David Velázquez, un flic de la pire espèce: racket, extorsion, abus de pouvoir, ce type est la définition même de ripoux, il ne sait même pas gêner pour me peloter en pleine journée, dans le commissariat, devant dix putains d'autres flics qui ont fit mine de ne rien voir. Enfin maintenant c'est de l'histoire ancienne, avec le dossier bien corsé que j'ai envoyé anonymement au commissaire, plus ma plainte que j'ai présentée entant qu'Axelle, pour les attouchements sur le lieu de travail, cet enfoiré était cuit, il n'a pour le moment qu'une mise à pied, le temps que l'enquête vérifie les preuves, mais au final, il va couler et cela fera toujours un sale flic pourri de moins dans cette ville.
Cela faisait deux jours depuis ma plainte ainsi que de l'arrivée du dossier compromettant contre l'officier de police Velázquez et je sentais bien que cela avait créé un certain malaise au sein du commissariat de Seikusu. Hier encore, alors que j'étais occupée à réparer l'ordinateur d'un des inspecteurs, des flics se sont mis à me fixer du regard tout en chuchotant, je savais très de quoi ils parlaient, Velázquez était un policier très apprécier par ses collègues, pour ceux qui le connaissaient vraiment, c'était un putain d'enfoiré de porc, mais aux yeux de ceux qui le coutoyaient à peine, comme la plupart de ses collègues, c'était un homme franc et sympathique, il avait donc beaucoup d'amis, même auprès des policiers encore un peu honnêtes. J'avais pris l'habitude de me faire des ennemis, que ce soit entant qu'Augure ou entant qu'Axelle, alors que d'autres se font des pancakes, moi je me fais des ennemis que personne ne voudrait même comme amis. Mais aujourd'hui, je n'avais pas à me tracasser de ça, j'étais tranquille, soirée "western spaghetti" en prévision, la pizza toute chaude, sortie du four. En tenue légère dans mon sofa, je venais enfin de trouver le spot idéal, allongée au fond du divan, malheureusement, lorsque la sonnerie de la porte retentit, je n'avais pas idée à quel point ma soirée allait être dérangée.