Premier Artefact et Première Mission [PV Asuka Ayame]

J’étais là, dans le couvent à attendre le retour des Sœurs qui étaient parties chasser des artefacts dans toute la ville de Seikusu. Je n’étais totalement seul, puisque la Mère Supérieure était aussi présente, mais dans une autre partie du Couvent. J’avais ouvert mon ordinateur pour faire des recherches. Je n’avais pas encore eu de réponse du Saint Siège, mais peut m’importait en fait cette réponse, j’étais bien décidé à aider ces jeunes femmes à faire leur boulot, qui consistait à récupérer des Artefacts dangereux, aussi bien sexuellement qu’autrement. A part le premier Artefact, et encore je l’avais pas touché, je n’en avais encore jamais vu. Je ne savais même pas comment les reconnaitre…

La Mère Supérieure entra dans ma chambre en faisant une tête bizarre, je voyais bien qu’il y avait un problème.

_ « Je ne devrais pas vous envoyer en quête d’Artefact, mais il le faut, les sœurs sont toutes en mission dans la ville…
_  Si je peux aider, ce sera avec humilité et une certaine joie, Mère Supérieure…
_ On ne m’interrompt pas quand je parle, Père Carmichael ! Enfin, voici une adresse ou il y a une aura magique qui semble venir d’un Artefact… la discrétion de mise bien sûr… »

Je hochais la tête.

_ « Il faudra aussi être très prudent, on ne sait jamais ce qui se cache derrière un Artefact, dès que des Sœurs se libèrent, je vous les envois.
_ Bien, j’espère être la hauteur… »

Elle me donna une arme qui permettait de neutraliser les personnes qui sont contrôlés par les dits Artefacts, ainsi que le neutralisant et un détecteur de poche. C’était ma première mission et elle m’envoyait seul ? C’était un grand honneur ou pas…

Je me préparais puis je pris le métro pour aller à l’adresse qui se situait à la périphérie de la ville. C’était une vielle bâtisse plus ou moins en ruine, j’y entrais discrètement, j’avais toujours ma croix pour repousser d’éventuels démons, mais je ne savais pas encore que j’allais être possédé moi-même…

Je trouvais, on peut dire ça, rapidement l’Artefact, une sorte de peigne. Je l’avais à peine prit en main, j’avais oublié de mettre les gants spéciaux qui permettait d’éviter d’être possédé par un Artefact, que mon esprit fut emprisonné dans le peigne. Mon corps ne m’obéissait plus, mais obéissait à l’Artefact. Mon corps mit le peigne dans mes cheveux et repartit vers le Lycée Mishima, pourquoi celui-ci ? Je l’ignorais, je me retrouvais devant la salle de sport.

Asuka était contente que la journée de cours fût finie, aujourd’hui la professeure de sport était particulièrement fatiguée et elle avait envie de souffler un peu. Elle revenait de sa douche dans les vestiaires, après avoir rangé tout le matériel bien entendu. Quand elle sortait du bâtiment, elle remarquait un homme dans les parages. Au début, elle croyait que c’était un des parents d’élève, mais elle comprenait ensuite que c’était un religieux au vu de sa tenue. 

Bonjour mon père…

L’hermaphrodite ne savait plus si c’était le bon titre à donner pour un prêtre catholique. Elle n’était même pas sûr de quel courant religieux appartenait l’homme. Mais Asuka s’étonnait de sa réaction, ou plutôt de son manque de réaction justement. La professeure de sport était maintenant assez proche de l’homme, c’était là qu’elle remarquait la présence incongrue d’un peigne dans les cheveux de l’homme d’église.

Quelque chose ne va pas ?

Mon corps ne m’obéissait plus, je marchais, et même si j’avais encore conscience de ce que je faisais, je voyais bien que c’était l’artefact qui le contrôlait. C’était vraiment bizarre de ne pas pouvoir contrôler son corps.
 
_ « Bonjour mon père… »

Ma tête tourna vers la personne qui venait de parler, ce devait être un professeur, je voulais parler mais rien ne sortait de ma bouche, rien, pas une parole. Mais pourquoi le peigne m’avait fait venir dans ce lycée ? C’était là le centre du problème, le peigne, quel était son pouvoir, à part de prendre le contrôle de mon corps ? Qu’avait-il à faire ici ? Quel était son histoire ?

