J'aime pas les soldes. [pv: Shibiyo Osaki]

- Jeg hater å gjøre shopping.

   Il faudra se demander qu'est-ce qui lui est passé par la tête pour trouver la raison de la présence de Frig ici. Elle même n'en revenait pas de cet « exploit ». Wow. Veldig utrolig. Ouais, tu parles... Quelle chance.

    Ce n'était que pour des raisons « purement professionnelle » que ce... centre commercial... devait « honorer » sa présence. En effet, la jeune nordique avait préalablement cassé la corde mi de sa contrebasse, et à son plus grand désespoir, elle devait trouver une boutique de musique. Seikusu n'est pas réputée pour être une très grande ville, mais ce n'est pas tout petit non plus. Déjà trouver une boutique de musique était assez dur, alors dans une ville que l'on ne connait pas, ça l'est encore plus. Malheur et désespoir. Pas assez motivée pour passer toutes les rues de la ville japonaise au peigne fin, Adelheid finit par se résoudre à aller au centre commercial.

   Cet « endroit » est le repère de plusieurs groupes de gens. Parmis eux, il y avait les adolescents normaux, souvent regroupés en bande, trainant surtout sur les bancs et autres endroits où on peut se reposer, empêchant l'accès à toute autres personne. Généralement, quand Frig passait devant eux, elle avait le droit à des regards étranges, voir méchant pour les plus... méchants? C'était sûrement du à sa façon de s'habiller... Même si elle s'était dit qu'aujourd'hui, elle n'avait pas été trop extravagante... Elle portait un haut noir, ressemblant aux anciens uniformes militaires, mais avec les bras découverts et des manches ballons. Ce haut étant assez serré, à cause de ses moult boutons, la jeune fille du renoncer au port du corset ce jour là, ce qui donnait un résultat assez... moulant. En bas, elle ne portait qu'une jupe assez courte assortie à son haut, retenue par un long bout de tissu rayé blanc et rouge qui faisait office de ceinture. Mais jamais Adelheid ne penserait sortir sans bas. Elle portait des bas noirs lui arrivant environ mi-cuisse. Pour finir, un chapeau haut de forme noir contrastant avec le blond de ses cheveux, tout ce qu'il y a de plus simple, venait s'ajouter au tout (ça fait un truc genre ça).

   C'est après beaucoup de difficulté que la jeune nordique ne... trouva pas son bonheur. Rien. Il n'y avait absolument rien dans ce fout... fichu centre commercial... Voilà qui la rendit d'assez mauvaise humeur. De plus, la foule n'arrangeait rien. Les quelques personnes qui ont bousculées Frig ont eu le droit à une petite insulte en son jargon natal, une insulte qu'ils ne comprendront jamais, car tellement occupées, ces personnes n'y firent même pas attention. Cette densité finit par la fatiguer. Elle décida donc de se diriger vers un bar afin de se rafraichir un peu...

   Adelheid s'assit au comptoir et se contenta de commander un simple jus de fruit, l'alcool étant interdit à quiconque n'ayant pas atteint la vingtaine, dans ce pays. En Norvège, il n'y a pas d'âge minimal pour boire de l'alcool, la réglementation se limitant seulement à l'achat. Voilà quelque chose qu'elle regrettait bien... Elle regretta aussi de ne pas avoir de lecteur MP3 sur elle, afin de couvrir ce bruit de fond insupportable... Pourquoi devait-elle entendre chacun raconter sa vie à tout coin du bar? Mais bon, nous n'y pouvons rien. Le regard dans le vide, elle s'accouda au comptoir et posa sa tête sur sa paume, d'un geste las. De sa main de libre elle jouait avec son verre, les pensées au loin.

