Vacances au milieux des requins. [Capitaine Queen]

Une bagarre venait d'éclater, entre un Ange et un Démon tous les deux d'une taille colossal. Masu essaya tant bien que mal de les arrêter les prévenants de les renvoyer, mais les deux êtres continuèrent et voyant que cela était peine perdue les congédia sans nouvelle somation. Faisant de nombreuse excuse au client dont certain manquèrent d'être pris dans le conflit en tant que dommage collatéraux. Il offrit une consommation gratuite à tous en guise de dédommagement pour la gène occasionnée, puis se retira un instant dans une arrière salle. Semblant parler à un fantôme levant les yeux au plafond :

-Des vacances? hmmm bonne idée. Mais sans moi tu n'as plus de forme, tu imagines ouvrir des portes menant à ta vraie forme?

-*silence*

-Bha tiens! Bien sûr que ça serait problématique. Et non! Je n'ai pas besoin de repos voyons. Tu le sais bien.

-*silence*

-Quoi ? La quatrième bagarre de la semaine? Mais non je vais très bien, ce n'est rien.

-*silence*

-Comment ça m'y forcer? Tu ne peux pas. On fait comme un.

-*silence*

-Bon...Pourquoi pas Hawaii alors. Trois semaines à me prélasser et à boire du Rhum mélanger dans du lait de Coco fraichement coupé. Mais le problème reste que tu t'ouvres n'importe où, il faudra régler cela avant de partir.

-*silence*

-Vraiment? Mais je pourrais toujours ouvrir de l'extérieur?

-*silence*

-Non... Ha... et je serais toujours en mesure d'utiliser nos dons?

-*silence*

-Oui? Bien bon... hmmm Dans ce cas, finissons le service.

Il sortit de l'arrière salle et revint desservir les clients à mesure qu'ils partaient, refusant les nouveaux arrivants. Ainsi quand l'établissement fut complètement vide, il prit une porte à la gauche du comptoir et se déplaça vers une pièce vide qui prit l'apparence d'une chambre. Il matérialisa une malle et... l'ouvrant celle-ci se mit à se remplir de divers vêtements de vacances parfaitement pliés sans oublier les préservatifs et... Non les préservatifs disparurent, c'est vrai il en avait pas besoin, il suffisait qu'il se rende non fertile, ou bien immunisé aux maladies sexuelles... Puis finalement "oui" se disait-il : "on ne sait jamais", l'appareil à photo, le caméscope, ajoutant plusieurs liasses de dollars américains avec les quelles des clients avaient payé leurs consommations, un livre de guide touristique et quelques ustensiles de Barman pour pouvoir conquérir les beautés en faisant ce qu'il savait faire le mieux.

Les préparatifs durèrent moins de cinq minutes, tendis qu'il se demandait quel vêtements de départ choisir faisant défiler plusieurs ensemble sur lui. Oui, bien qu'aimé les choses simples, quand il s'agit de soigner sa présentation, même en vacances, il prend le temps de bien choisir ce qu'il portera. Finalement, il s'arrête sur un ensemble assez simple constitué d'un T-shirt jaune au col en V, un pantalon bleu corbeau ainsi que la veste allant avec dans les mêmes tons. Une fois cela fait il prit sa valise, se dirigea vers le coeur de l'établissement, cette salle blanche aux allures très calmes et reposantes. Il porta les yeux sur sa valise, et, s'adressa à nouveau de la même façon que l'on s'adresserait à un être invisible, voir omnipotent :

- Bien, je suis prêt à mettre la clef sur la porte pour quelque semaine de repos. On commence quand tu veux. Tu es sûr que? Je pourrais revenir une fois le temps imparti écoulé?

-*silence*

-Dans ce cas nous nous revoyons à mon retour. Dis moi la formule d'invocation, que je la répette

-*Silence*

- Moi Masu Kinaka par ma fonction de gardien du monde où se brise la frontière entre Rêve, Idéal et Réalité; j'invoque le sort de bannissement pour que trois semaines durant ce monde ne puisse jamais être atteint depuis l'extérieur.
le mur de marbre blanc circulaire se teint de noir. Il sortit et retourna dans le bar et derrière lui se referma le passage vers le coeur du monde. Puis il rendit sa forme originale à ce lieu, cette apparence se tordant et se détordant en spirales semblables à un enchevêtrement d'intérieur de coquille d'escargot, elles-mêmes constituées de multitude de spirales, se formant et se déformant dans cette matière impalpable et intangible coloré de divers violet, dont le simple regard a de quoi vous coller une ignoble migraine pour le restant de vos jours.