_ « Quelque chose ne va pas ? »

Mentalement, je souris, elle devait voir que mon corps ne se comportait pas normalement. J’essayais de lui faire comprendre à travers mes yeux qu’il y avait un vrai problème. J’espérais qu’elle pourrait enlever ce peigne sans le toucher, ce qui lui aurait tôt fait de se faire prendre à son tour sous le contrôle de celui-ci. J’espérais aussi que la Mère Supérieure m’envoie rapidement une ou plusieurs sœurs pour m’aider.

Mon corps se détourna puis continua son chemin sans qu’aucun mot ne furent prononcé. Je me dirigeais maintenant vers le gymnase du lycée, pourquoi cet endroit ? La ou le propriétaire du peigne devait considéré cet endroit comme important.

Asuka se demandait ce que voulait se prêtre, un lycée n'est pas du tout un endroit où on en voit et encore moins le terrain de sport. Il avait un étrange regard, presque désespéré et tout le reste de son corps semblait raide. Après un instant de réflexion ce n'était pas ça, on aurait dit que le corps ne réagissait pas comme il se devrait aux mouvements. Comme si certains muscles n'étaient pas sollicité alors qu'ils font partit d'une chaine musculaire qui se mouvent dans la marche.

La professeur de sport se plaçait devant le chemin du pretre et l'intimait du geste de s'arrêter.

Monsieur! Je ne sais pas ce que vous voulez mais vous n'avez absolument rien à y faire ici! Ce terrain appartient à l'établissement, vous n'êtes pas un membre du personnel et vous êtes en dehors des heures d'ouverture! Je ne veux pas vous faire de mal mais vous avez intérêt à m'expliquer à minima!

La professeur de sport revenait d'un de ses voyage dans le monde parallèle et magique. Elle était devenue très méfiante face à tous phénomènes qui sortait de l'ordinaire. D'autant plus quand dans l'établissement il y a une certaines plantes qui adorait s'ébattre sexuellement avec des humains. Asuka soupçonnait une cause surnaturelle au comportement étrange du prêtre mais elle ne pouvait être sûr de rien.

Quand la professeure se plaça devant mon corps et l’intima du geste de s’arrêter. Je compris que j’allais peut-être sortir du cauchemar dans lequel j’étais depuis quelques minutes.

_ « Monsieur! Je ne sais pas ce que vous voulez mais vous n'avez absolument rien à y faire ici! Ce terrain appartient à l'établissement, vous n'êtes pas un membre du personnel et vous êtes en dehors des heures d'ouverture! Je ne veux pas vous faire de mal mais vous avez intérêt à m'expliquer à minima! »

Mon corps se rua sur elle d’une manière que j’avais jamais fait, mes muscles se raidissaient sous la contrainte, un coup de coude partit vers la jeune femme sans que je puisse faire quoique ce soit. Au dernier moment, mon corps s’envola au-dessus d’elle d’une manière totalement improbable. Je me retrouvais derrière la professeure et mon corps courrait désormais vers le gymnase. Quoi qu’il y ait là-bas, le peigne voulait que j’y aille et ce de n’importe quelle manière.

Sans un mot de plus, j’entendais les bruits des pas de la professeure me poursuivre, mais je tentais d’ouvrir la porte du bâtiment.

_ « OUVRIR ! OUVRIR ! »

C’était une voix féminine qui semblait venir d’outre-tombe, une voix de démon ou bien d’un esprit puissant.

Asuka comprenait que ce n'était pas un être humain ou alors que quelque chose qui ne l'est pas possédait en ce moment le pauvre prêtre. Dans les deux cas elle allait devoir utiliser des moyens de coercition, elle n'allait se sentir gêner que dans le deuxième cas car le pauvre homme n'y était pour rien dans cette situation. La professeure de sport fonçait donc sur son pauvre adversaire, mais avec une vitesse bien supérieure à ce qu'elle allait d'habitude dans un lieu aussi public.

La professeure de sport ne savait pourquoi la créature voulait tant aller dans le gymnase, mais une chose était sûr il faudrait lui passer sur le corps. L'hermaphrodite arrivait juste derrière l'homme pour lui donner un coup de pieds pivoté sur le flanc gauche de celui. Non seulement elle boosté sa force sur le coup, mais elle envoyait dans le même temps une forte décharge électrique, équivalente à un puissant taser. Elle espérait que cela allait suffire à mettre hors d'état de nuire le corps et permettre au pauvre prêtre que ça s'arrête si jamais celui ci n'était pas maitre de ses gestes.