Quoi de plus ennuyeux après une journée de cour ou l’on ne connait personne et dont la leçon est déjà connue, que de finir sa journée seul en s’ennuyant tout autant…Désirant profiter du beau temps plutôt chaud pour la saison  avant le debut de soirée ou il devra rentrer dans son petit studio déprimant, Shibiyo opta pour une visite de sa nouvelle ville désormais. Ayant déjà fait un tour au par cet au lycée, il se décida pour jeter un œil au centre commercial, centre économique du centre ville ou foule de gens y allaient tant pour trainer que faire toute sorte d’achat.
  Après être passé par chez lui, Shibi quitta son uniforme lycéen pour une tenue plus habituelle qu’il affectionait pour sortir, jean noir legerement baggy, retenu par une ceinture kaki, haut sans manche blanc plutôt moulant ( disons que shibiyo est bien bati sans etre musclor ce qui fait que le moulant ne lui fait pas défaut ) avec par-dessus une chemise noir ouverte facon decontractée. N’emportant que son porte-feuille et portable, il se rendit d’un pas nonchalant au centre.

 La chaleur etouffante et la cohue qui y regnait eut raison de lui et abandonnant la visite des différents magasins, principalement vestimentaire, il se posa dans l’unique bar du coin, pas des plus branché mais aux prix correct et a l’enseigne moderne agréable. Faute de mieu il y entra et commanda au bar une Corona ( Shibi a la vingtaine donc pas de soucis d’alcool ) et s’accoudant au bar jeta un œil parmis les clients du bar…Rien de très surprenant, un groupe de jeune mineur pouffant bruyament penchées sur leurs portables, un homme en costard seul, deux ou trois petits couples, et autres personnes tout a fait banal. Cependant il y avait quelqu’un qui passait difficilement inapercue ( meme si au japon l’excentricité est coutume ), aux habits plutôt surprenant, surtout pour le haut-de-forme, peu banal de nos jour, la peau pâle et visiblement pas japonaise mais plutôt scandinave ce qui la rendait particulierement ravissante. Devant le si peu d’interêt des autres clients du bar, il se résolu a contempler la belle demoiselle, assise seule a sa table, l’air de s’ennuyer plus qu’autre chose. Il surprit le regard melé de gêne et moquerie des gens a son égard mais lui ayant des origine européene également et passant bien au dela de l’aspect physique s’amusait a la contempler pour sa simple beauté.
Au bout de quelques instant leurs regards se croiserent..il ne detourna pas les yeux, la fixant de ses yeux noisettes, jouant machinalement avec une de ses mêches tombant sur son front, Puis lui fit un discret sourire afin de mentalement lui envoyer pour message « je t’ai vu ». En grand poli qu’il était il ne s’imposa pas a elle comme le ferait tout dragueur de base,  se contentant de la regarder tendrement.

(pensées) * A defaut d’être dans la norme, elle a le merite d’être mignonne…puis n’ayant encore chasser personne depuis mon arrivée, pourquoi pas, je n’ai rien de mieu a faire en ce moment… *

Laissant sa seconde personnalité manipulatrice au placard pour l’instant, c’est en toute honneteté qu’il lui fit signe si il pouvait s’inviter a sa table, apres s’etre assuré qu’elle lui ai rendu son sourire…

   Se balançant légèrement, Frig était dans un autre monde, mais nul ne sait vraiment lequel. Mais ses doux songes furent interrompus quand ses yeux noirs croisèrent ceux d'un inconnu. Elle s'éveilla brusquement et releva la tête en direction du jeune homme. Apparemment, il voulait s'installer, pourquoi refuser? Ça aurait été très malpoli, et même si elle était plutôt mal lunée ces dernières heures, Frig ne voulait pas paraître associable. Elle l'invita donc à la rejoindre en lui répondant par un faible sourire.

- Bonsoir.

   Par excès de politesse elle enleva son chapeau qu'elle posa sur la table. Un minimum de courtoisie s'impose, même si ce geste est plutôt coutumier des hommes. Mais elle n'en a pas moins perdu de sa féminité. Peut-être l'une des personnes les plus féminines sur cette planète. « Pantalonphobe » jusqu'au bout, elle n'a (presque) jamais mis de pantalon de sa vie. Une habitude, en somme. Mais être jambe nue est tellement plus féminin et élégant. Que ferais une femme sans sa paire de jambe, en évitant toute allusion malsaine bien entendu. Elle ne serait plus digne d'être appelée « femme », voilà ce qui arriverait.

