Offrande [PV : Sod-Oni]

La Sodome Company. Une étrange société implantée au cœur même de Seikusu, ayant finit par susciter la curiosité de bien de monde. Une grande boutique, un sex-shop riche et toujours à disposition. Voilà qui devait intéresser les plus avide de sensation fortes, vu les objets qui y étaient vendu. Sex-toys, tenues fétichistes et autres … De plus, le cadre était assez atypique pour appâter le client et le mettre en confiance. En résumé, un commerce fleurissant ! Par-dessus tout, la Sodome Company semblait aussi avoir investie dans le divertissement, puisque l’immeuble dans lequel elle résidait avait fini par être totalement mis à contribution. Si les deux premiers étages (RDC et 1er) étaient alloués à la boutique, il subsistait bien d’autre endroit. En effet ; le deuxième étage accueillait un club privé, faisant office de bar chic pour les clients habitués. Le troisième étage et quatrième étage étaient cependant nettement plus intriguant …

Aux dernières rumeurs, un club échangiste y avait élu résidence. Un club où l’on s’évertuerait à profiter des tous les plaisirs possibles et inimaginables, en échangeant ses partenaires. Un concept curieux, mais assez saugrenu pour qu’une personne comme Mia s’y intéresse. Cependant, au-delà des apparences, ce n’était pas tant l’échangisme qui intéressait la jeune femme. Si même en sa qualité de grande patronne, aux yeux de tous, elle n’hésitait jamais à aller sortir là où elle voulait, et faire sa vie comme elle l’entendait, ce n’était pas ce club qui l’intéressait. Selon certains dires, où l’on pourrait difficilement y croire, la Sodome Company n’était qu’un subterfuge à quelque chose d’encore plus immense. Quelque chose se cachait derrière ce nom de parade, derrière cette entreprise.

Et à force, Mia avait fini par récolter quelques maigres informations. Après avoir fait des recherches les origines de cette entreprise, son statut légal, etc, la directrice d’Okimi Medical s’était aperçue qu’un élément semblait ne pas coïncider. Il y avait bel et bien un directeur, un statut social, il y avait tout. Tout semblait être en règle. Deux éléments avaient fini par motiver Mia de connaitre la vérité par elle-même. Premièrement, le nom du bâtiment ; Le Temple de Sodome. Si pour un sex-shop c’était bien naturel, cela allait de pair avec les rumeurs circulant sur son sujet. Des cris, lointain, aurait été entendu par certains clients. Des cris diffus, pas réellement net, comme si ces personnes souffraient … Ou jouissaient. Quelques clients avaient fait part de ces choses sur plusieurs sites d’avis, et blogs personnels. Temple, cris, jouissance … Peut-être que tout ceci avait un lien. Quand on était en plein dans un complot, comme Mia l’était, ce genre de choses pouvaient rapidement avoir un réel lien.

Ce fut pour cette raison que la jeune femme se décida à aller voir par elle-même. Habillée pour se fondre dans la masse, elle restait néanmoins une femme chic et distinguée, notamment en ayant revêtit un Qipao noir, aux fioritures dorées, possédant certaine partie très transparente, à la lumière … Tel que son décolleté, ou toute la longueur de son échine jusqu’à la chute de ses reins. Ainsi, elle poussa la porte d’entrée et fit apparition dans la boutique. On ne lui avait pas menti ; la décoration était moderne et soignée. Des couleurs rouges, noirs et blanche dominantes, donnant un cadre reposant mais fortement sexuel. De quoi l’émoustiller, ce qui fut le cas. Avec un petit sourire coquin aux lèvres, Mia se prêta au jeu de la cliente enthousiaste, sachant précisément ce qu’elle voulait. Se rapprochant d’une vendeuse, elle l’aborda avec grande politesse puis lui demanda de l’aider.

« Bonjour madame. Je suis nouvelle cliente ici, c’est la première fois que je viens dans votre boutique et … Je cherche quelque chose de précis, en réalité. »   Dit-elle en souriant doucement. Elle lui expliqua, sans grand détour, qu’elle cherchait un plug pour pimenter les petites parties qu’elle organisait entre ses amies. C’était un tissu de mensonge bien évidemment, mais nécessaire pour parfaire son rôle. Elle laissa la vendeuse la guider au travers la boutique, puis se retrouva enfin nez-à-nez avec les plugs. Son regard les balaya, elle s’en saisit de quelques-uns pour les voir, les scrutant de haut en bas. Elle finit toutefois par afficher une moue insatisfaite. Son petit plan se mettait à exécution, et elle se tourna alors vers la vendeuse. « Non, il me faut quelque chose de plus … Intense. Plus vigoureux … Et je sais que vous l’avez. » Dit-elle en reposant le plug qu’elle avait en main. « Et ce n’est pas un plug … Ça doit être votre maitresse ou maitre, qu’en sais-je. Je ne cherche ni à obtenir sa grâce, ni son accord … Conduisez-moi à lui. Non, pas votre directeur. La personne qui se cache derrière, plutôt … » Dit-elle d’un ton monocorde et perçant. Ses yeux s’étaient braqués dans les siens, et sa voix n’avait laissé place à aucune ombre de doute.

