Une course sous un soleil de plomb (pv Rock)

J'avais fini le nettoyage du temple, c'était un travail journalier que je fais tous les matin, même si aujourd'hui il fait plus chaud que d'habitude. Mais cela n'avait en rien empêché de nettoyer le sanctuaire de fond en comble.

Je pris bien sur un léger temps pour me passer de l'eau sur mon visage, pour l'hydrater, mais le temps passe à une vitesse tellement folle que je n'avais plus à rester là à ne rien faire, je prend l'argent nécessaire pour acheter les ingrédient du repas pour ce midi et je pars aussi vite que possible vers le centre commerciale, bien sur en tenue de miko il est hors de question de courir au risque de voir les ficelles de mes sandales casser sous la tension, aussi je me contente de marcher rapidement.

Après cinq minutes de marche je me retrouve devant les commerçant, je passe bien sûr par la boutique de monsieur Horoki, ce dernier me reconnait facilement.

- Bonjour Shiraha  ! Comment va ton père ?

- Très bien monsieur.

- Heureux de l'entendre, il me semblait un brin pale ces derniers temps, heureusement qu'il a une aussi gentille fille pour s'occuper de lui.

Je ne put m'empêcher de légèrement rougir sous le compliment.

- Qu'est-ce que ce sera pour aujourd'hui ?

Je lui donne la liste des ingrédients, il n'hésita pas une seule seconde à appeler les autres magasins pour que j'obtienne ce dont j'ai besoin. En moins de cinq minutes j'avais tout, profitant aussi des promotions pour avoir le repas du soir.

- Ça va aller, si tu as besoin d'aide pour porter tout ça n'hésite pas à demander.

Je lui fait un sourire.

- Je suis capable de le porter, même si je suis une femme, je n'en reste pas moins forte.

Je m'incline et prend le sac, le mettant devant moi, puis je me dirige vers le temple, le soleil était très agressif aujourd'hui, je sentait la sueur se former sur mon front, et j'ai cette irrépressible envie de dormir, sans m'en rendre compte je titubais un peu.  J'aurais sans doute du boire un peu avant de partir faire les courses.

Cela faisait déjà un moment que Rock avait emménagé dans le même appartement que Marine, et il fallait de temps en temps faire des courses, bien naturel. Ainsi, le matin avant de partir au travail, le salariman avait préparé une liste de course, que les colocataires avaient besoin, prévoyant de les faire à la sortie de son boulot, au lieu de laisser la jeune femme s’en charger. 

Ainsi après une journée de travail des plus banals, le jeune homme fit le détour par le centre commercial. Sortant alors sa liste de course, il la détailla tout en marchand, regardant les diverses boutiques pour s’assurer de ne pas passer devant l’une où il devrait s’arrêter et la louper, le forçant à revenir sur ses pas ensuite.  Bien sur sa liste ne comportait que les produits de vie commune, comme la nourriture et autre matériaux de maison. Non pas que faire des achats spécifiques pour Marine l’aurait dérangé, mais, il n’avait tout simplement pas eu le temps de lui demander si elle avait besoin de quelque chose.

S’est alors que sortant son nez de son bout de papier, ayant mémoriser les premiers produits de la liste, Rock ne tarda pas à voir une jeune femme aux bras chargés de sacs, et qui semblait tituber au milieu de l’allée. Etait ce parce qu’elle portait trop de choses, et donc que le poids l’alourdissait ? Ou bien avait elle un malaise ?  Quoi qu’il en fût, le jeune homme décida de l’aider, et se rapprocha d’elle, arrivant par derrière elle, pour se placer à sa gauche.

- Ca va Mademoiselle ? Vous voulez de l’aide ?

Demanda le jeune homme poliment, son visage tourner vers celui de la demoiselle en sueur. Il était évident que celle-ci était épuisée, et devait se reposer. Cependant, le salariman évita de la soutenir physiquement sans son consentement, bien qu’il se prépare à l’éventualité qu’elle s’affaisse de fatigue, et donc, était là pour l’empêcher de tomber, même si cela ne serait sans doute pas le même cas de ses sacs.

- Vous devriez vous reposer. Par cette chaleur, vous risquez de vite vous épuisez et tomber dans l’inconscience ? Laissez moi au moins prendre vos sacs ?

Continua t il,  avant de passer devant elle, et se baisser pour lui prendre les sacs des mains, sans aucune fermeté, ou forces. Une fois ceci fait, Rock resta debout face à la jeune femme, attendant de voir si elle acceptait d’aller s’assoir, où si elle souhaitait rentrer chez elle, ce qui était quand même peu conseiller. Il vaudrait mieux faire un détour vers un banc pour s’assoir, soit vers un bar pour se déshydrater et se rafraichir.