Syndrome de Stockholm [avec Mélinda Warren]

On lui avait dit que sa mission serait compliquée, mais il ne savait pas que cela l'emmènerait directement dans les Contrées du Chaos. Le vent soufflait sur son visage camouflé par sa capuche mais le sable fouettait ses joues, il se déplaçait en silence et approchait d'un immense manoir à Seikusu, un harem avait dit son indicateur.

Pff...Quel temps de merde...En plus j'ai du grimper toute un flanc de canyon...

Sa cible n'était autre que Mélinda Warren, une noble vampire de quelques siècles à qui le harem appartenait. Celle ci aurait torturé et violé énormément de personnes dans sa vie. Il approchait des grandes murailles qu'il escalada sans réel problème, mais l’intérieur de la cour du manoir était truffés de gardes. Il se déplaça discrètement de buissons en buissons jusqu'à atteindre le mur de l'immense bâtisse. Il escalada le mur et écouta la discussion des gardes...

La patronne est dans sa chambre, elle fait sa sieste et elle demande à tous les gardes de quitter son étage.

-La cible est dans sa chambre...Mh...Sa chambre devrait être au dernier étage...

Il grimpa la façade jusqu’à une fenêtre, qu'il ouvrit sans faire de bruit... Il se trouvait dans un couloir. Il parcourut le couloir jusqu'à lire une petite inscription en lettres dorées sur une porte...

Chambre de la Déesse Mélinda Warren

Il ouvrit la porte, se glissa dans la pénombre et referma la porte.

-Mh...C'est trop facile...

Il regardait la pièce décorée richement et de nombreux instrument sexuels et de torture jonchaient le sol... Il s'approcha du grand lit à baldaquins et déploya sa lame secrète qui fit un léger bruit métallique...

Mélinda vivait dans un harem luxueux, un ancien manoir aristocrate, que sa famille avait jadis utilisé comme lieu de villégiature pour se rendre à la capitale. Quand la famille de Mélinda avait tout perdu, Mélinda avait réussi à conserver dans son patrimoine ce manoir, et l’utilisait désormais comme centre de son vaste empire commercial, reposant sur l’esclavage et sur sa fortune personnelle. Ce soir, elle dormait dans son lit, en compagnie de trois autres esclaves. Sa chambre se trouvait au dernier étage de ce grand bâtiment, une magnifique pièce, très agréable, avec un grand lit à baldaquin. Son corps était couché sur celui d’une femme, et ses deux mains étaient chacune posées nonchalamment sur le corps d’une autre. Là, dans cette position, la redoutable vampire, qui était récemment devenue Matriarche d’un clan naissant... De quoi se doter de pleins d’ennemis.

Ce soir, c’était justement d’eux qui faisait irruption dans sa chambre, et s’approchait lentement d’elle. L’homme était discret, c’est indéniable, mais, même en étouffant le bruit de ses pas, et en se rendant invisible aux yeux des autres, il en fallait plus pour passer la dernière sécurité de Mélinda... Ainsi, quand la main de l’homme se leva, tenant son poignard, et s’apprêtait à l’attaquer, une silhouette émergea brusquement à côté de lui, aussi furtive que rapide. Des griffes filèrent vers son cou, mais l’assassin avait suffisamment de réflexes pour éviter l’attaque.

Bran Warren, le grand-frère de Mélinda, et son ultime protecteur, venait de faire irruption, et se dressa devant l’homme. Mélinda se releva alors à son tour, surprise, et écarquilla les yeux sous la surprise.

« Qu’est-ce que... ?!
 -  Un assassin, Maîtresse... »

Mélinda se pinça les lèvres, nerveuse, mais pas aussi paniquée qu’on aurait pu le croire, compte tenu des circonstances.

« Ne le tue pas, je veux savoir qui l’envoie...
 -  J’essaierai... »

Bran ne pouvait pas faire une promesse là-dessus !

Après l'esquive, il fit face à ses trois adversaires.

-Je savais que ce ne serait pas aussi facile~

Il sourit en regardant le frère de Melinda et il se lança à l'assaut de l'homme. Ses couteaux volaient dans tous les sens et sifflaient dans l'air jusqu'a ce qu'il toucha l'homme de Melinda directement dans la tempe avec le manche de son couteau. Il s'effondre au sol, inconscient. Mais pas mort.