La vendeuse qui suivait Mia semblait quelque peu impressionnée par cette dernière. Il faut dire qu'elle n'était embauchée à ce poste depuis peu, arrivée toute jeune sur le monde du travail et ne s'attendait certainement pas à échouer dans un espèce de sex-shop géant comme celui ci. Mais, malgré tout, elle faisait preuve d'un grand professionnalisme compte tenu de son peu d'ancienneté et de son uniforme pour le moins révélateur. Aussi, elle accompagna l'asiatique dans les rayonnages, laissant cette dernière s'attarder sur l'un ou l'autre des plugs. Mais, très vite, la cliente faisait démontra l'absence de ce qu'elle cherchait par quelques mots. La vendeuse ne savait pas trop quoi faire ou dire face à la requête plutôt étrange : maître ? maîtresse ? quelqu'un d'autre que le directeur ? La jeune femme s'excusa auprès de Mia, avant de s'éloigner de quelques pas pour appuyer sur un bouton de son oreillette. Après quelques mots échangés tout bas, elle revint auprès de sa cliente, un sourire poli aux lèvres, pour lui dire de patienter. Afin que son attente soit la plus confortable possible, la vendeuse conduisit son interlocutrice vers la série d'ascenseurs, où plusieurs banquettes blanches et noires attendaient ceux qui, eux même, attendaient les cages métalliques, avant de l'abandonner.

Mia dut attendre plusieurs minutes avant qu'on vienne à nouveau s'occuper d'elle. La femme qui se présenta alors n'avait pas le même uniforme que le reste des employées de la boutique. Sa veste de cuir usé et son pantalon large étaient d'un style plus personnel, tandis que sa démarche presque militaire lui donnait une certaine sévérité. Son corps plantureux était bien mis en forme par son petit haut moulant, mais il fallait reconnaître que la demoiselle n'était pas aussi aguicheuse que le reste des employées... Arrivée au niveau de Mia, la blonde se présenta :

" Bonsoir, je suis la chef de sécurité dans ce bâtiment. Votre demande particulière aurait du trouver lettre morte, mais la... maîtresse... semble s'intéresser à vous. Si vous voulez bien me suivre. "

La chef de la sécurité dirigea alors Mia vers un des ascenseurs, appuyant sur le bouton en attendant sans un mot qu'il arrive. Une fois les portes de métal ouvertes, elle lui fit signe d'un geste poli d'entrer à l'intérieur, avant de prendre sa suite. Lorsque les portes se refermèrent sur ce duo féminin, l'employée du Temple de Sodome pressa le bouton situé en bas à droite du boitier, celui dédié au dernier étage de la tour. Aussitôt, la boite se mit en marche, embaumant l'air d'une douce musique jazzy. La blonde à forte poitrine tira alors un stylo de la poche de sa veste, avant de sortir quelques papiers d'une mallette. En tendant le tout à Mia, la donzelle expliquait :

" Ceci est un contrat de confidentialité. Il stipule que vous ne pourrez parler de ce que vous allez voir, à partir de maintenant, à personne, sous peine de poursuites judiciaires. Ma Maîtresse s'excuse pour ces pratiques, mais vous comprendrez bientôt pourquoi elle prend ces précautions. "

L'intonation de la voix de cette chef de la sécurité était calme, posé, lorsqu'elle énonçait ces propos. Elle attendit patiemment que la belle brune ait pris, puis signé les papiers, sans l'empêcher de lire le document au préalable. Si Mia le faisait, elle verrait qu'il s'agissait exactement de ce qu'on lui avait annoncé, sans autre clause en petit caractères. Une fois le contrat de confidentialité signé et rangé dans sa mallette, la voluptueuse blonde s'emmura dans le silence, fixant un point sur la porte en croisant les bras. De toute évidence, la donzelle n'était pas très loquace.

Finalement, l'ascenseur finit par arriver à destination. Les portes s'ouvrirent et l'employée de la tour lui fit signe, toujours courtoisement, d'entrer. Mais elle ne la suivit pas cette fois, restant dans l'ascenseur qui la fit disparaître derrière ses portes. L'endroit dans lequel était entré Mia était un très riche appartement, un penthouse pour être précis. Les murs extérieurs n'étaient en fait que de grandes baies vitrées, dont l'aspect un peu sombre trahissait une teinte qui empêchait l'extérieur d'espionner l'intérieur. Le mobilier était riche, dans un style moderne, fait de blanc, de noir et de rouge, à l'image de la boutique du rez-de-chaussée. Mais la richesse de l'endroit était palpable : le dallage de marbre polis comme un miroir, les dorures ici et là, les plantes exotiques et autre oeuvres d'art discrètes mais bien présentes... tout sentait le pognon à plein nez. L'extérieur aussi : cet appartement était sur le toit et n'en occupait pas toute la superficie, laissant ainsi l'espace à une somptueuse terrasse, elle aussi pourvue en plantes diverses et même ornée d'une belle piscine ronde. La ravissante brune n'eut qu'à faire quelque pas vers la seule porte visible d'où elle était pour tomber sur un magnifique salon, presque trop grand, malgré le titanesque canapé qui trônait au milieu et la ridicule table basse de verre qui l'accompagnait. Au plafond, on pouvait voir un rouleau encastré, pouvant dérouler un grand écran si jamais le besoin d'une télévision se faisait sentir. D'ailleurs, le clavier et la souris présents sur la table basse prouvaient que cet écran ne servait pas qu'à la télévision.

Mais le plus étrange dans tout ça, ce n'était pas cet étallage de richesse, mais bel et bien l'habitante : très peu vêtue - un débardeur trop serré et un pagne longeant une forme douteuse qui serpentait sur le canapé - sa peau était d'un bleu pâle et le sommet de son front était orné de deux cornes. Elle n'avait clairement pas le look bon chic bon genre et son crâne rasé sur une moitié lui donnait davantage un look punk. Quoi qu'il en fut, elle accueillit Mia d'un sourire enchanté, sans pourtant se lever ou se déplacer pour l'accueillir.

" Installez vous, je vous en prie, mademoiselle. J'espère que le contrat ne vous a pas trop incommodé... je ne peux pas me permettre de laisser n'importe qui voir mon apparence. Mais je sens quelque chose de... particulier, chez vous. Vous n'êtes pas tout à fait humaine non plus, n'est ce pas ? " Sans laisser le temps à la brunette de répondre, Sod-Oni enchaîna : Pourquoi cherchiez vous à me voir ?

