donnée essentielle.
La lance était marquée, marquée par la profondeur de la cuirasse, du cuir de cette horreur, sur la pointe, figurait un peu de sang cristalisé, ressemblant à une rose de cristal rouge, la profondeur de la blessure et l'épaisseur du derme du dragon avait été estimée à une couche de six cuirs de taureaux superposées... Six cuirs de taureaux...
Aucune arme qu'ils possédaient n'était capable de pénétrer sa cuirasse assez profondément pour causer de réels dommages aux organes de ce monstre... C'est pourquoi Thorodam réclamma qu'on lui amène tous les artisans forgerons du royaumes, maîtres de ferronnerie et ingénieurs, ne faisant confiance qu'a son peuple pour venir à bout de "leurs" problème.
Des lames a l'apparence aussi farfelues qu'innéficaces furent inventées, les meilleures d'entre elles avaient tout de même réussi à percer jusqu'à trois couches avec la force de l'un de ses meilleurs guerriers, avant que la lame ne se brise, où que le manche ne se torde sous l'impact, rien... rien n'était ni assez solide, ni assez tranchant pour venir à bout d'une telle épaisseur.
Même les catapultes, les trébuchets et ballistes de l'époque fesaient très pâle figure d'armes anti aériennes dans un âge où il était encore très rare de subir des attaques de ce genre, de toute manière.
Les semaines passent... les mois même, et le dragon semble narguer le roi en gelant les quatres tours de son chateau, ainsi que les escaliers d'accès extérieurs, aux dépendances, ne laissant à la cour que la salle du throne pour vivre, et se rassembler, une lente, et harcelante oppression, qui ridiculisait l'autorité, et le pouvoir du roi jour après jour.
Ravalant quelque peu sa fierté, il envoya des messagers, des missives, aux quatres coins du monde, pour demander l'aide d'autres forgerons, d'autres ingénieurs, demandant la plus grande des discrétions à ses sujets sur cette affaire, par delà ses frontières et même les océans.
De nombreux charlatants, et beaux parleurs essayant de vendre des grigris, des potions "anti dragon" en quête d'un profit facile, prenant le roi pour le dernier des imbéciles eurent la tête tranchée tandis que leurs yeux servit à nourrir les corbeaux quand ces dernières furent empalées à l'entrée du chateau, comme un avertissement à ceux qui osaient essayer, la tête du roi, se payer.
Las... Las et désespéré... Le roi croulait sous les tracts, les plaintes, de son propre peuple qui s'accumulaient de jours en jours autour même de son thrône, des missives cachetées, encore scellées de cire, laissées à l'abbandon par terre car il savait dors et déjà quel genre de message elles comportaient, Thorodam vit un jour entrer une petite créature... et jamais... Jamais de sa vie il n'avait vu chose aussi ridicule et faible à ses yeux.
Un vieux nain... une belle barbe blanche à reflets grisonnants, d'épais sourcils sur un visage marqué par les années, tassait sa pipe en avançant lentement jusqu'au centre de la salle du thrône, posant le manche d'une masse au sol, tandis qu'il tenait la tête du marteau en main, exactement comme une canne pour s'aider à marcher, les courtisans, et courtisannes, les sujets du roi, la cour, en somme, se mit à pavoiser, à laisser échapper quelques rires mal retenus, en toute moquerie pour l'individu, ça jazzait dans tous les coins.
Thorodam du haut de son trône haussa un sourcil tout en arquant l'autre, tappottant ses doigts sur un des crânes en métal bleuté-givré qui composait la fin des accoudoirs de son thrône, il passa son regard des pieds à la tête de la petite créature, se relevant pour accentuer l'effet de "hauteur" avec laquelle il observait la petite chose du haut de son thrône, avant de se rassoir, l'air blasé en soupirant, un sourire moqueur sur le visage tandis que le ton n'était pas plus flatteur pour le forgeron :
"-Est ce donc celà qu'on m'envoies ? Est ce donc tout ? Quelle genre de production, a quel genre d'armes... miniatures... devrais je m'attendre à recevoir, d'une telle créature ? Es tu bien conscient, que c'est d'un dragon que nous parlons ? Tu n'es pas plus haut qu'un tonnelet de bière, une demie portion, un avorton... Es tu uniquement là pour en rajouter à l'affront de ce dragon ?"