   Bien entendu, Adelheid se demandait pourquoi cet homme venait à sa table. Il y avait d'autres tables, libres ou prises, mais pourquoi la sienne? Encore une question à laquelle elle ne saurait répondre. Pour le moment... Mais cela la perturbait assez.

- Que me vaut l'honneur de votre passage?

   On pouvait entendre une pointe d'amusement dans sa voix. Ce n'était pas dans les habitudes des gens de son âge de parler de la sorte, mais elle trouvait ces manières tellement amusantes... Tellement amusante que c'était devenue une habitude de parler ainsi. Elle devait avoir des gênes d'aristocrate, sans doute. C'est traître, un noble. Une noble, c'est gentiment fourbe. Noble. Un statut que Adelheid s'auto-proclamait. Parce qu'être aristocrate, c'est la grande classe.

   Mais ce qui comptait avant tout était la réponse que l'inconnu allait donner. Sinon, elle n'aurait jamais posé la question... Elle croisa les jambes et attendit patiemment.

(Mon ordi ayant planté, j'ai du tout réécrire T^T donc c'est pas terrible)

Une fois son sourire rendu par l'étrange demoiselle, Shibiyo lui fit signe si il pouvait la rejoindre ce en quoi elle réponit positivement laissant des lors le jeune homme s'approcher avec son verre et s'asseoir en face d'elle, admirant au passage le joli decroisement croisement de ses interminables jambes nues a la peau si claire qu'on pourrait penser que le sang ne circulait pas en elle. Ôtant son haut de forme, il put apprecier une cascade de cheveux d'une blondeur aussi claire que sa peau, tombant delicatement sur ses epaules. Il lui adressa un sourire charmeur tout en s'asseyant et lui rendant sont "bonjour". Il en profita pour examiner de plus prés la jeune femme qui etait proche de la majorité, d'originaire européenne et tres belle bien que particulierement excentrique, meme si forcé d'admettre que ce style vestimentaire aussi féminin que moderne ne le derangeait pas, au contraire...C'est surtout la personnalité de la jeune demoiselle peut etre aussi originale que ses gouts qui attira l'attention de Shibiyo, maladivement curieu et toujours partant pour de nouvelles "experiences"...

"Que me vaut l'honneur de votre passage ? "

Souriant de plus belle il aggripa ses yeux sombres de son regard joueur et lui repondit sur le même ton amusé et d'une extrême courtoisie presque moyenageuse.

"En tout bien tout honneur, n'est il point possible de se joindre a une demoiselle aussi charmante soit elle pour tout simplement lui proposer ma compagnie ? "

Il bu une gorgée de sa biere fraiche dont les gouttes d'humidité coulerent lentement le long du verre. Ce fut alors a son tour de mener la conversation.

"Shibiyo Osaki, étudiant fraichement débarqué dans cette ville, enchanté. A qui ai-je l'honneur belle demoiselle ? "

   À son tour, Frig bu une gorgée de son verre, profitant de ce petit moment pour réfléchir à une réponse.

- Adelheid Wilhelmine Friedrich. Hyggelig å treffe deg.

   Le tout dit avec un parfait accent, bien entendu. C'est triste de ne pas pouvoir parler sa langue dans ce pays... Pourquoi il n'y a pas plus de personne parlant des langues germaniques? Même si ces états sont loin, ça peut toujours être utile. Apparemment, le norvégien est la langue la plus facile à apprendre, car étant plus facile que l'anglais même.

- Mais Adelheid suffira.

   Il ne faut pas être trop formel, non? Sinon ça ne fait plus noble, ça fait bourgeois. Et comme dit précédemment, les nobles sont gentiment fourbe, mais les bourgeois sont à éviter comme la peste. Et à cet âge, se faire passer pour quelqu'un de trop important n'est pas bon. Généralement, les adolescents ne les aime pas, voir les déteste. Parce que « ça en fait » trop... Et alors, vous aussi vous en faite une tonne pour rien? Voilà pourquoi Frig détestait presque tous les gens de son âge. Presque tous. Donc pas tous...

