Déjeuner et littérature (Pv J.C Daclusia)

Les cours était terminés pour aujourd’hui, le soleil pointait le bout de son nez et après cette mâtiné nuageuse rien n’aurait pu égayer d’avantage le cœur de Sanna. Elle était sortit de l’université, avait regardé autour d’elle les élèves prendre leur voiture en lui faisant un petit signe de la main. L’artiste avait sourit et leur avait répondu d’un bref geste familier. San’ n’avait pas de voiture, elle regarda ses pieds enfermés dans ses Kickers brunes. Ses chaussures étaient suffisantes et elles étaient capables de l’emmener partout. Elle s’arrêta devant un snack et acheta un sandwich et un café pour son déjeuner : il était dommage de s’enfermer à la cafète de l’internat alors que justement, aujourd’hui il faisait beau. Elle fourra le sandwich enveloppé dans du papier, à l’intérieur de sa besace et but une gorgée de café. Tout en se dirigeant vers le parc de Seikusu ou elle trouverait certainement, un coin d’herbe moelleuse, sous un arbre, à l’ombre des branches, ou elle pourrait grignoter en paix et avec - soyons optimiste - une vue sur le lac.

Lorsque Sanna marchait, elle avait l’air de découvrir tout autour d’elle. Son corps sec se mouvait en formant parfois des angles étranges, sa tête pivotait, regardant autour d’elle pendant que ses grands yeux semblaient capturer chaque image à la manière d’un appareil photo. Un gamin qui traverse un passage piéton en sautant de bandes en bandes, un garçon qui chante dans sa voiture en s’en fumant une, une vieille dame assise sur un muret qui observe les passants. Son jean alourdissait sa silhouette, usé et trop large, sa chemise beige semblait affaisser ses épaules, et elle ressemblait à une ficelle dans un sac de linge. Cependant on n’aurait pas trop sût dire comment, cette ficelle avait un charme. Café à la main elle entra dans le parc et déambula un moment à la recherche du coin parfait. Aucune envie de se presser. Il fallait prendre son temps, se ressourcer et apprécier.

En marchant le long du lac elle finit par trouver un coin tranquille, caché derrière une haie qui semblait l’accueillir à bras ouvert. Un coin isolé et à l’abri des regards. Elle sourit et avança sur la pelouse ou elle posa bientôt sa besace. Elle s’assit et retira ses chaussures et ses chaussettes, faisant bouger ses orteils dans l’herbe. C’était parfait. Elle replia ses jambes, s’assoyant en tailleur puis sortit son sandwich dans lequel elle croqua. Elle prit son déjeuner, les yeux perdus dans les eaux du lac et la tête vidée. Sanna appréciait de ne penser à rien. On demande souvent beaucoup et l’on cherche finalement si peu. Un sandwich au bord du lac peut être une vraie thérapie, aussi fou que cela puisse paraître. Lorsqu’elle eu finit son sandwich, la petite blonde fourra le papier dans son sac et sortit une cigarette qu’elle alluma, avant de sortir un livre de sa besace. Elle se plongea alors dans sa lecture, enveloppée dans un nuage de fumée bleutée.

Son coin de verdure semblait être isolé de tous les bruits du parc, et à part le bruissement des feuilles et le clapotis de l’eau tout était silencieux. Quel agréable cliché. Quelle belle idylle de la balade en forêt. C’était tellement mièvre que s’en était jouissif.

Le soleil pointait le bout de son nez après une matinée nuageuse. A contrecœur, Daclusia dû dire au revoir aux nuages, pour faire place au ciel bleu et au soleil. Il n'aimait pas le soleil. Ou plutôt, il n'aimait pas le trop plein de chaleur que celui-ci apportait. Pas quand il tentait de dessiner, et que les rayons de l'astre du jour l'éblouissaient trop pour lui permettre de voir sa feuille.
C'est pour cette raison qu'il était à présent perché dans le feuillage d'un arbre, un cerisier aux pétales roses pour être précis. Ainsi placé, il appréciait et le soleil, et l'ombre de l'arbre, et la brise fraîche qui lui caressait l'oreille. Il avait oublié au sol, au pied de l'arbre, quelques unes de ses feuilles de croquis. Ce n'était pas très important, il se croyait seul.