La cour qui se retenait bien mal jusque là, se mit à rire toute entière, se moquant du nain, mais ce dernier resta stoïque, droit et fier, malgré l'affront... malgré l'irrespect, blessant son honneur, dont il venait d'être témoin, les rires s'amenuisaient, mais ne cessaient pas, malgré la main levée, autoritaire, à plusieurs reprises du roi qui réclamait le silence, Le nain se saisit de sa masse, en inversa enfin le coté percutant, avec le manche dans sa main, ne s'en servant donc plus comme d'une canne.
La masse était finement ouvragée, une belle pièce d'orfévrerie, bien usée mais encore très fonctionnelle, et il en fit l'étonnante démonstration, en percutant simplement le dessus de sa masse, d'un coup sec qui n'avait pas l'air très puissant, contre le sol gelé de cette pièce...
...le son provoqué par la percution se répandit dans tous les arcs, dans toutes les voûtes du chateau, comme si le tonnerre lui même s'était abattu dans le chateau, et avait parcouru toutes les salles, ceci fit enfin taire les sujets, mais ce qui suivit ensuite, les effraya tout bonnement, la glace "éternelle" qui avait pris les pieds des colonnes de la pièce durant des années, se mit à se fissurer, s'écailler, et, se briser, jusqu'a ce que des fissures même craquèlent la surface des hauts et massifs pilliers, jusqu'a ce que convergent les fissures au plafond, au centre de ce dernier.
Des gravats du plafond tombèrent précisément en face des pieds du Roi médusé, et du maître forgeron, celui ci bourra bien sa pipe, avant d'en prendre une bouffée et de cracher quelques ronds de fumées qui encerclèrent la tête de thorodam avant de se dissiper dans le froid de la pièce, il tourna ensuite les talons, marchant comme il était venu, canne en main vers la sortie du chateau, s'arrêtant avant de sortir pour répliquer.
Il lui affirma, qu'il allait forger la tueuse de "dragon", -tirant une bouffée sur sa pipe entre deux phrases- mais qu'en contrepartie de l'inhospitalité et la moquerie du roi à son égard et de celui de son peuple, il le maudirait, lui, et, toute sa lignée, à travers l'épée qu'il allait lui forger, il prévint, d'un doigt, fermement dirigé vers le visage du roi, que chaque nuit, les âmes des êtres passés au fil de la lame qu'il lui forgerait, reviendraient le hanter.
Le roi sourcilla, il ne croyait pas aux balivernes du "nain" bien qu'il ait réussit à immiscer le doute en lui, il se remit à rire, un peu jaune, de son "avertissement", mais désespéré, et aux abois pour sauver son royaume, il finit par accepter, après tout, pourquoi pas finalement, il en était réduit à accepter n'importe quelle aide, aussi ridicule fut elle à ses yeux.
Le nain se retourna lentement à nouveau, jaugeant la taille et la force physique du roi d'un regard expert en la matière, lui demandant de se lever, et de se tourner, malgré un certain âge, le roi était encore grand et très fort, alors il tapota sa pipe sur son genoux, laissant tomber un peu de cendres au sol, négligemment, puis tourna les talons et sortit du château pour aller se mettre au travail, rejoindre ses six frères, tous ingénieurs, tous forgerons, qui avaient spécialement fait le voyage pour cette mission.
Jours et nuit, pendant de longues semaines, furent apportés les métaux les plus précieux, mais aussi, quelques uns des plus maudits, pour créer le mélange le plus souple, mais également, le plus tranchant aussi pour la partie de la lame, elle fut construite en plusieurs parties, le corps de lame, sensé pouvoir légèrement plier sous l'effort, malgré son poids et sa taille conséquente, et toujours revenir dans sa position, un autre alliage fut utilisé, pour le tranchant, mordu et, fondu dans le corps de la lame, d'un métal beaucoup plus clair, plus dense et résistant, le manche aussi était solidement enfoncé et scellé dans plus de trois quart de la longueur du corps de lame, assurant que rien ne pourrait casser son métal également.