Tout était prêt pour le départ, il monta les escaliers, passa devant la stèle, ouvrit la porte, sortit sa valise en premier et franchit le seuil tout en prenant soin de bien refermer la porte. Quand il se retourna que ne fut sa surprise quand il s'aperçut qu'il n'était ni apparut dans un hôtel, ni dans une ruelle, ni devant des toilettes de plage de sa destination paradisiaque. Cela sentait bien l'air iodé, mais le parterre tanguait, les murs de bois grinçaient et dans cette salle une femme vêtue telle une pirate. Il la contemplât de la tête au pied, inquiet que sa destination d'arrivée fut quelque peut altéré. Il se questionna en premier sur les choses les plus plausibles: "Une croisière à thème? Une reproduction d'époque? Le tournage du prochain "Jane swallow"* ?" en tout cas il n'allait pas rester ici plus longtemps et rouvrit la penderie d'où il était sorti pour tomber sur le contenue du placard, il laissa échapper quelque mot de regrets prématurés :

-Et... Mince...

(*Jane swallow : traduction = jane avale. Mauvais jeu de mots servant de parodie à Jack Sparrow.)

Voilà maintenant plusieurs jours que Queen et ses hommes avaient repris la mer. Ils avaient fait un peu de commerce, pillés quelques village, mais rien de plus. La guerre navale entre Nexus et Ashnard les empêchait chaque jour un peu plus de se déplacer comme ils l'entendaient sur les mers. Ces salopards étaient partout !
La jeune femme, alors que la nuit était tombée, striée d'étoiles, se tenait à la barre. N'ayant pas sommeil, elle avait exigé au marin attelé à cette tâche d'aller se coucher et de la laisser faire. Chose rare en fin de compte. S'en étant aperçu, ses hommes décidèrent de lui tenir compagnie. Il s'agissait des plus fidèles. Rick, Clyve et Bilal. Ce dernier était le plus jeune, mais il avait rapidement su se faire une place parmi eux. Clyve était son bras droit, et Rick son bras gauche. Lorsqu'elle les vit monter sur la dunette pour la rejoindre, elle eut un sourire amusé. Rick posa une de ses paluches sur son épaule.

- Aaah... Capitaine. Le spectacle d'une mer d'encre poignardée par des putains de milliers d'étoiles, c'est sacrément beau, hein ?
- Oui, tu as raison, fit-elle.

Le vent était faible, ils n'avançaient donc pas très vite. La jeune femme gardait un œil méfiant sur l'horizon, préférant rester vigilante si un quelconque ennemis débarquait. Bilal croisa les bras, tout sourire et balança :

- Ça me donne envie de chanter ! Pas vous ? "Oh hissez les voiles, matelots, hissez haut ! Hiss..."

Clyve abattit son poing, au moins aussi gros que la tête du jeune pirate sur son crâne, l'interrompant ainsi immédiatement. Il poussa un cri de douleur tandis que les autres éclataient de rire, Queen y comprit. Bon sang, elle ne leur dirait jamais en face , mais elle les aimait comme une famille. Ces gros bras maladroits et braillards étaient tout ce qu'elle avait. Et elle les aimait tel quel.
Ils discutèrent et se taquinèrent encore quelques heures, discutant du prochain itinéraire, du plan à adapter, se lançant des insultes amicales, jusqu'à ce que la jeune femme décide décide qu'il était temps d'aller se reposer. Demain, ils atteindraient l'Ile de Roche. Une légende racontait qu'il y serait caché un artefact d'une grande valeur. Impossible de passer à côté de tout ce fric ! Cependant, elle ne s'était pas attendu à une étrange visite...

En effet au petit matin, alors qu'elle venait de faire sa toilette et de s'habiller, sa penderie s'ouvrit toute seule pour laisser apparaître... un type. Sidérée, la jeune femme n'osa même pas bouger. Est-ce qu'elle avait bu trop de rhum la vieille ?! Ce mec venait de sortir de nulle part ! Enfin... de sa penderie ! Et elle aurait juré que personne ne s'y trouvait lorsqu'elle était venue y prendre ses affaires !
Interdite, elle l'observa. L'homme se demandait lui aussi ce qu'il fichait là et paraissait embêté de ne pas pouvoir repartir d'où il venait. Fronçant les sourcils, Queen dégaina son sabre et s'approcha lentement.

- Qu'est-ce que vous foutez dans ma cabine ? Comment t'es arrivé là ? Réponds, brigand !!

Sa voix était dure et autoritaire. Elle ne plaisantait pas. Elle n'hésiterait pas à découper ce passager clandestin sur le champs.