   Adelheid reprit une gorgée de jus de fruit et reposa le verre vide sur la table.

- Et pourquoi votre chemin vous a mené à Seikusu, si je peux me le permettre?

   Dit-elle en souriant. De là, elle commença à observer le jeune homme, scrutant chacune de ses expressions. Pour savoir qui il était. S'il était quelqu'un de bien, ou non. Mais à première vue, c'était quelqu'un qui ne pouvait pas être bien méchant. Frig, naïve de première, prête à croire n'importe quoi.

   Une fois assis a la table de la jeune fille, ils pouvaient commencer les présentations. Shibiyo se présenta avec le même ton décalé que le sien, plus par amusement qu’autre chose, bien évidemment ce n’était pas son genre mais parler un langage plus poussé de temps en temps n’a jamais fait de mal a personne.
 En revanche, si il avait été attiré par l’originalité de la demoiselle, il était loin de s’imaginer tout ce qu’elle pouvait receler. Meme si il a toujours cet insctint d’observation, de prudence et de controler l’autre, avec pour regle de base de toujours connaitre le terrain et l’individu, masquant ses émotions,..il ne put s’empecher d’ecarquiller les yeux, buvant un e gorgée de travers tout étonné de l’entendre répondre, alors qu’elle parlait un japonais tout a fait correcte, dans une langue qui lui était inconnu et dont il n’en saisissait pas un mot, visiblement d’influence scandinave ou germanique, collant avec ses origines…

«   Adelheid Wilhelmine Friedrich. Hyggelig å treffe deg. »
 
« Euh… ?!? U_u »

« Mais Adelheid suffira »
- Et pourquoi votre chemin vous a mené à Seikusu, si je peux me le permettre?

Toujours un peu etonné de la réponse dans cette particuliere mais non moin élégante, il repris ses esprit plus intéréssé que jamais par Adelheid. Apres une nouvelle gorgée de sa boisson il lui sourit et continua les présentations.
 
« Adelheid… ? excuse moi si j’ecorche un peu l’enonciation au début, ce n’est pas un nom très courant. Tu es de quel origine si je peut me permettre ? Les gens te vois comme une étrangere… Pour ma part je suis a Seikusu  comme étudiant au lycée Seikusu, je termine mon cursus, tout en demarrant ma vie « d’adulte ».

Par « vie d’adulte » shibi sous entend le fait de vivre seul loin des parents ( volontairement ou non ) et donc de se prendre en main seul avec son propre studio, petit boulot et autres rencontres imprévu que le destin s’amuse a disposer sur votre chemin..Peut etre qu’Adelheid en fait partie. Lui qui se sent un peu seul depuis son emmenagement ne connaissant que très peu de monde et endroit, un peu de compagnie ne lui ferai pas de mal. Après de la a « chasser » la belle blonde il hésitait …Il aime les filles qui ont du caractere et savent ce qu’elle veulent neanmoins cela varie selon les periodes. En ce moment il se laisserai bien tenter par cette douce inconnue d’autant plus si elle se montrait intéréssée, nul doute qu’elle ne peut savoir ce qui l’attendrai alors =p

   Le fait que Shibiyo ne la comprenne pas amusa Frig. En même temps, c'était normal. Environ 4,7 millions de personnes parlent le norvégien dit « classique » dans le monde entier. Or, la Norvège est peuplé de 4,6 millions d'habitants. Le nombre de personne parlant bokmål dans le reste du monde est donc plutôt négligeable.

- Je viens de Norvège, mais je n'y a pas vécu beaucoup, malheureusement...

   En effet, Adelheid n'y avait vécu que la première année de sa vie, ainsi que les deux années passées (sans compter les petites semaines de vacances). Cela faisait peu, à sou goût. Surtout que parmi les nombreux pays qu'elle a habité, son pays natal restait de loin son pays préféré.

- Je voyage beaucoup, car mes parents sont médecins, neurochirurgiens plus précisément... Mais je n'ai jamais le choix de la destination...