Si Mia n’était pas venue dans un but bien précis, elle se serait faite une joie de dévorer toute crue la mignonne fille qui travaillait ici même. Une beauté simple, chaude, qui était largement mis en valeur, voire plus, avec son uniforme très révélateur. Un petit délice auquel la directrice des industries Okimi aurait volontiers cédé, si elle n’était pas pressée, ni autre chose. Peut-être une autre fois, où elle s’amuserait à charmer cette ravissante jeune femme, qui lui avait définitivement tapé dans l’œil. En remplacement, elle se contenta de lui sourire, ou de jouer la comédie tout du moins. Un sourire extrêmement chaleureux et tendre, directement adressée à la vendeuse qui sembla alors un peu déconcertée de sa demande. Mia savait pourquoi elle avait cette réaction. Pauvre petite, elle ne devait pas avoir l’habitude de recevoir de pareilles demandes. Mais pourtant, elle se détourna un moment et sembla prendre contact avec son supérieur, pour lui demander quoi faire. Signe que la demande de Mia n’était pas absurde, et donc que cette … Sod-Oni existait belle et bien.

La prestigieuse femme hocha poliment de la tête quand la vendeuse lui dit d’attendre. Ce ne fut que quelques minutes plus tard qu’une femme, au style vestimentaire différent, rappliqua auprès de l’intéressée. Visiblement, c’était la supérieure de la vendeuse, et c’était sans doute elle qui avait été au bout du fil à l’instant. Elle arriva devant Mia, qui lui sourit dès lors, écoutant attentivement ce qu’elle dit. « Avec plaisir, Madame. » Répondit-elle consciencieusement, et simplement. Ainsi, la jeune femme se mit à suivre la chef de la sécurité, qui l’emmena dès lors vers un des ascenseurs plus loin. Apparemment, Sod-Oni devait être quelque part dans le bâtiment. Mia avait eu quelques craintes, notamment sur le fait que l’objet de ses désirs ne soit malheureusement pas présente. Une énième bonne nouvelle pour cette soirée, qui s’annonçait très palpitante et riche en sensations.

Entrant dans la cabine d’ascenseur, Mia attendit sagement que celui-ci l’emmène elle et sa guide vers l’étage souhaité. Toutefois, sur le chemin, la femme se mit à sortir quelque chose, une sorte de papier et un stylo, qu’elle tendit à Mia tout en lui expliquant de quoi s’agissait-il. Le petit air de Jazz ambiant les confinaient dans un espace agréable, qui avait le don de mettre en confiance. La directrice de Okimi Medical porta son regard fin sur la jeune femme, puis sur le contrat qu’elle saisit délicatement. C’était un contrat de confidentialité, qui l’empêcherait surement de divulguer tout ce qu’elle allait voir à partir de maintenant. Tout ceci devenait de plus en plus intriguant, et donnait à Mia une envie de plus en plus forte de rencontrer cette Sod-Oni. Mais il fallait être honnête ; Elle était venue d’une part pour sa curiosité, mais surtout … Car elle avait envie de faire une offrande. Comment passer à côté d’une telle créature … Comment ne pas vouloir se faire joyeusement initier à son culte, de la plus explicite des manières … Si elle était à la hauteur de sa réputation, bien entendu.

Mia lu le contrat en diagonale, grandement habituée à ce genre de chose. Elle savait ce que ce type de contrat stipulait dans les grandes lignes, et elle le signa donc en faisant toutefois attention à ne pas utiliser la même signature qu’au travail. Lorsque la signature fut apposée, la chef de la sécurité reprit le papier et le rangea soigneusement. Finalement, l’ascenseur arriva à destination, et ses portes s’ouvrirent. L’employée lui fit signe d’entrer, et Mia fit alors le pas, remarquant que la cabine se referma peu après, la laissant donc seule dans cette magnifique penthouse. Une décoration moderne, riche, qui dénotait du niveau de vie très appréciable de la propriétaire. Mia s’avança donc, ses talons claquants au sol à chacun de ses pas. Peu après, elle tomba sur une porte, la seule, et l’ouvrit pour atterrir sur un grand salon, où trônait fièrement la personne qu’elle désirait tant voir. Un très bel appartement, admirablement bien décoré, mais qui n’équivalait en rien la beauté qu’elle aperçut à ce moment … Sod-Oni était magnifique.

Sa peau bleutée, ses cornes, cette ligne démoniaque qui appelait férocement la nature homonyme de Mia. Elles étaient toutes les deux des créatures, non-humaines, cela créait de base un lien. Mais, le détail qui commença à échauffer Mia fut sans doute cette forme très équivoque, formant une longue et massive bosse le long du pagne que portait Sod-Oni. Sa réputation n’était pas volée, visiblement … « Oh, n’ayez pas honte de votre apparence … Vous êtes ravissante. » Répliqua Mia, suite au commentaire de la propriétaire des lieux. Attendant de s’assoir sur le grand canapé, la directrice d’Okimi Medical croisa les jambes, laissant entrapercevoir la douceur et la grande sensualité de l’une d’entre elle, au travers l’ouverture latérale de son Qipao. « Et oui, vous n’avez pas tort. Nous sommes de la même teneur, toutes les deux. Non-humaines. Mais si je viens vous voir aujourd’hui, c’est parceque … J’aimerai profondément vous faire une offrande, digne de votre statut … Grande Sod-Oni. » Dit-elle d’un ton respectueux, presque révérencieux.

