C’est que le temps passait drôlement vite lorsque l’on menait une espèce de double vie faite de lycée et de travail régulier jusqu’à des heures de la nuit parfois plus qu’avancées. Telle était la situation d’une Naysha sans doute trop active, mais qui semblait gérer à merveille ses heures de repos, et surtout, la détente prodiguée par ses conquêtes multiples l’aidait en apparence à profiter d’un sommeil des plus réparateurs.
17 ans, elle avait sauté une classe plus jeune, et la fin de l’années scolaire qui s’approchait : eut-il fallu rappeler que dans une t elle situation, elle se retrouverait bientôt à passer les examens de sortie de l’établissement scolaire ? Peut-être, dans tous les cas, ses heures au « Pour le Plaisir » fondaient comme neige au soleil depuis quelques semaines déjà, mais des névés subsistaient encore et toujours, et, la belle jeune femme à la chevelure de sang prenait toujours aussi aisément des bons petits instants de plaisir avant de rejoindre Morphée et ses bras réparateurs. En effet, son portable était plutôt actif, et rares étaient les conquêtes de la jeune femme qui ne souhaitaient pas la revoir, même à domicile…
Combien avaient foulé ses draps soyeux en sa compagnie ? Une quantité plutôt impressionnante pour une adolescente de son âge, ça ne fait aucun doute, mais elle l’assumait pleinement. Quoi qu’il en soit, dans son chemisier clair et sa jupe assortie qui composaient son uniforme, et qui ne la rendaient de loin pas moins désirable que si elle portait autre chose, Naysha avait dû se rendre à la bibliothèque pour réviser un sujet précis de l’histoire nippone. Après avoir longuement parcouru les étals de connaissance, elle avait pu réunir deux ouvrages qui pourraient faire son bonheur, et elle était installée à l’une des nombreuses tables du lieu, en train de relever certains points en vue de combler ses failles sur le sujet.
Plutôt concentrée, elle était presque aussi bien là que si elle avait été dans un lit en douce compagnie, car elle était, ne l’oublions pas, une élève plutôt appliquée en cours, si on omettait de parler de ses fréquents petits retards. La soirée avait déjà bien débuté, et l’on pouvait voir à côté des livres et du matériel de la belle un sandwich entamé, mais pas fini, et une bête gourde qui lui permettrait de rester en place un moment encore, si celle-ci n’était pas encore vide.