   À son plus grand regret... Si elle pouvait, elle partirait d'ici pour retourner « chez elle ». Or, elle n'avait nul part où aller, là bas... Mais elle avait les moyens de se trouver un petit appartement, et de s'en contenter, en attendant d'avoir fini ses études au Østlandets Musikkonservatorium, le conservatoire de musique d'Oslo. Adelheid était déterminée à partir (peu importe ce que penseraient ses parents), et une fois cette année finie, elle s'en irait, même si elle n'aura pas encore atteint la majorité.

- Je suis aussi étudiante au lycée de Seikusu... Ma première et dernière année ici...

   Elle disait ça avec un ton signifiant qu'elle se fichait pas mal du lycée et des cours. Ce qui était vrai... Il n'y avait rien de plus inutile pour elle que les cours. Tout ce qu'elle comptait faire plus tard ne relève pas du Q.I., mais plutôt du savoir faire. Ses parents pensaient qu'ils pourraient faire d'elle une grande neurochirurgienne, tout comme eux. Mais ils se trompèrent. Sur toute la ligne. Les études longues, ça n'était pas son truc.

- Enfin... voilà.

   Maintenant Frig ne savait plus quel sujet aborder... Il suffit de se creuser un peu la tête. La jeune nordique prit sa posture habituelle en position assise: les coudes posés sur la table (n'est-ce pas malpoli, d'ailleurs? Meuuh non!) et croisa ses doigts pour poser son menton dessus. Elle lança un regard espiègle à son interlocuteur avant de lui demander:

- Donc ça veut dire que tu n'habites plus chez tes parents? Aaah... comme je t'envie...

   Passée au tutoiement, qui est plus familier, la jeune fille maintenait son regard.

- Je me demanderais toujours pourquoi c'est moi que vous avez choisi de rejoindre.

   Ajouta-t-elle avec son aimable sourire.

    Assis en face d’elle, jambe croisé, ses doigts fin jouant avec les goutte d’eau perlant le contour de son verre frais, et cela sans jamais détacher ses yeux noisettes des deux perles noires posées sur le visage de la norvegienne.

    Il ecoutait avec attention et interet, bercé par l’accent très nettement audible de cette étrangere ( Gaijin ). Il apprit ainsi qu’elle était, comme il l’avait deviné, d’une autre nationalité que japonaise, et que son jeune âge en faisait une lycéene ( et n’ayant qu’un lycée a Seikusu ) faisant d’eux des « camarades » étudiants. Adelheid lui raconta que ses parents etaient medecins d’où le fait de sans cesse voyager et changer de pays et mode de vie, ce qui doit etre la fois passionant mais handicapant concernant les amis et l’amour. Cela forge le caractere c’est evident.  Ayant les voyages pour passion, Shibiyo se preserva de se sujet de conversation pour plus tard, préférant continuer d’en apprendre plus sur cette demoiselle qui lui plaisait…


« - Donc ça veut dire que tu n'habites plus chez tes parents? Aaah... comme je t'envie... »

   Shibiyo laissa échapper un petit rire, amusé par cette remarque et le changement d’attitude de son amie, qui s’appuyant sur les coudes dans une position tres féminine, tout en lui lancant un regard complice, entre envie et malice...l’effet fut dévastateur sur le jeune homme qui ne put que lui rendre son regard, un sourire en disant long, jouant machinalement avec une de ses meches tombant sur son front..

« Eh ben..oui je vis seul,  mon père étant en déplacement permanent pour son boulot, ma mere n’etant plus la..voila. Mais je sais me debrouiller, et ce n’est pas comme un abandon. J’avous que ca a du bon, comme ne pas avoir a ranger sa chambre ( il lui lanca un petit sourire moqueur ),  se lever ou manger ce que l’on veut, ou encore ramener une charmante demoiselle rencontrée dans un bar… «

Riant de sa reponse et de la réaction de la jeune femme qui plus amusée que génée lui sourit. Lui repondant avec un air lourd de sous entendu mais tout en finesse. ..