Mia avait pris une intonation particulière en prononçant le mot offrande, voulant faire une allusion à ses réelles intentions. Très vite, la maitresse des lieux put remarquer un balais incessant, réalisé par les yeux de sa convive, entre son visage, et la forme certaine entre ses cuisses. « J’ai entendu parlé de votre culte. Celui qui vous fait apparaitre comme une idole … Je ne suis pas du genre à idolâtrer quelqu’un, mais je suis grandement intéressée par le concept se cachant derrière le vôtre. Je tenais à vous faire offrande … De mon corps. Je souhaite que la grande Sod-Oni … M’accorde ses faveurs, pour cette nuit, et qu’elle puisse faire ce qu’elle veut de ce corps qu’est le miens. Et je sais que vous accepterez … Et je sais aussi, que j’ai une profonde envie de gouter à votre culte, et aux nombreux plaisirs qu'il peut apporter ... » Dit-elle sur un ton espiègle, posant délicatement sa main sur le genou de son interlocutrice. Son regard ne pouvait décidément pas s’arrêter de lorgner sur cette immense bosse, signe qu’elle désirait réellement ce que ce pagne cachait derrière lui …

Sod-Oni écoutait calmement son interlocutrice parler. Cette femme n'avait l'air de rien... ou plutôt si : Mia était une belle, très belle femme. Ses traits fins et réguliers, sa chevelure d'ébène, ses lèvres pulpeuses... mais aussi ses courbes généreuses et son assurance en faisaient une femme des plus attirante. La déesse savait que son invitée avait quelque chose d'anormal, elle pouvait le sentir, comme un parfum piquant, enivrant. L'aveu de son interlocutrice quand à sa nature non humaine ne faisait que confirmer cette sensation que la dame à peau bleutée avait et qui l'avait poussé à la laisser monter au sommet de la tour en premier lieu. Cela dit, Sod-Oni doutait qu'elle et Mia fussent vraiment de la même teneur. Avec les années, la divinité sodomite avait apprit à sentir son propre pouvoir, à comprendre sa propre essence. Lorsqu'elle était Elizabeth, la déesse était plutôt du genre athée, ne partageant pas les croyances - sans pour autant les mépriser - et ne considérait les religions que comme des institutions exploitant la foi des hommes. Aujourd'hui, Sod-Oni était elle même à la tête d'un culte qui la vénérait comme une divinité. La donzelle à la peau azuréenne se demandait parfois ce qu'elle était, se plongeant dans des réflexions théologiques profondes qu'elle ne se serait même pas imaginer effleurer de son humanité. Elle était un être née de la croyance de nombreuses personnes, gagnant en influence et en puissance pour chaque nouvel adorateur. Etait-ce la divinité ? Peut être. En attendant, Sod-Oni savait qu'elle n'était pas similaire à Mia, malgré les propos de cette dernière. L'énergie, l'essence de la dirigeant d'Okami Medicals était inférieure... la puissance lui semblait moindre mais, surtout, c'était la nature de cette essence qui différait : cette magnifique brune dégageait des énergies plus lourdes, plus viciées. Ces énergies, Sod-Oni pouvait les retrouver en elle-même, mais cela ne formait qu'une partie de son être, d'un être plus grand, plus complet. Sod-Oni était à la fois le pile, le face et la tranche d'une pièce de monnaie, là où Mia n'était que le pile.

Ses pensées pseudo-philosophiques s'effacèrent vite, tandis que la déesse écoutait la suite du discours de son interlocutrice. Ainsi, son invitée venait faire une offrande, s'adressant à elle avec respect et déférence. Sod-Oni ne put s'empêcher de sourire, amusée. C'était une réaction qu'elle avait l'habitude de croiser, lorsque ce n'était pas de la répulsion ou du défi, mais elle pensait qu'un être avec la puissance de Mia se montrerait moins modeste. Son envie était évidente, cependant : les regards que lançait la belle brune vers son sexe viril, dont on devinait la forme au repos sous le pagne, ainsi que la main posée sur son genoux, le tout couplé à ses paroles... Mia avait envie d'en prendre plein son cul.... un cul que la divinité devinait fort accueillant. La déesse laissa quelques secondes s'écouler après que la démone eut finit de s'exprimer, claquant finalement des doigts. Dans un petit nuage de brume, rapidement dissipé, apparurent deux coupes et une bouteille de champagne. Un grand cru. Sod-Oni fit sauter le bouchon avec aisance, le laissant percuter le plafond et retomber au sol sans s'en soucier le moins du monde, avant de remplir les deux verres.

" Votre discours et votre comportement sont ambivalents. D'un côté vous me traitez avec respect et, de l'autre, vous vous hissez comme mon égal. Vous ne vénérez  pas de puissance supérieure ? J'étais comme vous, avant." Elle prit les deux coupes, en tendant une à Mia, attendant que cette dernière la prenne avant de reprendre : " Vous et moi ne sommes pas humaines, mais je suis bien plus qu'une idole. Voyez vous, on ne me vénère pas parce que tel est mon caprice, on me vénère parce que j'incarne une foi. Evidemment, ce que je représente peut paraître ridicule, mais cela ne m'en rend pas moins divine. Je ne vais pas vous forcer à m'idolâtrer, comme vous dites, bien que votre offrande soit déjà un premier pas dans cette direction. Car, même si c'est votre vice personnel qui vous pousse à pareille piété et que vous ne cherchez à en tirer que jouissance, le résultat est le même : vous me servez et honorez ce que je suis... et paierez plus que vous ne pensez " La déesse boit une gorgée de champagne, avant de conclure : " Mais venons en à ce qui vous intéresse... "