-Je ne tue pas les innocents. Bref, Melinda Warren, je vais vous assassiner pour tout ce que vous avez fait d'horrible au peuple.

Il ecarta les esclaves trop faibles pour se battre. Et grimpa sur le lit pour te rejoindre, son poignard en main...La jeune femme était nue, et dégageait énormément de sensualité, mais il avait des ordres...

Ce n’était pas la première fois que quelqu’un chercherait à tuer Mélinda. Depuis qu’elle était devenue Comtesse, et dirigeait un clan, il était fréquent que d’autres clans vampiriques rivaux ne l’attaquent. Le mystérieux assassin prit brusquement l’avantage sur Bran, et bondit ensuite sur le lit. Les esclaves de Mélinda poussèrent des petits glapissements paniqués, tandis que Mélinda, allongée sur le lit, se retira lentement vers l’arrière, dévoilant les formes magnifiques de son corps, avec ses longs cheveux tombant en cascade à droite et à gauche de sa tête, dissimulant légèrement ses seins. Elle vit le regard du mystérieux assassin se poser sur eux, tandis qu’il levait sa dague, et sourit brièvement.

« Le peuple ? » s’exclama-t-elle, indécise..

Qu’est-ce que ça voulait dire? Depuis quand Mélinda oppressait « le peuple » ? L’assassin était prêt à attaquer quand une main se posa brusquement sur son épaule. L’assassin, toujours aussi rapide, se retourna brusquement en tentant de planter sa dague dans le cou de Bran, mais ce dernier bloqua le bras de l’assassin avec son autre main. Lui était torse nu, exposant ses muscles saillants Bran renversa alors l’homme, qui tomba au sol.

« Tu es rapide, petit... »

Se dressant devant lui, le vampire faisait sortit ses canines et ses griffes. Bran avait retiré le couteau niché dans sa tempe, et sa peau était déjà en train de cicatriser. Son adversaire lança alors un autre couteau, que le vampire évita sans difficulté, puis attaqua encore, faisant preuve d’une rapidité incroyable. Le vampire posa sa main sur la gorge de l’homme, et le souleva, le plaquant contre le mur, enfonçant ses griffes dans son cou. Un peu de sang coula, puis Bran balança encore l’assassin au sol.

« Qui t’envoie, assassin ? » demanda-t-il alors.

On pouvait dire que Vaelin était dos au mur. Sa gorge saignait et ça gênait un peu sa repiration mais il allait bien.

-Je suis un professionel. Je ne dévoile pas mes employeurs.

Sur ce, il rit légèrement et une lame sortit de sa manche. Une lame en argent qu'il planta directement dans le coeur de Bran. Il retomba difficilement mais se lève, saignant au cou.

-Saloperie de vampire. Ils sont tenaces mais une lame en argent ils ne peuvent plus rien...

Le chandelier s'affaisse sur le crâne de Vaelin. La corde qui le retenait s'était fragilisée quand Bran avait plaqué Vaelin au mur.

Vaelin s'effondre devant Melinda...

L’homme était hargneux, suffisamment pour poser des difficultés à Bran. Depuis le lit, toujours aussi nue, Mélinda s’était toutefois redressée, prenant une posture sauvage, légèrement accroupie. Ses longs cheveux tombaient en cascade à droite et à gauche de son corps, et ses mains griffues se tenaient prêtes à partir, les ongles pointant dangereusement. L’assassin jura qu’il ne dévoilerait pas l’identité de ses commanditaires, et fit ensuite sortir une lame argentée de sa manche, la plantant dans le corps de Bran. Le vampire grogna de douleur, et relâcha la pression sur l’homme, avant de tituber sur place.
 
Mélinda grogna, prête à bondir… Quand l’une de ses esclaves tira sur la corde retenant le lustre en-hauteur. Déjà fragilisé, le lustre tomba brusquement, et s’abattit violemment sur le tueur, le plongeant dans le coma dans un grand fracas de verre. Mélinda fronça les sourcils en fermant les yeux, et, quelques instants plus tard, la porte s’ouvrit brusquement sur plusieurs gardes, qui observèrent nerveusement la scène.
 
« Mettez-moi ce type aux cachots ! Et occupez-vous de Bran !
- Hmmm… Non, ça va… »
 
Bran se tenait la poitrine, le sang s’écoulant de la plaie.
 