« Je me demanderais toujours pourquoi c'est moi que vous avez choisi de rejoindre. »

« aha cela je pourrais te le dire, car effectivement j’ai choisi de te rejoindre, mais pour le savoir…tu devra accepter ma compagnie et un nouveau verre. Si je te dérange, alors sans rancune je te laisserai a tes occupations »

Le but de Shibiyo n’est nullement de manipuler Adelheid, mais uniquement de passer plus de temps avec elle et qui sait ensuite…

   Les bruits parasites ne génèrent plus Frig, maintenant absorbée dans sa conversation avec Shibiyo. La musique passant à la radio et les rires stridents d'autres filles de son âge ne la dérangeaient plus. Certaines personnes détestent parler avec un bruit de fond aussi important, car elles n'arrivent pas à se concentrer. Mais ce n'était pas le cas de la jeune nordique. D'ailleurs, elle ne se doutait pas qu'elle et le jeune homme soient dans le même lycée. Beaucoup de choses lui passaient bien au-dessus, tellement tête en l'air qu'elle est. Peut-être qu'ils s'étaient déjà croisés, qui sait. Peut-être qu'il l'avait déjà vu, ce qui ne serait pas étonnant, vu sa différence de teint et de façon d'être.

   Adelheid remarqua que Shibiyo avait le tic de jouer avec ses cheveux. Elle trouva cette habitude plutôt adorable et elle afficha un sourire attendrie. Elle enviait vraiment son interlocuteur qui vivait loin de l'autorité parentale, en total liberté de faire ce qu'il veut, quand il veut. Mais elle devait avouée qu'elle n'avait pas souvent ses parents à dos... Seulement quand ils sont à la maison. C'est à dire, quasiment jamais.

   Quand Shibiyo fit allusion à la ramener chez lui, elle ne peut se retenir de rougir. La jeune nordique répondit à cette remarque par un petit sourire gêné. Elle aimait particulièrement ses yeux, des yeux noisettes où on peut presque lire dedans, enfin... On pouvait lire ce quelles expressions ils voulaient faire paraître.

   Pour avoir sa réponse, Frig devait lui tenir compagnie encore quelques temps. C'était maintenant, ou jamais. C'est avec joie qu'elle lui répondit:

- Bien sûr que non, tu ne me déranges pas du tout! Et puis... Je n'ai rien de prévu, donc...

   Lui répondit-elle, un peu comme une invitation à aller plus loin, son visage pâle toujours animé de quelques couleurs.

- Alors vas-y, crache le morceau!

   Adelheid eut un petit rire, attendant (im)patiemment sa réponse, toute sourire... Et aussi toute contente de s'être trouvée un peu de distraction dans ce bâtiment ennuyeux rempli de foule. Puis ce n'était pas tout les jours qu'elle avait une conversation avec un autre être humain.

      La conversation entre Shibi et Adelheid devenait de plus en plus interessante et intime, entre sous entendus, invitations et regard complice…Et  a mesure qu’il passait du temps avec la belle nordiste, il ne voulait qu’en passait un peu plus encore ( ). Le bar était rempli aux trois-quarts, le centre commercial comble de monde et le brouaha des conversations alentours tout comme les bruits de pas et autre musique de fond du centre,  empechait toute conversation intime et audible. Effectivement ca en aurait gené plus d’un(e)…Mais etonnament aucun des deux jeunes ne semblait derangés par l’ambiance pesante et bruyante les entourant, comme si ils étaient dans une bulle. Une bulle dans laquelle ils ne voyaient que l’autre, ne s’interessant qu’a ce dernier d’autant que pour tout deux la sociabilité n’était pas leur fort.
   Aussi intrigué que séduit et amusé du petit jeu de regard avec la belle Adelheid, Shibiyo trouva adorable de la voir rougir très nettement, etant donné la paleur de sa peau. Bien que ravi de la voir reagir positivement a son invitation, il n’en parut pas moin etonné de la voir accepter son sous entendu en parlant d’inviter une eventuelle belle inconnue rencontrée dans un bar, chose plutôt rare et risqué lorsqu’on ne connait rien de l’individu en question. Qui plus est alors que Shibiyo se revele etre un veritable prédateur et manipulateur ( sans etre mechant dans le fond puisqu’il respect toujours ses proies, ne les « abimants » jamais ). Néanmoins Shibi ne faisait pour l’instant rien d’autre que de seduire la belle adelheid ce qui au vu de ses reactions semblait fonctionner a son grand bonheur.