Sod-Oni caresse lentement la grosseur visible sous son pagne, la faisant enfler peu à peu, tendant l'étoffe au fur et à mesure. Le vêtement se soulève en même temps que la verge qui, lorsqu'elle pointe trop vers le plafond, finit par faire tomber le pagne sur le pubis féminin. Le membre ainsi tendu est long et épais, bien plus gros que ce que l'on pourrait croiser chez le commun des mortels. A vrai dire, le truc est à peine plus court que l'avant bras de Mia et trop épais pour que cette dernière puisse même l'entourer de ses doigts. Sa teinte est du même bleu que le reste de son épiderme, le gland se trouvant plus foncé que la hampe. Ce vit palpite, tressautant sous l'effet de l'anticipation. La déesse fait lentement glisser ses doigts enroulés autour de l'épieu de haut en bas et de bas en haut, maintenant l'érection. Une fois prête, elle boit une autre gorgée de champagne, plus longue, avant de prendre de nouveau la parole :

" Maintenant que l'idole est érigée, commencez donc votre offrande. Je n'ai pas l'intention de bouger pour le moment, j'aimerais voir comment vous vous y prendrez pour honorer par divine personne, si votre bouche est douée pour autre chose que le discours et si votre cul sait être remplit aussi admirablement qu'il remplit votre robe. "

Sod-Oni attendait ainsi, mi-assise, mi-allongée sur ce canapé trop profond. Elle réprimait son aura de divine tentation, se figurant que Mia Okami n'avait besoin d'aucun encouragement magique pour vouloir recevoir quelque chose entre les fesses. La déesse attendait sagement, sirotant son champagne sans dire un mot de plus, ses yeux turquoises rivés à ceux de la démone. La soirée promettait d'être riche en expériences.

La jeune femme écouta avec la plus grande des attentions la noble créature avec qui elle avait affaire. Ou plutôt, avec qui elle s’apprêtait à faire affaire. Sod-Oni était une curiosité assez grande aux yeux de Mia, qui s’était sentit irrémédiablement attirée par son aura si maléfique, si néfaste et démoniaque qu’elle ne put s’empêcher de vouloir y gouter. C’était assez bien résumé ; Mia voulait effectivement en prendre plein le cul ce soir. Il était inutile de le nier. Mia voulait faire offrande son corps pour avoir le privilège de se faire baiser correctement par une puissante démone très bien membrée et forte. Elle frissonnait déjà à l’idée de se faire sodomiser par une telle femme, avec un tel engin entre les jambes. Rien qu’à vue d’œil, l’atout devait être très conséquent … Voir trop. Mais il n’y avait jamais de trop pour la directrice d’entreprise, qui tentait toujours de charmer la jeune femme de son regard félin.

Sod-Oni esquissa un sourire, qui malgré tout, en disait long sur son état d’esprit, surtout face aux propos de Mia. Peut-être ne pensait-elle pas que sa convive était réellement ce qu’elle prétendait ? Peut-être pensait-elle … Qu’elle n’était pas son égal ? Par rapport aux auras, c’était vrai. Mais un bon joueur savait dissimuler ses plus fortes cartes. Mia, ou Zaerith pour son ancien nom, n’était pas une simple démone à avoir choisi de s’incarner sur terre, dans le simple but de flâner et de devenir accro au sexe. Zaerith était une engeance du Roi Cramoisi, un être que tout démon qui se respecte connait et craint par la menace qu’il représente … Et par son simple statut d’avatar du Premier-Né. Zaerith avait assimilé son sang, il coulait dans ses veines. Sa vie dépendait de lui, mais en échange, elle avait hérité de pouvoirs et de savoirs qui dépassaient l’entendement. Elle ne savait pas si Sod-Oni, par son statut de Déesse, était son équivalente, mais elle savait en tout cas qu’elle n’aurait pas grand-chose à craindre, si ce n’était de prendre très cher à l’arrière-train.

Et c’était exactement ce qu’elle était venue chercher cette nuit. Son regard croisa le sien, puis lorsque la maitresse des lieux fit apparaitre deux coupes et du champagne, Mia accepta avec politesse le verre qu’elle lui tendit. Ses oreilles et son esprit l’écoutait attentivement, buvant presque ses paroles. C’était une habitude de Mia de toujours analyser méticuleusement ce qu’on lui disait, afin de ne jamais perdre la face, ou de rater un détail important. Si son discours était ambivalent, alors c’était tant mieux. Au moins, on ne pourrait pas saisir clairement son avis ni ses dispositions concernant ce sujet. Elle aimait rester dans le mystère. Reniflant doucement le liquide doré se trouvant dans sa coupe, savourant toute la saveur olfactive d’un si bon cru, Mia finit par savourer son gout, dans une petite gorgée. Cependant, Sod-Oni finit enfin par attaquer le principal. À ses mots, Mia déposa doucement la coupe là où il fallait, puis porta son regard vers les mains de la maitresse des lieux, qui était en train de caresser son immense et attirante verge.

Verge qui finit par dresser complètement, atteignant alors une taille inhumaine tant en hauteur qu’en largeur. Le pagne coulissa sur son long, la dévoilant alors dans son entièreté. La jeune directrice sentait son envie exploser, elle se sentait furieusement attirée par ce sexe pulsant et veineux … Elle n’avait qu’une seule envie, et elle allait bientôt l’assouvir. Mia prit une dernière gorgée de sa coupe, puis s’avança pour se mettre juste aux cotés de sa maitresse du soir, ayant la malice de passer doucement sa main sur son épaule, et son autre main sur son sexe. « Je me demande si mon corps sera suffisamment endurant pour accueillir une telle … Merveille, ô grande Sod-Oni. Mais ce dont j’en suis sûre, c’est qu’on va se régaler toute les deux … » Lui susurra-t-elle à l’oreille, commençant doucement à caresser l’immense sexe entre ses doigts. Finalement, Mia replia une de ses mèches en arrière, puis se pencha lentement, approchant son visage du bout violet de ce sexe fort bien viril.

