"Noriko? Hé ho t'es avec moi là?""Hein? Quoi? Non ... désolée Chloé""T'as pas l'air bien, qu'est ce qui se passe?""Rien ... rien du tout. C'est pas grave.""Rien du tout et c'est pas grave, c'est pas pareil! Bon, y'a quoi? Si tu craches pas le morceau, moi je te lâche pas! Allez..."".......... tu te souviens le mois dernier au Black Cube, la soirée déjantée?""Oui bien sûr, et alors?""Y'avait un gars mignon qui te collait aux fesses et tu l'as rembarré parce qu'il se la pétait trop.""Euuh peut être oui ... et donc ?""Bon ben en fait, tu es partie plus tôt que prévu après un coup de fil de ta soeur et moi je suis restée un peu.""On avait bu, je ne me souviens pas des détails.""Moi si malheureusement. Le gars est revenu à la charge et j'ai déconné. Il m'a ramené chez lui, il mentait pas, sa famille est blindée de thunes et ...""Vous avez baisé!""Ouais forcement. Le truc c'est qu'il nous a filmé, y'a aussi des photos et ce connard me fout la pression. J'y suis allée deux fois cette semaine, en plus des quatre fois précédentes. Il me prend pour son sex toy, c'est comme ça qu'il m'appelle. Si je vais voir la police, il diffuse les vidéos et il sait où j'habite.""Oh ma pauvre, viens là!"Chloé serre
Noriko dans ses bras. Les deux filles sont inséparables, les meilleures amies du monde. Elles se disent tout, partagent "presque" tout, ont déjà couché ensemble, sont dans le même groupe à l'université. Assisses sur le lit de Chloé, elles restent un moment ensemble à expliquer pour l'une, et comprendre pour l'autre les causes et les conséquences de cette connerie. Quand Noriko doit partir, les deux filles se promettent de se voir le lendemain. Chloé raccompagne sa copine à la porte d'entrée puis remonte dans sa chambre. Sur un carnet ouvert sur le lit, elle a le numéro et l'adresse de la saloperie qui pourrit la vie de Noriko. Elle serre les poings. Noriko est adorable, gentille, super fun et ne mérite pas ça. L'espace d'un instant, elle envisage d'appeler Kelly, sa sœur, mais ses réactions sont toujours exagérées. Elle pourrait aller le castrer direct. Chloé fait les cent pas dans sa chambre, il est midi, sa mère l'appelle pour le déjeuner.
"J'ai pas faim, je descendrai plus tard!"Ces connards méritent de crever la bouche ouverte, les couilles broyées et les mains coupées. D'un naturel assez joyeux, Chloé monte vite dans les tours quand la situation lui échappe. Et là, elle est furieuse. Elle ne se souvient pas du gars en question, juste qu'un lourdaud lui avait collé au cul en se vantant d'avoir autant de pognon qu'il le voulait ===> meilleur moyen de la faire fuir. Il lui semble qu'elle avait été assez vulgaire.
Elle tape l'adresse notée dans sa barre de recherche JapMap et la localise assez proche de chez elle, deux rues plus loin. Le quartier est riche, la population aisée. Chloé décide d'aller jeter un coup d'oeil. Elle passe un jean bleu skinny taille basse, passe un haut col roulé manche longues rouge, choisit une paire de bottines sobre et élégante, attrape son sac, y fourre son smartphone. Fin
prête, elle sort de chez elle suffisamment remontée pour faire une boulette.
*Click* une photo de l'entrée de la baraque qui est cachée derrière un mur assez haut.
*Click* une photo du nom au dessus de l'interphone.
Chloé hésite ... doit, doit pas ... qui sait ce qu'il y a derrière cette porte? Noriko lui a dit que le gars est un jeune con prétentieux qui s'appelle Alex. Peut être que si elle se montre plus conne, elle pourrait y faire quelque chose, et puis au pire un avocat de son père pourrait y faire quelque chose ...
Non Chloé n'y va pas! Trop tard! Du bout du doigt elle appuie sur le bouton de l'interphone.