«  Bien sûr que non, tu ne me déranges pas du tout! Et puis... Je n'ai rien de prévu, donc... »

   Shibi ne put s’empecher d’afficher un large sourire signe de son contentement. Terminant son verre d’une longue gorgée afin d’une part de se motiver et d’autre part de laisser une sortie eventuelle sachant qu’il allait lui proposer quelquechose. Desormais sur de ne pas deranger la demoiselle, il pouvait envisager une suite a cette rencontre, ce qui était apres tout son but. N’ayant rien prévu lui non plus, libre a lui de l’inviter a boire un autre verre, changer d’endroit ou encore aller directement chez lui, ce qui lui indiquerait que sa ravissante partenaire était plutôt directe et savait ce qu’elle voulait…peut etre lui. ; )
  Il la taquina quelque peu en lui faisant un leger chantage en lui promettant de dire la raison pour laquelle il l’avait choisie, en echange elle devra accepter sa compagnie. Le marché était fait de tel sorte que les deux y gagnent…ce qui sera surement le cas plus tard.

  « - Alors vas-y, crache le morceau! »

  Shibi rit devant l’attitude impatiente d’Adelheid, la rendant que plus adorable encore, continuant de plonger ses yeux dans la noirceur de ceux de la norvegienne brillant de malice. Shibiyo ne se doutait pas encore de tout ce que notre chere amie était capable , la surprise ne peut qu’etre meilleur. Lui habitué a tout calculé et prevoir, le surprendre est difficile, mais que meilleur en retour.

 Il la regarda, un sourire moqueur au levre, faisant durer le suspense pour faire monter l’intensité en elle, effleurant du bout de ses doigts le dos de sa main ( volontairement ? ) aussi blanche que le reste de son corps, mais dont la chaleur le surpris. Une telle blancheur laisserai croire qu’elle était aussi froide que la neige scandinave, mais visiblement, pour une raison inconnue..ou pas, Adelheid était aussi douce que chaleureuse, continuant d’attirer de plus en plus le gentleman prédateur.

   « Bon je vais te le dire avant que tu ne te mette a sautiller sur ta chaise  ( il lui lanca un sourire taquin ).  Si je t’ai choisie comme tu dit, et j'en ai la confrmation dorenavant…. c'est parce que de ne pas te connaitre est un defaut,..ne pas te desirer un parjure..ne pas vouloir t'embrasser un péché. »

   Il est facile de faire marcher Frig dans n'importe quelle combine. Plus naïve, tu meurs. Mais est-ce que c'est considéré comme une qualité ou un défaut? Peut-importe. C'était un trait de caractère dominant chez elle. Elle n'avait aucune idée de quelle était la vraie personnalité de Shibiyo en réalité, mais elle n'y prêta nullement attention, se laissant avoir par cette seule facette de lui-même qu'il dévoilait.

   Le centre commercial se vidait petit à petit, alors que le bar ne cessait de se remplir. La fin d'après-midi se faisait sentir, les travailleurs venant se détendre et les lycéens s'amuser. Les gens venaient et partaient à n'en plus finir. Une fois qu'une table se libérait, elle se trouvait prise la seconde d'après. Même si Seikusu n'était pas une si grande ville, il y avait une affluence très forte au centre commercial, une foule qui en devenait presque gênante. Mais cela importait peu pour eux, vu comment la conversation continuait sans aucune difficulté. Frig ne broncha pas lorsqu'elle sentit sur le dos de sa main le contact des doigts de Shibiyo. Elle trouvait ce contact doux et apaisant, si bien qu'après avoir aperçu son geste, elle lui lança un regard attendrie accompagné d'un petit sourire qui illuminait son visage blême animé de quelques couleurs roses de rougissement.