Elle souffla tendrement dessus, prenant son temps pour satisfaire Sod-Oni. Une telle femme méritait un traitement de qualité, et cela, Mia savait y faire. Son souffle chaud et doux couvrit pendant un moment cette couronne gonflée, jusqu’à ce qu’elle ne finisse par apposer ses tendres lèvres dessus, embrassant alors chaudement ce gland brûlant. Un baiser, puis un autre, ils s’enchainèrent langoureusement au fur et à mesure que Mia luttait pour ne pas céder à ses instincts les plus primaire, qui lui hurlaient de prendre fermement cette verge, et de la gober toute entière. Sod-Oni méritait une fellation digne de ce nom, non pas un simple travail à la bourrine. Quoique, pour la sodomie … Mia préférait largement la méthode brusque. Ainsi donc, la jeune femme entreprit de délaisser ses innombrables baisers pour venir lécher à pleine langue cette sucrerie chaude, pressant sur son orifice avec son appendice lingual pour provoquer le plus de sensations. « Hmm … » Ronronnait-elle alors qu’elle prenait le plus grand plaisir au monde à offrir ce petit avant-gout à cette grande femme.

Elle fit durer cela un petit moment, puis changea à nouveau, tout en douceur, pour venir embrasser son sexe directement, parcourant de ses lèvres toute sa hauteur. Chacun de ses baisers restaient gravés par de charmantes traces de rouges à lèvres, qu’elle ponctua avec de tendres léchouilles fortes bien généreuses. Son niveau d’excitation ne cessait de croitre, et il devenait de plus en plus dur de se retenir. Pourtant, elle tenait le coup. Son visage descendit encore et encore, goutant à cette verge somptueuse, jusqu’à finir par embrasser ses bourses massives. Encore une fois, en nichant tendrement son visage dans ce creux, elle l’embrassa si fort et si généreusement qu’elle y déposa à nouveau de délicieuses marques de rouge. « Vous êtes succulente, Sod-Oni … » Murmura-t-elle, devenant à vue d’œil ivre de cette verge qu’elle continua à embrasser de toute part, avant de finalement se mettre en place …

En effet, remontant son visage au-dessus, elle prit en tenaille son délicieux gland entre ses chaudes lèvres, puis entama alors une descente, gobant lentement mais surement ce vit massif, jusqu’à sa moitié. C’était les limites ce son corps humain … Quand le gland de Sod-Oni tapait contre le fond de sa gorge, elle entreprit alors de faire chemin inverse, pour encore mieux l’accueillir de nouveau en elle, multipliant ainsi, lentement, les gorges profondes … Alors que langue papillonnait tout autour au même moment.

La divine gardait sa coupe de champagne en main, tandis que la démoniaque se rapprochait d'elle, une main sur l'épaule, l'autre sur son sexe tendu. Dès que les doigts de Mia entrèrent en contact avec le membre viril, ceux de Sod-Oni le quittèrent, pour laisser libre champ à son invitée. Cette dernière savait ce qu'elle faisait, commençant par agacer délicieusement sa pointe de son souffle chaud, avant d'y apposer quelques baisers sulfureux... Le plaisir était certes minime, mais ces prémices servaient davantage à exciter qu'à prodiguer une réelle jouissance et, en cela, les lèvres pulpeuses de la ravissante brune remplissaient parfaitement leur rôle. La déesse pouvait sentir l'envie vorace qui dévorait ce magnifique corps, penché sur son bas ventre, comme une impression muette léguée par ses sens divins. Mais la démone refrénait admirablement ses pulsions primaires afin de prodiguer une fellation des plus agréables. Bientôt, le doux contact de ces lèvres chaudes se substitua à la caresse humide d'une langue habile qui, redoutablement précise, venait fondre sur les zones sensibles du vit. Ce petit manège dura un moment, durant lequel la déesse continuait à siroter son champagne, tout en caressant la crinière brune de sa partenaire. Seul l’alourdissement de sa respiration pouvait laisser deviner l'état d'excitation et le plaisir que Sod-Oni tirait de la situation. Mais après l'excitation, vint le temps du marquage : Les traces rouges de cette bouche experte s'imprimaient sur la hampe virile, d'autant plus visibles que l'épiderme divin était bleu. Même les bijoux de familles de la déesse reçurent pareille emprunte, avant que la sublime suceuse ne complimente le gout de sa sucette. Sod-Oni répondit d'un simple sourire, sa main descendant sur la nuque féminine pour venir caresser son dos. Mais Mia n'en resta pas là et, lorsqu'elle enroba le gland violacé entre ses lèvres pulpeuses, la déesse laissa pour la première fois échapper un soupire de plaisir. Ce soupir eut un écho plus vocal lorsque la queue divine vint buter au fond de la gorge démoniaque. Il en restait une bonne moitié dehors mais, compte tenu de la taille du membre, la vision n'en demeurait pas moins impressionnante. Mia Okami rivalisait sans problème avec les plus hautes figures du culte de Sodome, en ce qui concernait l'art de faire jouir.