Il se retourna fasse à la pirate. Le déguisement était très réussit et son épée faisait très réaliste. C'est marrant de voir que se retrouver dans la suite d'une femme est quelque chose de bien moins existant quand celle si pointe son arme apparemment aussi aiguisée qu'une lame de rasoir, et encore plus quand celle si se ferait une joie de vous tailler en pièce avant de les donner en pâture aux poissons. Aucun réalisateur ni équipe de caméraman venant rouspéter d'une intrusion fortuite, il conclu que ce n'était pas sur le tournage d'un film. Pourtant le jeu d'acteur avait l'air très convainquant et réaliste, "La reproduction d'époque peut être ?" se réinterrogea-il.

- Qu'est-ce que vous foutez dans ma cabine ? Comment t'es arrivé là ? Réponds, brigand !!

"Eeeeuuu..."

Pointant du doigt la penderie, il ne tarda pas à vouloir confirmer sa penser:

"Je vous félicite madame, vous jouez superbement bien la comédie. Mais comment vous expliquer je me suis trompé d'endroit, et enfin je me suis enfermé dehors. Et..."

Plus il parlait et la regardait plus il comprenait au vue de ses réaction qu'il n'était même pas à la bonne époque et que tout cela était bien réelle, au moins il semblait encore sur terre, du moins c'est ce qu'il pensait. Mais dans son regard on pouvait lire qu'il était inquiet. Pas inquiet pour sa propre vie, une simple femme armée d'une épée cela ne l’inquiète pas plus que ça, il aurait tellement de façon de se protéger. Ce qui l’ennuie c'est plutôt trois semaine bloqué il ne sait même pas où et hors de question mettre pied à terre à la nage. La question fut : comment convaincre une pirate qu'on vient d'une autre dimension et que par un légers accident on se retrouve loin de sa destination d'arrivé, aussi bien dans l'espace que dans le temps. Il leva les mains mais sans pour autant être paniqué, en fait c'est bien la dernière chose qu'il ferait bien que la situation soit assez embarrassante, et encore, il l'était pas arrivé quand elle fut complétement nue. Il se mit à parler à la pirate faisant très attention, jouant un double jeu, car chaque phrase était en fait destiné à l'entité du Jardin du Paradis avec le quel il ne pensait pas déjà devoir reprendre contact:

"Escuez moi, mais en fait je me suis trompé de... bateau et... il était trop tard quand je me suis rendu compte que je n'étais pas monté dans le bon alors eee... Ou suis je?"

L'entité lui répondit tandis qu'il écouta la femme pirate.

"Oui... C'est vrai, depuis que vous avez quittés le port, vous auriez du me remarquer hein!? Alors comment à votre avis ai-je fait pour me retrouver là?"

Il marqua une pose regardant autour de lui tout en laissant répondre son c, cherchant un moyen de sortir. Une goute de sueur coula le long de son front avant de reprendre la ou il s'était arrêté

"Je comprends que cela est plutôt gênant, ça l'est autant pour vous que pour moi, et eee n'y aurait il pas un moyen que vous me ... laissiez au port le plus proche? Je suis sur que quelqu un qui m'indiquera comment aller à "l'auberge*" la plus proche"

Il ne savait pas trop quoi répondre et chercha à noyer le poisson tout en camouflant ça double discutions. Gardant les mains en évidences il se déplaça vers la grand baie vitrée servant de fond à la cabine du capitaine, celle ci possédant une porte vitrée. Il pris un ton un peu plus résigné baissant las mains, il était calme tout comme ça voix :

"Bon je vois... Vous êtes pas des enfants de cœurs hein? Il n'y a aucune marche arrière avec vous quand on fait une erreur."

Queen observait l’importun sans sourciller, bien curieuse de savoir comment ce freluquet avait pu atterrir dans sa cabine sans qu'elle ne s'en rende compte. Il ne ressemblait pourtant ni à un fantôme, ni à un esprit. Les rouages de son cerveau s'étaient lancés dans une course folle pour tenter de trouver une réponse logique à tout cela. Crénom ! Peu importe ! Si elle ne trouvait pas d'explication, il allait lui en donner parbleu ! Tenant alors fermement son sabre dans la direction de l'individu, elle attendait avec un patience limitée la réponse de celui-ci. Mais fort fût de constater qu'elle se retrouva déçue. Il la félicitait... pour sa comédie ?! Queen se sentit subitement insultée et serra la mâchoire, avançant d'un pas supplémentaire en direction du gredin. Comment osait-il se moquer d'elle dans une situation aussi dangereuse ? Il ne manquait pas d'air ! De plus, ses balbutiements ne voulaient rien dire ! S'enfermer dehors ? C'était stupide, enfin ! Complètement illogique ! Ce gars-là devait être légèrement attardé...
Queen, bien plantée sur ses pieds, se préparait à bondir au moindre geste suspect. Finalement, l'homme reprit la parole, tentant d'expliquer qu'il s'était trompé de bateau et ne s'en était aperçut que trop tard. La capitaine fronça les sourcils.