Le temps passait, passait, et au fur et à mesure qu'il noircissait le blanc, sur les feuilles blanches apparaissaient divers chimères, des êtres fantastiques et fantasques, des êtres aux longues oreilles, tout comme lui, d'autres croisé avec des animaux, d'autres, encore, gris et accompagnés d'un spectre élémentaire.
Des scènes de combat entre armées divines et démoniaques, des courses en forêt entre hommes chats et hommes loups... Les êtres, les lieux, les plantes, les rochers, tous naissaient au rythme où dansaient le crayon du vendeur, qui valsait telle une patineuse sur la glace, en traçant courbes et droites, visages et expressions, armes et amours.
C'était un univers tout entier qui défilait au fil des pages, faisant partager son contenu aux yeux fureteurs qui pourraient éventuellement croiser les tracés de ces pages.

Le soleil approchait du zénith. Et alors qu'il entama son casse croûte, il remarqua à quel point les lieux étaient déserts. Tout était trop tranquille. Tout était trop parfait. Trop parfait pour être naturel... Mais les évènements qui suivirent lui firent comprendre pourquoi...

Quelqu'un avait depuis un petit moment déjà, troublé sa solitude.. Un sac sur l'épaule, une adolescente, étudiante très probablement, aux cheveux blonds et aux yeux bleus, vint se poser à une haie, juste à côté de l'arbre où se tenait caché le JYL. Dans un premier temps, celui-ci ne pensa pas grand chose d'elle, et allait se replonger dans ses dessins, cependant quelque chose choqua l'esprit. Enfin, choquer n'est pas terme exact. Intriguer serait plus convenable. En effet, la couleur de l'âme de la jeune fille rappelait quelque chose au vendeur, quelque chose qu'il connaissait bien, et quelque chose qui le fit sourire.
Il fut si intrigué que la feuille sur laquelle il dessinait tomba de bloc note, pour choir au sol, avec les autres. Daclusia remarqua bien que cette feuille volante avait attiré la demoiselle, mais il décida de ne pas agir. Il préférait attendre, et voir ce qui allait se passer.

Peut être, sûrement même,  cette après midi serait-elle plus intéressante qu'une simple session de dessin. Cette jeune fille... Pas de doute... Elle avait quelque chose de différent du commun des mortels... Ne serait-ce que sa manière de penser... Même si il ne l'avait pas vu, il en avait eu un bon aperçu...

(HJ : désolée c'est pas trés long ... )

Les mots devenaient des images au fil des lignes, c’est peut être ça la magie de la littérature. On en a beaucoup parlé, certains disent que c’est la nourriture de l’âme, d’autre que ça n’est qu’une évasion, enfaite c’est assez dure de définir la sensation qu’apporte un bon livre. C’est assez indescriptible, c’est sans doute comme un coup de foudre, on ne sais pas dire comment, mais lorsque ça arrive on le sait. Il y a quelque chose, une alchimie, une euphorie, un simple bonheur. Il faut aussi bien sûr, que l’ambiance s’y prête. L’ambiance s’y prêtait aujourd’hui, et Sanna était à des kilomètres lorsqu’elle lisait son roman. Elle avait terminé sa cigarette, et continuait sa lecture, absorbé par le livre.

Mais bientôt, elle entendit un froissement de papier, un bruit furtif, celui de la feuille qui caresse l’herbe. Elle leva la tête et se retourna, pour apercevoir dans son dos un petit tas de feuille par terre, au pied d’un arbre. Curieuse, San’ marqua sa page et referma son livre avant de se lever, de s’approcher de l’arbre et de ramasser une feuille. Dessus dessiner, des univers multiples, des personnages extraordinaires. Sanna sourit. Une sorte de fantaisie se dégageait de ce dessin. Regardant autour d’elle, elle chercha le propriétaire de cette œuvre mais elle ne le trouva pas. Elle entendit un bruissement dans l’arbre et leva les yeux, une silhouette se dessinait entre les branches. San’ fronça les sourcils sans réussir à apercevoir autre chose qu’un corps au milieu de la verdure.