Sod-Oni savourait cette gorge profonde, sa main quittant le dos féminin pour venir empoigner l'un de ses propres seins. Elle le massait calmement, au travers de son vêtement. L'absence de sous-vêtements laissait les mamelons pointer contre l'étoffe moulante, laissant leurs reliefs clairement visibles. Sa coupe de champagne fut vidée d'une traite, avant de rejoindre celle abandonnée par Mia, visiblement plus désireuse de boire autre chose de plus chaud... La déesse profitait pleinement des plaisirs que lui prodiguait la patronne d'Okami Medicals, ne pouvant s'empêcher d'éprouver une pointe de regret. Comme elle l'avait annoncé, Sod-Oni incarnait la foi de ses fidèles, elle était l'incarnation allégorique d'une idée abstraite, d'une pratique sexuelle : la sodomie. En tant que telle, elle jouissait d'une puissance supérieure, de pouvoirs divins, mais aussi de quelques limitations. En effet, même si la gorge de sa partenaire enserrait délicieusement son mandrin, la déesse était tout bonnement incapable d'en obtenir un orgasme. A vrai dire, seule une croupe pouvait obtenir la semence divine, l'autre alternative consistait à provoquer un orgasme en jouant avec le cul de la déesse. Bien sûr, cela ne l'empêchait pas de ressentir du plaisir mais, parfois, Sod-Oni espérait avoir le plaisir de voir ses partenaires déglutir, tandis que son sperme coulait dans leur œsophage. S'extirpant de ces regrets, la divine sodomite décida qu'elle avait été assez passive, jusqu'à maintenant... Elle avait mit son invitée au défi de lui prouver son talent et cette dernière l'avait relevé avec brio. Il était temps de passer à la vitesse supérieure.

Curieusement, Sod-Oni n'éprouvait que peu d'inquiétude quand à la capacité de Mia à encaisser toute la rudesse de l'acte sexuel, induite dans cette pensée par l'aura viciée et luxurieuse de son invitée. Les doigts bleutés se refermèrent dans la chevelure de jais, avant qu'elle n'impose sa poigne surhumaine sur le crâne féminin. La patronne d'Okami Medicals était en cours de descente lorsque la déesse appuya ainsi, profitant du mouvement pour la forcer à accueillir encore davantage de chair dans sa gorge, impitoyable. Le vit disparaissait peu à peu entre les lèvres rouges de la belle asiatique. Il fallut bien plusieurs secondes pour que la gorge féminine se trouve déformée par la grosseur phallique, entièrement investie par le monstre. A terme, les lèvres pulpeuses de Mia enserraient la base du membre, acclamées par la voix gémissante de Sod-Oni. Cette dernière l'y maintint plusieurs secondes, avant de relâcher la pression, permettant ainsi à la démone de respirer.

" Hmmm... C'est vous qui êtes délicieuse, très chère... " La déesse ne desserrait pas les doigts, concervant sa prise sur la crinière brune. Tout en parlant, elle se mit de biais, posant un genou sur le canapé, l'autre jambe tendue prenant appui sur le sol. " Je vais encore profiter de votre gorge, un tout petit peu, avant de laisser à votre bouche le loisir de mordre le cuir de mon sofa. "

Ainsi positionnée, la divine sodomite faisait face à Mia, qu'elle maintenait à quatre pattes en la tenant par les cheveux. Sa nuque ainsi courbée donnait à sa bouche, sa gorge et son œsophage un alignement parfait... un alignement dont Sod-Oni comptait bien profiter. Présentant à nouveau son gland luisant de salive contre la bouche de sa partenaire, la déesse poussa, jusqu'à ce que la patronne d'Okami Medicals consente à le gober de nouveau. Sans plus de préliminaires, la donzelle à peau bleutée fit avancer ses hanches, forçant de nouveau sa vis à vis à gober son vit en entier. Mais, cette fois, elle fit bien plus vite le chemin en sens inverse, libérant le gosier démoniaque, pour mieux le réinvestir d'un violent coup de reins. Ses deux mains se crispèrent sur le crâne de la belle, tandis qu'elle lui baisait impitoyablement la gorge. Chacune de ses plongées était ponctuée par un petit gémissement de sa part, ainsi que le claquement de ses couilles contre le menton féminin. Mia venait faire offrande ? Sod-Oni l'acceptait de bon coeur, encore et encore... et encore.

Ce petit manège dura de longues minutes, durant lesquelles la déesse laissait à peine le temps à sa partenaire de respirer. Si Mia avait été ivre de désir, c'était désormais au tour de la déesse de s'intoxiquer dans le plaisir, son regard fiévreux fixant, hypnotisé, cette verge massive qui entrait et qui sortait avec rudesse de cette bouche si délicate. Mais, finalement, Sod-Oni libéra son invitée, sa queue baveuse pressée contre la joue de mademoiselle Okami et reposant sur son épaule.

" Désolée pour ça, ma belle, mais tu me faisais trop envie. Maintenant que ma bite est bien glissante, peut être qu'on peut la faire entrer ailleurs. Qu'est ce que tu en dis ? "

Il fallait savoir que Mia, si elle était une servante du Roi Cramoisi (Le terme était faible), elle n’en demeurait pas moins une démone qui autrefois, était une corruptrice. Son rôle était de tout simplement pousser les gens à commettre des péchés, généralement sexuels, pour le plaisir de les voir se pervertir. Pour atteindre ce but, Zaerith n’hésitait jamais à employer tous les moyens à sa disposition. Parfois elle se laisser tenter de prendre complètement possession de sa victime afin de lui faire faire des choses pas très recommandables. D’autre fois, elle y allait directement, violant le ou la malheureux(se). Dans de rares cas, Zaerith était prise d’une grande envie d’aller encore plus loin … Et cela résultait en général d’un fait assez déroutant ; elle parvenait à transformer un simple mortel en démon. Son petit plaisir était de transformer des vierges innocentes et pures, se préservant du mal sous toutes ses formes, en les plongeant jusqu’à outrance dans des bains de sexe et de luxure, couplés à d’autres vices. Certaines mourraient, d’autres devenaient folles, et finissaient par se transformer en démone.

