La dryade fit maintenant attention à chacun des gestes, des sourires, des regards que lui jetait l’anciennement Nosta Khan. Les dryades avaient une règle tacite de leurs attitudes envers leurs amants. Elles les sélectionnaient avec précisions, dureté, et ceux-ci devaient répondre à nombres de critères, lesquels divergeaient selon la dryade étudiée. Bien entendu, The Chanceler ne faisait aucunement exception à cette règle de la nature. Elle avait vu autant d’hommes et de femmes passer sous ses yeux qu’elle ne savait pas si elle-même pourrait les compter. La plupart n’avaient été que bons à fournir de la nourriture, mais il était arrivé qu’elle trouve parmi ces gens des personnes intéressantes, telle que Crescentia Vae, qu’elle avait rencontrée lors de son précédent voyage. Mais le destin de Crescentia ne correspondait pas avec celui de The Chanceler. Celle-ci avait affirmé plus tôt pouvoir se reproduire avec pratiquement toute espèce, mâle ou femelle, cette donnée était vraie ; Mais ce n’était pas pour autant qu’elle ouvrait la porte au fait de se faire féconder par tout ceux qui passaient et qui avaient la chance – ou le malheur – de croiser son chemin. Non, Chanceler pouvait en tous moments et quand bon lui semblait devenir fertile ou rester infertile. Ce fait se caractérisait par la maîtrise que les dryades avaient de leurs corps. Certains iront demander « Maman, comment elle peut tomber enceinte d’une femme ? ». La réponse de la mère en question serait « Tais-toi et mange ton dessert, après quoi va dans ta chambre ! » et ce pour éviter d’avoir l’air totalement ridicule en affirmant de but en blanc à son enfant qu’on ne pouvait pas répondre parce que l’on en savait fichtrement rien, nom de Dieu, de comment elle pouvait tomber enceinte d’une femme ! L’auteur y répondra néanmoins en ces termes : dans l’exploration physique du corps d’une femme qu’elle aurait choisie pour sa fécondation, elle absorbe un certains nombre de nutriments, qui peuvent être le sang, la cyprine, des morceaux de chair qui se détachaient durant la pénétration de ses tentacules ou de sa langue, bref, tout liquide ou matière solide. C’est cette matière qui féconderas le corps de Chanceler en quelque heures. Mais il faut admettre que l’on s’éloigne du sujet. Comment un mâle peut-il féconder The Chanceler, nous vous le démontrerons dans quelque instants. Et pour en revenir à la dryade en question, elle avait un regard étrangement calme, paisible, écoutant les paroles de l’ex Nosta Khan. Celui-ci entreprit de caresser la fleur poussant allégrement sur la tête de la femme-fleur. Ce choix pouvait être qualifié de judicieux : en effet, cette fleur était le point le plus sensible de la dryade, et même plus sensible que les lèvres de son appareil génital ; Mais ce n’était pas pour autant une zone érogène. Ou plutôt pas totalement ; Les pistils dorés - car elle avait des pistils - qui partaient du centre en étaient, en tant qu’appareil reproducteur et étaient plus sensible que des appareils reproducteurs masculins. Le fait que l’ex Nosta Khan caresse doucereusement cette fleur provoquait un bien immense à la dryade : son corps était parcouru d’un léger mais perceptible tremblement, lequel n’était pas un tremblement de peur à la vision de la métamorphose de l’anciennement Nosta Khan, mais un tremblement de plaisir et de soulagement. Le genre d’impressions paisibles qui vous parcourent le corps quand vous vous trouvez auprès d’une présence qui vous rassure pleinement. La vie n’était pas clémente, et chaque jour qui avait marqué sa vie, la dryade avait eu le loisir de le voir et de le revoir. Elle n’avait pas l’esprit suffisamment humain ou collectif pour finir frustrée a vie et se mettre en tête de dominer le monde, et de soulever des manifestations écologiques contre la déforestation, mais elle avait appris que le monde se séparaient entre deux partie : ceux qui étaient avec ses ennemis et ceux qui étaient contre elle. Ces deux notions peuvent vous sembler identiques, mais elles sont quelque peu différentes dans son cas. La dryade ne faisait plus du tout attention à son environnement, ce qui était exceptionnellement rare compte tenu de la vie quelque peu mouvementée qu’elle avait eue. Elle était entièrement concentrée sur les changements qui transformaient l’ex Nosta Khan en un être d’une grande beauté, laquelle convaincu la dryade que le fait que cet homme se dissimule sous un déguisement de Ranger était partiellement honteux, car l’humain ne valait pas le démon en matière de beauté, à ses yeux. Elle contempla donc la peau claire devenir d’un violet soutenu, qui n’était pas sans lui rappeler sa propre fleur, ses yeux s’étaient emplis d’un blanc profond, qui les plaçaient dans une catégorie opposée à ses propres yeux, qui étaient profondément noirs, ce qui n’enlevait pas grand-chose à leur beauté naturelle. Mais revenons au prince du vice. Il était doté d’une longue chevelure noire qui s’accordait merveilleusement avec la couleur sombrement violette de sa peau, et de cornes elles-mêmes noires qui s’accordaient bien avec la couleur de ses cheveux. Chanceler remarqua avec intérêt et prise dans une contemplation muette les arabesques qui étaient gravées le long de la peau du démon, ainsi que les deux ailes sombres qui lui sortaient du dos, et enfin son pagne écarlate mais néanmoins paré de reflets doré. L’homme démon dans l’ensemble était remarquablement beau, séduisant et avait dans son regard blanc un petit quelque chose qui allumait le feu du désir ardent dans le cœur de la séculaire dryade. Vous aviez donc la le portrait d’un individu séduisant