Nous sommes parties sur de mauvaises bases c'est ma faute...
Je sursautais légèrement en entendant qu'elle était venue. N'avait-elle pas compris que je ne voulais pas voir sa sale gueule ? Elle avait fermé la porte derrière elle, alors que j'étais en train d'essayer d'essuyer désespérément ma jolie jupe rouge. Enfin, violette, maintenant. Elle s'approche des lavabos, je suis trop occupée à frotter le tissu que je ne prête aucune attention à elle. Et puis, pourquoi je devrais lui porter de l'attention, hein ? Eh bien, parce que sans que je ne l'ai vu venir, elle pose sa main à l'arrière de mon crâne, venant écraser mon visage contre le miroir. La salope ! Je ne peux même pas grimacer, c'est très froid contre ma joue et dur. Surtout, dur, ouais. Elle est forte, mais faut dire que je ne me débat pas non plus. Peut-être qu'en me laissant faire, elle va se lasser et me lâcher la grappe ? En tout cas, elle se remet à causer :
J'aurais tout de suite du te dire que tu devais allégeance à ta princesse, que les petites nouvelles de ton genres ne sont rien.
Je n'ai pas le temps de répliquer qu'elle saisit une de mes couettes avant de me jeter au sol comme une poupée de chiffon. Je me laisse faire, je ne dis rien, je n'ai que de la colère dans le regard. Sa bottine contre mon bas-ventre est désagréable, je déteste qu'on appuie dessus. Et là, elle appuie bien là où il ne faut pas, ce qui m'arrache une grimace. La pute, elle a réussit à me faire grimacer ! Mais pas le temps de l'insulter davantage, même mentalement, parce que voilà que la petite peste se remet à ouvrir sa grande gueule :
T'as pas beaucoup de choix maintenant que t'as loupé ton entrée en matière. Soit tu t'écrases devant moi, soit je gâche le restant de ta vie de lycéenne. Et si ça te semble surréaliste dis toi que presque tous les garçons et une petite poignée de petite fragiles exécutent avec amour le moindre de mes ordres... Tu ne t'en tireras jamais seule.
Et voilà qu'elle décide de s'en prendre à ma joue, la garce ! Je me laisse faire, ne la regardant même plus. Mes yeux sont fermés, comme si chacune de ses paroles me passaient dessus sans m'atteindre. Elle continue son petit manège, son baratin :
Pareil pour les profs, personne ne se plaint jamais et ils me voient comme une élève modèle. Je peux faire ce que je veux de toi en tout impunité. D'ailleurs, comment devrais-je punir ton insolence petite câtin ? T'enfoncer la tête dans la cuvette ? Ou ordonner à une poignet de mes adorables puceaux de te souiller en groupe, et de découper tout tes vêtements ?
Mes yeux s'ouvrent subitement. Je sens sa chaussure quitter ma joue, ce qui me fait grandement plaisir, avant qu'elle ne la pose juste à côté de mon visage. Elle tapote du pied, mais je ne la regarde toujours pas. Au contraire, je m'obstine à ne pas la regarder, ne pas lui faire ce plaisir. Après tout, elle veut une soumise, alors une soumise ne la regarde pas dans les yeux. Je me redresse, difficilement, gardant toujours mes yeux posés au sol. Elle continue de parler en me disant que je pouvais encore lui "prêter allégeance", en m'appelant "pisseuse". Un petit sourire, très discret, naît sur mes lèvres. Et alors je demande, d'une voix innocente :
Est-ce-que si je me soumets à vous, vos puceaux me souilleront en groupe ?
Ma voix avait une note d'espoir. Après tout, si elle voulait vraiment que je me soumette, elle devrait aussi faire quelques petites concessions. Je relevais légèrement la tête vers elle, avant de murmurer :
Ils pourraient profiter de ma petite expérience, et ainsi être meilleurs lorsque vous déciderez qu'ils devront s'occuper de vous, Maïtresse...
Et voilà, c'était dit...