- Je vais maintenant... passer à la bénédiction... Que... Que chacun se lève tour à tour et vienne face à moi...
Bien que le récital fut assez court, j'ai eu un mal fou à rester pleinement concentrée dessus. Des terranides m'avaient plusieurs fois regardés, souvent étonnés ou semblaient même inquiets. Mais bien que cette situation soit terriblement embarrassante pour moi, je continue de rester digne et de tenir bon, guidée la foi en mon devoir sacré. C'est ainsi que je les vois se lever un par un, alors que je sentais avoir chaud. Mais j'ai beau tout essayer pour ignorer ce qui se passe en moi, que j'ai l'impression de faiblir encore plus, lorsque je commence les bénédictions. C'était comme si quelque chose me caressait maintenant le corps du bout des doigts. Des caresses qui étaient à la fois glaciales et brulantes et qui se glissent sournoisement à répétition, sur le long de ma peau. Mais plus embêtant dans tout ça, c'est que j'avais l'entrejambe anormalement brulant! Alors pendant que je bénis un à un les terranides qui s'approchent, j'ai l'impression de jouir... Non en vérité, je suis vraiment en train de jouir, lorsque je suis sur le point de m'occuper du suivant qui s'est approché de moi!...
Même si je fais tout pour ne rien laisser transparaitre, je laisse malheureusement échapper des gémissements sourds, que le grand terranide qui se trouve en face de moi ne peut que hélas qu'entendre... Ma jouissance se répand alors très vite dans ma culotte! Si je pouvais tout simplement m'enfuir à cet instant, je crois que je le ferais sans hésitations! Je suis donc obligée de baisser la tête et de rester immobile pendant plusieurs longues secondes très embarrassantes, lorsque le terranide me regarde avec insistance. J'avais l'impression d'être dévisagée et le pire, c'est que j'appréciais secrètement cet instant!
- Ne faites pas attention à moi...
Je lui murmure de ne pas s'inquiéter pour moi. L'impressionnant mammifère à la tête de lion baisse alors la tête à son tour et j'entreprends maladroitement les gestes nécessaires, avec l'aide du parchemin sacré dans mes mains. Et lorsqu'il se retire et que les suivants s'avancent ensuite, j'ai finalement cette curieuse la sensation de mal-être qui se dissipe lentement...
- Oh mon dieu! Oh pardonnez-moi! Je ne sais pas ce qui est arrivé! Je suis vraiment désolée!
Dès que la cérémonie est terminée et que tout le monde est sortit, j'ai prestement refermé les portes derrière-eux. Quand je les ais entendues claquer avec résonnance, je me suis assise par terre sur les dalles, le regard face à l'autel. Bien que les sensations avaient en partie disparues, je me sentais déphasée! J'étais en transpiration et je ne savais plus quoi dire... J'ai alors décidé de prier un long moment en silence, tout en demandant intérieurement le pardon aux dieux, pour l'inexplicable faiblesse que j'ai ressentis durant la cérémonie de bénédiction sacrée, avant de me relever ensuite. Je profite pour remettre de l'ordre et de rester le plus éloigné possible du groupe, jusqu'à ce qu'ils décident de partir un peu plus tard. L'heure ayant maintenant bien avancé, je choisis de rester ici pour la nuit comme je l'avais convenu. Un peu après, je continue encore de méditer. Je mange ensuite seule et très sommairement dans la chambre, réservé à cet office. Avant de me coucher, je réfléchit encore un peu à ce qui s'était passé plus tôt. Je ne comprenais pas... C'était la première fois que cela m'était arrivé... J'en conclu alors que quelque chose, peut-être un objet appartenant à l'un des terranides en question, avait peut-être dut entrer en conflit avec mes propres énergies. Et puis au moment où je juge qu'il est bon que j'aille au lit, je me couche sans attendre. Bien que je ressentais toujours un fond de désir en moi, j'essayais de l'ignorer D'ici demain, tout cela ne sera plus qu'un lointain souvenir désagréable...
- Non! Lachez-moi! Non! Vous êtes trop nombreux! Je ne pourrais jamais tous les prendre! Kyyya!!!
Je me mets alors à crier! Je suis encore une fois dans le temple en train de refaire la cérémonie, sauf que tous les terranides me sautent dessus. Ils m'arrachent ma robe. Et puis lorsque je suis nue, ils sortent ensuite leurs horribles bites. Mais je n'arrivais pas à me défendre. Je suis alors plaquée sur l'autel et il y en un qui vient directement entre mes cuisses! Je lui dis que je ne veux pas, mais d'autres m'entourent et me force à faire tout un tas de choses dégoutantes. Je n'étais plus une prêtresse pour eux, mais leur jouet. Et ensuite, pendant qu'il m'enchainent à tour de rôle sur l'autel un à un comme je les avais bénis avant, je me revois soudainement au temple de ma ville natale. Les terranides qui me violent se transforment pour devenir ces humains qui nous ont détruits, les miens et moi! Et l'horrible scène ne dure pas une seconde de plus, que tout le monde disparait. Je me retrouve alors dans le noir et le silence, pendant que j'ouvre les yeux en grand. Je viens de rêver... Je viens de faire un horrible cauchemar...
- Oh... Anh... Anh...
Malgré que je me sois réveillée, je tremble comme une feuille morte. Je ressens des sueurs froides, tandis que mon corps est tout brulant en même temps. Mon vagin était encore une fois en feu. La sensation de tout à l'heure, était en train de recommencer. Mais qu'est-ce qui se passe encore, à la fin?... Et puis je mets la main devant la bouche, dès que je crois voir une ombre massive. Quelqu'un ou quelque chose se trouve à l'intérieur, avec moi! Et c'est la lune qui éclaircit à travers la vitre, un être massif à la grande stature. Il se tenait droit devant-moi! Il...
- Oh! Que...
C'est avec le regard à la fois effrayé et confondu avec mes désirs anormalement brulants, que je vois une bête... Non! Un terranide qui me regarde lui-même nu, avec son énorme sexe tout raide! La vue improbable à laquelle j'ai le droit, a pour réaction de me donner un nouveau sursaut de désir pendant un instant. Me voilà alors obligée de serrer mes cuisses mouillés, pendant que j'étais incapable de savoir ce que je devais faire. La scène était tellement trop bizarre. Et ce que j'éprouvais, l'était tout autant.