« Pardon. Vous avez fait tomber ça. »

Dit-elle en tendant la feuille vers les branches. Enfaite, elle avait bien envie au fond de voir émerger l’artiste et de comprendre ses dessins. Mais bien sûr s’il était plongé dans la création elle s’en voudrais à jamais de l’avoir dérangé. En tant qu’artiste elle comprenait la difficulté de se remettre dedans lorsque l’inspiration est partie. C’est pourquoi quand elle est là, on saute dessus, on prend tout ce qui nous passe par la main et on l’étale, on la tartine, on la balance, on en fait quelque chose pour la matérialiser, pour pas qu’elle se fasse la male, pour qu’elle reste là. On s’arrête plus, on se laisse emporter.

À ce moment précis, le dessin n'avait en fait que peu d'importance aux yeux du JYL. Comme a son habitude, avant de se découvrir, il plongea son regard dans celui de Sanna. De la position de l'étudiante, cela eut l'air d'un éclair bleuté qui traversa, pendant une fraction de seconde, une ombre cachée parmi les pétales roses. Même si il savait décortiquer dans les yeux d'une personne les tréfonds de son être, ce n'avait pas été bien dur avec cette fille là. En la voyant, on savait, sans même se poser la question, que la curiosité était l'un de ses traits de caractères les plus développés. Il voyait aussi qu'elle connaissait ce sentiment d'être plongé dans l'inspiration et la création, un voile de doute et de remords passant l'espace d'un instant devant son regard, bien vite découvert par la curiosité, qui reprenait sans mal le dessus.

Mouvement dans les feuillages. Dans un figure improbable, le vendeur pivota sur lui même, s'attacha par les genoux à la branche qui le supportait assit quelques secondes plus tôt, et tomba littéralement nez à nez avec la demoiselle, elle à l'endroit, lui à l'envers, les bras pendant dans le vide et les yeux presque clos, dans une expression à la limite de l'agacement, avec cependant une pointe d'amusement. Quelques feuilles rosés tombèrent en même temps que lui, tapissant l'herbe de cette même couleur. Un pétale s'était fiché à la commissure des lèvres du JYL, retenue par la tige, alors qu'un autre était resté coincé dans l'encolure de son sweat noir, et qu'une dernier avait trouvé judicieux d'élire domicile derrière l'oreille de ce même personnage.

Comme son double, il aimait ménager ses effets et rendre la moindre action spectaculaire, à plus petite échelle que lui cependant. Aussi, il resta immobile, telle une statue, pendant un petit moment, moment où ni lui ni elle ne fit le moindre mouvement, elle sûrement trop surprise, et lui prenant trop plaisir à cette situation pour la troubler de la moindre modification.
Au bout d'un instant, tout de même, Sanna avait effectué un mouvement en arrière. Par réflexe, tout le monde, hormis peut être un homme froid, surentrainé, psychopate et sans la moindre émotion (ce que, de toute évidence, elle n'était pas), aurait fait de même, Daclusia étant vraiment trop près pour que quiconque ne sentent pas son espace personnel violé.
Remplaçant le pétale rose, qui trônait dans sa bouche depuis trop longtemps à son goût, par le crayon bois qu'il utilisait depuis ce matin pour croquer, il dessina sur son visage une expression de malice, ainsi qu'un grand sourire bien trop exagéré pour être autre chose que moqueur, mais moqueur d'une manière affectueuse.