qui n’aurait néanmoins pas manqué de vous faire changer de trottoir pour le peu que vous remarquiez que son apparence physique n’était pas un cosplay, et qui vous aurait incité à courir très vite pour mettre le maximum de distance entre lui et vous. Il fallait admettre que quelque part, Bélial n’aurait pas rassuré le passant, qu’il soit vieux, jeune, ou entre les deux. Pour ce qui était des lucioles de The Chanceler, elles n’étaient pas du tout rassurées, mais étant donné le stoïcisme de leur protectrice, elles gravitaient toujours autour des deux, paresseusement, et craintivement. Le démon n’avait pas l’air de manifester un quelconque désir d’agressivité envers la dryade, car sinon, il ne caresserait pas amoureusement la fleur céphalique de la dryade, et la dryade en question ferait autre chose que de trembler de plaisir et de désir en constatant sa magnifique apparence et la douceur de ses caresses. Le prince démoniaque lui affirma que dans l’ensemble, ses activités divergeaient de celle de ceux de sa race. Il fallait admettre que c’était pour la dryade un grand soulagement, qu’elle exprima dans un long soupir, car la dernière fois qu’elle avait croisé un démon, son intégrité physique avait été endommagée, mais elle avait conservé son honneur. On ne pouvait violer The Chanceler à cause des défenses de son corps, et cela avait profondément irrité un démon itinérant qui l’avait molestée et brulée avant de se faire éliminer par une racine qu’il n’avait pas sentie approcher. Cet épisode lui semblait remarquablement loin tandis que la dryade changeait aussi pour Bélial : son corps se décontractait, laissant ses racines réintégrer les fondements de son être, et elle exposait ainsi ses formes au regard du démon, pleinement, et ce en rendant visible chaque courbes de son superbe corps. Le parfum de Chanceler était lui aussi en modification. Il emplissait l’air avec une force bien supérieure à la simple diffusion que le démon avait eu le loisir de sentir, mais c’était à présent comme si celui-ci emplissait l’atmosphère, remplaçant l’oxygène … C‘était le parfum des désirs, une attirance mordante. Le visage de Chanceler était calme, paisible tandis qu’elle murmurait une chose que seule la nature entendit et compris. Sitôt dis, sitôt fait, les arbres s’enserrèrent, des branches descendantes, d’autre montantes, pour former autour des deux protagonistes une sorte de cabane, à la différence que la cabane en question était sphérique. The Chanceler murmura à l’attention de Bélial et en lexique parfaitement compréhensible :
« Comme tu es beau … Mon Ange … »
Ce qui pouvait paraître gonflé, étant donné qu’elle s’adressait à un démon. Mais la notion d’ange et de démon de The Chanceler était différente de celle de tout autre être vivant. Elle avait croisé toute sorte d’êtres dans sa vie. Des humains, des insectes, des fées, des anges, des démons, des sirènes, des dinosaures, des clochards, des entrepreneurs désireux de transformer sa forêt en hôtel 5 étoiles de grand luxe avec piscine géante et piste artificielle de ski, une descendante d’un chevalier de l’apocalypse, un représentant en assurances, et autres, mais jusqu’à présent, elle n’avait jamais vu un démon pouvant se montrer doux avec elle. C’est donc par réaction directement provoquée par la douceur de cet être peu commun qu’elle tendit lentement la main et se mis à caresser le très attirant corps du démon. Lentement, doucement, et presque paresseusement. Puis elle prit la main du démon avec délicatesse, la même main qui avait caressée sa fleur céphalique, et se mit à amoureusement la lécher. Quant l’auteur dis amoureusement, il ne faut pas aller vous imaginer qu’elle est amoureuse ; Non, elle est aussi prête de tomber amoureuse de Bélial que Bélial de tomber amoureux d’elle. Vous aurez donc compris que la probabilité d’un tel fait n’apparait pas très élevée dans l’esprit de l’auteur. Mais les gestes de Chanceler étaient à l’égal de gestes amoureux. L’instinct, dirons-nous. Quoi qu’il en soit, la dryade continuait à lécher la main, à en sucer un à un les doigts, à exercer sa langue surentraînée sur la paume de Bélial. Puis, coupant court à ses léchouilles, elle dirigea doucement la main du prince du mal contre sa poitrine. Sans qu’elle n’eût à le toucher, son soutien-gorge tressé avec des fibres végétales - n’oublions pas que The Chanceler milite pour l’écologie – tomba, dévalant le long de son corps, rejoignant le sol, tandis qu’elle posait la main de Bélial sur sa poitrine nue, un sourire paisible aux lèvres. La dryade exposait à présent son corps à Bélial, lui offrait sa poitrine. Il était difficile pour le démon de dire « Désolé on arrête ! » en étant allé aussi loin. Quoi qu’il n’aurait pas essayé de séduire la dryade s’il n’avait pas quelque vue sur cet être qui maintenant s’offrait petit à petit à lui. Il fallait être méthodique avec une dryade, et il fallait être méticuleusement méthodique avec The Chanceler. Elle posa une question qui lui servirait à statufier ce que Bélial pensait d’elle.
« Me désires-tu ? »
Cela n’était pas une question piège, mais la question d’une femme qui tremblait de désir sous la main chaude d’un jeune homme qui avait tout pour lui plaire. Même s’il fallait avouer que tout de Bélial, depuis l’extrémité supérieure de ses cornes jusqu’à ses bottes ne serait que plus qu’indésirable pour toutes autres dryades. Chanceler était une des rares qui avait voyagé, étendu son savoir et sa connaissance. Elle pourrait devenir Reine Dryade dés que la nature aurait constaté la naissance d’une de ses portées. Portée qui pourrait très bien arriver sous peu.