« Ça va ?! Tu te fous de moi ? Il t’a planté au cœur !
- C’est une blessure superficielle… Rien qu’un peu de sang et de méditation ne puisse pas guérir. Attachez bien ce type, et veillez à le désarmer. Il est dangereux. »
 
Pour avoir réussi à s’infiltrer jusqu’ici, c’était une gageure que de le dire. Les gardes obtempérèrent donc, et Mélinda se rapprocha de Bran, l’invitant à boire son sang, ce que ce dernier fit sans hésitation, le puissant sang de la vampire venant cicatriser ses plaies, pendant que les gardes saisissaient l’assassin.
 
Quelques heures après…
 
« DEBOUT ! »
 
Le coup de fouet accompagna le hurlement, frappant le sexe de l’homme, ce qui eut pour effet de le réveiller rapidement. Nu comme un ver, l’assassin ouvrit les yeux dans une pièce sombre, humide, située dans les profondeurs du harem. Normalement, Mélinda aurait dû le remettre aux autorités, mais, dans les faits, elle tenait à gérer elle-même cette situation confuse.
 
Il était retenue à de solides chaînes par le plafond, serrant ses mains, ainsi que par des sangles à hauteur des pieds, les écartant l’un de l’autre.
 
« Tu es réveillée, petit homme ? Je vais t’apprendre ce qu’il en coûte de s’attaquer à moi… »
 
Mélinda était plongée dans la pénombre, mais on pouvait voir que la main tenant le fouet était recouverte d’un fin gant noir, légèrement brillant, et très moulant. Un latex de la plus belle qualité…

Le vide...sombre...froid. Toute cette obscurité enveloppait Vaelin... Il flottait dans cette noirceur presque agréable...Puis une douleur fulgurante au sexe le réveilla d'un coup, il serre les dents pour ne pas crier. Il regardait autour de lui... La pièce était trop peu éclairée et il ne vit que le magnifique gant en latex luire dans le noir...

-La torture ne sert à rien...Je résisterai.

Il sourit en regardant l'ombre de Mélinda.

-Comment va l'homme que j'ai poignardé aufait? J'espère sincèrement qu'il est mort~

Il observa ses liens: de grosses chaines fixées a des poutres...

Mhh...Ca ne va pas être facile de se sortir de ce merdier...

Il regardait les deux yeux de Mélinda brillants dans le noir.

-Qu'est ce que tu me veux?

Un rire cristallin s’échappa des lèvres de Mélinda quand son prisonnier lui demanda si l’homme qu’il avait poignardé n’était pas mort.

« Mon frère est plus résistant que ça, je te rassure... »

Le coup avait été douloureux, mais, avec le sang de Mélinda à proximité, Bran avait eu tôt fait de se rétablir, même s’il était encore en train de se reposer. Mélinda sortit alors de la zone d’ombre créée par les reflets des chandelles, et Vaelin put l’observer... Elle avait opté pour une tenue spéciale, délaissant sa robe au profit d’une tenue moulante noire en latex courte, avec un corset, une culotte noire, et de longs collants avec des gants noirs brillants.

Elle se tint devant Vaelin, l’observant brièvement. Nu, l’homme était plutôt beau, et Mélinda remonta une cravache, la posant sur son menton, le forçant à relever le visage, puis gloussa encore... Et cravacha son visage, à hauteur de la joue.

« Mais ça ne veut pas dire que j’apprécie qu’on lui fasse du mal, ni qu’on m’attaque en pleine nuit ! »

Elle le cravacha encore, en plein sur le sexe !

« Qu’est-ce que je te veux ? Mon beau, je n’ai jamais entendu parler de toi, c’est toi qui m’as attaqué ! Alors, s’il y a bien quelqu’un qui est fondée à demander ça, c’est bien moi... Qu’est-ce que tu me veux ? » glissa-t-elle, menaçante, en lui attrapant le menton.

Et, même malgré son petit gabarit, Mélinda avait une sacrée poigne, soulevant le visage de l’homme.

Il se retint de hurler quand le deuxième coup de cravache fouetta son sexe. Celui ci était relativement long et épais, ce quilui valait la réputation d'être excellent au lit.

-J'avais un contrat sur ta tête, venant d'un inconnu. On m'a dit où tu étais et je suis venu. Maintenant tu pourrais me lâcher? Parce que quelque chose me dit que cet entrecuisse va rapidement se retrouver empalé sur mon gros membre.

