Hello hello, jeunes gens et moins jeunes gens, grands joueurs et grandes joueuses o/
Une fois n’est pas coutume, me revoilà donc avec une proposition de RP en one-shot (ou pas) qui, je l’espère, trouvera preneur ou preneuse
Il y a un peu de matière à lire mais je vais tâcher de mettre tout ça dans l’ordre. Je vous rassure d’emblée, tout ce qui suit n’est qu’une trame telle qu’elle s’est déroulée d’elle-même dans ma tête, elle reste évidemment sujette à modification
, interprétation et autres fulgurantes improvisations, ça va sans dire
Cette fois-ci, Takezo et sa classe cherchent donc…
Nom : Fujino
Prénom : Marie (prononcé MariÉ)
Âge : tout juste 30 ans
Profession : Infirmière du lycée de Seikusu
Une femme douce, aimante et particulièrement à l’écoute des autres, qu’on dit dotée d’un instinct maternel des plus singuliers. Elle est cependant quelque peu maladroite et manque assurément de confiance en elle. Quand bien même les hommes autour d’elles n’ont de cesse de se retourner sur son passage, c’est comme si elle n’en avait pas conscience. … pour :
Accompagner les élèves à l’occasion de leur excursion à la campagne, puis en bord de mer. Le bus, qui comptera une trentaine d’élèves, multipliera les escales à travers le pays, pour offrir à chacun son lot de magnifiques panoramas à contempler.
Mais qui est donc Miss Fujino ?
Il n’y a encore pas si longtemps, cela avant qu’elle ne devienne infirmière au lycée de Seikusu, la pétillante Miss Fujino, l’était bien davantage. C’est même peu dire, tant son bonheur passé frôlait l’indécence.
Et pour cause : fiancée à cet homme grand et fort qu’elle aimait depuis toujours, celle-ci s’était imaginée vivre entourée de ces nombreux enfants qu’ensemble, les deux tourtereaux rêvaient d’avoir.
Cela peut paraître bien étrange pour certains, toutefois, en ce temps là, c’était bien là la seule ambition de la jeunette, qui n’aspirait qu’à devenir mère à son tour, à prendre soin de formidables bambins, comme elle eût toujours aimé prendre soin des autres.
Très simplement, un peu par hasard même, sa vie avait pris ce chemin qu’elle pensait être le sien, et Marie en était comblée.
Quelle ne fut pas sa peine alors quand le destin vint toquer à sa porte un matin, pour lui faire savoir qu’il en avait décidé autrement.
L’homme de sa vie décédé dans un tragique accident de la route comme ça, en l’espace d’un instant à peine, notre jolie plante -qui jamais ne s’était sue jolie- crut voir sa fin venir, comme elle pensa tout avenir fichu à jamais.
Madame Fujino -sa mère- ne tardant pas à lui rappeler que son horloge biologique continuait à tourner malgré tout, il ne fut laissé à Marie pour son deuil ni la place, ni le temps nécessaire.
Alors qu’elle se trouvait seule et en proie à un incommensurable chagrin, voilà donc que ses proches n’avaient en tête plus que ça : il fallait qu’elle se trouve quelqu’un, et vite, avant de finir vieille fille et de n’être plus « bonne à marier ».
Quand bien même elle n’aspirait qu’à ça depuis toujours, à la famille, Miss Fujino fit le choix difficile de s’éloigner de la sienne et quitta sa campagne pour s’installer en ville, remplaçant une pression quotidienne par une autre.
Convaincue qu’elle n’était pas du genre à plaire tout comme elle s’était toujours persuadée du fait que l’amour de son ex fiancé relevait du miracle, elle qui avait toujours pensé ses formes trop généreuses pour être belles, la jeune femme passa les années qui suivirent sans jamais rien espérer, sans jamais rien attendre.
Même lorsqu’elle entra en poste dans ce lycée dans lequel elle travaille encore aujourd’hui, Miss Fujino attribua les regards insistants des garçons en direction de ses décolletés comme de ses larges fesses aux montées d’hormones tout bonnement naturelles de ces messieurs dans la fleur de l’âge… quand elle n’était pas la cible des moqueries blessantes des jeunes filles, ça va sans dire (jalouses pour la plupart, mais jamais elle ne s’en rendit compte).