Plus sobrement, il répondit, avec un ton serein et calme qui contrastait avec sa nature enfantine apparente:

" Merci bien mademoiselle. "

Sanna ne s’attendait absolument pas à voir apparaître un visage à quelques centimètres du sien, aussi rapidement. Elle écarquilla tout d’abord les yeux, observant ce visage rond et éminemment sympathique, malgré une expression légèrement agacée. C’était un garçon visiblement un adolescent…Ou pas. En effet, San aperçu alors une paire d’oreille particulièrement longues, cependant pas réellement disgracieuses mais plutôt en harmonie avec le visage singulier de…La créature ? Sanna n’était pas encore habituée au fait qu’il existait dans leur mondes des personnages non humains, c’était une information trop nouvelle pour elle. L’inconnu avait des pétales rosés coincés un peu partout, ce qui lui donnait un air à la fois négligé et poète. Il était là, immobile, et San n’osait pas bouger, un peu pétrifiée et surprise, cependant au bout de quelques seconde elle fit un pas en arrière, observant alors avec plus de recule, ce personnage à l’allure enfantine. Bientôt il se servit alors de son crayon pour animer son visage d’une expression légèrement moqueuse, avant de remercier Sanna d’un ton calme, qui n’allait visiblement pas avec son expression. La jeune femme resta silencieuse un instant puis…Elle rit. Un rire sincère. Ca n’était pas un éclat de rire, c’était un petit rire discret, réellement amusé qui dessina sur les joues légèrement creuses de la jeune femme une paire de fossettes. Son rire cessa, se muant en un simple sourire. San, tout de même légèrement intimidée répondit simplement d’une petite voix

« …Avec plaisir. »

En réalité elle était rongée par tout un tas d’interrogation à propos de cet étrange lutin ( appelons le comme ça, faute de mieux. ) qui visiblement cachait bien des secret. Il semblait être plein de ressources et par conséquent de surprises. Cependant San resta silencieuse, l’observant calmement, un mince sourire accroché aux lèvres.

Amusés, ils l'étaient tous les deux. Mais pas pour la même raison.
Lâchant prise, Daclusia se réceptionna sur les pieds avec une grâce féline, fit quelques étirements, et s'épousseta, enlevant au passage de leurs cachette les quelques pétales roses encore accrochés à lui, tout en continuant de fixer San au plus profond de ses yeux. ça avait quelque chose d'impressionnant, ce regard électrique qui continuait, sans même cligner des yeux, à vous fixer comme s'il lisait en vous.
Électrique, voilà qui était le bon mot. En effet, un éclair blanc et bleu quitta un oeil du JYL pour parcourir une petite étendue de son visage, avant de s'évaporer dans l'air. Il n'était resté que quelques millièmes de secondes, assez long pour donner la certitude d'avoir vu quelque chose, mais également assez court pour se dire que l'on avait rêvé...
Le vendeur calla son crayon derrière son oreille, à nouveau, puis demanda à la jeune femme:

" Je suppose que vous êtes étudiante, je me trompe? Si ce n'est pas indiscret, vous vous nommez...? "

Ne laissant pas le temps à Sanna de finir, il lança en l'air un de ses bonbons, et alors qu'il laissait la sucrerie fondre dans sa bouche, il s'empressa de se présenter, comme pour contrebalancer la demande qu'il avait fait:

" Vous pouvez m'appeler Daclusia. Disons que... Je suis un commerçant. "

Un nouvel éclair traversa le corps du JYL, partant un peu plus bas que là où le précédant s'était arrêté, et disparaissant au niveau du torse, alors qu'un second prit forme dans les yeux, partant lui aussi se répandre sur le corps qui l'avait créé. Ils étaient tous deux aussi rapides que le premier, mais cela commençait peut être à être beaucoup pour n'être qu'une simple impression...
Attendant les réponses de son interlocutrice, Daclusia extirpa de sa poche son déjeuner frugal: un sandwich au jambon agrémenté de tranches de fromage et d'un peu de beurre, ainsi qu'une outre en cuir ne laissant pas voir le liquide qu'elle contenait. Première bouchée de sandwich.