Tout ceci pour expliquer pourquoi Mia, à ce jour, était capable d’endurer beaucoup. Là où Sod-Oni était certes un puissant avatar du sexe, Mia disposait de siècles voir de millénaires d’expériences en la matière. La sodomie a toujours demeuré sa discipline fétiche, aux côtés de l’ondinisme, du fétichisme du pied, et d’autres joyeusetés de ce genre. Une démone n’était pas faite pour être chaste, loin de là. Ce n’était guère étonnant de voir la richesse du panel de pratique sexuelles dont Mia disposait. Ainsi donc, c’était avec un appétit vorace qu’elle prodiguait une belle fellation à Sod-Oni, le méritant amplement de par son aura tellement viciée qu’elle arrivait à créer un drôle d’effet sur Mia. Si elle n’était pas déjà très, très émoustillée, cela n’aurait pas marché. Mais à cause de cela, Mia se sentait … Drôle. Elle avait une grande envie, et besoin … De se soumettre. De s’offrir, corps et âme à Sod-Oni, afin que celle-ci joue d’elle comme une vulgaire poupée. Elle voulait juste pomper son gigantesque vit, aussi longtemps que la propriétaire le souhaitait. Elle voulait aussi se faire enculer, que ça soit douloureux ou pas ! Elle voulait, plus généralement, devenir la chose de  Sod-Oni pour ce soir, afin que celle-ci se lâche !

Et cela allait venir progressivement. Le premier signe fut quand lors d’une énième descente, Mia sentit la main puissante de son amante se poser contre sa tête, dans sa belle et douce chevelure, pour venir appuyer férocement. Ecarquilla un moment les yeux, Mia finit par adopter malgré elle un regard satisfait, alors que sa gorge se déforma complètement. Jusqu’à présent elle n’allait qu’à mi-chemin, mais là, Sod-Oni avait forcé les choses. Ce qui en résultat que la gorge de Mia devait avoir doublé de volume, et qu’un gros et délicieux mandrin se nichait dedans. Ses lèvres cajolaient la base de son sexe, alors que sa langue virevoltait tout autour de ce mat de chair et de sang. Que c’était bon ! Bon sang, que c’était merveilleux ! Mia était en pure état d’extase, et entreprit alors de relever sa tête quand la poigne s’atténua. Un frisson la parcourut quand sa bouche se libéra de ce sexe, et quand Sod-Oni commenta ceci. Sa main restait agrippée à ses cheveux, provoquant une petite douleur aigue qui excitait énormément la démone, qui semblait adorer le mauvais traitement que lui prodiguait la créature sodomite.

« Mon corps est votre, sublime Sod-Oni … Ce soir, je vous appartiens corps et âme. » Répondit-elle à son commentaire. La maitresse des lieux se mit en position, afin d’aligner Mia et son sexe correctement. Suite à cela, la fellation reprit de plus belle et la directrice d’Okimi Medicals enchaina à nouveau les gorges (très) profondes, forcées par la poigne ferme de Sod-Oni. Elle balança de violents coups de reins, provoquant une douleur atroce à sa gorge … Mais plus la douleur était grande, plus Mia prenait du plaisir. Elle suçait de monstre de chair avec le plus grand des appétits, accueillant chaudement ses testicules entre ses doigts pour agrémenter le tout. L’instant dura un peu, et Mia aurait bien pu jouir ainsi ! Rien qu’en effectuant une fellation … Mais elle regretta durement que sa maitresse du moment ne l’ai pas abreuvé de son nectar. Peut-être après … Qui savait. Quand la fellation fut terminée, et que Mia pu enfin reprendre son souffle, elle orienta son regard vers le siens. Elle lova tendrement sa joue contre la verge baveuse de son amante, déposant un énorme, mais réellement énorme baiser dessus, rempli d’envie pour cette verge, qu’elle caressa aussi de par sa main. « Oh … Vous n’avez pas à être désolée. J’ai adorée ça … Oh bon sang que j’ai adorée souffrir de votre sexe. Promettez-moi que vous recommencerez … Je vous en prie, grande Sod-Oni … » Dit-elle en finissant d’embrasser de manière très révérencieuse sa verge, continuant toutefois de la caresser. « Je désire plus que tout me repaitre de votre précieux nectar … Mais je présume que vous en désirez autrement … » Lui susurra-t-elle, embrasser une dernière fois sa verge, puis se redressant face à elle.

D’un geste élancé, Mia porta sa main sur le nœud de sa robe se trouvant derrière sa fine nuque, puis en un claquement, le fit tomber, ce qui eut pour effet de la dénuder entièrement, révélant son corps aux courbes très harmonieuses et féminines à Sod-Oni. Le voici, le visage de son offrande … Et ça ne faisait que commencer. La grande femme garda ses talons, puis esquissant un sourire malicieux, tourna le dos à son amante. « Je suis à vous … » Dit-elle alors, courba son échine pour venir accueillir l’immense et pulsant sexe de la créature dans le sillage de son fessier. Elle ne lui permit pas de suite de la pénétrer, cherchant un peu à l’émoustiller davantage  en faisant coulisser sa verge le long de sa raie. Mais l’appel finit par être plus fort, et déplaçant sa délicate main sur ce puissant mat de chair, Mia l’attrapa fermement puis l’orienta dans la bonne direction … Avant de se hisser dessus. Serrant un peu des dents, une saisissante douleur s’éprit d’elle, au même moment qu’elle força pour s’empaler d’elle-même sur l’objet de toute ses convoitises … Et bon sang, le plaisir et les frissons qu’elle en tira lui arrachèrent même un grand soupir de plaisir. « Hmmmmmmmmmm-aaaaaa !!! » Lâcha-t-elle, toute tremblante vu la taille inhumaine du mandrin qui entrait dans ses entrailles.

Les choses sérieuses pouvaient commencer … Et elles le firent dès le moment où Mia commença à se dandiner joyeusement sur la verge massive de Sod-Oni.