Officiant avec le plus grand soin, comme avec amour, Fujino fut rapidement aimée de tous, ou presque, sans même comprendre que les allées et venues incessantes des garçons n’étaient en rien dûs à ce don qu’elle avait pour tous les materner, comme elle ne se rendit pas compte que cinq années s’étaient déjà écoulées.
La voilà qui a trente ans, toujours seule… sans plus tendresse ni amour, sinon ceux qu’elle porte à tous ces enfants qui ne sont pas les siens, mais dont la présence lui réchauffe le coeur, ne serait-ce qu’un tout petit peu…
En elle, l’horloge tourne toujours, Marie le sent… et elle a plus que jamais envie d’avoir un enfant.Si j’ai bien fait mon boulot, cette image devrait changer à chaque actualisation… enjoy (ou tant pis)
EDIT : Youpi ça marche !
Le vif du sujet (enfin !), notre récit à venir :
(J’ai ellipsé bon nombre des éléments qui m’étaient venus en tête, histoire de ne pas trop en faire non plus, mais vous devriez au moins trouver ici la substance de tout ça)
S’étant portée volontaire pour jouer les accompagnatrices de la classe de Takezo, à l’occasion d’une excursion de deux semaines à travers le pays, Miss Fujino, l’infirmière, revient en un terrain bien connu, qui fait remonter en elle bon nombre de souvenirs.
Se rapprochant de ce sympathique garçon souvent trop en retrait par rapport aux autres, une sorte de complicité nait vite entre les deux, alors qu’à mesure que les jours passent, Marie commence à trouver qu’il ressemble à cet homme qu’elle a jadis aimé, dans cette même région qui l’a vue grandir.
Du fait de cet étrange sentiment, tous deux se rapprochent encore et se confient alors : Takezo le premier, admet son inexpérience vis-à-vis des femmes, se livre sur ses envies, sur ses craintes… et la jeune infirmière le rassure, le complimente même, alors qu’elle se refuse à lui avouer comme ses traits lui sont plaisants.
Comprenant toutefois comme peut fourmiller l’esprit du garçon, Miss Fujino tente de lui faire comprendre qu’il ne faut pas croire que ce qu’il s’imagine se passe comme dans ces films qu’il semble avoir l’habitude de regarder…
Prise d’une irrépressible envie de donner le sein (par manque, comme par envie d’être touchée également), comme cela lui arrive de plus en plus fréquemment, à mesure que l’idée d’avoir un enfant la travaille, et ce quand bien même elle n’allaite pas, Marie, sur le point d’exploser, demande son aide au jeune homme qui, elle le pense du moins, pourrait y trouver son compte… et un peu de cette expérience dont il souffre de manquer.
S’exprimant à son tour, et s’excusant de lui imposer cela, l’infirmière se confie à son nouvel ami, à cet homme, le premier à la toucher depuis si longtemps, lui confiant ô combien elle souffre, elle aussi, à l’idée de ne jamais enfanter.
Alors que Takezo tente d’expliquer à cette femme, qui refuse de l’entendre, comme elle est désirable, ses mots dépassent bien vite sa pensée et, quelques autres mots plus tard, tous deux semblent parvenir à un accord pour le moins surprenant : elle prendra la virginité, et plus encore, de ce jeune homme si solidement bâti et qui lui fait tant penser à son amour perdu, pour lequel elle ressent peu à peu du désir, en échange de quoi il lui fera un enfant…
Voilà voilà, pour ce qui est, en gros (haha), des tenants et aboutissants de cette petite histoire que j’avais bien envie de raconter.
Dans l’idée, je pense que c’est quelque chose qui peut s’écrire sur le long terme, doucement et au rythme de chacun. Certaines des séquences menant à lier les deux personnages pourraient se succéder, être ellipsées ça et là pour donner au moins la sensation du temps qui passe, des êtres qui se rapprochent durant ces vacances… comme il serait tout aussi envisageable de choisir ensemble des moments clés, sinon un seul moment charnière.
Tout s’envisage, alors… si l’idée tente quelqu’un (c’est maintenant que je me mets à croiser les doigts), n’hésitez pas à m’envoyer un message, qu’on en discute !
Et si ça tente, alors j’ai hâte de lire quelles jolies idées pourront fleurir et s’ajouter à cette bien étrange idylle estivale
À très vite !
(ou après)