L’inconnu descendit bientôt de son perchoir dans une acrobatie qui coupa un instant le souffle de San’, qui s’inquiétait bien souvent pour tout le monde et n’importe qui. Elle regarda l’artiste qui malgré sa jeunesse apparente, était tout de même plus grand  qu’elle. Il enlevait de ses vêtements poussières et pétales tout en fixant dans les yeux la jeune femme qui  se sentait, avouons le, un brin gêné : n’ayant pas l’habitude des regards insistants. D’autant plus que ce regard ci avait quelque chose de surnaturel. A commencer par sa couleur qui n’était pas commune. Même extrêmement rare car jamais l’étudiante n’avait vu de tels yeux. D’autant plus qu’ils paraissaient animé d’une lueur surnaturelle, avait-elle vraiment ? Ou ça n’était qu’une hallucination.

         -   Je suppose que vous êtes étudiante, je me trompe? Si ce n'est pas indiscret, vous vous nommez...?

San’ ouvrit la bouche, prête à répondre, mais à peine cela fut fait que le curieux personnage se présenta à sa place, disant s’appeler Daclusia ce qui était un nom tout à fait extraordinaire. Sanna fut surprise par son activité : commerçant. Il n’avait pas l’air suffisamment terre à terre pour être commerçant, mais soit. Elle n’ajouta rien, répondant simplement à sa question :

-   Enchantée Daclusia, Je m’appelle Sanna et en effet je suis étu…

Cette fois ci, elle l’avait vraiment vu : qu’est ce que c’était au juste ? Une légère lueur de promenait allègrement sur le visage et le corps du dit commerçant. Sanna n’avait pas du tout l’habitude de ce genre de chose et elle était sous le choc. Le dénommé Daclusia, loin d’être perturbé avait sortit de quoi déjeuner et entamait son repas avec insouciance.

-   Qu’est ce que c’était ?

Ne pu s’empêcher de demander  Sanna.

Quatrième bouchée de sandwich. Fixant étrangement son pain jambon, comme si celui-ci avait été confectionné avec autre chose que ce qu'il aurait dû, et songeant que ses deux petits assistants avaient encore joué avec les réserves de nourriture, Daclusia semblait à peine écouter ce que San lui disait. Mais pourtant, il captait chaque mot avec bien plus d'intensité que quelqu'un de concentré pour découvrir les doubles sens et les sens cachés d'une phrase.
D'autres éclairs apparaissaient, à rythmes et fréquences irréguliers. Sixième bouchée de sandwich. Quand elle parla des éclairs, le regard du JYL se releva presque instantanément. Fixant la demoiselle, bien que toujours plié et figé en position pour reprendre du sandwich, Daclusia acheva de mâcher, avala lentement la nourriture dans sa bouche, et sourit.

" Peu de monde accepterait de voir ce genre de choses. Parce que, se disant que ça ne peut pas, ne doit pas être vrai, ils se bloquent inconsciemment pour ne pas les voir... Par peur d'être différent, d'être jugé, d'être exclu... Mais toi, jeune fille -on peut se tutoyer n'est-ce pas?- tu as été capable de le voir. "

Maintenant vraiment excité, même si il n'en laissait rien paraître, le vendeur éprouvait une certaine affection pour la jeune fille, qui lui ressemblait tant à l'époque où lui aussi était humain... Sans doute est-ce pour cette raison qu'il décida de lui révéler quelques éléments de réponse, et lui proposa une de ses sucreries...

" Je suppose que tu connais l'expression " Les yeux sont la fenêtre de l'âme " ... Et bien tu sais, mon âme à moi n'a plus la place de tenir dans mon corps, et elle déborde par les fenêtres... D'où les éclairs. Ils sont une matérialisation physique de l'énergie que j'ai en trop. C'est aussi simple que ça... "

Arborant à nouveau son air mystérieux, et ayant dit ce qu'il voulait dire, Daclusia entreprit de terminer son sandwich. Ce qu'il fit. Il regarda autour de lui. A nouveau ce décor trop parfait. Trop illusoire. Cette fille... Est-ce qu'elle aurait...?

" Tu sais, une chose n'est possible que si on croit réellement en elle, que si on veut qu'elle arrive. Ceux qui savent ça, et qui savent croire, peuvent faire ce qu'ils veulent, dans la limite de leur croyance... Tu veux un exemple...? Regardes autour de toi... "