Il sourit et profita de ta proximité pour caresser ta joue du bout des doigts. Il regardait dans ton décolleté et ta culotte noire moulait ta vulve et tes lèvres vaginales.

-T'en penses quoi?

Mélinda observa silencieusement Vaelin, qui confirme avoir été embauché par un « inconnu ». Mélinda resta ensuite interloquée par l’aplomb de l’homme, qui alla jusqu’à lui proposer de s’envoyer en l’air. Mélinda en fut tellement surprise qu’elle le relâcha, effectivement, tout en s’écartant un peu. Une question fondamentale lui brûla les lèvres. Était-il juste idiot, ou tout simplement inconscient ? Mélinda fronça donc les sourcils, et, sans lui répondre, se retourna alors. L’assassin put ainsi voir que, chez Mélinda, il n’y avait pas que le devant qui était magnifique. Elle avait une magnifique chute de reins, des fesses superbement moulées, et de magnifiques jambes fuselées. Elle retourna dans l’obscurité, et alluma une bougie.

« Je crois que nous nous sommes mal compris, jeune homme… »

La vampire avait une voix sourde, profonde, et déplaça la bougie.

« C’est vrai que mes capacités de vampire me permettent de voir dans la nuit, j’oublie souvent que c’est différent pour les autres. »

La bougie se glissa sur une chandelle, et Mélinda alluma ainsi plusieurs torches, permettant à l’homme de voir le fond de la salle… Où plusieurs instruments de torture se trouvaient entreposés. Chevalets, vierge de fer, poires d’angoisse… Mélinda se retourna alors vers l’homme, faisant claquer ses talons sur le sol, véritable beauté infernale, et s’approcha d’une manivelle située le long du mur. Elle le manipula, faisant s’abaisser la chaîne, contraignant l’homme à finir courbé vers l’avant.

Un gloussement s’échappa alors des lèvres de la vampire.

« Tu as envie de queues, non ? D’une belle queue bien juteuse, non ? Rassure-toi, je vais t’apporter pleine satisfaction. »

Mélinda claqua des doigts, et des bruits de pas supplémentaires se firent entendre. Bran fit alors irruption dans la prison, nu.

« Bran ? Va dans le dos de notre prisonnier à la langue bien pendue, et apprends-lui le respect… »

Le ton de Mélinda se durcit alors, et elle enchaîna, sur un ton sec et cruel :

« Défonce-moi le cul de cette sale merde. »

Vaelin avait toujours un plan, toujours. Et mettre son adversaire en rogne pour lui faire faire des erreurs en faisait partie. Mais là, il ne s'attendait pas à l'homme qui sortait de l'ombre.

-Oh salut Bran! Comment va ta poitrine aufait? Pas trop douloureuse?

Il attendit patiemment que l'homme se place derrière lui. Il ressentait les choses. Il regardait plus attentivement les chaines, qui devaient être suffisamment fines que pour ses boules de feu les explose. Mais il fallait faire vite...Très vite. Quand il sentit Bran frotter son sexe sur ses fesses, ses mains s'enflammèrent et des boules de feu jaillirent sur les chaînes, qui explosèrent. Il retomba au sol, des chaines d'un bon mètre pendant à ses mains. Il se servit de ses flammes pour cramer Bran jusqu’à se qu'il tombe inconscient, et pour de bon. Il devrait rester dans cet état 5 bonnes heures en comptant la régénération des vampires. Il se retourna, fixa Melinda et lança sa chaîne, qui s'enroula autour du cou de la jeune femme. Une fois derrière elle, en la maîtrisant avec ses propres chaînes, la vampire était entièrement soumise à sa volonté, elle ne pourrait faire autrement. Il approcha sa bouche de l'oreille de la demoiselle.

-Ce qui est bien, au vu des épais murs et de la construction de cette maison, c'est que cette pièce est totalement insonorisée, personne ne t'entendra crier.

Il la plaqua contre un mur, serrant les chaines autour du cou de Mélinda.

-Nous allons enfin pouvoir nous amuser.

Il se mit a défaire la combinaison de latex et il pencha de force la vampire.

-Tu...as...perdu.

Et il enfonça son membre en érection d'un seul coup dans le vagin de la vampire.