Lycée Mishima – Seikusu
Anael Marley, une fille pétillantes, au sourire ornant toujours ses lèvres. Une étudiante au lycée de Mishima, qui n’est pas forcément populaire pour ses brillants résultats scolaires. En effet, Anael est surtout connue pour son comportement, et sa cote de popularité. Elle est la petite starlette de sa promotion ; extravagante, dynamique, aguicheuse, Anael est, pour beaucoup … Une salope. Si on ne peut lui reprocher d’être toujours pétillante, on peut lui reprocher son attitude à défier les professeurs, aguicher ses petits camarades, et toujours chahuter les populaires du lycée. Très présente sur les réseaux sociaux, Anael ne manque pas d’amis ! Pratiquement tous les soirs, elle va en boite, pour s’éclater et surtout renforcer sa côte. Car en effet, au lycée, peu de filles ou de gars parviennent à aller dans des boîtes de nuit, que ce soit à cause de leur parents, ou de leur trop jeune âge tout simplement.
Anael, elle, le fait et ne s’en cache pas. Néanmoins, si elle apparait toujours transparente sur sa vie, notamment via les réseaux sociaux, il est un détail qu’elle cache depuis toujours. Ou tout du moins, qu’elle cache au lycée … Elle n’est, en réalité, pas une fille. Anael est un garçon, à vrai dire, et ceux le fréquentant en dehors du lycée s’en aperçoive. Toutefois, il agit et se conduit comme une fille, se voyant lui-même en tant que tel. Enfin, pas exactement ; il se défini comme un garçon, mais instinctivement, agit, penses, réfléchit et fait tout comme une fille. Un garçon efféminé, un ladyboy selon le jargon … Ou encore une trap, pour les langues les plus déliées. Cependant, l’histoire devient réellement intéressante le jour où il entendit parler qu’un autre garçon, comme lui, sévissait dans la promotion. Il finit par trouver qui c’est, et depuis ce jour, sans lui dire clairement ce qu’il savait, s’amusa à le provoquer … De manière grivoise. Ce garçon s’appelait Nikitta, et contrairement à lui, tenait à ce qu’on le prenne entièrement comme une fille.
Il ne supportait visiblement pas qu’on lui rappel son vrai sexe. Un point faible qu’Anael exploita, sans se rendre compte à qui avait-il réellement affaire … Ce fut au bout de quelques mois, à provoquer, à dandiner des fesses devant Nikitta ou autre geste explicite, qu’il finit par payer de toutes ses provocations. Ce jour-là avait débuté par une simple matinée au lycée, où il poussa encore la provocation envers Nikitta, sans se douter que le soir-même, il prendrait sa revanche …
« Que je déteste cet uniforme … Trop prude ! » Se dit-il à lui-même, devant la glace alors qu’il se lavait les mains, dans les WC du lycée. Il se recoiffa vite fait, passant ses mains dans sa longue et belle chevelure blonde. Anael en sortit, le dernier cours de la matinée s’étant terminé il y a peu. Il devait retourner auprès de son casier pour prendre ses affaires et s’en aller. Il avait tellement de choses à faire ce jour-là ! Il avait prévu une grosse soirée en boîte ce soir, et pas n’importe laquelle. Un établissement étranger, ouvert eu centre-ville. La réputation de cette boite de nuit était fabuleuse, et il avait donc eut de tester un peu tout ça. Qu’il était naïf … Il ne savait pas dans quel piège il allait mettre les pieds. Mais ça, il le découvrirait bientôt. En attendant, il arriva devant son casier et commença donc à faire ses affaires, quand il aperçut Nikitta un peu plus loin, affairée aussi à son casier. Nikitta était … Sa cible favorite depuis la rentrée. Cette fille – bien que c’est un garçon, mais c’est un secret – était souvent victime des provocations caliente si typiques d’Anael. En bon provocateur, il s’était mis à se concentrer sur elle, pour une bonne raison ; car il/elle était comme lui.
Bien que son caractère était radicalement différent. C’était pour bien pour ça qu’il ne mesurait pas le danger que c’était de se frotter à elle. Il poussa à nouveau le danger un peu plus loin, en finissant avec son casier, pour venir s’approcher de Nikitta. Au dernier moment, pour la surprendre, il posa sa petite main aux ongles multicolores - aimant se les vernir le plus souvent que possible - sur la porte du casier et la ferma d’un geste vif. Plantant son regard aguicheur sur le sien, il prit instantanément la parole. « On a bien de la chance d’avoir la journée libre, n’est-ce pas chérie ? » Dit-il dans un premier temps, sachant parfaitement que Nikitta n’aimait pas qu’il l’appel comme ça. Elle était trop sérieuse, trop … Mystérieuse et froide pour ça. Anael ne se doutait pas de ce que cela pouvait bien cacher. « T’es toute belle aujourd’hui, serait-ce pour plaire à la bombe que je suis, comparée à toi ? Oh, oui, sans doute … Je pourrai te donner des cours tu sais … » Déclara-t-il, d’un ton à la fois taquin et provocateur. Car ça, c’était bien la chose qu’il aimait le plus faire ; provoquer et, pourquoi pas, faire sortir Nikitta de ses gonds.