- Ne te moque pas de moi ! Aboya t-elle. Nous sommes en mer depuis deux semaines, si tu étais monté à bord avant, nous t'aurions débusqué !

Oui... comment s'était-il retrouvé là ? Voilà ce qu'elle aimerait comprendre. Ce type lui paraissait de plus en plus suspect... et visiblement pas très à l'aise puisqu'elle put le voir suer de peur. Il ne faisait pas bon se retrouver face à un pirate en colère, c'était certain. Voilà désormais que ce loustic demandait à être laissé au port le plus proche afin de trouver une auberge. Queen grinça des dents et ricana. Il plaisantait, là, n'est-ce pas ? L'homme commença lentement à se déplacer. Méfiante, elle suivit le mouvement, son arme toujours pointée dans sa direction. Finalement, il baissa les bras, semblant résigné à son sort. Mais Queen ne baissa pas sa garde.

- En effet... je ne suis pas une enfant de cœur. Et je n'aime pas trop les passagers clandestins à bord de mon navire. Surtout ceux qui apparaissent sans crier gare dans ma cabine.

Fichtre ! Cette histoire n'avait ni queue ni tête ! On apparaissait pas comme par magie comme ça ! Ou alors... peut-être bien que si. Queen arqua un sourcil, observant l'homme des pieds à la tête, puis demanda :

- Serais-tu... une sorte de sorcier par hasard ? Parles ! Et si tu me donne une explication crédible, je tâcherais de ne pas t'égorger sur l'heure.

Voilà qui était dit. Elle voulait connaître le fin mot de l'histoire, sans cela, elle n'aurait aucune hésitation à le tuer. S'il se montrait honnête, elle était prête à faire preuve de charité. Mais cela ne dépendait que de lui, bien sûr.
Queen avait remarqué la petite porte dans la baie vitrée, et sans doute s’imaginait-il pouvoir s'envoler par-là ? Non... que ferait-il une fois au milieu de l'océan ? En tous les cas... cette porte était fermée à double tour. Et à moins d'être un sorcier, comme elle pouvait le supposer, il n'irait pas bien loin.

- Un...sorcier?
Il eu un petit rire amusé quand elle demanda si il était un sorcier. Pour lui cela était sur réaliste et ce n'était pas sans gène qu il eu se rire, car il voyait bien qu'elle était sérieuse sur le sujet. Il tenta de reprendre son sérieux et repris son sourire habituel.
- Non.Non! Pas du tout. Enfin Pas que je sache. Il comprit qu'il n'était absolument pas à son époque ni sur terre comme lui fit comprendre l'entité. Alors où se trouvait il?
Si elle pensait qu'il avait peur avec sa goute de sueur, alors elle se fourvoyait complétement. Il était juste tendu à l'idée de ne pas devoir déclencher une panique générale et le conflit qui irait avec. Choisir ses mots mais ne pas tout dire. Car si elle apprenait toute la vérité du jardin du paradis, il se douterait que en tant que pirate elle chercherait à obtenir cet endroit. heureusement pour lui elle ne pourrait pas y arriver même si elle le voulait. Mais il préférait garder certaines choses secrètes.
- Je... Peux satisfaire votre curiosité en disant que je viens de... très loin. Je tiens un bar... hmmm une taverne si vous préférez. Et cet endroit on ne peut pas l'atteindre ni par la terre, ni par la mer, ni par les airs. Et... Je ne sais si la réponse vous satisfera, mais voyez vous la façon de ce rendre à cet endroit est devenu instable suite à un certain événement. Voilà comment je me suis retrouvé transporté dans votre placard au lieu de me retrouvé en... Vacance... Sur une plage de sable fin avec quelque cocotier et un jus de fruit dans la main. Et je ne peux pas retourné d'où je viens par votre placard parce que pendant environs trois semaine... j ai scellé le lieu pour que personne ni moi même puissions y aller... Je ne peux pas vraiment entrer dans les détails pour la simple et bonne raison que je ne peux pas tout dire sur cet endroit, mais vous pourrez très bien venir y boire un verre... enfin quand je pourrais y retourner déjà moi même.
Il eu quelque hésitation à prouver que ce qu il raconté était vrai. Et bien que ne pouvant rouvrir de passage vers le "Jardin du Paradis" il pouvais toujours altérer sa réalité. il fit jouer la poignet et vit qu il ne pouvait ouvrir la porte alors Il se changea en particule de lumière et passa de l autre coté de la baie vitrée continuant de la regarder en souriant.
- Mais je vous assure que je ne suis pas un Sorcier, et je n'ai nullement envie d'attenter à votre vie non plus Madame?
Il parlait assez fort pour qu'elle puisse l entendre de l autre coté et resta là attendant qu elle réagisse.