La lame était prête, le nain accompagné de six de ses frères ingénieurs, revinrent finalement au château, portant un énorme coffre, un grand sarcophage d'acier trempé, refermé par d'énormes chaînes, et soulevé par six poignées fixées dessus, ils posèrent donc celui ci au centre de la salle du throne, ouvrant le couvercle pour le laisser tomber au sol d'un fracas qui fit sursauter l'assemblée de nobles et de seigneurs, la lame... était enfin face au roi.
voici l'arme, qui mettra fin au dragon, lança le nain, bourrant sa pipe avant de l'allumer et de plisser le regard, un regard de défi, dans celui du roi.
En défi d'aller en empoigner le manche, mais, le roi eut le temps pendant plusieurs semaines, d'avoir finalement peur, peur de la malédiction que le nain à enfermé dans cette lame, et c'est donc pourquoi il demanda à l'un de ses meilleurs guerriers de s'en saisir, le nain arrêta le guerrier d'un geste de la main, s'interposant devant le sarcophage, avant de prendre la parole.
Il demanda au roi d'avoir le courage de ses moqueries, et d'avoir plus d'acte que de bouche, ce qu'il ne dit pas au roi, par contre, c'est que s'il ne prenait pas lui même la lame de ses mains, liée à son sang, et qu'il laissait un autre la toucher en premier, la malédiction, alors, serait réellement enclenchée, il fit ceci pour tester le courage du roi, mais, ce dernier le déçut à nouveau, prouvant qu'il n'avait aucune confiance en son peuple, et ordonna au guerrier de poursuivre son geste.
Le plafond céleste s'assombrit et un éclair fendit le ciel, au même moment où les mains de l'homme toucha le manche de l'épée encore enfermée dans son "sarcophage" d'acier, il ne put même pas la soulever, elle ne bougeait pas d'un millimètre, pourtant, il aurait du être assez fort, pour savoir l'incliner.
Le roi, demanda, à ses plus fidèles serviteur, de la lever, mais aucun n'y parvint, même les plus grands, les plus musclés des gaillards, même à plusieurs, elle ne bougea pas.
Les nains se mirent à rire cette fois, c'était leur tour, ils se regardèrent entre eux, hochant de la tête avant de laisser le plus vieux d'entre eux s'exprimer, pour lui dire, que la lame n'obéirait qu'a son sang... et au sang de son sang qu'elle serait pour toujours liée au destin de tous ses descendants.
Résigné, dépité, et sachant que cela voulait dire qu'il devrait affronter lui même la bête dehors, il s'approcha enfin de l'épée, et, empoigna fermement la lame, avant de ressentir son corps parcouru d'une sensation étrange, qui lui donna instantanément la chair de poule.
La légende de la lame était déjà en train de naître dans les discutions des nobles et de la cour, le roi sortit avec son armée, pour tester si la lame allait tenir ses promesses, le dragon tournait autour du château, encore et toujours pour narguer le seigneur, il lui fit signe d'approcher, du menton et des yeux, la bête s'exécuta, et atterrit auprès de lui, une lueur guerrière luisait dans les yeux du roi, et cela fit presque rire la bête, qui s'attardait, trop sûre d'elle, a vouloir attaquer, savourant un peu trop longuement ce moment, un peu trop, la lame entra dans la panse du dragon, si facilement... si tranchante... ce qui fit sortir des trombes de neige et de glace, crachées par le dragon vers le ciel, le roi remonta le manche, et le bout de l'énorme lame jusqu'au cœur, et la créature tomba, simplement, comme ça, au sol, la lame procurait au roi, une espèce de deuxième jeunesse et elle ne lui paraissait pas aussi lourde que sa taille ne le laissait paraître.
il en oublia presque la malédiction, et, fit couvrir le nain d'or lui demandant s'il voulait faire partie de la cour en tant que héros, le nain accepta, mais, pour une seule raison, voir la tête du roi, lorsqu'il s'apercevrait un jour de la malédiction, et avec un peu de chance, recevoir des excuses, afin qu'il lui accorde le pardon.