   Après cette petite déclaration de Shibiyo, Frig écarquilla les yeux, cessant de suite ce petit jeu, reprenant une attitude plus sérieuse et plus naturelle. C'est avec beaucoup de gêne qu'elle réussit par dire:

- C'est... C'est vrai...?

   Elle reprit encore quelques couleurs et par réflexe, son index droit vint jouer avec son anneau à la lèvre. Un réflexe habituel en cas de détresse ou de gêne, un peu comme si ça lui laissait le temps de réfléchir à quelque chose à dire.

- Eh bien... hum... merci...

   Adelheid dévia le regard quelques secondes puis le replongea dans celui de Shibiyo, et afficha un petit sourire timide, se demandant jusqu'où irait cette relation fraichement commencée.

- Je n'ai pas l'habitude de ce genre de compliments...

   Rajouta-t-elle avec un petit rire gêné.

   Bien qu'il n'etait pas venu en ces lieux dans le but de "chasser" c'est a dire jouer a manipuler une jeune fille pour seul motif qu'il aimait se sentir dominant et jouer au marionnettiste, avec eventuellement quelques plaisirs a la fin avant de la relacher lentement.. Si il etait ici ce n'est que pour se detendre et si possible faire quelques rencontres amicales. Ainsi il ne se douta pas qu'en approchant la belle Adelheid, il aurait a ressortir quelques tours de "passe-passe" de sa panoplie de prédateur manipulateur afin de la seduire. C'est pourquoi il lacha l'air de rien comme si il demandait l'heure, une tirade qu'on pourrait croire issue d'un quelconque ouvrage romantique, lui declarant ainsi clairement bien qu'indirectement, qu'elle lui plaisait et son desir profond de l'embrasser et passer quelques temps avec elle.
  Shibiyo utilisait souvent cette technique de lancer une phrase lourde de sens afin de destabiliser la personne qui partagé entre emotion et gene, a se demander si il etait serieu ou plaisantait, permettant ainsi au jeune homme de ferrer sa proie ou bien etudier ses reactions. Pour toute fille naive ou simplement attirée,cela pouvait etre fatale, et de voir le visage pâle de Adelheid rosir, sentir une chaleure nouvelle emaner d'elle, ses yeux noirs scintillaient entre etonnement et interet, et les yeux noisettes percant de son interlocuteur, la regardant d'un sourire tendre tout en jouant avec l'une de ses mêches de cheveu, comme amusé de cette situation..


Neanmoins, il se devait d'admettre que la demoiselle lui plaisait et visiblement, un prolongement de l'apres midi en soirée avec Shibi ne derangeait pas la jeune nordique, qui de plus en plus rouge lui rendait son sourire tout aussi charmeur.
  Jamais il ne quitta du regard les yeux de sa belle, adaptant son ton et sa gestuelle a la sienne.

" c'est...c'est vrai..?"

 " Ai-je l'air de mentir ? (sourire charmeur)

"Eh bien...hum...merci"

" Mais de rien, c'est plutot a moi de te remercier de bien vouloir de ma compagnie ( nouveau sourire ) "

  Dorenavant Shibiyo attendait un certain signe de sa partenaire, esperant au fond de lui qu'elle ne s'effraye pas de son ton cavalier et plutot direct,. Surement elle avait deviné qu'elle lui plaisait, sinon il ne serai jamais venu lui parler, mais...est ce reciproque ? Il observa de plus belle la norvegienne, qui bien que naive n'en reste pas moin inteligente. Certe Shibiyo peut etre un manipulateur, mais l'est il la ? Qu'a t'elle a perdre et a gagner de se laisser guider par ce  jeune brun aventureux mais non moin seduit et seduisant...Dans toute chasse, il y a un moment ou la decision revient a la "victime" afin de totalement l'avoir en sa possession. Evidemment, si elle panique subitement il ne viendra pas a la forcer de quoique ce soit, etant contre toute violence physique envers le sexe opposé.