Maya la serrait si fort que Sarah sentait ses membres être très restreints. Or, pour remuer d’avant en arrière, elle avait besoin d’une certaine amplitude. Elle pouvait difficilement bouger. Sous l’excitation sexuelle, Maya ne contrôlait pas sa force, et la force physique de cette femme, exceptionnelle, était supérieure à la sienne. Sarah souffrait, et cette souffrance était jouissive. Cependant, elle continuait à la prendre. Il ne fallait pas oublier qu’elle était une Formienne, et que les Formiens avaient, sur leur organisme, un contrôle beaucoup plus fort que les humains. Elle contrôlait donc sa verge, avant que cette dernière s’avance et se recule dans le corps de la femme. Pour cela, tout autour de son sexe, de petits tentacules violets avaient émergé, et s’étaient délicatement collés à la peau interne de la femme. Rien de bien dangereux pour elle, et Sarah n’était même pas sûre que, dans son excitation féroce, Maya ait pu les sentir. Ils étaient juste là pour tenir son sexe, et pour tirer dessus, avant de le relâcher, et de tirer à nouveau dessus… Et aussi pour absorber un peu de la mouille de Maya, afin de l’envoyer dans l’organisme de Sarah, où cette dernière pourrait la traiter et l’ajouter à la banque génétique de la Fourmilière. Tout était calculé chez les Formiens. La grande différence entre les Formiens et les humains, c’était ça ; chez les Formiens, tout était vivant, et tout faisait partie d’un vaste et colossal ensemble.
La belle Maya avait droit à un traitement royal, et son orgasme était fulgurant. Très rapidement, Sarah l’avait sentie partir. Maintenant qu’elle la pénétrait, que leurs corps étaient collés l’un à l’autre, les pensées de Maya ne pouvaient guère lui échapper, et ce d’autant plus que l’irrépressible vague de plaisir qui traversait et agitait tout le corps de Maya était comme un immense torrent, un raz-de-marée qui avait submergé les digues et les barrages de son esprit. Ses pensées éclatèrent dans la tête de Kerrigan, qui se laissa habiter par ces dernières. Le plaisir, le plaisir, dominait Maya, et c’était très bien comme ça. Ce plaisir impactait aussi sur Kerrigan, qui sentit son appétit sexuel exploser encore plus. Elle la prenait plus vigoureusement, s’enfonçant toujours plus loin en elle, sa verge se durcissant et enflant.
Les Formiens copiaient tout ce qui se faisait dans la Nature. Or, il existait certaines espèces d’insectes, microscopiques, qui avaient des pratiques sexuelles très originales. Il s’agissait des Neotrogla, où, entre autres choses, la femelle avait un pénis, et l’homme un vagin. La femelle pénétrait le mâle, et, en rentrant en lui, son membre gonflait comme une éponge, gonflant si fort qu’il était impossible de le retirer sans tuer le mâle. Dans cette position, la femelle pompait le sperme du mâle pendant plusieurs jours d’affilée. Et, ce que des Neotrogla pouvaient faire, tôt ou tard, les Formiens pouvaient aussi l’accomplir. Ils copiaient et assimilaient la Nature, en toutes ses apparences, et en toutes ses formes. C’était là le pouvoir suprême et terrifiant des Formiens.
En conséquence, le sexe de Sarah grossissait un peu, gagnant en épaisseur et en diamètre, afin de remplir au mieux le trou de Maya. L’idée n’était pas de la faire souffrir, mais bien d’offrir une pénétration qui soit à la hauteur des attentes de la femme… Et, vu sa surpuissance, Sarah savait qu’elle ne serait pas contre du sexe bien intense et bien solide. La Reine des Lames remuait donc violemment en elle, pétrissant ses fesses avec ses mains. Tout contre elle, Maya s’abandonnait, incapable de résister à cette vague de plaisir qui était en train de la submerger.
« Haaaannnn… !! »
Le nez de Maya vint caresser le sien, et Sarah l’embrassa à nouveau, remontant une main pour l’appuyer sur les cheveux de la femme, l’autre restant à hauteur de son cul. Sarah l’embrassa goulûment, sa langue venant chercher celle de la femme. Le baiser dura quelques secondes, et, ensuite, la Reine approcha un doigt de la croupe de la femme. Elle allait expérimenter avec elle d’autres choses, de nouvelles sensations… Et, en suivant cette idée, ce doigt remua donc dans sa porte arrière, se glissant dans son fondement.
« Ouii… Une gentille fille, hummm… Une gentille fille qui va jouir et jouir encore… Abandonne-toi sur moi, Maya, fais honneur à ta Reine en mouillant comme si tu étais la Reine des salopes… »
Le doute n’était plus vraiment permis : Maya était conquise.