Le roi pris de l'ivresse de la victoire sur la bête, entreprit de conquérir les autres royaumes frontaliers, et réussi à étendre son royaume sur un nombre incalculable d'hectares, participant, lui même, aux combats, avant qu'un soir, revenant au château, lors d'une nuit, il ne commence à les entendre...
...La voix des morts, plaintive, horrible, qu'il avait tranché de cette lame, il reconnut les visages putréfiés, en se réveillant, des spectres l'entourant, les connaissant bien pour les avoir pourfendus la veille, parfois, il y a des semains, ou des mois, des coins de la pièce, et dans les ombres, les revenants émergeaient, en surnombre, il alluma une chandelle, et, pouf, ils disparurent aussitôt, mais, il n'avait pas rêvé, ils les avait bien vu, les damnés et les déchus, revenir lui crier leur désespoir et leur jalousie de le voir encore en vie.
Lorsqu'il éteint à nouveau la chandelle, les damnés de la terre entrèrent dans le sol pour s'énquérir de posséder des corps inertes, et de ramener à la non vie des poupées d'os et de chair putréfiées, l'armée des morts, autour du chateau était en train de se lever, dans la nuit le roi du faire face, du combattre à nouveau tous ces soldats qu'il avait déjà terrassés, mais qui, chaque nuit, l'obligeaient à recommencer, au point qu'un jour il en devint simplement fou, il fit enfermer, et torturer le nain pour qu'il annule la malédiction, mais il tint jusqu'a son dernier soupir.
N'ayant pas obtenu satisfaction, il essaya de se débarrasser de la lame de bien différentes façons, l'exorcisme, les désenchanteurs, la jeter dans la lave, puis dans un volcan, et pour finir, même au millieu de l'océan... Rien... Rien n'était capable de venir à bout de cette lame, car aussi maudite qu'effrayante, elle réapparaissait toujours aux cotés de son possesseur, à minuit tappantes, peu importe le lieu où son maître se trouvait, peu importe qu'elle soit détruite, ou fondue, elle se rematérialisait a ses pieds, quelle ne fut pas sa stupeur, et l'horreur exprimée par son regard la première fois qu'il s'en rendit compte, pris d'une crise de panique ou il faillit bien s'étouffer.
Il est aussi écrit, que lorsque le premier millénaire de cette ère fut achevée, quand la 1000 ème année prit fin, et que l'alignement des planètes formèrent une éclipse précoce, année qui annonçait les quarante cinq ans de Thorodam, il disparut du jour au lendemain, laissant juste l'épée couverte de son sang derrière lui, et quelques cendres au sol, les rumeurs les plus folles allèrent bon train dans le chateau et le royaume évidemment, l'une d'entre elles racontait qu'en plus d'être maudite, elle emmenerait son possesseur en enfer, qu'elle était la porte s'ouvrant sur les enfers, aidée par la puissance d'une éclipse solaire, qu'elle tuait son maître tous les milles ans, ou encore, qu'elle finissait par dévorer son âme, offrant son détenteur en pâture aux démons.
C'est ainsi que la lame fut léguée de père en fils, parfois en fille, pour parvenir jusqu'aux mains de Khaléo peu après la mort de son père, il apprit seul que, la lame une fois plongée dans la lumière pendant la nuit, emprisonnait les âmes dans sa lame, grouillant dans sa propre ombre pour pouvoir en sortir.
Certains spécialistes où grands historiens ayant posé les yeux dessus et entendu parler de sa légende pensaient à tort qu'il s'agissait de balmung, d'autres, pensent qu'il s'agit également à tort, de Tyrfying le fléau des Byrnies, à cause de la similitude de quelques détails concernant sa malédiction, bien que Tyrfying ne soit pas une lame à deux mains, et n'ait jamais été capable, d'absorber les âmes pour les réveiller en pleine nuit, afin qu'elles essayent de se venger de son porteur, quelques fous pensent qu'il s'agit aussi de la "guillotinne en Alliage de Bolvanger", mais ceux là aussi se trompent...
... C'est encore bien plus ancien... mystérieux, mais surtout, bien plus mauvais...
(Histoire construite de toute pièces en usant de quelques influences nordiques. )
[ image de l'épée taille réelle :
http://thedarkblade.com/wp-content/uploads/gattsus-dragon-slayer.jpg ]